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La Semaine nationale de l’éducation juridique s’allie aux enseignantes et enseignants du Québec

Communiqué – À l’occasion de la 5ᵉ édition de la Semaine nationale de l’éducation juridique, avec le soutien du Barreau du Québec, la communauté juridique se mobilise du 4 au 8 novembre pour animer des ateliers dans les salles de classe.

Avec l’arrivée du nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise (CCQ), l’éducation juridique prend une importance accrue cette année. L’équipe d’Éducaloi souhaite rejoindre plus de 6 000 élèves à travers le Québec.

Des centaines de juristes se rendront dans des classes pour promouvoir l’éducation juridique, afin de permettre aux jeunes de réfléchir, de confronter leurs idées et de prendre position sur des questions juridiques qui les touchent au quotidien.

Ils animeront l’atelier d’Éducaloi Choisis ton camp! avec des sujets de débat tels que :

  • Ai-je le droit de mettre une photo sur Facebook ou Instagram sans demander la permission aux personnes qui sont sur la photo?
  • Ai-je le droit de sortir avec quelqu’un de majeur si je suis mineur?
  • Le directeur de l’école a-t-il le pouvoir de fouiller les casiers quand il le veut?
  • La chirurgie esthétique devrait-elle être interdite pour les jeunes?

Découvrez dans cette vidéo l’impact des ateliers auprès des jeunes. 

Rendez-vous sur le site Web, pour obtenir plus de détails : Éducation juridique (educationjuridique.ca)

Des ressources pour le cours CCQ

L’équipe d’Éducaloi souhaite être une alliée de personnel scolaire en matière d’éducation juridique. Vous pouvez aussi plonger dans la nouvelle section du site Web, entièrement dédiée au cours CCQ. 

Vous y trouverez une multitude de ressources conçues pour soutenir l’enseignement, comprenant des formations juridiques CCQ 101, des trousses clés en main et le tant attendu napperon interactif créé sur Génial.ly. 

D’autres ressources

Éducaloi s’engage tout au long de l’année à créer des ateliers clés en main ainsi que des ressources pédagogiques pour les enseignantes et les enseignants, le tout gratuitement. Dans le milieu scolaire, les ateliers en classe et les trousses pédagogiques suscitent un vif intérêt et gagnent en reconnaissance. 

Soulignons finalement qu’Éducaloi est une source de référence et d’expertise pour plusieurs organismes. En effet, l’organisme a initié une communauté de pratique en éducation juridique, regroupant une dizaine d’organismes et d’institutions, connue sous le nom de Réseau en éducation juridique. 

Il a aussi créé un groupe Facebook dédié à l’éducation juridique, auquel l’ensemble des enseignantes et les enseignants qui sont appelés à enseigner le nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise peuvent participer.

Fin Lapin : comment l’utiliser en classe pour transformer le calcul mental en jeu

De nombreux élèves trouvent le calcul mental difficile à maitriser. La nouvelle version du jeu Fin Lapin d’Alloprof propose une approche captivante et interactive pour les aider à s’améliorer en calcul mental et en arithmétique. Voici quelques suggestions de l’équipe d’Alloprof Enseignants pour en profiter pleinement en classe et à la maison! 

Découvrir Fin Lapin

Fin Lapin, c’est l’un des jeux les plus populaires d’Alloprof et il en est déjà à sa 4e mouture, puisqu’il est périodiquement amélioré au gré des commentaires des élèves, parents et enseignants. 

Fin Lapin se présente en deux modes complémentaires : le mode histoire et le mode partie rapide. Tous deux présentent des avantages pédagogiques. 

Le mode histoire propose une progression adaptée aux réponses des élèves, avec trois parcours et cinq mondes différents, où le joueur peut choisir les opérations qu’il souhaite travailler (il peut en choisir seulement une ou sélectionner une combinaison d’opérations).

Le mode partie rapide, quant à lui, ne tient pas compte de la progression et du niveau de l’élève, mais permet la pratique d’opérations et de tables spécifiques.

La plus récente version du jeu présente, entre autres, les avantages suivants : 

  • Être multiplateforme (Web, iOS et Android) et optimisé pour chacune d’entre elles; 
  • Être disponible en français et en anglais;
  • Permettre le choix des opérations arithmétiques (addition, soustraction, multiplication et division), ainsi que des tables (1 à 12) à pratiquer;
  • Présenter les opérations de différentes manières, de façon à pratiquer la notion de terme manquant;
  • S’adapter au niveau de chaque élève, dans le mode histoire, en tenant compte de ses réussites et de ses difficultés.  

Utilisation dans la pratique enseignante

Que ce soit en classe ou à la maison, les possibilités d’utilisation du jeu Fin Lapin sont nombreuses! Voici quelques idées : 

  • Vous pouvez projeter le jeu à l’écran comme période d’échauffement cérébral matinale, ou comme activité à proposer pour une suppléance. Laissez la classe vous indiquer la réponse aux différentes opérations et profitez-en pour prendre note des opérations qui posent problème à la classe.
  • En manque d’idées pour des stations d’apprentissage? Créez un coin avec une tablette ou un ordinateur et permettez aux élèves de jouer à Fin Lapin!
  • Pour les élèves qui ont plus de difficulté en mathématiques, prenez le temps d’observer leur utilisation du jeu pour avoir une meilleure idée de leur raisonnement et de leurs lacunes. Le mode étude est une belle option pour avoir une variété d’opérations à pratiquer, sans stress de temps ou de performance. 
  • C’est également une belle option à proposer aux élèves qui finissent plus tôt ou à ceux qui ont besoin d’enrichissement. Le jeu s’adaptant à leur progression, l’activité est toujours stimulante.

Il n’est pas rare que les parents se sentent à bout de souffle en tentant de faire mémoriser les tables à leur enfant. N’hésitez pas à mettre Fin Lapin dans le plan de travail de la semaine!

Réviser les maths avec style : bienvenue dans l’univers des Rapémathiques et des Rapépratiques!

en collaboration avec Audrey Miller

Antoine Carrier, alias A’Rieka, a développé une approche innovante pour aider ses élèves à réviser les mathématiques : les Rapémathiques. Ces raps pédagogiques, qu’il crée sous forme de capsules vidéo, visent à faciliter la révision des notions clés avant les examens. Dans les refrains, il s’assure de présenter des notions importantes à assimiler. 

Son but? Rendre la révision plus engageante et efficace pour les élèves. « Le rap est un genre musical très populaire chez les jeunes. Utiliser cette musique comme déclencheur aide à fixer leur attention et à rendre la révision plus agréable », explique celui qui a amené dans ses classes un élément de culture numérique de façon plutôt originale. 

Antoine Carrier, alias A’Rieka, présente les Rapémathiques.
Photo : Audrey Miller, L’École branchée

Pourquoi les Rapémathiques?

  • Susciter l’engouement des élèves
  • Favoriser la mise au travail (réviser 3 minutes pour donner le goût d’aller s’entraîner ensuite)
  • Vulgariser la matière pour la rendre plus accessible aux élèves
  • Pallier le manque de méthodologie de certains élèves par rapport à la révision
  • Fixer l’attention des élèves et optimiser leur concentration

Les Rapémathiques ne sont pas conçus pour expliquer les concepts en profondeur, mais bien pour aider à leur révision. Antoine met en place plusieurs conditions pour créer ses vidéos, en s’assurant que la vulgarisation, la méthodologie et la concision soient au rendez-vous. « Certains élèves ont du mal à synthétiser l’information ou passent trop de temps sur des points non essentiels. Avec ces raps, ils ont une fiche de révision musicale, qu’ils peuvent écouter autant de fois que nécessaire et même retranscrire à l’écrit s’ils le veulent », ajoute-t-il.

Antoine utilise ses vidéos en classe, notamment avant les évaluations, pour apaiser le stress tout en révisant les points essentiels. Ses élèves peuvent également les visionner chez eux pour réviser de manière plus ludique. « Le but est de créer un environnement propice à l’apprentissage, sans pression, et d’amener les élèves à se sentir prêts pour un examen », précise-t-il.

Il faut croire que l’idée plaît si on en croit les plus de 25 000 abonnés à sa chaîne YouTube.

Fort de ce succès, Antoine Carrier a écrit un livre sur le thème des Rapémathiques, publié chez Larousse, conçu à la fois comme un outil d’apprentissage et un livre de méthodes. Le livre et les chansons se complètent, ce qui permet aux élèves d’intégrer les concepts de manière plus durable. « Le livre sert aux chansons, et les chansons servent au livre », conclut-il.

Quand les jeunes se prennent au jeu du rap pour réviser

Antoine ne s’arrête pas là. Il collabore avec d’autres éducateurs, comme Jérôme Avril, animateur dans une maison des jeunes près de Bordeaux, en France. Ensemble, ils expérimentent les Rapépratiques, soit le rap dans d’autres matières, comme les sciences de la vie et de la terre. Dans ce cas, ce sont les élèves qui écrivent et réalisent eux-mêmes des raps pour réviser des notions. 

Jérôme Avril et Antoine Carrier présentent les Rapépratiques.
Photo : Audrey Miller, L’École branchée

Les ateliers de création de Rapépratiques sont construits pour se dérouler sur deux journées (complètes ou en demi-journées). Les jeunes partent d’abord du thème principal à réviser pour développer un champ lexical et faire des rimes. En équipe, ils rédigent ensuite un couplet ou un refrain, puis vient le moment de passer de l’écrit à l’oral. Ils doivent trouver le rythme et le « flow » propres au genre rap. Ils passent finalement à l’enregistrement audio et au tournage du clip.

Voici un exemple très réussi pour se souvenir des caractéristiques des espèces vivantes : 

Ce projet développe leurs compétences en communication orale et écrite, en plus de leurs compétences cognitives, sociales et émotionnelles, en leur apprenant à travailler en équipe, à assumer leur voix et à s’impliquer activement dans leur propre apprentissage. Ils sont bien sûr guidés par les deux éducateurs tout au long du projet. 

L’École branchée remercie l’Agence du numérique éducatif (AdN) de la Wallonie et le Ministère des Relations internationales et de la francophonie du Québec, dans le cadre du 13e appel à projets Québec – Wallonie-Bruxelles, pour la biennie 2024-2026, pour avoir permis la participation à l’événement Ludovia#BE.

(Belgique) Créativité et intelligence artificielle : un exemple de projet pédagogique sur le thème de l’Halloween

Alors que les questionnements sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) en éducation se font nombreux, des exemples mobilisant les nouvelles possibilités de cet outil dans un cadre pédagogiquement contrôlé commencent à émerger. Bien que l’utilisation de l’IA générative avec les élèves ne soit pas encore permise au Québec, aucune balise ne l’interdit dans d’autres provinces ou d’autres pays, comme c’est le cas pour ce projet. 

Nous avons discuté avec Charles Bucher, enseignant au secondaire à l’école Henri Rikir de Milmort en Belgique, un établissement d’enseignement spécialisé. « Les élèves de mon école rencontrent des difficultés scolaires dans l’enseignement ordinaire ou présentent un handicap (physique ou intellectuel, temporaire ou permanent) nécessitant un environnement adapté », nous explique-t-il. « C’est à l’occasion des stages effectués lors de mon régendat en sciences humaines que j’ai eu l’envie de travailler dans ce secteur particulier de l’enseignement. »  (Ndlr : le régendat était avant 2004 un diplôme acquis en 3 années d’études postsecondaires non universitaires en Belgique, qui permettait d’enseigner.)

En effet, après quelques années passées dans l’enseignement dit « traditionnel », il n’est pas parvenu à s’épanouir pleinement en tant que professeur de géographie et d’histoire. C’est pourquoi il s’est plutôt intéressé à la citoyenneté et à la philosophie. « J’apprécie parler de thèmes comme l’histoire alternative, les contes et légendes, les nouvelles technologies ou encore aborder des philosophes célèbres de façon ludique. »

Halloween et l’IA pour capter l’attention des élèves

Récemment, il a réalisé avec ses élèves un projet sur le thème de l’Halloween. « Mon projet consistait, en une période de 50 minutes, à effectuer un travail sur Halloween qui mélangeait apprentissage théorique et pratique. D’expérience, je sais que les élèves du spécialisé n’ont pas la même capacité d’attention qu’un élève de l’enseignement traditionnel. C’est pourquoi j’aime sortir du cadre des feuilles et exercices! » 

Il lui a donc semblé judicieux de mettre à contribution l’intelligence artificielle pour l’épauler dans cet exercice. Pour ce faire, ses élèves ont d’abord été incités à surmonter leur peur du micro pour lire les quelques lignes de la légende de Jack O’Lantern. Par la suite, ils ont composé des requêtes (ou « prompts »), c’est-à-dire des phrases explicatives, afin d’aiguiller l’IA pour qu’elle produise un support visuel pour accompagner leur propos.

Voici une vidéo présentant le projet : 

Quelle valeur ajoutée à l’usage de l’IA dans ce contexte? 

Charles Bucher estime que l’intelligence artificielle dans une classe peut apporter beaucoup de choses. « Aujourd’hui, de façon gratuite et très simple, un élève peut créer une vidéo, une musique ou un dialogue grâce à l’intelligence artificielle. Je trouve que c’est une excellente démarche qui permet de stimuler l’imagination des jeunes ainsi que de faire travailler leur logique. » En effet, pour obtenir la vidéo qu’ils souhaitaient pour leur projet, ils ont dû organiser leur pensée de manière à la rendre précise et suffisamment détaillée pour que l’IA puisse la retranscrire et générer une vidéo à la hauteur de ce qu’ils imaginaient.

Selon l’enseignant, cette méthode d’apprentissage ludique permet à l’élève de recevoir un retour d’information immédiat sur sa méthode de travail. Il peut ainsi rapidement remettre en question son travail et l’ajuster pour obtenir un résultat qui correspond mieux à sa pensée.

« Dans mon cours, les élèves savent qu’on travaille toujours avec des objets qu’on n’a pas l’habitude de voir dans une classe. Il m’arrive souvent d’utiliser un micro pour réaliser un podcast, une console pour travailler avec Minecraft ou encore d’apporter mon imprimante 3D. Ils apprécient sortir des sentiers battus et essayer de nouvelles choses. L’intelligence artificielle est quelque chose qu’ils connaissent, mais qu’ils n’avaient pas encore expérimenté de façon créative. »

Les collègues de Charles Bucher savent qu’il aime bien expérimenter de nouvelles choses avec ses élèves à l’aide de différents outils numériques. « Je pense d’ailleurs avoir gagné le titre de geek l’an dernier en créant des images de figurines style “Funko Pop” pour certains collègues, toujours via l’intelligence artificielle. » 

Des suggestions d’outils IA 

Pour son projet d’Halloween, Charles Bucher a choisi l’application Hailuo IA. « C’est un outil que l’on peut utiliser gratuitement sans avoir besoin de prendre un abonnement. » Il faut noter que depuis la réalisation du projet, l’application en question, Hailuo, a quitté la phase bêta et fonctionne maintenant avec des crédits. Pour la portion sonore, la classe a travaillé avec Suno, choisie pour son interface simple et intuitive. 


Pour ses autres projets personnels, l’enseignant apprécie l’utilisation de Copilot de Microsoft, Chat GPT, Lumalabs.ai (pour la génération de vidéos) ou encore Weights.gg (pour transformer sa voix en celle de sa star ou de son héros préféré, et plus).

(Opinion) Une application éducative sans IA est-elle dépassée?

Par Michèle Potvin, une orthopédagogue retraitée qui s’est lancée dans la conception d’outils numériques d’évaluation des apprentissages à rétroaction détaillée et instantanée, afin d’aider encore plus d’élèves à s’améliorer.

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L’intelligence artificielle (IA) est sur toutes les lèvres! C’est un outil qui modifie déjà notre façon de travailler… et d’appréhender l’avenir. C’est la voie du futur, c’est indéniable! Dès qu’on dit à quelqu’un qu’on veut développer une application, on se fait demander s’il y aura de l’IA dans celle-ci. 

Si vous voulez concevoir une application éducative, vous devrez effectivement vous demander : l’IA est-elle un incontournable en éducation?  

Les concepteurs de technologies éducatives peuvent avoir le goût d’intégrer de l’IA dans les outils numériques en conception… pour être dans le mouvement, pour augmenter en popularité, pour ne pas manquer le bateau… C’est tellement tentant!

Oui, mais…

Si on choisit d’intégrer de l’IA qui apprend à partir des données, il faut au préalable  disposer des centaines de milliers de données. En éducation, ces données ne sont pas toujours à portée de main. Il faut s’attendre à beaucoup de temps pour parvenir à un résultat satisfaisant. 

Il faut aussi penser aux ressources financières et à la consommation énergétique du projet. Socialement, cela risque de coûter beaucoup plus cher que ce que nous croyons, que ce soit en subventions gouvernementales (c’est quand même notre argent!) ou en ressources énergétiques énormes, dans une époque de réchauffement climatique. D’ailleurs, Le Devoir rapportait dernièrement que l’IA avait provoqué une augmentation de 48 % des émissions de carbone, en cinq ans, pour Google à elle seule. De son côté, Dre Sascha Luccioni, une chercheuse qui a orienté ses travaux sur l’interaction entre l’IA et l’environnement, a calculé que la recherche avec l’IA émettait 30 fois plus de carbone que la recherche avec un moteur de recherche classique.

De plus, en intégrant de l’IA, on devient dépendant d’une entreprise, comme OpenAI pour ChatGPT, qui pourrait modifier son modèle d’affaires en enlevant la version gratuite, en fixant des prix exorbitants, en réservant ses services à de grosses entreprises!

Est-ce vraiment indispensable d’intégrer l’IA dans la conception d’applications? Comme dirait Pierre-Yves McSween, un comptable bien connu au Québec : « En avez-vous vraiment besoin? ».

Derrière l’IA, il y a l’intelligence humaine…  Il a fallu développer des algorithmes pour concevoir l’IA, car non, l’IA n’est pas intelligente. Et l’IA est entrainée pour une seule tâche. Il faut recommencer l’entrainement pour une toute autre tâche.

Par contre, si on peut développer des algorithmes pour concevoir une IA, on peut donc développer des algorithmes tout aussi performants qui reproduisent la réflexion d’un expert en son domaine. C’est ce que l’on appelle un système expert, considéré comme le niveau primaire d’IA. C’est efficace et ne nécessite pas des milliers de données ni des tonnes de gigaoctets pour traiter ces données afin d’entrainer l’IA. Bien que plus exigeant en ressources cognitives humaines, ce n’est pas plus exigeant en temps et on est davantage assurés de produire des réponses adéquates, puisqu’on les aura analysées et prévues. 

Alors, l’IA qui apprend à partir des données est-elle indispensable pour créer un outil numérique performant en éducation? Il faut se rendre à l’évidence que la réponse est NON!

Qu’il y ait de l’IA ou pas, l’important est d’avoir un outil qui soutient le personnel enseignant dans son enseignement, soit en corrigeant pour lui, en analysant les résultats, en donnant des pistes de travail… et qui, en plus, est motivant pour les élèves, étant numérique et offrant des défis personnalisés sur lequel ils peuvent travailler pour s’améliorer…

ÉvadiGraphe (NDLR : application créée par l’auteure du texte), c’est tout cela… sans l’empreinte environnementale de l’IA. C’est le fruit d’une collaboration d’une orthopédagogue et d’un programmeur, la rencontre entre deux cerveaux bouillonnants. À partir de zéro, ils ont décortiqué dictionnaire, Bescherelle et grammaire, pour développer des algorithmes pouvant analyser la phonétique, la segmentation des mots, l’orthographe d’usage et l’application des règles grammaticales

L’application dicte le texte, analyse les réponses et produit instantanément un rapport très détaillé des forces et des lacunes en orthographe en précisant à l’élève les règles grammaticales sur lesquelles il doit travailler pour améliorer son orthographe. Clavier et graphiques.png

L’outil ÉvadiGraphe est en continuel développement depuis 2017 où le contenu a été validé par la recherche, avec une forte corrélation entre le résultat à la dictée et le résultat en écriture au bulletin permettant d’affirmer que le résultat à la dictée est représentatif des compétences en écriture de l’élève. L’application est devenue de plus en plus performante avec la rétroaction des utilisateurs.

En 2023-2024, 22 400 élèves dans 54 écoles l’ont utilisée et ont contribué à la peaufiner. C’est un peu comme l’entrainement d’une IA finalement.

C’était un travail de moine, mais ça en valait le coût. 

Finalement, ÉvadiGraphe est une preuve qu’on peut encore développer des outils très performants en utilisant notre cerveau, sans recourir à l’IA et en économisant des centaines de milliers de dollars!

Les fausses informations repérées par les jeunes du Réseau vérif ado

Pendant six mois au cours de l’année 2024, ces adolescents ont suivi une formation en littératie aux médias numériques avec une équipe de spécialistes en éducation ainsi que la journaliste et responsable du Réseau vérif ado, Susana Mas, afin de développer des compétences en pensée critique pour distinguer le vrai du faux. Puis, ils ont produit des capsules vidéo visant à mettre en lumière des fausses nouvelles abondamment diffusées sur le Web. 

Les vidéos produites par les jeunes vérificateurs devaient expliquer l’information jugée suspecte, le processus de vérification et se terminer par un conseil pour leurs pairs afin que ceux-ci puissent, ils et elles aussi, apprendre à vérifier les informations en ligne.

« Nous sommes très fiers des cinq adolescents qui ont trouvé un large éventail d’affirmations à vérifier sur les réseaux sociaux. Nous espérons que leurs vidéos de vérification jumelées avec leurs conseils en littératie aux médias numériques pourront inspirer d’autres adolescents à vérifier les informations qu’ils voient en ligne, et peut-être même envisager de les rejoindre dans une éventuelle deuxième cohorte du programme! », a indiqué Susana Mas.

Les vidéos produites, d’une durée maximale de 90 secondes, ont été publiées sur les réseaux sociaux au cours des dernières semaines. Vous pouvez les regarder ici plus bas ou vous rendre sur TikTok, Instagram et YouTube pour les aimer et les partager avec votre réseau.

Pour plus d’informations ou toute question relative au programme, visitez la page du Réseau Vérif ado ou contactez l’équipe de HabiloMédias à l’adresse [email protected]

La vidéo d’Anton

Vérification : Un volcan à la lave bleue?

De la lave bleue, c’est fou à regarder, mais est-ce que c’est vrai? En fait, ce sont les flammes du volcan Kawah Ijen en Indonésie qui sont bleues, et non la lave! Anton, un des jeunes vérificateurs du Réseau vérif ado de HabiloMédias, nous explique ce phénomène et nous montre comment vérifier les faits avant de partager le contenu que l’on voit sur les réseaux sociaux.

La vidéo d’Adriana

Vérification : Ensemencement des nuages à Dubaï?

Non, cette vidéo virale ne montre pas une véritable opération d’ensemencement de nuages à Dubaï! Et bien que l’ensemencement des nuages est une véritable technique qui sert à accroître les possibilités de précipitation pour contrer la sécheresse, elle n’a pas déclenché les inondations printanières à Dubaï. Adriana, une jeune vérificatrice du Réseau vérif ado de HabiloMédias, nous en dit plus sur ce phénomène et nous montre comment effectuer une recherche d’image inversée à partir d’une vidéo.

La vidéo de Naomie

Vérification : Une manifestation pour un cessez-le-feu à Tel Aviv?

Oui, une manifestation a eu lieu à Tel Aviv, le 1ᵉʳ juin dernier, où des milliers de personnes appelaient Israël à accepter une proposition de cessez-le-feu à Gaza, dévoilée par Joe Biden, le président des États-Unis. Cependant, le nombre de manifestants est impossible à vérifier de manière indépendante. Et il n’est pas clair si les manifestants appelaient ou non au départ de Benjamin Netanyahu, le premier ministre d’Israël, comme le prétend un message sur les réseaux sociaux. Naomie, une jeune vérificatrice du Réseau vérif ado de HabiloMédias, démêle le vrai du faux.

La vidéo de Lindsay

Vérification : La Tour CN est tombée?

Non, la Tour CN à Toronto ne s’est pas effondrée! Cependant, une vidéo virale qui circulait sur les réseaux sociaux prétendait montrer la tour CN tombée lors d’un tremblement de terre qui n’a jamais eu lieu. Lindsay, une jeune vérificatrice du Réseau vérif ado de HabiloMédias, démêle le vrai du faux tout en soulignant l’importance d’indiquer si les vidéos que nous publions en ligne ont été générées par ordinateur afin d’éviter de propager des informations fausses ou trompeuses.

La vidéo de Ella

Vérification : Le FPS de la crème solaire indique-t-il le niveau ou bien le temps de protection solaire?

Le chiffre sur votre bouteille de crème solaire, c’est-à-dire le facteur de protection solaire (FPS), est un indice permettant d’estimer la proportion des rayons UVB bloqués, et NON le temps de protection solaire en minutes! Ella, une jeune vérificatrice du Réseau vérif ado de HabiloMédias, démystifie ce mythe et nous montre comment utiliser Wikipédia comme point de départ pour vérifier des sources en ligne.

Le Réseau vérif ado (connu sous le nom Teen Fact-Checking Network en anglais) a été lancé en 2018 par MediaWise. Il s’agit d’une initiative non partisane et à but non lucratif de l’Institut Poynter aux États-Unis, destinée aux ados de 13 à 18 ans. Le programme a ensuite été déployé au Brésil, en Allemagne et en Inde en 2023, puis en Espagne, au Canada et en Bulgarie en 2024.  

On peut en apprendre plus sur le Réseau vérif ado dans ce reportage déjà paru dans le fil de nouvelles de l’École branchée : Des adolescents franco-canadiens contribuent à lutter contre la désinformation

Collaborer pour apprendre et aborder des sujets sensibles en classe

Par Nancie Giroud

L’importance d’enseigner l’univers social

Les disciplines de l’univers social donnent les outils conceptuels nécessaires pour comprendre, s’intégrer et contribuer à façonner notre monde. Avec une société de plus en plus complexe, il est nécessaire d’identifier et de comprendre ses mécanismes, ses enjeux ainsi que ses changements.

Les défis

Bien que l’univers social soit composé de plusieurs disciplines, plusieurs défis peuvent s’insérer dans son enseignement. Virginie Noël, conseillère pédagogique en univers social au Centre de services scolaire de Montréal, a mentionné ceux-ci : 

  • Disparité des connaissances : elles sont différentes d’une année à l’autre.
  • Piste de solution : Travailler et construire les concepts communs ou préalables 
  • Hyper-informations : il y a beaucoup de lecture de documents et de sources.
  • Piste de solution : Travailler l’analyse critique des sources
  • Vocabulaire : le vocabulaire disciplinaire est difficile à maîtriser pour certains,
  • Piste de solution : Enseigner de façon à soutenir le vocabulaire
  • Engagement : l’engagement et la motivation des élèves est à géométrie variable,
  • Piste de solution : Engager les élèves dans une démarche d’enquête

La force du réseau

Échanger, partager, collaborer et réseauter sont des atouts majeurs pour développer de nouvelles pratiques pédagogiques ainsi que pour mettre en place d’activités innovantes et créatives.

Pour les élèves, il s’agit d’une occasion de mettre en commun leurs conceptions initiales, de les partager, de découvrir le point de vue des autres, en plus de rencontrer des experts et de comparer leur réalité. 

Voici un exemple donné par Manon LeBel, conseillère pédagogique au service local du RÉCIT du Centre de services scolaire de Montréal et porteuse de dossier pour l’ÉER, lors de la conférence : « Prenons des élèves qui sont en zone rurale versus d’autres qui sont en zone urbaine. Lors d’une activité de construction de concept du territoire au primaire en réseau, les élèves devaient illustrer leur conception initiale de ce que signifie un territoire sous forme de dessin, puis le partager avec les autres sur un mur collaboratif Padlet. Les élèves qui venaient de Montréal avaient des dessins représentant le terme territoire par un dessin de drapeaux, de frontières, tandis que pour les élèves du Saguenay, les dessins représentaient des orignaux, des marécages et des forêts. »

La notion de territoire avait donc été comprise de deux façons : comme un territoire frontalier et comme un territoire de chasse. Les élèves des deux villes ont ainsi pu confronter leur point de vue.

Pour les enseignantes et enseignants, les avantages de réseauter permettent de s’initier à des nouvelles pratiques ou d’utiliser des nouvelles technologies sans avoir la pression de les maîtriser. À travers la programmation de l’ÉER, ils peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement de personnes-ressources pour la mise en place d’une activité en classe.

Aborder des sujets sensibles : développer l’empathie historique

« L’empathie historique est un processus qui cherche à comprendre les pensées, les sentiments, les expériences, les décisions et les actions des personnes du passé dans des contextes historiques précis. » (Canadian Journal of Education, 2023). 

Il n’est pas toujours facile d’aborder des sujets sensibles en classe. La collaboration et le  réseautage peuvent devenir un bon atout pour faciliter les discussions, notamment  pour contribuer à engager davantage les élèves. « La portée pédagogique est amplifiée lorsque les activités sont mises en œuvre de manière interdisciplinaire», ajoute Denise LeBlanc, conseillère pédagogique au Centre des services scolaire des Phares et conseillère pédagogique ressource à l’ÉER.

Au cours de la conférence, le thème de l’Holocauste a plus particulièrement été présenté puisqu’il fait l’objet d’activités dans le cadre de la programmation de l’ÉER, en partenariat avec le Musée de l’Holocauste de Montréal.

On trouve d’ailleurs, sur le site web du Musée, cinq conseils pour enseigner l’histoire de l’Holocauste aux élèves du primaire : 

  • Respecter la sensibilité et les compétences cognitives des élèves
  • Utiliser des histoires personnelles pour, par exemple, humaniser l’histoire
  • Offrir du contexte et une variété de supports comme des cartes et lignes du temps
  • Permettre à vos élèves d’extérioriser leurs émotions
  • Transmettre un message d’espoir et envisager un monde meilleur

Exemples d’activités abordant la Seconde Guerre mondiale et l’Holocauste

1- Le Coeur d’Auschwitz (primaire) 

Présenté par Denise LeBlanc 

Activité permettant d’aborder en classe le sujet de l’Holocauste dans une démarche réflexive et centrée sur le vivre ensemble, l’empathie, le dialogue et l’expression artistique. Elle est aussi en lien avec les objectifs éducatifs de géographie, histoire et éducation à la citoyenneté, en plus de toucher l’engagement de devoir de mémoire chez les élèves.

2- Jules et Jim, frères d’armes, la littérature jeunesse et l’univers social (primaire)

Présenté par Maude Labonté, conseillère pédagogique au service national du RÉCIT, domaine de l’univers social

Activité de démarche de recherche et d’analyse de documents historiques permettant aux élèves de s’interroger pour orienter leur lecture et leur recherche d’information et d’iconographie sur un sujet sensible comme la Seconde Guerre mondiale. Elle permet aux jeunes d’organiser leur recherche et utiliser des faits afin de répondre à une question de recherche en plus de produire une page d’album.

3- Développer son esprit critique face à l’IA (secondaire)

Présenté par Maude Labonté

Plus tôt, en 2024, l’activité a permis à des enseignants et enseignantes d’expérimenter ou de co-créer une tâche pour développer la pensée critique de l’élève face aux images générées par l’intelligence artificielle (IA). Les enseignants généraient des images et les présentaient aux élèves.

Pour l’année scolaire 2024-2025, l’activité s’adresse aux personnels enseignants et questionne comment l’IA transforme l’enseignement tel que sa littératie, les hypertrucages, ses enjeux éthiques et plus encore.

4- Empathie historique (secondaire)

Présenté par Mathieu Mercier, enseignant au secondaire au Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup

Activité permettant d’aborder la réalité sociale, la reconnaissance des libertés et des droits civiques en favorisant une démarche réflexive et en développant l’empathie historique des élèves à travers l’utilisation de bandes dessinées et de romans graphiques abordant des sujets sensibles en Histoire.

Pour en savoir plus

Écouter la conférence 

La conférence faisait partie d’un bloc intitulé Collaborer pour apprendre : se réseauter dans les différentes disciplines/domaines du Programme de formation de l’école québécoise. Elle était animée par Manon LeBel, conseillère pédagogique au service local du RÉCIT du Centre de services scolaire de Montréal et porteuse de dossier de l’école en réseau (ÉER), accompagnée de ses coanimateurs : Virginie Noel, conseillère pédagogique en univers social au Centre de services scolaire de Montréal, Denise LeBlanc, conseillère pédagogique au Centre des services scolaire des Phares et conseillère pédagogique ressource à l’ÉER, Maude Labonté, conseillère pédagogique au service national du RÉCIT, domaine de l’univers social, et Mathieu Mercier, enseignant au secondaire au Centre de services scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup.

On peut voir ou revoir ici les ateliers présentés lors de cette journée et consulter les documents des présentations.

Badge événementiel

Les personnes participantes peuvent récupérer un badge événementiel pour attester de leur participation à ce 22ᵉ colloque de l’École en Réseau sur le site du CADRE21.

Témoignage : Une communauté de pratique pour rehausser l’engagement des élèves

Par Marie-Josée Lépine, enseignante, RepTIC et co-coordonnatrice du programme d’éducation internationale à l’École secondaire Louis-Riel, Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM)

L’intégration du numérique à Louis-Riel a commencé avec l’organisation, en collaboration avec les conseillers pédagogiques du service local du RÉCIT, d’une demi-journée de formation à Microsoft Teams, suite à la décision de notre établissement de prendre le virage vers cette plateforme. L’objectif était de former l’ensemble du personnel enseignant pour faciliter l’intégration de la plateforme dans leurs pratiques pédagogiques. Les enseignants pouvaient choisir entre une formation pour débutants ou avancés, selon leur aisance.   

Ensuite, j’ai eu l’opportunité de collaborer avec Nathalie Bastien, une ancienne conseillère pédagogique, dans le cadre des formations pédagonumériques au sein de notre école. Ensemble, nous avons élaboré un questionnaire pour identifier les besoins de nos collègues, puis organisé des formations en fonction de ces besoins. Nathalie m’a encouragée à partager mes pratiques numériques, et nous avons coanimé des formations. Les enseignants ont particulièrement apprécié le format en petits groupes, qui favorisait l’échange et la possibilité de poser des questions. Nous avions même envisagé d’étendre ces formations à l’ensemble des enseignantes et enseignants du CSSDM.    

Comme RepTIC, je participe également à des rencontres mensuelles où divers sujets liés à la compétence numérique sont abordés. Lors de ces réunions, Annie Dumay, conseillère pédagogique en intégration numérique au CSSDM, a exprimé la volonté d’offrir davantage de formations numériques dans les écoles secondaires. Cela m’a inspiré à reprendre le questionnaire de besoins de formations pour le retravailler avec l’aide de Caroline Waszczuk, directrice adjointe, et d’Annie Dumay. Le taux de participation a été élevé, et j’ai pu ainsi proposer un plan de formations. Parmi les demandes les plus populaires : maximiser l’utilisation du TNI/ENI, comment utiliser le bloc-notes, créer des balados, utiliser la fonction devoir dans Teams, le Moodle CSSDM, la création et le partage de capsules vidéos pédagogiques.

Notre direction a mis des conditions gagnantes en place pour tenir ces formations, organisées sous forme de « jeudis pédagonumériques ». Celles-ci se déroulaient en sous-groupes d’intérêts avec un formateur externe, après l’école, avec compensation financière. Ces rencontres ont permis de créer un véritable vent de changement pédagogique au sein de notre école. Nous avons eu une forte participation où le partage des pratiques était encouragé et un réel investissement de la part des collègues était observé. L’engagement et le professionnalisme d’Annie Dumay et de son équipe ont été essentiels pour susciter cet enthousiasme, tout en cultivant un climat de bienveillance propice à l’apprentissage.

De plus, depuis deux ans, notre école est abonnée aux trois services de l’École branchée. Cet abonnement a joué un rôle crucial en soutenant la formation continue des collègues, en leur fournissant des ressources et des outils adaptés pour enrichir leur pratique pédagogique numérique.   

Favoriser l’utilisation des iPad

Certaines demandes de formation n’ont toutefois pas pu être répondues, notamment celles liées à l’utilisation des iPad. Les chariots d’iPad étaient peu réservés, ce qui m’a amenée à vouloir faire découvrir pleinement le potentiel pédagogique de cet outil à mes collègues. Il m’est alors apparu nécessaire de proposer une formation adaptée, qui permette aux enseignants de se familiariser avec l’iPad non seulement lors de la formation, mais aussi pendant l’année scolaire, afin de mettre en pratique leurs nouvelles compétences.   

Inspirée par la mise en œuvre du plan d’action numérique, où les conseillers pédagogiques en intégration numérique avaient instauré une communauté de pratiques (CoP) autour, entre autres, du laboratoire créatif, où les participants recevaient une imprimante 3D, j’ai proposé à Annie Dumay de mettre en place une CoP ayant pour but d’engager les élèves dans leurs apprentissages à l’aide de l’iPad. De plus, cette initiative permettrait aux enseignants de conserver l’appareil après un certain nombre de rencontres, leur offrant ainsi l’opportunité d’intégrer durablement l’outil dans leur pratique pédagogique.   

L’élaboration d’un projet soutenu nécessite la collaboration de plusieurs acteurs. Pour nous guider dans ce processus, Annie et moi avons consulté Annie Martin, directrice du développement-leadership et apprentissages chez Apple Canada. Ensemble, nous avons défini les principaux aspects de notre projet : la clientèle ciblée, les participants visés, les conditions de réalisation, ainsi que le budget.   

Dans un premier temps, nous avons travaillé à partir des besoins des élèves, en veillant à bien cibler nos priorités. Après mûre réflexion, nous avons décidé de concentrer nos efforts sur les élèves vulnérables du premier cycle, secondaire 1 et 2, incluant ceux des secteurs régulier, d’adaptation scolaire, d’accueil, et des programmes moteurs. Ce choix s’aligne sur les trois axes de notre projet éducatif : la littératie, la numératie et l’engagement des élèves dans leur apprentissage.   Nous souhaitons également mettre en avant la différenciation pédagogique et le développement de la compétence numérique, tant chez les élèves que chez les enseignants.    

Pour déterminer le nombre de participants, nous avons pris en compte le nombre d’enseignants permanents travaillant avec les élèves ciblés, ainsi que les orthopédagogues et la conseillère pédagogique de notre école, tout en tenant compte du budget alloué. Ce budget inclut l’achat de 15 iPad ainsi que la rémunération des enseignants pour leur participation aux formations après les heures de classe. Après avoir obtenu l’approbation du comité pédagonumérique et celle de Nadine Leduc, directrice de l’école secondaire Louis-Riel du CSSDM, nous avons débuté le projet.   

Le projet en bref

Objectif : Engager les élèves vulnérables dans leurs apprentissages à l’aide de l’iPad et les amener à découvrir leur propre génie!   

Participants visés : Les enseignantes et enseignants des élèves des secteurs de l’accueil, de l’adaptation scolaire et du régulier, au 1er cycle du secondaire.   

Sommaire du projet : Formation d’une communauté de pratique (CoP) qui, pour une première année, sera formée de 15 enseignants volontaires œuvrant auprès d’élèves vulnérables du 1er cycle. Ces enseignants développeront leur compétence pédagonumérique avec l’iPad en participant à 4 rencontres rémunérées, après l’école, qui seront chapeautées par Annie Martin, directrice du développement-Leadership et apprentissages chez Apple Canada, ainsi que par Annie Dumay, conseillère pédagogique au service local du RÉCIT. Marie-Josée Lépine fait également partie de l’équipe en tant que RepTIC-accompagnatrice.   

Ces formations en présentiel seront composées de deux formations communes (littératie et numératie) pour ensuite être scindées en deux sous-groupes d’intérêts disciplinaires (littératie et numératie). 

Pour mener à bien cette CoP, chaque enseignant recevra un iPad qu’il pourra utiliser tout au long des formations. De plus, chaque enseignant participant activement à l’ensemble des formations pourra conserver son iPad durant toute l’année scolaire 2024-2025. 

Ainsi, les enseignants réinvestiront leurs nouvelles approches pédagonumériques avec leurs élèves pour les années à venir. Ils pourront aussi emprunter le charriot d’iPad pour faire vivre des projets stimulants et créatifs aux élèves.  À l’aide de la CoP, il y aura des moments d’échanges autour des projets. Nous avons également une équipe Teams où nous mettrons les projets de l’avant auprès des collègues.

À suivre! 

Ludovia#BE : « La valeur ajoutée des outils numériques est dans leur fonction pédagogique »

en collaboration avec Audrey Miller

Si Ludovia France a souligné ses 20 ans en 2023, la version belge de l’événement, qui rassemble des pédagogues de la francophonie, en était à sa 5e édition en 2024. L’objectif est de permettre à la communauté du numérique éducatif de se réunir afin d’échanger et de partager des expériences et des usages pédagogiques. Suivant la thématique, Ludovia#BE se déroule dans une station balnéaire, soit dans la ville de Spa. 

Dans son mot d’ouverture, le responsable du festival Franck Tiennebrunne a souligné qu’il ne faut plus considérer uniquement les fractures d’usage et d’accès au numérique. « Nous devons aussi nous intéresser à la fracture des cultures. La culture numérique n’est pas la même d’une génération à l’autre, d’une personne à l’autre. Comprendre les environnements numériques, c’est aussi comprendre les autres. » 

Mot d’ouverture avec, dans l’ordre, Christophe Batier, Antoine Carrier et Franck Tiennebrune
Photo : Audrey Miller, L’École branchée

Défaire les mythes du numérique pédagogique

La conférence d’ouverture a été présentée par André Tricot, professeur de psychologie cognitive à l’Université Paul Valéry Montpellier 3 et chercheur au sein du laboratoire Epsylon. Il s’intéresse aux apprentissages avec le numérique depuis plusieurs années. 

Conférence d’ouverture avec André Tricot
Photo : Stéphanie Dionne, L’École branchée

Au fil du temps, les travaux de M. Tricot lui ont permis d’assister à des revirements de situation quant à la considération du numérique en éducation (notamment la Suède qui avait troqué les manuels scolaires pour leur version PDF et qui a finalement fait volte-face) et d’identifier de nombreuses craintes face à ses usages. Cependant, selon lui, elles sont très souvent non soutenues par les faits scientifiques.

Sa conclusion est qu’il vaut mieux s’intéresser aux fonctions pédagogiques des outils numériques pour mieux comprendre comment ils peuvent soutenir (ou non) au mieux l’apprentissage. « La valeur ajoutée des outils numériques est dans leur fonction pédagogique. Les fonctions sont plus intéressantes à étudier pour mesurer les effets, qu’ils soient positifs ou négatifs, ainsi que la plus-value. Les effets dépendent aussi des disciplines », indique-t-il.

Éviter la surcharge cognitive 

Par ailleurs, il a rappelé que, de tout temps, les ressources attentionnelles des humains ont été limitées. « Depuis les années 1950, la plupart des adultes remettent en question la façon dont les jeunes utilisent leur temps d’attention. Pourtant, il n’y a pas de dévolution biologique suffisamment rapide qui pourrait expliquer une diminution véritable du temps d’attention. » Bref, l’humain serait ainsi fait, technologie ou pas. 

C’est ainsi qu’il soutient que le design des activités pédagogiques présentées sur support numérique doit éviter de sursolliciter l’attention des élèves. « Il est nécessaire d’optimiser les exigences attentionnelles pour maximiser les retombées dans les usages. »

M. Tricot s’est largement inspiré des 12 principes de Richard Mayer pour identifier des pratiques efficaces en conception pédagogique numérique, comme la cohérence, la segmentation et la personnalisation. 

Alors que les principes de Mayer visent à produire du contenu multimédia pour favoriser la rétention des connaissances dans les secteurs de communication et du marketing, Tricot les reprend au profit des bonnes pratiques en conception destinée au monde de l’enseignement pour favoriser l’apprentissage. Cela consiste, par exemple, à utiliser des modalités à la fois visuelles et auditives plutôt que d’un seul type pour présenter deux informations complémentaires ou pour présenter deux fois la même information.

Conférence d’ouverture avec André Tricot
Photo : Audrey Miller, L’École branchée

André Tricot est convaincu qu’il faut mieux former le personnel enseignant dans la conception de tâches et d’activités pédagogiques pour que celles-ci soient suffisamment exigeantes pédagogiquement sans entraîner de surcharge cognitive. Finalement, il est aussi d’avis que les jeunes devraient pouvoir développer leur capacité attentionnelle de façon intentionnelle, donc apprendre comment on peut mieux se concentrer sur quelque chose.

En apprendre plus : Dix-sept principes de conception pédagogique issus de la théorie de la charge cognitive et de la théorie cognitive de l’apprentissage multimédia

Une présentation des 12 principes de Mayer :

https://www.youtube.com/watch?v=J1hb6AlWdzY

L’École branchée remercie l’Agence du numérique éducatif (AdN) de la Wallonie et le Ministère des Relations internationales et de la francophonie du Québec, dans le cadre du 13e appel à projets Québec – Wallonie-Bruxelles, pour la biennie 2024-2026, pour avoir permis la participation à cet événement.

CSSDM : Des ressources pour répondre aux besoins spécifiques des élèves doués

« À chaque fois que nous accompagnons des enseignants et enseignantes pour trouver des stratégies d’enrichissement destinées à des élèves doués, nous le faisons toujours dans un mode inclusif. Nous souhaitons que tous les élèves de la classe puissent bénéficier de l’accompagnement. Les activités de l’École en réseau sont offertes à des classes complètes et elles présentent des possibilités de différenciation.  Plusieurs répondent aux besoins des élèves doués », explique Guillaume Bilodeau, conseiller pédagogique au service local du RÉCIT du CSSDM.

Effectivement, bon nombre d’activités de la programmation annuelle de l’ÉER proposent des défis, des situations d’apprentissage complexes et signifiantes et de l’accompagnement personnalisé, ce qui correspond à une partie des besoins reconnus des élèves doués. 

Marie-Claude Nicole, directrice générale de l’École en réseau, précise : « L’École en réseau offre une panoplie de projets pédagogiques, souvent multidisciplinaires, qui sont disponibles à tous. Ceux-ci sont facilement modulables, permettant d’aller plus loin avec les élèves doués, tout en respectant le rythme de tous les autres dans la classe. Certaines donnent accès à des experts. Les élèves ont la possibilité de leur poser des questions. Cela plaît énormément aux jeunes ».

« Les méthodes d’aménagement sont essentielles pour les élèves doués, mais sont bénéfiques pour TOUS les élèves et peuvent s’appliquer à tous. En offrant à tous la possibilité d’aller plus loin dans les apprentissages, on permet à plus d’élèves d’être stimulés et motivés par les apprentissages. »

Susan Winebrenner.

Des exemples d’activités d’ÉER

De nombreuses activités sont offertes à chaque année aux classes du Québec via l’ÉER. Comment choisir une activité? Marie-Claude donne toujours le conseil suivant : Partez des intérêts de vos élèves! Et si vous souhaitez rejoindre un élève en particulier dans le groupe, assurez-vous qu’il aura un appétit pour le thème choisi. 

Dans tous les cas, elle invite les enseignantes et enseignants qui sont intéressés par des activités spécifiques à communiquer avec le personnel ressource de l’ÉER pour organiser des arrangements particuliers aux besoins. La priorité est toujours donnée aux activités en groupe-classe, par contre, il est aussi possible de planifier des activités très précises pour des élèves doués.

Voici quelques exemples d’activités présentement ouvertes pour inscription : 

  • Sprints de sciences 24-25 : Le Cœur des sciences propose des conférences thématiques participatives où vos élèves vivent toutes les étapes d’une recherche scientifique en 60 à 75 minutes chrono!

Voilà des activités qui seront ouvertes aux inscriptions sous peu :

Activités passées qui sont disponibles en « ressources » sur le site de l’ÉER : 

Développement professionnel

Par ailleurs, l’équipe de conseillers pédagogiques du CSSDM offre des ressources au personnel enseignant qui souhaite en apprendre plus sur la douance.

  • Un canal dédié dans la Numérithèque (propre au CSSDM) : À chaque mois, de nouvelles activités sont proposées aux enseignants par le biais du canal « Douance » de l’équipe Teams de la Numérithèque. Plus de 3 000 employés du CSSDM sont déjà membres du canal.
    • Une section est consacrée à l’ÉER.
  • FormaProfs ÉER 2023-2024
    • Une activité FormaProfs de l’ÉER s’est tenue le 16 octobre 2023. La rediffusion est disponible pour tous :

En complément : 

L’hippo des familles revient pour s’attaquer à l’intelligence artificielle lors de la Semaine éducation médias

Les hippos des familles dégustent-ils vos miettes? www.fauxquecacesse.ca (Groupe CNW/HabiloMédias - MediaSmarts)

Communiqué – HabiloMédias ramène l’hippo des familles, cette fois pour s’attaquer à la montée des hypertrucages générés par l’intelligence artificielle et encourager tous les utilisateurs d’Internet à vérifier l’information qu’ils voient en ligne avant de la partager.

La campagne axée sur l’intelligence artificielle est lancée à l’occasion de la 19e Semaine éducation médias annuelle du Canada, qui se déroule du 21 au 25 octobre et qui invite les enseignants, les élèves, les centres pour personnes âgées, les groupes communautaires, les bibliothèques et les musées de tout le pays à célébrer l’événement en participant à des activités d’éducation aux médias numériques.

La campagne de l’hippo des familles FAUX que ça cesse est financée par le gouvernement du Canada et fait partie de la nouvelle initiative de HabiloMédias sur l’éducation à l’intelligence artificielle, qui comprend un guide sur l’intelligence artificielle commandité par Meta, des plans de leçon, des fiches-conseils et de nouvelles vidéos éducatives.

  • « L’hippo des familles nous rappelle qu’il est plus facile que jamais de se laisser berner par ce que nous voyons sur nos écrans, en particulier depuis l’essor des hypertrucages, a déclaré Kathryn Ann Hill, directrice générale de HabiloMédias. HabiloMédias estime qu’il est important d’enseigner aux personnes de tous les âges des compétences en matière d’intelligence artificielle, qui sont fondées sur l’éducation aux médias. Si nous prenons tous le temps de faire une pause et de vérifier avant de partager des informations avec nos amis et notre famille, en particulier lorsqu’il s’agit de sujets comme la politique et la santé, nous pouvons contribuer à stopper la propagation de la désinformation. »
  • « La montée de la mésinformation et de la désinformation en ligne est fulgurante, particulièrement en raison des avancées rapides de l’IA générative. Cet enjeu mondial menace non seulement la confiance des Canadiens et Canadiennes envers les médias et les institutions, mais aussi notre démocratie », a expliqué l’honorable Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien. « Des campagnes comme Faux que ça cesse de HabiloMédias jouent un rôle crucial en nous apprenant à examiner de façon plus critique ce que nous voyons en ligne. La sensibilisation et la mobilisation des citoyens et citoyennes sont importantes afin que l’innovation technologique, y compris l’IA, se fasse de manière éthique et responsable, tout en respectant nos valeurs démocratiques. »

HabiloMédias mène actuellement une étude pour évaluer l’efficacité des vidéos de la campagne FAUX que ça cesse par le biais d’enquêtes et de groupes de discussion qui mesureront son impact sur la capacité des participants à reconnaître les fausses informations. Les résultats seront publiés en 2025.

La troisième Journée de la citoyenneté numérique annuelle du 23 octobre, commandité par TikTok Canada, a également lieu pendant la Semaine éducation médias. Elle encourage toutes les personnes naviguant sur Internet à améliorer nos espaces numériques et à partager leurs expériences en utilisant le mot-clic #JourneeCitoyenneteNumerique.

Consultez la liste complète des événements pour découvrir toutes les activités organisées pendant la Semaine éducation médias.

Le projet FAUX que ça cesse a été rendu possible grâce au gouvernement du Canada.

(France) Projet IOTA : Une plateforme qui propose un apprentissage du numérique en misant sur l’entraide et la collaboration entre pairs

Le Projet IOTA était en expérimentation dans des classes françaises depuis 2021. Il fait partie d’un partenariat de recherche scientifique entre le ministère de l’Éducation nationale en France et le Réseau 42. L’un des objectifs de la recherche est de mesurer les impacts de la pédagogie propre au Réseau 42, appliquée à un public jeunes : apprentissage par projets, entraide et évaluation par les pairs, ludification, droit à l’erreur, etc.

« L’expérimentation, qui s’est déroulé dans des centaines de classes, situées dans 50 départements différents, s’est terminée début juillet et notre équipe de recherche commence tout juste son travail d’analyse. Les premiers résultats sortiront cet automne et la mesure d’impact sera prête au début de 2025 », indique la chargée de projet, Taninna Portebos.

Elle ajoute que, bien que les résultats officiels ne soient pas encore diffusés, les retombées sont bien présentes dans les classes qui ont participé depuis trois ans au projet : développement des compétences numériques des élèves et des enseignants, amélioration du climat de classe, gestion des émotions, plus grande autonomie des élèves, évolution des pratiques pédagogiques. Quelque 7 000 élèves ont participé à l’expérimentation.

« En attendant les résultats officiels, le projet IOTA continue son déploiement, toujours en partenariat avec le ministère de l’Éducation en France. C’est ainsi que toutes les classes de CE2 à CM2 pourront y prendre part dès novembre », ajoute-t-elle. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 4 novembre.

Grâce à différents partenariats, des classes du Maroc, du Liban, de Madagascar et de la Côte d’Ivoire ont aussi pu expérimenter la plateforme. Les écoles à l’extérieur de la France peuvent y avoir accès moyennant un frais de licences.

En quoi consiste le Projet IOTA?

Le Projet IOTA est construit autour d’une trame narrative : la galaxie IOTA est en danger, il faut sauver ses planètes, regroupées en cinq systèmes. À travers le parcours pédagogique, les élèves doivent réaliser des activités ludiques qui les mettent en action et favorisent le développement de différentes compétences en lien avec le numérique, mais également la collaboration, la résolution de problème et l’autonomie. 

Ils peuvent réaliser les activités dans l’ordre qu’ils désirent, ils récoltent des récompenses au fur et à mesure qu’ils les complètent. Des activités sont à réaliser seul, d’autres doivent se faire en groupe de 3 à 4 élèves (choisi aléatoirement par la plateforme). Les travaux sont commentés et évalués par les pairs. Un certificat est décerné à la fin.

Les 5 domaines de compétences du Cadre de référence des compétences numériques européen (DIGICOMP) sont représentés, en trois niveaux de difficulté possibles : 

  • Citoyenneté numérique
  • Pensée algorithmique
  • Programmation 
  • Création de contenus
  • Intelligence artificielle, fausses nouvelles (fake news), réseaux sociaux 
  • Sensibilisation au cyberharcèlement

« Une séance d’une heure par semaine permet aux élèves de progresser dans leurs apprentissages. Tout le contenu est intégré à la plateforme. L’enseignant n’a pas besoin de maîtriser les tâches à accomplir. Il peut se concentrer sur son rôle d’accompagnateur et de guide auprès de ses élèves », fait valoir Taninna. D’ailleurs, l’enseignant dispose aussi d’une interface enseignant dans laquelle il peut suivre la progression de chacun des élèves. 

Les élèves récoltent des badges de coopération lorsqu’ils aident leurs camarades.

Elle ajoute que les enseignants sont parfois déstabilisés lorsqu’ils commencent à utiliser la plateforme. « Il n’y a pas de solutionnaire. Les réponses peuvent être aussi variées qu’il y a d’élèves. Ce qui compte, c’est qu’ils apprennent et développent les bons réflexes et des habiletés pour utiliser les technologies de façon adéquate et responsable », dit la chargée de projet.

« Il y a une urgence de former les élèves pour qu’ils deviennent des citoyens responsables, capables de se protéger des dangers des nouvelles technologies », affirme Irène Dabadie, enseignante de CM2 à l’École Blaise-Pascal en France. « J’ai vu de gros progrès chez mes élèves et même pour moi. Je peux mieux les accompagner à réguler leurs émotions. »

En apprendre plus dans cette vidéo :

École en réseau : Des occasions de réseauter pour maximiser son développement professionnel

Pour présenter les activités de réseautage de l’École en réseau, la conférence intitulée Collaborer pour apprendre : se réseauter pour la formation continue a été présentée lors du récent Colloque de l’ÉER, qui s’est tenu le 27 septembre dernier. Animée par Marie-Claude Nicole, directrice de l’ÉER, elle a mis en lumière quatre types d’activités, chacune explorant un aspect particulier du réseautage dans la formation continue des enseignants. Le document de présentation est disponible en ligne, ainsi que l’enregistrement. En voici un résumé. 

Qu’est-ce qu’un FormaPROFS et un CafÉER?

Ces deux formats de réseautage en ligne offrent des moments d’échange rapides et flexibles pour les personnes enseignantes, principalement organisés durant les pauses du midi ou en fin de journée. 

Les FormaPROFS sont des sessions de courte durée, permettant de se familiariser avec des outils numériques, des approches pédagogiques ou des objets d’apprentissage ciblés. Ces rencontres favorisent les échanges entre collègues, offrant un espace pour discuter et partager des pratiques pédagogiques concrètes.

De leur côté, les CafÉER sont des réunions informelles qui réunissent des personnes de divers niveaux d’expertise qui viennent discuter sur des sujets ciblés. Dans ces rencontres sans enregistrement, chaque participant, qu’il soit expert ou novice, est invité à prendre la parole et à partager son expérience. L’objectif est de créer un dialogue ouvert et spontané, facilitant l’émergence d’idées nouvelles et l’enrichissement mutuel des pratiques enseignantes.

Qu’est-ce qu’une communauté de pratique (CoP) à visée d’échange?

Julie Turcotte, enseignante au primaire au Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay et enseignante ressource à l’ÉER, a présenté le concept de communauté de pratique à visée d’échanges. Ces groupes réunissent des enseignants autour d’un thème commun pour plusieurs rencontres de courte durée, favorisant le partage d’expériences et d’idées. Les réunions sont enregistrées, et bien que les échanges puissent se faire avec ou sans caméra, l’interaction entre les participants est primordiale. Ces CoP permettent aux enseignants de se soutenir mutuellement tout en intégrant de nouvelles approches dans leur quotidien scolaire.

Des exemples de CoP à visée d’échange

  • Née durant la pandémie de COVID-19, la CoP Enseignement à distance a permis aux enseignants d’échanger des pratiques, de se rassurer et d’apprendre les uns des autres face aux défis de l’enseignement en ligne. 
  • La CoP Enseignement à l’extérieur au primaire explore des pratiques pédagogiques en plein air, en abordant des sujets tels que la participation de la municipalité, l’importance du mouvement du corps en mathématiques et la gestion des risques en classe nature. Une autre CoP existe également pour l’enseignement des mathématiques, des sciences et des technologies à l’extérieur du secondaire.
  • Une nouvelle CoP ouvrira bientôt sur le thème de la classe flexible au primaire. Elle visera à regrouper des personnes enseignantes du primaire intéressées à intégrer graduellement de la flexibilité dans leur classe.

Qu’est-ce qu’une CoP à visée de coconstruction?

France Boisjoly, conseillère pédagogique au Centre de services scolaire des Sommets et coordonnatrice pédagogique à l’ÉER, a présenté le concept de communauté de pratique à visée de coconstruction. La coconstruction est une approche de collaboration où les personnes participantes sont considérées comme des apprenants qui échangent et codéveloppent des ressources pédagogiques ensemble. L’idée de coconstruction implique un engagement et un désir de contribution dans les échanges. 

Des exemples de CoP à visée de coconstruction

  • Dans le contexte de l’implantation du cours Culture et citoyenneté québécoise, la CoP Éducation à la sexualité et littérature a été mise en place pour créer des activités pédagogiques à partager à la communauté scolaire et répondant aux exigences du nouveau programme. Cette communauté a bénéficié de l’expertise de conseillers pédagogiques et de bibliothécaires pour coconstruire les activités à destination des élèves. 
  • La CoP sur la pensée design visait à amener des personnes enseignantes à s’approprier le concept de pensée design et à construire une tâche d’enseignement en science et technologie. Les enseignants participants discutaient du concept entre eux, appliquer certaines pratiques en classe ensuite puis revenait à la CoP discuter de leur essai.
    • L’École en réseau, en collaboration avec les professeures-chercheures Séverine Parent (UQAR) et Michelle Deschênes (UQAR) et le CTREQ, proposent une communauté de pratique (CoP) Pensée design en action. Cette CoP cible les personnes enseignantes des CSS de la Capitale-Nationale, des Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine. Vous pouvez consulter la description détaillée des intentions de cette CoP et remplir ce questionnaire d’intérêt.
  • La CoP sur la société inuite a permis d’inspirer une nouvelle façon d’accompagner les apprentissages en univers social pour que les enseignants puissent amener les élèves à construire une perception différente de la société inuite.

Quelles sont les connaissances issues de la recherche en éducation?

Sophie Nadeau-Tremblay, enseignante au primaire au Centre de services scolaire de La Jonquière, coordonnatrice pédagogique à l’ÉER et doctorante en éducation, a clôturé la conférence en présentant la valeur de l’intégration des résultats de recherche en éducation dans la formation continue des enseignants. 

De nombreuses recherches sont menées en éducation et les connaissances issues de celles-ci offrent des perspectives enrichissantes qui peuvent inspirer et guider le personnel enseignant vers des pratiques prometteuses, a-t-elle expliqué. « Le contenu des recherches gagne à être interprété collectivement en considérant d’autres éléments qui balisent la pratique (fondements, valeur, mœurs, culture organisationnelle, etc.), d’où l’importance de la nuance et du jugement professionnel », a-t-elle dit.

Deux initiatives de l’ÉER ont été mises en avant. 

Clin d’œil sur la recherche est une activité qui présente des pratiques inspirantes, applicables en classe, qui ont été développées ou formalisées par des enseignants et par des chercheurs dans le cadre de recherches participatives. Les rencontres de 30 minutes permettent à des chercheurs de partager un aspect de leur recherche ayant eu des retombées concrètes. 

Enfin, sur le site de l’ÉER, un répertoire de références offre des articles scientifiques, des mémoires, des thèses, des chapitres de livre ainsi que des articles de revue de presse qui permettent de découvrir des pratiques inspirantes et concrètes.

Voir ou revoir la conférence

On peut consulter ici le programme complet du colloque de l’ÉER.

On peut aussi voir ou revoir les ateliers présentés lors de cette journée et consulter les documents des présentations.

Saviez-vous qu’un élève qui se sent bien dans sa tête est non seulement plus concentré, mais aussi plus motivé à relever les défis scolaires?

La santé mentale positive, ça se cultive!

La santé mentale positive joue un rôle essentiel dans l’épanouissement des jeunes. Elle leur permet de profiter de la vie, de surmonter les obstacles et de s’adapter aux situations difficiles. Un bien-être émotionnel, social et spirituel solide leur donne les outils pour réussir à l’école et dans leur quotidien.

En tant que professionnelles et professionnels de l’éducation, vous jouez un rôle clé dans cet épanouissement. En visitant Ça se cultive, vous trouverez une vaste gamme d’activités et d’outils gratuits pour cultiver la santé mentale positive des élèves de 5 à 25 ans. Ce répertoire met l’accent sur le développement des compétences personnelles et sociales tout en créant des environnements propices à une santé mentale positive.

Les compétences personnelles et sociales sont des habiletés que l’on peut enseigner dès le plus jeune âge et qui permettent aux jeunes de surmonter des situations stressantes comme un examen difficile, un échec ou un deuil. Ces compétences leur offrent aussi les ressources nécessaires pour affronter des transitions importantes, comme un changement d’école, d’emploi ou de ville. Tous les jeunes ont besoin de milieux sains, sécuritaires et inclusifs pour développer pleinement ces compétences.

Comment pouvez-vous agir?

Visitez Ça se cultive dès maintenant pour découvrir comment ces outils peuvent répondre à vos besoins et transformer vos pratiques dans votre établissement. Que vous soyez déjà familier avec la promotion de la santé mentale ou non, ce site vous offre une démarche simple et structurée pour intégrer des actions concrètes dans votre quotidien professionnel. Les ressources proviennent d’organismes, de fondations et de spécialistes en santé mentale positive au Québec.

Ensemble, il est possible d’offrir aux jeunes les outils dont ils ont besoin pour s’épanouir et relever les défis du quotidien avec résilience. Cultiver la santé mentale positive, c’est apprendre à accueillir à la fois les jours ensoleillés et les jours de pluie!

Vous pouvez dès maintenant consulter cette série de 5 capsules vidéo pour découvrir le répertoire Ça se cultive.

Suivez la page Facebook et inscrivez-vous à l’infolettre pour rester au courant des nouveautés et des projets liés à la santé mentale positive.

Votre coffre à outils pour préparer la Semaine des directions d’établissement scolaire… avec une touche d’IA!

La Semaine québécoise des directions d’établissement scolaire, qui se tient en 2024 du 21 au 25 octobre, est un moment privilégié pour souligner l’engagement des directions et des directions adjointes. Nous tenons à saluer leur leadership, leur implication dans leur communauté scolaire et leur capacité à s’adapter aux changements constants du monde éducatif. 

Afin de contribuer à augmenter leur leadership, favoriser leur développement professionnel et les soutenir dans leur mission de guider et d’inspirer leurs équipes-écoles, nous avons créé ce guide qui rassemble des ressources de l’École branchée à l’attention des directions d’école.  

ARTICLES DU FIL D’ACTUALITÉ

Lisez (ou relisez) des articles d’actualité inspirants qui abordent le rôle des directions scolaires dans la transformation numérique, le soutien du personnel enseignant, et le leadership efficace pour favoriser une gestion harmonieuse et innovante en milieu scolaire.

Directions

Et particulièrement sur le thème de l’intelligence artificielle

CHRONIQUES « DANS L’ŒIL DU DIRECTEUR »

Lisez (ou relisez) les chroniques « Dans l’œil du directeur » qui abordent le leadership en pédagogie et les défis rencontrés dans le milieu scolaire, tout en proposant des solutions concrètes et des réflexions inspirantes pour les directions.

RÉPERTOIRES D’APPLICATIONS 

Voici un répertoire d’applications qui peuvent être utiles pour réaliser des projets dans les établissements scolaires en utilisant l’IA pour soutenir l’enseignement et l’apprentissage.

Répertoire d’outils et ressources : intelligence artificielle (IA)

GRANDS DOSSIERS

Lisez ou relisez ces dossiers de l’École branchée, offrant des ressources pratiques sur les usages de l’intelligence artificielle, dont l’un spécialement conçu à l’intention des directions.

Accessibles gratuitement : 

Démystifier l’intelligence artificielle en éducation

S’il est un sujet qui est sur toutes les lèvres, les claviers et les écrans depuis quelques mois, c’est bien celui de l’intelligence artificielle (IA). L’École branchée vous propose un nouveau dossier pour faire le tour du sujet. Attention, ce dossier n’a pas été rédigé par une IA!

L’intelligence artificielle en éducation

Qu’est-ce que l’intelligence artificielle? Quelle est sa manifestation actuelle dans nos vies? Et son apport à l’éducation? On tente d’y voir plus clair grâce à ce dossier sur le sujet.

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Les intelligences artificielles au service des directions d’établissement d’enseignement

Dans ce dossier, notre collaborateur Marc-André Girard présente des usages de l’intelligence artificielle au service des directions d’établissement d’enseignement. Et si les IA permettaient de donner un coup de main dans la gestion des tâches administratives? Et qu’elle permettait ainsi aux directions de se consacrer à des activités liées au leadership pédagogique?

ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES À PROPOSER À VOTRE PERSONNEL ENSEIGNANT

En tant que direction, vous aimez peut-être partager des idées pour soutenir les initiatives pédagogiques innovantes dans votre milieu. Découvrez ici des guides d’activités pédagogiques, tirés de la collection SCOOP!, remplis de ressources et d’activités pour aborder l’intelligence artificielle en classe. Ces guides s’adressent à la fois aux enseignants débutants et aux plus expérimentés. Ils enrichissent le programme scolaire et développent chez les élèves leur culture numérique et informationnelle.

L’intelligence artificielle et les métiers du futur

L’avènement de l’intelligence artificielle marque un tournant, suscitant des questions sur le remplacement des emplois par les technologies. Il est essentiel d’éduquer les élèves sur l’IA pour les préparer à un marché du travail en évolution. Et s’ils imaginaient leurs futurs métiers?

Biais cognitifs et désinformation : Quand notre cerveau nous piège!

Nous nous intéressons dans ce guide d’activités aux biais cognitifs. Zoom sur les raisons pour lesquelles nous sommes enclins à croire les fausses nouvelles, et comment l’intelligence artificielle influence la manipulation de l’information. Indice : la faute revient en grande partie à notre cerveau!

Halloween : fête légendaire!

L’Halloween est la fête par excellence des enfants. Costumes, bonbons, décorations, tout y est pour que cette journée soit mémorable! Les traditions entourant le 31 octobre, où les citrouilles de toutes les grosseurs et de toutes les couleurs ponctuent la route des familles à la recherche des meilleures friandises de leur quartier, ont des origines qui remontent à plus de 2500 ans. Ce guide invite à retracer l’histoire de cette fête et à écrire sa propre légende!

À la rencontre de… Dracula!

Dracula est un personnage mythique créé par l’écrivain Bram Stoker en 1897. Il est inspiré d’un homme ayant bel et bien existé, soit le prince roumain Vlad III de Valachie dit « l’Empaleur». Étant donné le côté macabre de toute cette histoire, Dracula est associé à la fête d’Halloween, souvent représenté en costume ou en décoration. Profitons de l’arrivée prochaine de cette fête pour pratiquer l’écrit et l’oral à partir du thème des vampires!

FORMATIONS VIRTUELLES POUR ENSEIGNER AVEC LE NUMÉRIQUE

Les personnes et établissements scolaires membres du CréaCamp Découverte de l’École branchée peuvent voir ou revoir les enregistrements de ces formations passées. Destinées au personnel scolaire, elles sont sources d’idées infinies pour vos projets de classe!

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D’AUTRES RESSOURCES UTILES

Témoignage – L’éducation réimaginée : La ludification par la réalité augmentée à travers un jeu d’évasion pédagogique

Par Éric Thibault 
Conseiller pédagonumérique
Service national du RÉCIT en formation professionnelle

Lorsque j’ai découvert les lunettes de réalité augmentée HoloLens 2 de Microsoft, j’ai été subjugué par l’expérience qu’elles permettent. L’ajout d’objet 3D et d’instructions à la réalité de l’apprenant permettaient d’imaginer une nouvelle façon d’enseigner des tâches complexes. 

Cependant, le coût élevé et les frais mensuels m’ont vite ramené sur terre. Bien qu’en ce moment, de nombreux centres de formations expérimentent cette technologie, de mon côté, il m’est impossible de m’en procurer une paire et de payer les frais récurrents. 

Pourtant, j’étais persuadé que la réalité augmentée peut être un bel ajout en enseignement en formation professionnelle. Alors, je me suis donné la quête suivante. Tout d’abord, je voulais trouver des applications gratuites ou peu onéreuses et surtout, faciles à maîtriser par les enseignants. Car bien entendu, la facilité d’apprentissage de la solution choisie est une priorité pour les enseignants et enseignantes qui désirent des solutions rapides à apprendre et leurs créations doivent être également facilement partageable. Simple, rapide et efficace.

Ensuite, je devais expérimenter une activité pédagogique à l’aide de cette technologie afin de valider la valeur ajoutée de mon choix de solution technologique. Ainsi, cet article sera un peu les ingrédients et la recette de la création d’une activité à l’aide de la réalité augmentée.

La technologie

La réalité augmentée (RA) est une technologie qui permet d’intégrer des éléments virtuels dans un environnement réel. Elle combine le réel et le virtuel afin de donner l’illusion d’une intégration parfaite à l’utilisateur. Autrement dit, la RA superpose des informations numériques (comme des images, des éléments 3D ou des sons) à notre monde physique, créant ainsi une expérience immersive et interactive.

Avant de vous parler de mon expérience pédagogique, je vais commencer par vous présenter les options technologiques qui s’offrent à vous. Tout d’abord, il faut savoir que ces solutions ne requièrent aucune expertise en informatique. Aucun codage ni programme n’est nécessaire pour concevoir et partager des expériences. De plus, tous les outils dont vous aurez besoin seront faciles d’accès : des tablettes ou des téléphones récents suffiront. 

Au cours de l’année, j’ai testé deux solutions intéressantes et je vais vous présenter une autre solution que des conseillers pédagonumériques du RÉCIT FP ont expérimenté. À mes yeux, aucune n’est parfaite. Elles ont toutes des inconvénients, mais elles ont chacune des avantages intéressants. Ainsi, je vais tenter de vous les décrire en toute impartialité, tout en ayant en perspective la facilité de conception et de partage des situations d’apprentissage.

Reality Composer

J’ai essayé Reality Composer d’Apple, qui est une application intéressante, malheureusement exclusivement disponible sur iPad et iPhone. Pour l’utiliser sur un Mac ou un MacBook, il est nécessaire d’installer XCode, un logiciel de programmation.

Cela signifie qu’il faut être un utilisateur averti pour concevoir des scènes sur ces appareils, ce qui n’est pas mon cas, ni celui de la plupart des enseignants et enseignantes.

Cependant, créer une scène sur un iPad est facile. L’application est également utilisable sur un iPhone, bien que son écran soit trop petit pour une expérience optimale. Sur un iPad, elle se révèle intuitive et permet de composer des scènes 3D à l’aide de modèles 3D, d’audio, d’images et d’autres ressources, telles que des présentations Keynote. 

L’intégration d’éléments créés dans Keynote se fait vraiment simplement en « drag and drop ». Le fait de travailler sur une tablette a son désavantage. La recherche de fichiers à intégrer que ce soit audio, objet 3D ou image est plus fastidieuse sur une tablette que sur un ordinateur. Cependant, ayant pris pour habitude de scénariser ma scène dans un document texte sur mon ordinateur au préalable, il est facile de rechercher ou de créer les fichiers dont j’ai de besoin, de les placer dans un dossier commun et ensuite de les envoyer à ma tablette par la magie de l’infonuagique.

Lorsque l’on ouvre l’application, la première étape est de choisir quel type d’objet ou de surface vient ancrer votre scène. Par ancrer, je veux dire quel objet va déclencher votre scène, qu’est-ce qui va démarrer l’expérience. Ainsi, que ce soit une couverture de livre, un visage, un logo, un objet 3D, une surface, vous choisissez. 

Si vous décidez d’ancrer votre projet en l’associant à une couverture de livre, la procédure est simple et efficace. Il vous suffit de photographier la couverture de votre ouvrage et de l’importer dans le logiciel. Dès que le logiciel reconnaîtra la couverture, la scène débutera automatiquement. De plus, les éléments ajoutés se déplaceront en fonction des mouvements du livre, ce qui rend l’expérience d’apprentissage plus interactive et captivante.

Une fonctionnalité particulièrement intéressante de ce logiciel est la possibilité de créer plusieurs scènes pour un même projet. Chaque scène peut être comparée à une page d’un diaporama PowerPoint. Par exemple, un bouton peut être intégré dans l’environnement visuel de l’apprenant, et en l’activant, l’apprenant peut basculer d’une scène à l’autre, ce qui entraîne une modification partielle ou complète du contenu affiché. Par exemple, une scène peut présenter un corps humain avec une explication et un audio, puis, en appuyant sur une touche virtuelle, une activité d’identification peut apparaître à l’écran. C’est une fonctionnalité vraiment intéressante qui ajoute une dimension interactive et dynamique à l’apprentissage.

Dans cette application, nous allons utiliser le terme « comportement ». Ainsi, nous pouvons ajouter des actions à des objets et ceux-ci se déclencheront au touché ou au départ ou lorsque vous êtes à proximité. Par exemple, on peut faire amplifier un objet pour attirer l’attention. Donc, s’il s’agit d’un indice dans une chasse au trésor, l’apprenant sera attiré vers cet indice. 

On peut faire afficher, déplacer ou masquer un objet ou une photo lorsqu’un objet est sélectionné. Ces options rendent les scènes interactives. Une des fonctions que j’adore est de programmer un son, un fichier audio lors du toucher. Ainsi, l’apprenant s’approprie la scène, explore et au besoin écoute les explications de son enseignant. Et tout ça se fait très facilement. 

Vous connaissez Audacity? Non? Demandez à votre conseiller RÉCIT une présentation. Créer des fichiers audio de qualité sera pour vous un jeu d’enfant. Pour ce qui est des fichiers 2D, les formats standards sont supportés, mais j’aime bien les modifier avec GIMP ou simplement créer une zone de texte, dans Word, y écrire les explications et la sauvegarder comme image. C’est aussi simple que ça. 

Pour ce qui est de l’ajout de modèles 3D, l’application en fournit plusieurs. Même que si votre iPad ou iPhone possède un objectif Lidar (laser imaging detection and ranging), vous pouvez créer directement vos fichiers 3D en numérisant des objets réels pour en faire des objets en 3D. Ainsi, il peut être intéressant pour un enseignant de numériser une machine, une sculpture ou tout autre objet que l’on ne peut apporter en classe et de le partager à ses apprenants. Malheureusement, je n’ai pas pu tester cette fonction. Autrement, il est possible de trouver des fichiers 3D gratuits sur le web facilement. Voici quelques liens.

Il est important de noter que l’ajout de modèles en 3D doit être effectué en format. USDZ, qui est un format de fichier typique d’Apple. Cependant, il est facile de convertir un fichier d’un autre format en. USDZ à l’aide de l’application gratuite Reality Converter, disponible sur l’App Store d’Apple.

Partager vos créations

Lorsque vous êtes prêt à faire vivre la scène à vos élèves, il est important de planifier soigneusement chaque étape. Cette application génère des fichiers locaux, ce qui signifie qu’ils seront stockés sur votre appareil. Il est donc important de décider où les partager avec vos élèves, soit en les leur fournissant directement, soit en créant un espace de stockage commun. 

Bien que cela puisse sembler contraignant, c’est en réalité une excellente occasion de renforcer les compétences technologiques de vos élèves. Je peux facilement imaginer un exercice où les instructions sont données sous forme écrite, sur du papier ou via Moodle. Ces instructions encouragent les apprenants à explorer l’iPad, à localiser un dossier, à ouvrir le bon fichier, puis à lancer l’application et à chercher le déclencheur. 

Adobe Aero

J’ai également essayé Adobe Aero, un outil intégré à la suite Adobe Creative Cloud, une référence dans le monde du graphisme. Cette suite est extrêmement complète et puissante, mais son utilisation nécessite un abonnement coûteux.

Heureusement, Aero est actuellement proposé en version bêta, ce qui signifie qu’il est entièrement gratuit. Bien que cela puisse sembler anodin, il est important de noter que si Aero venait à être inclus dans Creative Cloud, vous ne pourriez plus accéder à vos projets. C’est un point à considérer attentivement.

Aéro se distingue par sa facilité d’utilisation et sa polyvalence. Disponible pour Mac et PC, il offre des fonctionnalités similaires à celles de Reality Converter, tout en bénéficiant d’une interface légèrement différente, mais tout aussi intuitive. Certaines fonctionnalités sont différentes, mais il n’y a pas un monde entre ces deux solutions.

Pour ma part, le fait de travailler à l’ordinateur, avec un écran de bonne dimension et une souris, est un gros avantage. Ainsi, il est facile de commencer à intégrer des éléments 2D ou 3D, tout en faisant une recherche sur Internet, en trouvant ce que l’on veut et en l’insérant ou en créant un document et en l’intégrant (drag & drop), sans avoir à se déplacer de la tablette à l’ordinateur. Adobe Aero inclut également une panoplie d’éléments 3D de haute qualité utilisables et la création de comportements est très simple. Bien que la fonction de création de scènes ne soit pas disponible, il est possible d’arriver au même résultat avec un peu de manipulation : il suffit de cacher ou de faire apparaître les éléments au moment voulu.

Les fonctions d’Aéro sont un peu moins efficaces quand vient le temps d’ingurgiter des fichiers 3D. On peut intégrer des fichiers dont le format est. GLB (recommandé). FBX ou OBJ. Si vos fichiers sont d’un autre format, vous trouverez facilement un convertisseur gratuit de format 3D en ligne, bien que dans mes expérimentations, j’aie souvent eu des modèles qui ont perdu leurs couleurs. Je sais bien que la nuit tous les chats sont gris, mais dans ma création, j’aime bien que minet ait un minimum de vie. 

Il est possible également d’intégrer des fichiers photos en format JPEG/JPG, Photoshop (PSD), PNG, SVG et TIFF/TIF. Et je me répète, Word (oui, oui !) et GIMP sont de précieux alliés. Adobe fournit sur son site web une série de tutoriels afin de vous aider à apprendre à utiliser cette technologie.

Je vous encourage aussi à explorer la chaîne YouTube de Yoann Gagnon, spécialiste en pédagogie numérique au sein du réseau RÉCIT FP pour les régions d’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. Ce canal est une mine d’informations passionnantes sur ce logiciel, ainsi que sur diverses autres découvertes.

Finalement, visualiser des scènes grâce à Adobe Aero s’avère être une tâche plutôt aisée. Pour ce faire, les apprenants doivent d’abord télécharger l’application sur leurs appareils mobiles, puis créer un compte Adobe Creative Cloud. Une fois ces étapes accomplies, vous pouvez facilement partager la scène en générant un code QR, que les élèves peuvent ensuite numériser à l’aide de leur appareil. Que ce soit directement sur l’écran de leur mobile ou sur un support imprimé, l’effet magique se produit instantanément : il suffit de trouver une surface plane, de cliquer dessus, et la scène démarre.

Il faut également noter qu’Adobe Aero offre un avantage considérable par rapport à Reality Composer, notamment en termes de facilité de modification. Effectivement, comme tout se trouve dans le nuage, il est possible d’apporter des changements rapides et, lorsque les utilisateurs réouvriront la scène, ces derniers verront automatiquement les modifications apportées. Cela ne fonctionne malheureusement pas avec Reality Composer. 

Première étape, numériser le code QR et appuyer sur le lien.

Deuxième étape, ancrer la scène.

Pour résumer, Reality Composer et Adobe Aero sont deux outils performants pour concevoir des expériences de réalité augmentée. Reality Composer, grâce à son intégration profonde dans l’écosystème Apple, se caractérise par sa simplicité d’utilisation et son accessibilité pour les utilisateurs d’Apple. Quant à Adobe Aero, il se démarque par sa capacité à combiner des ressources de la suite logicielle Adobe Creative Cloud, offrant ainsi une liberté et une inspiration inégalées aux adeptes de cette suite. Toutefois, il est probable qu’Adobe envisage d’incorporer Aero dans sa suite Creative Cloud, ce qui pourrait décourager certains utilisateurs ou, au contraire, les inciter à s’engager davantage dans cette suite professionnelle. Finalement, le choix entre ces deux outils dépendra des exigences spécifiques et des goûts personnels de chaque créateur.

Le jeu d’évasion à l’aide de la réalité augmentée

Tout d’abord, il est clair que l’intégration du jeu dans l’enseignement traditionnel, en tant qu’outil de motivation, ne devrait plus faire l’objet de débats. En effet, les élèves apprécient grandement lorsque le contenu académique se mêle au divertissement. Pour mieux comprendre l’impact de la ludification sur l’apprentissage, je vous encourage à consulter l’article de Marc Vézina, conseiller pédagogique numérique au RÉCIT Vocational Training, publié le 6 décembre 2023 sur le site de l’École Branchée. Cet article met en évidence certaines méthodes efficaces employées par des enseignants, tout en soulignant les limites de cette approche.

Le concept de « jeu d’évasion en RA » est né de la nécessité de comprendre ce que la réalité augmentée pourrait apporter à l’enseignement. Plus précisément, on cherchait à savoir comment cela affecterait les élèves et quels avantages les enseignants pourraient en tirer. J’avoue avoir passé un certain temps à réfléchir à cette question, et j’avais également hâte de découvrir les applications concrètes de la ludification. 

La ludification consiste à intégrer des éléments de jeu dans des contextes non ludiques. Son but premier est d’accroître l’engagement et la motivation des apprenants en transformant l’apprentissage en une expérience passionnante. Pour ce faire, on incorpore dans le processus d’apprentissage des mécanismes tels que des récompenses, des défis et des compétitions. Ces éléments visent à susciter l’intérêt des élèves. Ainsi, la ludification vise à atténuer la perception de l’apprentissage comme une tâche monotone en encourageant l’exploration, la collaboration et le développement de compétences transférables. C’est là qu’entre en jeu la réalité augmentée, qui ajoute une dimension interactive à l’expérience d’apprentissage.

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la ludification, j’ai rapidement trouvé la formation sur les jeux d’évasion sur Campus RÉCIT. Sonia Fiset a vraiment été une mentore pour moi. Il y a un peu de la même excitation qu’un apprenti cuisinier qui découvre un nouvel ingrédient dans mon cœur de technopédagogue. J’ai été illuminé par l’idée de combiner la ludification et la réalité augmentée.

Ma première tâche a été de cartographier mes pensées et mes connaissances sur le sujet. Pour cela, j’ai utilisé Miro, une application de mind zapping qui permet de créer des schémas facilement et de collaborer avec d’autres personnes dans un remue-méninges. La version gratuite avec sa limite de 3 tableaux est suffisante pour mes besoins. Il est facile d’y ajouter des liens, des Post-its et des collaborateurs. J’ai une véritable histoire d’amour avec Miro! 

Pour plus d’informations sur cette application, consultez les tutoriels disponibles sur YouTube ou demandez de l’aide à votre conseiller RÉCIT.

Utilisation de Miro par l’Équipe du RÉCIT FP.

Freeform

Bien que je sois atteint d’une insatiable passion pour la découverte, j’ai été poussé par celle-ci à explorer le logiciel Freeform, qui est offert gratuitement aux détenteurs de produits Apple. Sa convivialité et sa simplicité en font un choix idéal pour ceux qui possèdent un iPad, un iPhone ou un Mac. De plus, il permet un partage facile du tableau ainsi qu’une collaboration fluide entre ces utilisateurs. Cependant, il faut garder à l’esprit que la fonctionnalité de collaboration avec des personnes ne disposant pas d’outils Apple n’est pas disponible, ce qui devrait être pris en considération avant toute utilisation.

Mon expérimentation de FreeForm.

Pour mener à bien mon projet visant à offrir une formation complète sur l’utilisation du jeu d’évasion en réalité augmentée, j’ai utilisé FreeForm pour créer une liste détaillée des différentes tâches à accomplir.

Cependant, malgré ma connaissance approfondie des technologies numériques, je ne possède pas les compétences nécessaires pour créer moi-même le contenu. C’est pourquoi j’ai cherché des experts en la matière.

Heureusement, Julie Lemay et Élianne Grimard, deux enseignantes enthousiastes du Centre de formation professionnelle 24 — juin de Sherbrooke a accepté de mettre leurs compétences à profit. Leur aide précieuse nous permettra de concevoir un scénario pédagogique adapté au domaine de la santé. 

Le processus de conception est semblable à celui d’un jeu d’évasion pédagogique traditionnel. L’enseignant ou l’enseignante doit scénariser son, développer des énigmes, créer son cadenas virtuel. Le résultat, c’est quatre courts documents Word.

Si vous désirez le voir ou l’essayer, contactez-moi ou votre conseiller ou conseillère RÉCIT. De plus, une formation complète sera offerte à la Journée pédagogique nationale en formation professionnelle le 8 novembre prochain (en présence), à la Journée du numérique en éducation le 1er novembre (à distance) et je vais sûrement tenter de le présenter au colloque de l’AQUOPS en 2025. D’autre part, je travaille à compléter une formation autoportante qui sera disponible prochainement sur Campus RÉCIT

Est-ce que ça fonctionne?

Après quelques expérimentations, j’ai eu l’occasion de voir cette activité en action auprès des étudiants de Kathy Santerre à l’École professionnelle des métiers à Saint-Jean-sur-Richelieu, ainsi que des étudiantes de Julie Lemay. 

Dans chacune de ces classes, les sourires, les éclats de rire et les regards remplis d’émerveillement ne manquaient jamais. Au-delà du simple amusement, cet exercice d’évasion vise à renforcer les connaissances des élèves dans diverses matières, tout en favorisant leur capacité à travailler en équipe, à résoudre des problèmes et à communiquer efficacement. 

Les résultats obtenus ont largement dépassé nos espérances. Les élèves se sont totalement engagés, repoussant constamment leurs limites. Une atmosphère de saine rivalité et de challenge s’est instaurée, chaque groupe ayant pour objectif ultime de désamorcer la bombe. La concentration atteignait son paroxysme, avec une attention soutenue portée sur la mission. Grâce à cette dynamique, l’activité a su insuffler une motivation inattendue aux apprenants, leur permettant d’assimiler les notions abordées sans même s’en rendre compte.

Julie Lemay qui accompagne une équipe à résoudre une problématique.

Kathy Senneterre qui s’apprête à lancer la mise en situation.

Comment ça fonctionne?

La séance débute habituellement par l’accueil des étudiants par leur enseignante Cependant, cette fois-ci, celle-ci s’empare du tableau interactif et, avec un ton solennel, déclare que l’activité prévue doit être annulée en raison de la découverte d’une bombe biologique dans le centre de formation. Les élèves, stupéfaits, cherchent des explications. L’enseignante poursuit alors sa présentation, montrant des diapositives où un agent de police explique la situation et expose les consignes à respecter. Pour faciliter la collaboration et la communication efficace, l’enseignante distribue ensuite des cahiers de travail à chaque groupe, soigneusement composé en fonction de l’équilibre entre les membres. 

Après avoir démontré comment lire un code QR et ancrer une scène de réalité augmentée, elle entame un chronomètre. Les étudiants, remplis d’impatience, partent à la chasse aux indices sous forme de codes QR, aidés ponctuellement par leur professeur, qui se promène avec la solution, prête à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Il pourrait être bénéfique que l’enseignant ou l’enseignante utilise une grille d’évaluation lorsqu’il s’agit d’utiliser les jeux comme moyen d’évaluer les compétences interpersonnelles.

Le Summum

Lorsque les élèves parviennent finalement à désamorcer la bombe, des cris de joie retentissent. La période suivante est alors consacrée à la révision des savoirs abordés pendant le jeu, l’enseignante bénéficiant de toute l’attention de ses élèves, captivées par l’expérience.  

Prêt et prête à relever le défi ?

Aimeriez-vous essayer ce jeu d’évasion ou simplement le découvrir pour évaluer son potentiel dans votre formation? Il est facile d’accès. Tout d’abord, inscrivez-vous sur le Moodle FGA/FP avec votre adresse de centre de service. Ensuite, communiquez avec votre conseiller pédagonumérique régional, puis rendez-vous dans la zone des enseignants et professionnels. Enfin, vous y trouverez quatre fichiers Word : le cahier de notes, le corrigé de l’enseignante, le guide d’utilisation et les codes QR.

Vous souhaitez aller plus loin et créer vos propres jeux d’évasion avec la réalité augmentée? Cet automne, une formation autoportante verra le jour sur Campus RÉCIT. D’ici là, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller RÉCIT ou avec moi pour en savoir plus. 

La saison 2025 de Technovation Montréal est en cours d’inscription

Communiqué – Technovation Montréal invite les filles du Québec à participer à leurs programmes gratuits d’éducation en technologie et en entrepreneuriat où elles travaillent en équipe, accompagnées de mentor.es, pour créer une application mobile ou un jeu vidéo. Les inscriptions sont ouvertes et aucune expérience préalable en programmation n’est nécessaire pour participer.

Créez une solution à un problème avec le programme Technovation !

Le programme Technovation est une compétition internationale de création d’applications qui vise à développer les compétences en technologie et en entrepreneuriat chez les jeunes filles de 8 à 18 ans. Créé à Silicon Valley aux États-Unis en 2009, le programme est offert à Montréal depuis 2014.

Chaque semaine, des équipes composées de deux à cinq participantes, guidées par leurs mentor.es, prennent part à des leçons en ligne ainsi qu’un atelier interactif où elles acquièrent les bases de la programmation, de l’intelligence artificielle et de l’entrepreneuriat. Ces activités les soutiennent dans le développement de leur projet d’application, conçu pour résoudre un problème dans leur communauté, ainsi que dans l’élaboration de leur plan d’affaires.

  • DATES DU PROGRAMME : 15 janvier au 24 mai 2025
  • MOMENT DES ATELIERS : Mercredi soir de 18h à 20h pour les 13-18 ans. Jeudi soir de 18h à 19h30 pour les 8-12 ans.
  • ENDROIT : En ligne, avec quelques ateliers hybrides à Montréal
  • POUR S’INSCRIRE : https://www.technovationmontreal.com/inscrivezvous 

Participez au premier hackathon de Technovation Montréal !

Rejoignez-nous les 16 et 17 novembre prochains pour le hackathon de Technovation Montréal ! Deux journées stimulantes où vous aurez l’occasion d’apprendre à créer un projet tech du programme Technovation et ce, de A à Z. 

Vivez une aventure enrichissante aux côtés de mentor.e.s et d’invité.e.s-expert.e.s qui partageront leurs connaissances et leurs conseils pour vous aider dans le développement de votre projet !

Que vous soyez mentor.e ou participante, c’est une opportunité unique de découvrir le programme, de créer un projet en mode sprint et de connecter avec la communauté de Technovation Montréal dans une atmosphère dynamique et inspirante !

Inscrivez-vous ici.

Envie de créer ton propre jeu? Gameable te guidera!

Créé par des professionnel.le.s de l’industrie du jeu vidéo, le programme Gameable vise à développer les compétences des jeunes filles âgées de 13 à 18 ans.

Le concept est simple : des équipes de trois participantes accompagnées de mentor.e.s développent un prototype de jeu vidéo sur un thème donné. À la fin du programme, les participantes présenteront ce qu’elles ont appris lors d’une journée de démonstration en présence de plusieurs représentant.e.s de l’industrie. Grâce à Gameable, les participantes apprendront les bases de la conception, de la planification, de la production et de la programmation de jeux vidéo.

Cinq actions que les familles immigrantes peuvent entreprendre pour collaborer avec l’école

Par Khaoula Boulaamane, Ph.D

Tout d’abord, qu’entend-on par « collaboration »? La collaboration est avant tout un état d’esprit, dans lequel les parties prenantes ont une volonté de travailler ensemble, de partager des décisions et de maintenir une communication engagée et continue. Elle repose sur des valeurs telles que la confiance, la collégialité et le respect. En valorisant le partage d’expertise, de compétences et de ressources, la collaboration vise que les parties prenantes identifient, ensemble, des problématiques ou de nouvelles perspectives, et mettent en œuvre des solutions. 

Cet esprit de collaboration se manifeste dans la relation école-familles immigrantes, où l’on travaille ensemble non seulement pour la réussite et le bien-être de l’enfant, mais aussi pour soutenir les familles immigrantes dans leur parentalité et favoriser la coopération entre les acteurs scolaires. D’ailleurs, ces familles peuvent avoir besoin d’un soutien dans divers contextes : aider leur enfant à faire ses devoirs, suivre son comportement, encourager son intégration sociale, apprendre la langue française ou comprendre le système éducatif. Cependant, malgré ces besoins, des études montrent que les familles immigrantes hésitent souvent à demander de l’aide, que ce soit par méfiance, par réticence ou par manque de connaissance des ressources disponibles. 

Dans cet article, nous explorerons cinq actions concrètes que les familles immigrantes peuvent entreprendre de manière proactive pour collaborer avec l’école et soutenir leurs enfants. 

1. Rencontrer un membre de l’équipe-école pour discuter des défis

​​Cette rencontre permettra de mieux comprendre le rôle du personnel scolaire et d’exposer les défis rencontrés par le parent immigrant ou son enfant (comportement, difficultés dans une matière, compréhension des devoirs, etc.). Avant la rencontre, et si possible, les parents peuvent préparer une liste des problématiques observées, des questions pour améliorer l’approche parentale, des besoins identifiés ou des suggestions d’actions. Le personnel scolaire pourra alors indiquer ce qu’il est en mesure de faire en fonction des ressources disponibles et du temps à disposition. Le personnel pourra également vous orienter vers d’autres ressources internes ou externes à l’école (associations, autres parents, etc.). À la fin de la rencontre, n’hésitez pas à planifier un suivi.

2. Demander l’aide d’un organisme communautaire

Les parents immigrants peuvent se présenter à l’un des organismes communautaires de leur quartier pour demander un soutien. Ces organismes peuvent les accompagner dans plusieurs domaines : recherche d’interprète ou de mentor, aide à l’inscription scolaire, communication avec l’école, etc. Ils disposent souvent d’un réseau de personnes bénévoles prêtes à soutenir les personnes nouvellement arrivées. Il est recommandé de rester en contact avec une personne-ressource pour déterminer la démarche à suivre, les échéanciers et les ressources nécessaires.

3. Participer activement aux réunions des parents à l’école

Ces réunions permettront de tenir les familles immigrantes informées des décisions prises, des nouvelles politiques et directives, ainsi que des ressources disponibles. Elles auront également l’occasion de rencontrer d’autres parents pour échanger sur leurs expériences et vécues, et d’entrer en contact avec le personnel enseignant pour élargir leur réseau. Lors de ces réunions, elles pourront exprimer leurs préoccupations, collaborer avec l’école pour trouver des solutions et assurer un suivi.

4. S’impliquer dans les activités de bénévolat à l’école

Les parents immigrants peuvent s’informer auprès du personnel scolaire des activités organisées par l’école et proposer des services en tant que bénévole. Cette pratique permet aux parents de contribuer à la vie scolaire et de créer des liens avec la communauté éducative, tout en favorisant l’intégration de leur enfant et en découvrant le fonctionnement du système scolaire. Il s’agit donc de définir ensemble un horaire selon leurs disponibilités et choisir les activités qui les intéressent, en fonction de leurs compétences ou de leurs envies. L’école organise souvent des événements comme des fêtes de fin d’année, des sorties éducatives ou des journées interculturelles.

5. Comprendre le système éducatif avec l’aide de la communauté

La collaboration avec un organisme communautaire est essentielle pour obtenir une explication claire du système scolaire. Ensemble, il est possible d’identifier les aspects à clarifier et de définir un calendrier permettant de mieux comprendre le fonctionnement de l’école, afin de mieux accompagner leurs enfants. Par exemple, cela peut inclure des éléments pratiques comme la préparation des boîtes à lunch, la connaissance des matières enseignées, la compréhension des bulletins scolaires ou le processus d’inscription aux activités parascolaires. 

Ces cinq suggestions d’actions peuvent varier en fonction du contexte et des besoins spécifiques de chaque famille. De nombreuses autres initiatives peuvent être proposées par l’école ou la communauté pour soutenir les familles immigrantes dans leur rôle parental et encourager la réussite scolaire et éducative de leurs enfants. Cela dit, les familles immigrantes peuvent prendre l’initiative d’engager des échanges et des collaborations, contribuant ainsi à leur propre autonomisation. Ainsi, les besoins seront clairement exprimés et pris en compte. En fournissant cet effort, les parents offrent à leur enfant un cadre de soutien et de protection qui le rassurera dans son parcours éducatif.

Quelques références pour aller plus loin 

La Fabrique à projets : Des collectes de fonds à votre image!

La Fabrique à projets, une initiative éducative de Desjardins, est une plateforme de financement en ligne qui permet de gérer simplement les collectes de fonds pour la réalisation de projets scolaires et parascolaires dans les écoles primaires et secondaires du Canada. 

Tout type de projet peut être soumis sur la plateforme à la condition qu’il soit réalisé par une école et profite à un groupe. La nature des collectes de fonds peut également varier d’un projet à l’autre. Il existe donc une multitude de manières de mener des collectes de fonds. En voici deux.

1. Faire soi-même

Il est d’abord possible que les items mis en vente dans le cadre de la collecte de fonds aient été fabriqués par les élèves eux-mêmes. Dans ce cas, les jeunes conçoivent des objets (par ex., des œuvres d’art, savons à main, recueils de poèmes, etc.) et les vendent, ce qui représente une récompense pour le travail accompli tout en permettant d’amasser les fonds nécessaires à la réalisation d’un projet précis. Les marges de profits sont variables, selon le temps et le matériel utilisé pour fabriquer les objets mis en vente.

Ce type de collecte de fonds s’inscrit généralement bien dans le cadre de projets entrepreneuriaux. Il présente un aspect intangible qui apporte énormément de valeur à l’apprentissage des jeunes.

Cindy Doucet-Houle, enseignante à l’École Tournesol du Centre de services scolaire de la Riveraine, met en place des projets entrepreneuriaux avec ses élèves à chaque année. Depuis deux ans, elle utilise La Fabrique à projets pour la gestion des ventes. Il y a deux ans, ses élèves ont fabriqué des bombes de bain et des savons afin de financer l’achat de jeux gonflables pour leur école; l’année dernière, ce sont des recueils de poésie et des signets qui ont été créés et vendus pour améliorer le mobilier de la bibliothèque scolaire. 

« L’utilisation de la plateforme rend le processus de ventes beaucoup plus facile, les suivis des commandes est simple, il est possible de proposer plus d’options aux acheteurs. De plus, la plateforme permet de rejoindre beaucoup plus de personnes, certaines habitant même en dehors de notre région. Dans les deux cas, nous avons dépassé nos objectifs de ventes », témoigne l’enseignante avec enthousiasme. Fait non négligeable, les élèves ont toujours beaucoup de plaisir à surveiller la progression des ventes sur le site, ce qui les incite aussi à parler davantage de la campagne dans leur entourage.

Apprenez-en plus sur les campagnes menées par les élèves de Mme Cindy :

2. Offrir des produits existants

Il est aussi possible que la classe ou l’école ait une entente avec un fournisseur d’items (par ex., de l’huile d’olive, du chocolat, des vêtements, du détergent à lessive, un dîner pizza, etc.). Dans ce cas, les jeunes ne participent pas à la fabrication des objets, mais ils peuvent participer aux choix du type de produits qui sera vendu, des fournisseurs, etc. Cela peut être une manière, par exemple, de donner de la visibilité à des entreprises locales. Les marges de profit peuvent être connues à l’avance, ce qui offre une certaine prévisibilité aux responsables de la collecte.

Ce type de collecte de fonds permet d’offrir des produits plus traditionnels, tout en demeurant innovant. Néanmoins, il permet aux jeunes d’acquérir d’autres types d’apprentissage et il offre un parcours différent.

Découvrez deux exemples : 

Maximiser le succès des collectes 

Il n’y en a pas de manière idéale de mener une collecte de fonds à travers La Fabrique à projets. Il suffit de consulter la plateforme pour constater la diversité des collectes. Il n’en demeure pas moins que la marge de profit est un élément que les écoles souhaitent généralement prendre en considération, chaque projet visant avant tout à amasser des fonds. Pour cela, des calculatrices de coût de production et d’estimation des profits sont proposées dans la plateforme pour aider les organisateurs.

Par ailleurs, la clé du succès réside dans le fait de déployer une collecte qui soit à son image, en fonction des objectifs recherchés. Selon le temps, l’énergie et les ressources que l’on est prêt à y consacrer, l’expérience et les résultats seront différents. Dans tous les cas, une part importante de la réussite réside dans la préparation de la collecte et sa promotion afin d’obtenir le soutien financier espéré.

Finalement, sachez qu’il est possible, pour un même établissement, de mener plusieurs collectes simultanément si des besoins variés émergent et que sa communauté est en mesure de soutenir les différents efforts en même temps!

Pourquoi La Fabrique à projets?

La Fabrique à projets n’est pas qu’une vitrine pour les projets et une plateforme transactionnelle, elle offre aussi un service d’accompagnement gratuit aux écoles participantes afin de guider les responsables dans chaque étape de la démarche. 

Par exemple, une équipe spécialisée en financement participatif offre des conseils pour optimiser les campagnes de collecte de fonds et encourager l’atteinte des objectifs fixés. De plus, des outils éducatifs permettant aux jeunes de participer activement et de développer des compétences entrepreneuriales sont aussi proposés gratuitement.

Comment démarrer un projet?

Une personne responsable doit inscrire l’école en remplissant le formulaire sur le site Web. Un membre du service à la clientèle de La Fabrique à projets communique ensuite avec elle pour finaliser l’inscription. Les droits d’accès sont finalement accordés et l’école peut commencer sa première collecte de fonds.

Pour en savoir plus et lire des témoignages, consultez le reportage La Fabrique à projets : une plateforme de collecte de fonds éducative et gratuite dédiée aux écoles! déjà paru dans l’École branchée.

Les #Édubrèves – édition du 15 octobre 2024

En complément de nos articles d’actualité complets qui paraissent pendant la semaine, voici les #Édubrèves, de courtes nouvelles qui pourraient vous intéresser. N’hésitez pas à les partager ou à m’écrire si vous avez des informations à faire circuler.

Attention, l’usage de GIF animés dans ce condensé de nouvelles brèves est à des fins de divertissement seulement.


Creatio célèbre sa première année de créations et d’innovation

Le Fab Lab Creatio, l’univers technologique et créatif du Patro de Lévis, a soufflé sa première bougie. Depuis son ouverture, l’espace de création a accueilli plus de 1 700 passages, dont des organismes à but non lucratif, des entreprises, des adultes et des familles. C’est également une quinzaine de bénévoles dévoué.e.s qui cumulent plus de 2 000 heures de bénévolat en création de contenu, en soutien aux membres et en élaboration de projets et de formations.

Le Fab Lab Creatio développe actuellement une nouvelle formule afin d’offrir encore plus à ses membres dans la prochaine année, en plus de participer au lancement de l’Adaptolab pour la saison d’automne 2024, une activité de loisirs qui permet de favoriser l’inclusion et de renforcer une culture de l’accessibilité. Creatio mettra également à disposition de ses membres une salle de couture ainsi qu’une salle audiovisuelle au courant de l’hiver. De plus, une armoire à bricolage est depuis peu accessible gratuitement aux membres du Fab Lab. 

Des activités de consolidation d’équipe seront aussi proposées aux entreprises et aux organismes qui souhaitent améliorer la cohésion et la collaboration au sein de leur personnel. Ces initiatives visent à renforcer l’esprit d’équipe tout en offrant des expériences créatives et engageantes.


Un outil sur la gestion du temps

Bien gérer son temps signifie être capable d’estimer le temps nécessaire pour réaliser une tâche, de répartir le temps entre les tâches à réaliser, de respecter les limites de temps ou les échéances. Une bonne perception du temps est nécessaire. Vous cherchez des trucs pour aider les élèves avec la gestion du temps? Voici un outil sur la gestion du temps.

D’autres outils similaires sont disponibles sur le site Élèves doublement exceptionnels


Soyez cyber-chouette

Récemment, l’organisme Labos créatifs a rendu publique une série de nouvelles activités pour permettre aux jeunes de la maternelle à la 6ᵉ année d’en apprendre un peu plus au sujet de la cybersécurité.  Ces activités sont gratuites, disponibles en français et en anglais en plus de permettre aux personnes enseignantes de pouvoir avancer à leur rythme tout au long de l’année scolaire.  

Consulter les activités.


EdCamp Premières-Seigneuries, édition 2024

Le EdCamp des Premières-Seigneuries sera de retour en cette année scolaire 2024-2025. Réservez la date du 6 décembre à votre calendrier et commencez à en discuter avec vos collègues afin de vivre cette journée.

Réservez votre place maintenant.


Principes directeurs sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur 

Pour soutenir la réflexion sur les enjeux et opportunités liés à la présence des outils d’intelligence artificielle, cinq principes concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle générative dans l’enseignement et l’apprentissage ont été rédigés par une équipe interdisciplinaire de l’Université Laval.

Les objectifs sont:

  • d’orienter la réflexion concernant l’IA dans l’enseignement et l’apprentissage, en cohérence avec la mission, la vision et les valeurs de l’Université Laval.
  • de guider le corps professoral, le personnel enseignant et la communauté étudiante dans leurs activités d’enseignement et d’apprentissage, afin de minimiser les impacts négatifs et de maximiser les retombées positives de l’utilisation de l’IA.
  • de soutenir le développement d’une culture d’utilisation de l’IA qui place l’humain au coeur de la relation pédagogique, qui vise l’équilibre entre les postures d’ouverture et de prudence, qui encourage l’intégrité et la transparence, et qui valorise la collaboration et l’interdisciplinarité.

Les cinq principes sont : 

  1. Primauté de la relation humaine
  2. Ouverture, exploration et formation
  3. Prudence et utilisation éclairée
  4. Intégrité et transparence
  5. Intelligence collective et collaboration

En apprendre plus. 


Une communauté de pratique (CoP) Pensée design en action avec l’UQAR et le CTREQ

Vous est-il déjà arrivé de vous poser la question suivante : Comment pourrions-nous trouver une solution à un problème vécu dans notre établissement grâce à la pensée design (design thinking)?

L’École en réseau, en collaboration avec les professeures-chercheures Séverine Parent (UQAR) et Michelle Deschênes (UQAR), et le CTREQ proposent une communauté de pratique (CoP) Pensée design en action. Cette CoP cible les personnes enseignantes des CSS de la Capitale-Nationale, des Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Iles de la Madeleine.

Vous pouvez consulter la description détaillée ICI des intentions de cette CoP et remplir ce questionnaire d’intérêt.

Les frais de libération des personnes enseignantes seront assumés lors de la participation aux rencontres.


Réfléchir et s’autoréguler : vers un usage responsable des écrans

Comment gérer le temps d’écran des jeunes : une approche équilibrée et réfléchie

Le temps d’écran est un sujet de plus en plus présent dans les médias. Plusieurs personnes sont préoccupées par l’impact que peut avoir une exposition prolongée aux écrans sur le bien-être physique et psychologique des jeunes.

Voici une capsule vidéo dédiée à la gestion du temps d’écran. Que vous soyez parent, enseignant·e ou autre professionnel·le de l’éducation, elle propose des pistes concrètes pour sensibiliser les jeunes à l’importance d’un usage équilibré du numérique.


Une conférence gratuite de John Hattie

Le congrès de l’Institut TA soulignera ses 50 ans en 2025. D’ici là, l’équipe de l’Institut vous réserve quelques surprises.

La première : une conférence gratuite de John Hattie.

  • Le 1ᵉʳ novembre 2024
  • De 10 h 30 à 12 h
  • Accès à 24 h de rediffusion
    en français et en anglais
  • Les participants inscrits au congrès pourront bénéficier d’un 30 jours de rediffusion

Pour s’inscrire 


Un succès pour le colloque de l’École en réseau (ÉER) du 27 septembre 2024

Le colloque 2024 de l’ÉER, qui s’est tenu en virtuel le 27 septembre dernier sous la thématique « Collaborer pour apprendre », fut un succès.  La participation de personnes rassemblées en présence sur des sites satellites situés à différents endroits au Québec a proposé un réseautage novateur. Quelque 275 personnes ont participé à cette journée de réseautage.

Pour voir ou revoir les ateliers présentés lors de cette journée et consulter les documents des présentations, cliquez ICI.

Surveillez aussi les pages (virtuelles) de l’École branchée pour des articles sur certains des ateliers.

École en Réseau – publication du 27 septembre – Facebook

La Semaine éducation médias, du 21 au 25 octobre

La Semaine éducation médias est un événement annuel qui fait la promotion de l’éducation aux médias numériques partout au Canada chaque automne. Tout au long de la semaine, les écoles, les bibliothèques, les musées et les groupes communautaires organisent des événements et des activités.

La Semaine éducation médias 2024 se déroule du 21 au 25 octobre. 

L’École branchée vous propose : 


À lire : Une semaine pour la sensibiliser les jeunes à l’utilisation des écrans

Le Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets (CSSPB) souhaite conscientiser ses étudiants à l’adoption de bonnes pratiques d’utilisation du numérique. L’organisation tiendra une campagne de sensibilisation, du 21 au 25 octobre, dans ses écoles primaires et secondaires.

Lire l’article du journal Le Quotidien.


Lancement d’un appel de mémoires pour contrer l’intimidation et la cyberintimidation

Le ministère de la Famille annonce le lancement d’un appel de mémoires qui serviront à guider sa réflexion quant aux actions à entreprendre et aux interventions à prioriser pour prévenir et pour contrer l’intimidation ainsi que la cyberintimidation. Cette réflexion s’inscrit dans le cadre de l’élaboration du prochain plan d’action concerté du Ministère à ce sujet.

Si vous êtes membre d’une organisation interpellée par ces enjeux, vous avez jusqu’au 30 novembre 2024 pour transmettre un mémoire en passant par Consultation Québec, la plateforme gouvernementale de consultation publique.

Participer à la consultation. 


Si vous en voulez encore plus, vous pouvez (re)voir les #Édubrèves de la semaine dernière.

On se retrouve bientôt! N’hésitez pas d’ici là à nous « tagguer » (en bon français…) sur X (@millaudrey ou @riomarti) pour que nous parlions de votre projet/ressource dans une prochaine revue de la semaine! Passez une excellente semaine.