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Un jeu pour sensibiliser aux comportements sécuritaires… à la ferme!

Le Syndicat des agricultrices de la Côte-du-Sud a conçu un jeu destiné aux enfants de 6 à 12 ans. “Cultive ta matière grise” sensibilisera à la prévention sur la ferme, où se produisent chaque année des accidents impliquant des enfants.

Pour adopter des comportements plus sécuritaires, trente-six questions permettent, à chaque bonne réponse, d’avancer sur le tableau de jeu. Illustrés par des étudiants en graphisme, les deux cent cinquante jeux éducatifs sont distribués au coût de 15 $. On peut en faire l’achat en communiquant avec le Syndicat des agricultrices.

Haïti mon pays: quand l’art et la poésie sont une fenêtre sur le monde

Des poèmes d’écoliers haïtiens sont disponibles en libraire dans l’album Haïti mon pays. Illustré par l’illustrateur québécois, Rogé, l’album imagé est préfacé par Dany Laferrière. Les droits d’auteur seront remis à la FRPCP, un organisme qui forme les maîtres des écoles de Camp-Perrin, une localité haïtienne où vivent près de 8000 enfants.

Le hasard a voulu que Jennifer Tremblay, éditrice aux Éditions de la Bagnole, découvre, à quelques jours d’intervalle, les poèmes de ces enfants, et les « portraits haïtiens » de Rogé. Elle a été impressionnée par la cohérence entre les illustrations de l’artiste québécois et les impressions que lui avaient laissées ces textes de jeunes poètes. Ce livre existait déjà… il suffisait d’en assembler les pièces !

Ce magnifique album très grand format permettra assurément aux enseignants d’offrir à leurs élèves une ouverture sur le monde.

Source: Communiqué

Sur la Toile éducative cette semaine…

Voici quelques gazouillis et nouvelles qui ont retenu notre attention ces derniers jours.

Via le blogue PL en liberté (par Pierre Lachance)
Papa, j’aimerais un Facebook pour ma fête

Via Blog Bleu Primaire (par Ostiane)
Un blogue de classe pour quoi faire? partie 1

Via le blogue Gestion et gouvernance scolaires (par Jean Bernatchez)
La déséducation (séquences complémentaires de l’épisode 4)

Via le blogue des CP du cégep de Victoriaville (par ddeschamps)
Appel de projet du CCDMD

Via le blogue du professeur masqué
Cachez ce pénis… ce sperme… que des parents ne sauraient voir

Via le blogue de Mario tout de go (par Mario Asselin)

Via cyberpresse.ca (par Marie-Claude Girard)
Le grand retour des bibliothécaires en milieu scolaire

Table ronde sur le tableau interactif (Deuxième partie)

Lors du congrès 2010 de l’AQEP, qui s’est tenu à St-Hyacinthe du 3 au 5 novembre dernier, une intéressante table ronde a permis à quatre invités ainsi qu’aux participants de débattre sur le thème des TBI et autres outils technologiques en classe. Aujourd’hui, première question : Les TBI et autres outils technologiques constituent-ils une réelle révolution?

Cette table ronde était une initiative de De Marque, entreprise bien établie au niveau des technologies éducatives, qui représente notamment le tableau interactif Activboard, mais qui s’intéresse aussi aux contenus et activités liés aux TBI en général (NDLR : De Marque est aussi l’éditeur de l’Infobourg).

Revoyez l’article de la première partie pour la présentation des participants.

Question 1 : Les TBI et autres outils technologiques constituent-ils une réelle révolution?

Yves Nadon : « Je ne sais pas si c’est une vraie “révolution”. À l’école, ça prend des enseignants curieux, animés, qui s’intéressent à tout, qui ont une vie riche et intéressante et qui la partagent avec les enfants. » M. Nadon dit ne pas avoir vraiment vu de changements arriver, peu importe les technologies, au fil du temps. « Il ne faut pas oublier que des profs extraordinaires enseignent sans technologie. Et des profs affreux enseignent avec la techno. Ça dépend de l’enseignant. S’il est fana de la techno, tant mieux, mais ce n’est pas la garantie qu’il va apporter la culture aux enfants. »

Claude Frenette : Pour lui, il faut distinguer deux aspects : les TBI et les autres technologies. « Le TBI n’est probablement pas une révolution. Une évolution par rapport aux tableaux verts, oui. On devrait plutôt le comparer à un ordinateur branché à un projecteur. Là, il y une petite évolution qui est quand même intéressante. La possibilité de manipuler, d’annoter ce qu’on met au tableau, conserver les traces et modifier à nouveau, tout cela amène un travail interactif. » À son avis, la révolution, si elle y était, serait que le TBI amène les enseignants à un changement de pratique qui laisserait plus de place à l’élève en l’exploitant de façon plus interactive, en laissant plus de place à la découverte, à l’expérimentation. « C’est ce que l’enseignant va faire de son TBI qui peut constituer une révolution. » Pour M. Frenette, les autres technologies constituent sans aucun doute une révolution. « Branchés à 100% sur Internet, les élèves ont des outils plus puissants que ce que les écoles mettent entre leurs mains. Il ne faut pas bloquer ces outils, mais plutôt se les approprier et amener les élèves à en faire un usage intelligent. Dans quelques années, les élèves vont être tout équipés! La vraie révolution est là : la technologie est omniprésente, de plus en plus accessible et puissante, et l’école passe souvent à côté, car on interdit son utilisation en classe. » Il ajoute que le développement du Web 2.0 est l’un des nerfs de la guerre : soit on laisse les élèves à eux-mêmes, ou bien on les éduque à l’importance de leur identité numérique afin qu’ils l’utilisent de façon adéquate et constructive, tant au niveau de l’apprentissage et de leurs relations sociales.

Isabelle Massé : Celle qui représente plutôt le côté direction scolaire va dans le même sens que les deux premiers intervenants. Elle lie bonne utilisation de la technologie et motivation scolaire. Elle explique que les TBI et autres outils ne constituent pas nécessairement une révolution, mais qu’ils font partie de la société d’aujourd’hui, dans la société que les jeunes vivent quotidiennement. « L’école doit s’adapter à cela. Les technologies sont des moyens supplémentaires au service de l’enseignement. Le TBI est un outil au même titre qu’un portable, il doit amener automatiquement un changement dans la méthode d’enseignement. Ce qui est important, c’est d’aller chercher la motivation de l’enfant, que ce soit avec les technologies ou non. C’est le rôle de l’enseignant. » Elle rappelle qu’il faut que l’école, enseignants et direction, s’adapte et soit ouverte aux technologies. Elle donne comme exemple des jeunes de son école qui enseignent l’utilisation de certaines technologies à leurs enseignants lors des Tech-Midis. « Les enseignants apprécient ce partage, on est rendus là dans la société. »

Pierre Poulin : « Les technologies sont-elles une révolution? Oui! Elles bousculent nos vieilles habitudes d’apprenants. » Selon son expérience avec sa iCl@sse depuis 2 ans, les outils facilitent l’engagement cognitif et comportemental des enfants. « C’est positif, ça joue en notre faveur. Ça prend un enseignant qui est ouvert, mais les outils facilitent cet engagement. Le fait d’approcher de manière différente l’apprentissage des élèves, construire ensemble leurs connaissances, ça soulage les épaules des enseignants de travailler de cette façon.

7 bonnes raisons d’intégrer les contes de Noël dans la pédagogie

Le 29 novembre, l’Infobourg lançait un concours aux abonnés de son bulletin hebdomadaire. Pour gagner un ensemble de livres des Éditions Scholastic, les participants devaient raconter la place que prennent les contes de Noël dans leur pédagogie. Voici quelques idées concrètes de la part de ces enseignants. Parions qu’elles sauront vous inspirer tout au long du mois de décembre!

Les contes de Noël pour apprendre

La littérature jeunesse est à la base de mon enseignement auprès de mes élèves de première année, puisqu’on apprend à lire avec des livres, de vrais livres et encore des livres!!!  Les contes de Noël ajoutent leur part de magie à cette période de l’année si particulière! Nous nous inspirons d’albums où les personnages (père Noël, lutins, fées, enfants et animaux…) vivent l’attente jusqu’à Noël comme nous!!! Vive les albums de Noël, pour enrichir le vocabulaire, créer de réelles situations d’apprentissages, découvrir l’univers de nouveaux auteurs… à travers ce merveilleux temps de l’année, riche en émotions!

IB, Waterloo

Étant une future enseignante, l’une de mes plus grandes préoccupations est celle de partager mon amour pour la langue aux élèves à qui j’aurai la chance d’enseigner. Pour ce faire, je crois que le meilleur moyen d’y arriver est en utilisant la littérature jeunesse en classe, à juste titre de base essentielle pour l’apprentissage du français. Je sais toutefois que cela demande beaucoup de confiance, puisqu’il peut être insécurisant de ne pas avoir de marche à suivre bien définie, comme l’on retrouve dans la plupart des guides pédagogiques annexés aux manuels scolaires conventionnels. Ainsi, cette approche exige beaucoup plus d’implication puisque toutes les activités doivent être bâties en entier par l’enseignante. Pourtant, je crois que ces efforts en valent la chandelle, considérant que rien n’égale les étincelles dans les yeux d’un enfant qui s’émerveille devant les couleurs de la langue.

CA

Lorsque le temps des fêtes approche, comme je suis enseignant de science, j’ai toujours un conte de Noël à saveur scientifique qui intègre des données sur lesquelles les élèves doivent se baser pour confirmer, à l’aide des données, des calculs et des concepts, que le père Noël ne peux pas exister dans des conditions normales.

YC

Les contes de Noël pour amorcer et enrichir

J’utilise les contes de Noël comme déclencheur de certaines activités (la cueillette des jouets usagés pour les enfants démunis ou une œuvre d’art, par exemple). La place des livres s’inscrit au quotidien : pour faire un bricolage, pour alimenter le royaume du père Noël, pour connaitre les traditions, pour amorcer des discussions.

MR, Boucherville

Dans ma classe, je lis un conte de Noël par jour. J’ai également une boîte contenant des livres de Noël et les élèves y ont accès pour toutes les périodes et tous les moments de lecture. Lorsque l’intérêt est là, les livres sont réinvestis dans des activités. Ils servent également d’amorce pour certaines activités d’écriture et de mathématique.

PP

Les contes de Noël pour socialiser

Dans ma classe, j’invite les grands-parents à venir nous lire des histoires de Noël. Il y a aussi tous les albums de Noël qui sont à la disponibilité des enfants et je leur raconte au moins une histoire de Noël par jour.

MPG

J’utilise le conte de Noël pour initier les élèves au conte.  Après Noël, nous faisons une soirée de contes avec les élèves.  Ils se racontent une histoire qu’ils ont composée en coopération.  Ensuite, ils couchent à l’école!  C’est notre nuit de contes… celle-ci est répétée chaque année!

KT, Pont-Rouge

Les contes de Noël pour vivre la culture

À l’école, nous recevons chaque année des conteurs dans la dernière semaine de décembre afin d’animer des contes pour tous les niveaux. De la 1re à la 6e année, tous les élèves ont la chance d’entendre des contes de Noël. Souvent, ces contes sont accompagnés de musique et de mise en scène ajoutant à l’atmosphère qui s’en dégage. Les élèves de 5e lisent plusieurs contes en lien avec Noël et tentent de dénicher des contes québécois parmi la tonne de contes existants. À la suite de plusieurs lectures de contes, ils rédigent un conte de Noël afin d’en faire profiter d’autres.

PH, St-Bruno

Je suis enseignante de première année, en milieu défavorisé. Les livres occupent une très grande importance dans ma classe. À tous les mois, nous avons notre ”auteur(e) du mois”.  J’affiche près de mon coin lecture une photo de notre auteur(e) du mois ainsi que certaines illustrations de livres.  J’inclus des livres de l’auteur(e) dans le coin lecture et au moins une fois par semaine, je leur fais la lecture d’un album.
AP, Montréal-Nord

Les contes de Noël pour avoir du plaisir

Je pense que l’utilisation des contes de Noël en classe est très importante pour favoriser la motivation et le goût de la lecture. En décembre, les enfants sont fatigués et ils ont hâte aux vacances. Lorsqu’ils lisent un conte de Noël, ils n’ont pas l’impression de travailler. Ils sont heureux et ils participent aux différentes activités.

GN

Les enfants apprécient toujours le moment où je leur raconte une histoire. C’est très encourageant de continuer à leur en lire!
Il faut dire que j’aime bien mettre l’expression adéquate en modulant ma voix bien sûr! J’ajuste le rythme et le ton aussi! Ils regardent les images qui les aident à comprendre l’histoire. Je prends toujours le temps de dire le titre, l’auteur et l’illustrateur.

SL, St-Jérôme

Les contes de Noël pour créer et imaginer

Au premier cycle, j’utilise les contes de Noël en lecture animée où les élèves participent activement à prédire ce qui va se passer et à décrire ce qu’ils voient dans l’image. Cette dernière partie était particulièrement essentielle, car il y avait une élève handicapée visuelle dans mon dernier groupe…  À la fin, ils peuvent illustrer une partie de l’histoire de leur choix, ou encore réinventer une autre fin. Parfois, il m’arrive de m’inspirer d’un conte existant pour leur proposer d’en inventer un à leur tour. Finalement, les contes de Noël peuvent s’avérer une bonne manière d’introduire une discussion sur les diverses traditions de Noël, autant à l’intérieur des familles, mais aussi chez différentes cultures et religions, et cela convient bien au cours d’éthique et religions.

VC

Les contes de Noël pour rêver

Par les contes et les histoires de Noël, je réanime la magie du temps des fêtes. Les enfants ont les yeux remplis d’étoiles et la tête pleine de souvenirs et d’images féeriques. Ces contes nous inspirent pour écrire un conte de Noël collectif, pour fabriquer des décorations de Noël, pour cuisiner ou pour les projets d’arts plastiques. Bref, la littérature jeunesse nous offre, pendant les 23 jours de décembre, une fenêtre ouverte sur la magie de Noël.

KG, Saint-Jean-Bosco

Chaque année, j’utilise quelques contes de Noël  à mettre en musique avec les enfants . Parfois j’allume une chandelle, j’apporte un objet  ou un personnage qu’on retrouve dans l’histoire. Je distribue quelques toutous à cajoler.  Je raconte l’histoire tout en dirigeant la musique qui sert à recréer  l’atmosphère et les émotions du conte.

M, Boucherville

Dès novembre, un programme d’activités vient enjoliver les jours sombres de l’année en offrant aux élèves et à la communauté des expériences enrichissantes et mémorables qui prennent de l’ampleur d’année en année qui annoncent joyeusement le temps des réjouissances. Activités axées sur la lecture, impressionnante collection d’œuvres ayant comme thème la fête de Noël et animations spéciales dont une soirée de lecture dans la classe sous les lumières de Noël viendront agrémenter ces doux moments de l’année.

ML, Pohénégamook

Valérie C. est l’heureuse gagnante du concours. Elle remporte ces 4 albums illustrés des Éditions Scholastic: C’est Noël, David! , Un porc-épic dans un sapin, Le sac à main de la reine et Mademoiselle Nancy : Un Noël mirobolant. Ils sont destinés aux enfants de 4 à 7 ans.

Vous aimeriez avoir une chance de gagner le prochain concours? Inscrivez-vous à notre bulletin d’information! Pour ce faire, rendez-vous sur la page d’accueil de l’Infobourg et remplissez les champs nécessaires qui se trouvent sous le fil Twitter, dans la colonne de droite.

Quatre siècles d’histoire en un clic

La place Royale représente un condensé de l’histoire du Québec. Place-Royale d’aujourd’hui à hier est une cyber-exposition novatrice et unique en son genre, qui permet à l’utilisateur de s’approprier l’histoire de ce lieu par l’observation des traces qu’on y trouve encore aujourd’hui. À travers cinq vues panoramiques de 360 degrés, plein écran, le cyber-visiteur prend part à une visite commentée par le biais des points d’intérêt cliquables. Des diaporamas sont aussi présentés, en complément aux commentaires audio.Un coin de l’enseignant est disponible.

Le 16 novembre dernier, Place Royale d’aujourd’hui à hier, a reçu le WEB’ART DE BRONZE au festival international de l’audiovisuel et du multimédia sur le patrimoine 2010.

Pour visiter cette exposition virtuelle.

Source: commmuniqué

Table ronde sur le tableau interactif (Première partie)

Lors du congrès 2010 de l’AQEP, qui s’est tenu à St-Hyacinthe du 3 au 5 novembre dernier, une intéressante table ronde a permis à quatre invités ainsi qu’aux participants de débattre sur le thème des TBI et autres outils technologiques en classe. Aujourd’hui : présentation des participants et des questions débattues.

Cette table ronde était une initiative de De Marque, entreprise bien établie au niveau des technologies éducatives, qui représente notamment le tableau interactif Activboard, mais qui s’intéresse aussi aux contenus et activités liés aux TBI en général (NDLR : De Marque est aussi l’éditeur de l’Infobourg).

Les participants :

L’animateur était Simon De Jocas, vice-président ventes et marketing chez De Marque.

Les invités étaient :

  • Pierre Poulin : enseignant au primaire depuis 17 ans, surtout en 6e année. Il a créé la classe de ses rêves, à l’école Wilfrid-Bastien de la CS de la Pointe-de-l’Île, une classe technologique du 21e siècle, qui est devenue son sujet de recherche au doctorat (voyez notamment l’article Une iclasse à St-Léonard). Pierre Poulin dispose d’un SmartBoard dans sa classe.
  • Isabelle Massé : directrice de l’école Wilfried-Bastien, où enseigne le premier invité, Pierre Poulin. Elle soutient l’expansion des technologies dans son école.
  • Claude Frenette : Animateur RÉCIT au niveau des établissements d’enseignement privé. Il utilise les TBI depuis 3 ans environ, il a déjà enseigné au primaire et au secondaire comme spécialiste en musique.
  • Yves Nadon : enseignant depuis 31 ans, actuellement en 1re année à l’école Notre-Dame-du-Rosaire, CS de la région de Sherbrooke. Il est auteur de livres jeunesse et possède un iPad, un iPod, un MacBook, un TBI Activboard depuis quelques mois, mais, surtout, une magnifique collection de livres pour enfants qui est toujours à la disposition de ses élèves.

Les trois questions du débat :

Question 1 : Les TBI et autres outils technologiques constituent-ils une réelle révolution?

Question 2 : Les accessoires offerts autour des TBI sont-ils réellement utiles? Y a-t-il d’autres technologies plus appropriées?

Question 3 : Quelles recommandations feriez-vous à un(e) collègue qui souhaite intégrer les TIC dans sa classe?

À ne pas manquer dans les prochains jours!

Appel de propositions d’applications concrètes et d’ateliers sur l’impact du Web 2.0

En collaboration avec le Collège Éducacentre (C.-B. www.educacentre.com), le Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada (REFAD www.refad.ca) organise son colloque annuel les 5 et 6 mai 2011 à Vancouver sous le thème FAD 2.0. Cet événement se veut une opportunité pour les intervenant(e)s de faire le point sur leurs besoins en formation à distance et permettra certainement de formuler des recommandations pour orienter les actions futures du REFAD et de ses membres.

Le REFAD est présentement à la recherche de présentateur(trice)s et d’animateur(trice)s. Nous vous invitons donc à présenter pour ce colloque une application concrète du Web 2.0 (5 mai) ou d’offrir un atelier/communication touchant l’impact du Web 2.0 (6 mai).

Faites parvenir une proposition d’une page contenant le titre et le résumé de votre présentation ou communication/atelier. Le tout doit être d’une durée de trente minutes pour les applications du Web 2.0 (5 mai) ou d’une durée de soixante minutes incluant une période de questions de la part des participants pour les communications/ateliers sur l’impact du Web 2.0 (6 mai). Les propositions seront sélectionnées en accordant la priorité à celles qui respecteront le thème.

La date limite pour la réception des propositions est le 3 décembre 2010.

Pour de l’information supplémentaire sur l’événement ou pour s’inscrire en tant que participant(e) : http://refad.ca/colloque_2011.html

La ligne du temps, pour une toute nouvelle compréhension de l’histoire

À l’occasion du congrès 2010 de l’AQEP, l’Infobourg a assisté à l’atelier présenté par le service national du RÉCIT de l’univers social afin de découvrir une formidable application de création de lignes du temps. Cette application en ligne existe depuis près de 3 ans et permet de fabriquer des documents visuels très complets pour analyser différentes époques de l’histoire.

D’entrée de jeu, l’animateur Steve Quirion rappelle qu’il y a plusieurs façons de représenter le temps : ligne du temps (dates), horloge, pictogrammes, ruban du temps (permet d’identifier des périodes, début et fin), frise du temps (plusieurs événements longs, contemporains), calendrier. Il y a aussi plusieurs façons de nommer le temps : siècles, ères, époques, minutes, heures, années, décennie, chiffres romains, dates. Enfin, comment analyse-t-on le temps? En termes de changement, tendance, continuité, cause, conséquence, origine, synchronie, diachronie, succession.

Ce sont tous ces concepts et principes que l’outil en question dans cet atelier permet de mettre en lumière.

Pour bien comprendre la puissance de l’application Ligne du temps, on peut commencer par visualiser un exemple. L’animateur propose une activité intitulée « Vers la sédentarisation ».

On observe au premier coup d’œil la présentation colorée qui rend la consultation facile. Comme première approche de la navigation dans une ligne du temps, on peut remarquer qu’il est possible de voir toute la ligne du temps, ou de se concentrer sur une zone en particulier grâce à l’outil de zoom présent dans le coin inférieur gauche de l’application.

Pour attirer l’attention des élèves sur un type d’événements en particulier, on peut fermer les différentes sections en cliquant simplement sur les bandes titres plus foncées. On les fait réapparaître en cliquant à nouveau dessus.

Le menu Afficher permet d’obtenir un texte de présentation global de la ligne du temps, pour introduire le concept illustré. Ce menu permet aussi de voir les différents événements de façon groupée, ou sans regroupement. On note vite que le groupement par bande rend la consultation beaucoup plus facile.

Enfin, il est aussi possible de cliquer sur les différents événements pour en apprendre plus. D’ailleurs, dans le menu Affichage, l’option Diaporama fera défiler en ordre chronologique les différentes fenêtres d’information en lien sur la ligne du temps.

Cette ligne du temps pourrait être analysée avec les élèves à l’aide de cette fiche d’activité.

Pour accéder à l’application afin de créer votre propre ligne du temps, rendez-vous sur le site www.lignedutemps.qc.ca. Cliquez en haut sur le lien L’application Web de la ligne du temps, puis sur le lien Inscrivez-vous. Suivez les étapes. Au moment d’inscrire le mot de passe d’institution, vous n’êtes pas obligé de l’entrer, mais cette clé permettrait d’activer des fonctions disponibles seulement pour les CS du Québec (comme le partage de lignes du temps et l’ajout d’images). Pour l’obtenir, contactez le service nationale du RÉCIT de l’univers social, ou encore votre service local du RÉCIT. Sans cette clé, vous pouvez tout de même travailler avec l’outil.

Ensuite, dans l’application, vous pourrez créer de nouvelles lignes, ou encore en modifier certaines qui sont proposées par le RÉCIT. Lorsqu’on crée sa propre ligne du temps, il est aussi possible d’importer des événements à la pièce qui font partie d’une vaste banque proposée par le RÉCIT. La création et l’édition de la ligne sont très simples, il suffit de prendre un peu de temps pour se pratiquer et visualiser le résultat pour bien comprendre. Des capsules vidéo sont aussi disponibles pour accélérer votre apprentissage.

Les élèves adoreront travailler avec cet outil qui permet d’obtenir une toute nouvelle compréhension du temps. Il est possible de s’informer auprès du RÉCIT pour obtenir une formation complète sur l’utilisation en classe. Surveillez aussi la programmation des congrès au cours de l’année, l’équipe offre régulièrement des ateliers pour en parler.

Médias-Jeunes 2010 a connu un vif succès!

L’Alliance Médias Jeunesse (nouveau nom de l’Alliance pour l’enfant et la télévision) a accueilli près de 200 professionnels de la production jeunesse à l’occasion de la conférence Médias-Jeunes qui se tenait les 18-19 novembre à Montréal. Les thèmes ont exploré des facettes variées de la production jeunesse sur tous les écrans : l’avenir de l’animation jeunesse au Québec; les façons de communiquer des messages positifs aux jeunes; la mort annoncée de la télévision et la migration des auditoires vers les nouvelles plateformes.

Pour explorer les multiples façons de transmettre des messages positifs aux préados et adolescents à travers les contenus sur différents médias, un panel réunissait des spécialistes en psychologie, en éducation, en développement de jeux vidéo ou de campagne multiplateforme. Beaucoup d’idées et de suggestions alimenteront la réflexion des créateurs de ce type de production.

D’autres études, présentées par Nielsen et Shaw Rocket Fund, ont su rassurer le public à l’effet que la télévision n’est pas en train de disparaître! Les jeunes l’écoutent encore beaucoup et ce média domine toujours en nombre d’heures pour ce public. Toutefois, l’importance de l’Internet doit être prise en compte dans l’évolution des habitudes d’accès aux contenus.

L’Alliance Médias Jeunesse (AMJ) s’emploie à enrichir la vie des enfants et adolescents canadiens en contribuant à améliorer le contenu qui leur est destiné sur tous les écrans. L’Alliance entreprend également des recherches dans le but de mieux comprendre l’impact des médias sur les jeunes. Enfin, l’Alliance Médias Jeunesse intervient auprès des gouvernements et cherche à susciter l’intérêt pour les dossiers touchant la production sur écran destinée aux jeunes canadiens.

Source: communiqué

Qui a peur des TIC?

Les Technologies d’information et de communication (TIC) sont en plein développement et manquent à la formation des enseignants, déplorent les enseignantes Mélanie Couture et Anne-Sophie Charland. Pour initier leurs collègues qui craignent d’utiliser leur tableau blanc interactif, elles ont présenté des solutions faciles à mettre en place, au congrès de l’Association québécoise des enseignants en Univers social.

« Le point de départ devrait être l’auto-évaluation : de quoi ai-je peur, avec quels programmes suis-je confortable ? », commence Mélanie Couture, qui enseigne en immersion française. Il faut, à partir de ses réponses, que l’enseignant se fixe des objectifs d’apprentissage précis. Par exemple, est-ce qu’un prof hésite à utiliser le tableau blanc en classe parce qu’il n’a pas confiance en ses habiletés à trouver du contenu sur Internet? Dans ce cas, un cours de mise à niveau s’impose. Si c’est plutôt parce que les applications utilisées avec le TBI sont sont trop complexes, il peut plutôt consulter ses collègues qui sont familiers avec les applications du tableau.

Pour Anne-Sophie Charland, qui se définit elle-même comme une débutante dans l’utilisation de technologies en classe, les TIC peuvent constituer une surcharge de travail si l’enseignant ne sait pas s’y prendre. « Je ne suis pas experte des outils technologiques, explique-t-elle. Si un problème survient pendant une activité en classe, je ne saurai probablement pas comment le régler! Il faut bien choisir les programmes qu’on exploite ; ainsi, on s’en sort mieux s’il y a un bogue. »

Car les bogues et gels d’écrans ne sont pas impossibles, observent les deux enseignantes. Même s’il ne faut pas tout connaître des ordinateurs, il faut que le professeur puisse réagir à certaines situations sans paniquer: quand une image n’apparaît pas au bon endroit, que le fichier est introuvable, ou que l’ordinateur doit être redémarré, par exemple.

Mais le savoir-faire en matière de TIC est profitable, croient les deux enseignantes. « Le portail de l’école permet de partager le calendrier scolaire avec les parents et de leur communiquer les progrès de l’enfant, décrit Mélanie Couture. Je l’utilise aussi pour mettre en valeur certains jeux éducatifs que je choisis. » Le portail permet de publier tout ce qui est distribué en classe. Ainsi, si un élève a perdu une feuille, il peut la réimprimer chez lui. Les étudiants peuvent aussi faire le devoir directement sur le portail, ce qui permet d’économiser le papier.

Anne-Sophie Charland, pour sa part, constate qu’elle a grandement bénéficié de son apprentissage des TIC. « Beaucoup de matériel est disponible gratuitement sur le Web. Des activités sont déjà prêtes, et accessibles même pour ceux qui ne sont pas des pros de l’ordinateur», explique-t-elle. Les commissions scolaires offrent des ressources aux enseignants qui souhaitent développer des habiletés en TIC ; mais encore, la solution la plus efficace est de se tourner vers les élèves. « Demandez leur aide! disent Couture et Charland. Les jeunes connaissent les TIC : faites-en vos alliés, pour apprendre à les utiliser. »

Je consomme, tu consommes…surconsommez-vous?

Bianca Gervais, marraine d’honneur de la 7e campagne de sensibilisation « Dans la marge jusqu’au cou! » menée par la Coalition des associations de consommateurs, invite les jeunes à réfléchir sur leurs choix en tant que consommateurs.

«Dans le cadre de la campagne, nous invitons les enseignants à organiser un débat auprès des jeunes sur le thème « Mordu du crédit ? », à l’aide de la vidéo « Les choix de Sébastien » et du guide d’activité, tous deux téléchargeables sur le site www.danslamargejusquaucou.com. Les jeunes sont ainsi invités à se questionner sur leurs comportements face au crédit à travers plusieurs mises en situation. Cette activité permettra de créer de beaux échanges avec les jeunes», conclut Bianca Gervais.

Source: communiqué

Entretien sur la déséducation (partie 2)

Le 3 novembre dernier, un jeune enseignant, Mathieu Côté-Desjardins lançait une nouvelle websérie : La déséducation. Elle mélange dessin animé et entretiens avec des pédagogues, des enseignants, des personnalités publiques. Cette série tire à bout portant sur le système scolaire québécois. Infobourg s’est entretenu avec Mathieu Côté-Desjardins. Voici la seconde partie de cet entretien.

Pour relire la première partie

Il faudra attendre les 8 derniers épisodes de votre série pour explorer les solutions. Quelles sont-elles?

Il faut des solutions avantageuses pour les enfants, pas pour les adultes, quitte à aller en dehors du système scolaire. On doit ramener l’éducation au centre du système scolaire. La formation des maîtres doit être améliorée. À l’université, on doit y diffuser plusieurs visions de l’éducation, plusieurs modèles.

Il y a donc de nombreuses solutions, par où commencer?

En nous! Il faut se questionner sur l’aspect sociétal de l’éducation. Ça part de nous, de notre relation avec les enfants. Est-ce que ça nous intéresse de savoir où on stationne nos enfants pendant huit heures tous les jours? Il faut recréer un système social. S’investir comme communauté dans l’éducation permettra de réduire les crises économiques et écologiques. Je ne crois pas à la révolution, mais il faut tout remettre en question.

Le système scolaire privé est-il une solution?

Je ne suis pas pour le privé, mais j’apprécie les innovations atypiques du privé. Pourtant, avec les subventions du gouvernement et l’argent des parents, le privé pourrait aller beaucoup plus loin. Fonder une école sur une ferme par exemple! Pourquoi pas?

Vous parlez souvent de l’école libre. Qu’est-ce que c’est exactement?

L’école aujourd’hui au Québec est antidémocratique. C’est la tyrannie des adultes. L’école libre, elle, est réellement démocratique. Les enfants ont le choix, ils prennent part aux décisions, pour engager des enseignants ou des directions d’école par exemple. C’est un lieu où la liberté n’est pas sans lendemain, où elle est proportionnelle à la responsabilité, avec un encadrement par des adultes, bien sûr. Je ne comprends pas que ces écoles soient illégales au Québec alors qu’elles sont légales ailleurs au Canada et aux États-Unis. Il faut s’ouvrir. Sur l’école à la maison, par exemple, qui convient à certains enfants, mais qui est très surveillée au Québec.

Quel est  votre rôle à vous dans ce débat sur la déséducation?

Je suis une solution dans ma classe. J’appelle ça la désobéissance éducationnelle. Je ne veux pas devenir un spécialiste de la déséducation, il n’y a rien de positif là-dedans. Je crois que ma mission c’est d’informer avant de critiquer. J’ai envie de faire des conférences, de devenir un éducateur social. C’est pour ça que les premiers épisodes sont sur les problèmes et que les solutions viennent ensuite. Il faut poser un diagnostic avant de traiter. On ne peut pas semer sur une terre morte, il faut la laisser un temps en jachère. C’est la même chose pour ce débat. Il faut prendre le temps et je veux en parler longtemps. Ma série donne une tribune aux solutions alors qu’on ne prend jamais le temps d’en parler.

Vous consacrez un épisode à l’inertie des enseignants. Quel message voulez-vous faire passer à vos collègues?

Un bon enseignant comprend qu’il faut dénoncer l’inertie. Le potentiel d’un prof sans bureaucratie ni programme débilitant serait infini. Il faut cultiver la passion. Alors, je dis aux profs : est-ce que vous me suivez? Ou est-ce que vous vous contentez de ça?

Pour visionner la websérie La Déséducation, rendez-vous sur le site web : www.ladeseducation.ca

Guide d’identification des difficultés psychosociales vécues par les jeunes

Le Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP), en collaboration avec la Table de concertation jeunesse Kateri du territoire de la Montérégie, est fier de vous présenter le Guide d’identification de certaines difficultés psychosociales vécues par les jeunes. Conçu en partie grâce à l’aide financière de la Caisse Desjardins de La Prairie et de la Caisse Desjardins des Berges de Roussillon, ce guide vise à aider les personnes intervenant auprès des jeunes de 10 à 17 ans à mieux interpréter les indices associés à certaines difficultés psychosociales qu’ils peuvent rencontrer. Avec ce guide, les intervenants pourront orienter les jeunes plus rapidement vers les ressources adéquates.

Douze problématiques sont abordées : la dépendance à l’alcool et au cannabis, les boissons énergisantes, le jeu pathologique, la cyberdépendance, les troubles alimentaires, le trouble dépressif majeur, le suicide, la scarification, les troubles anxieux, la phobie sociale, le trouble obsessionnel compulsif (TOC), le trouble des conduites.

Après avoir abordé certains mythes, on y présente plusieurs indices et risques associés à chaque problématique, en plus de fournir une liste de ressources adaptées à chacune.

Ce guide est disponible uniquement en version PDF.

Pour plus d’information : http://www.clipp.ca/fr/content/difficultes-psychosociales-vecues-jeunes

Source: communiqué

Gagnez une bibliothèque des Éditions de la courte échelle

Afin d’encourager et de stimuler la lecture dans le milieu scolaire, les Éditions de la courte échelle lance une fois de plus un concours pour le personnel enseignant.

Jusqu’au 15 décembre 2010, chaque commentaire laissé sur le carnet pédagogique par un enseignant(e) ou stagiaire au sujet des billets publiés par les collaborateurs de la maison d’édition jeunesse est considéré comme une participation au tirage d’un assortiment de livres de la courte échelle d’une valeur de 75 $ !

Allez vite y faire votre commentaire http://www.courteechelle.com/le-carnet-pedagogique !

Lucie Rivest, une pédagogue d’expérience

Lucie Rivest, orthopédagogue et technologue en éducation, crée des ressources pédagogiques depuis près de 30 ans. Après le grand succès de son guide « Ah non, pas une réflexion! » pour les élèves du primaire, elle lance une édition spécialement conçue pour les jeunes du secondaire.

« L’idée de Ah non, pas une réflexion! » est venue d’un directeur d’école qui ne savait pas comment s’y prendre avec les enfants indisciplinés et qui ne voulait pas leur faire faire de la copie », explique Lucie Rivest. Elle s’est donc inspirée du système de réparation pour créer son matériel: demander à l’enfant quelles étaient ses intentions, comment il peut réparer son geste, ce qu’il aurait ressenti à la place de l’autre, etc. « Si le guide pour le secondaire a autant de succès que celui du primaire, je serai très heureuse! » ajoute Mme Rivest.

Depuis 25 ans, Lucie Rivest travaille avec des écoles, des commissions scolaires et des musées afin de produire les meilleurs outils pédagogiques pour les enfants. « L’important n’est pas de savoir si l’outil sera imprimé ou multimédia, mais si l’outil permettra à l’enfant de développer de bonnes stratégies. » Selon l’orthopédagogue spécialisée en français, les ressources doivent aussi être diversifiées afin de conserver l’intérêt des enfants.

Lucie Rivest collabore beaucoup avec la maison d’édition Trécarré. De leur dernière collaboration est née la série Je lis Je comprends, sur les tablettes depuis à peine deux mois. Ces cahiers de compréhension de texte sont disponibles pour tous les niveaux du primaire. L’auteure espère que les textes courts seront appréciés des élèves et des enseignants.

C’est aussi chez Trécarré que Lucie Rivest a lancé la première édition de la série Je révise avec mon enfant, il y a près de 20 ans. « L’objectif était véritablement d’aider les parents, qui sont souvent perdus à travers tous les programmes scolaires, à réviser avec leur enfant. Que ce soit facile pour le parent et agréable pour l’enfant. » explique Mme Rivest.

Après la parution de cette première série, la plupart des maisons d’édition se sont lancées dans la publication de cahiers de révision. Or, selon Mme Rivest, la plupart ne sont pas reconnues au niveau pédagogique et se situent davantage au niveau du jeu. « C’est dommage, confie Mme Rivest, parce que ces cahiers inondent le marché même s’ils ne répondent pas aux attentes des parents. »

D’une certaine façon, tous les élèves du Québec connaissent Lucie Rivest : c’est elle qui compose les dictées de la fondation Paul-Gérin-Lajoie depuis 14 ans. En 2010-2011, la dictée PGL souligne l’année de la biodiversité. Environ 400 000 enfants canadiens et africains participent à la dictée chaque année.

Ses collaborations avec des musées québécois sont aussi très nombreuses. Par exemple, elle a mis sur pied le guide pédagogique de la serre alimentaire tropicale du Jardin botanique de Montréal, qui reçoit des élèves de tous les niveaux. « L’objectif est toujours le même : faire des liens entre la société et le programme scolaire. C’est aussi une façon de ne pas surcharger les enseignants et de leur proposer des activités intéressantes et clé en main. »

Pour en savoir plus, visitez:

le site de Rivest et associés

le site des Éditions Trécarré

le site de la fondation Paul Gérin-Lajoie

la page Web de la collection Je lis Je comprends

la page Web du matériel Ah non, pas une réflexion!

L’anxiété, un obstacle à l’apprentissage de mon enfant

Dans le cadre d’une série de conférences pour les parents, l’Association québécoise des troubles d’apprentissage (AQETA) présente “L’anxiété, un obstacle à l’apprentissage de mon enfant”. La conférence aura lieu le 27 novembre 2010 à Montréal.

Quelle est la différence entre le stress et l’anxiété? Quelle est l’interrelation entre l’école et la maison et comment faire le pont entre elles? Comment pense l’enfant anxieux et comment interprète-t-il la réalité? Telles sont les grandes questions qui seront abordées par Isabelle Darveau et Guy Aublet, deux conseillers pédagogiques en adaptation scolaire.

Pour en savoir davantage : http://aqeta.qc.ca/activites/activites-provinciales.html

Un concours pour impliquer les parents dans la réussite scolaire

Les parents jouent un rôle fondamental dans la réussite scolaire de leurs enfants. Allô prof s’est dernièrement associé au Grand défi Pierre Lavoie pour mettre sur pied un concours qui crée un contexte favorable à l’apprentissage et à l’implication des parents et de la famille, Aiguise ta matière grise! Cette année, le concours est à l’étape du pilote et est réservé à une dizaine d’écoles. Mais rien n’empêche les enseignants et les familles de partout d’utiliser dès maintenant les activités et les outils proposés. Au contraire!

Le site Internet Aiguise ta matière grise! a été conçu pour offrir des contenus pédagogiques et attrayants autant aux élèves qu’aux parents, ainsi qu’aux enseignants. L’objectif poursuivi est de favoriser les liens entre ce qui se fait en classe et à la maison. De manière indirecte, il s’agit d’impliquer les parents dans le processus de scolarisation de leur enfant. Par exemple, l’une des activités proposées par Aiguise ta matière grise! est de réaliser un jeu de mémoire et de jouer au moins 15 minutes avec un parent. Cette activité peut être initée en classe – la partie réalisation – et poursuivie en devoir à la maison – jouer avec le parent, qui devra signer une fiche spéciale pour assurer l’enseignant que le devoir a bien été accompli. Un autre exemple d’activité qui se prête à un aller-retour classe-maison est l’expo-livre, qu’on peut commencer en classe en faisant la lecture d’une œuvre, puis en demandant aux élèves d’expliquer l’histoire à leurs parents, qui encore une fois devront signer une fiche certifiant que l’activité a été réalisée.

L’idée même d’organiser un concours autour de jeux éducatifs où les devoirs et leçons comptent double peut être reprise par un enseignant, voire par une école. Les activités peuvent être faites dans le cadre de la classe ou données en devoirs pour inciter les parents à s’investir dans le parcours scolaire de leur enfant, avec pour moteur un concept de compétition amicale motivant pour les jeunes. Dès l’an prochain, tous les établissements pourront s’inscrire au concours Aiguise ta matière grise! Les titulaires de classe qui auront dès cette année implanté une pratique similaire auront certainement un avantage.

Mais surtout, se mettre les neurones en forme est un défi de tous les jours, et même de tous les instants. C’est l’une des raisons pour que les parents et le milieu familial valorisent le jeune. Afin que ce dernier n’abandonne pas en classe le bagage intellectuel qu’il aura reçu au cours de sa journée.

À propos d’Allô prof :

Allô prof est un organisme de bienfaisance soutenant la persévérance scolaire qui a pour mission de fournir gratuitement de l’aide aux devoirs à tous les élèves du Québec et à leurs parents. Pour appuyer sa mission, Allô prof met à leur disposition un service téléphonique et des services en ligne impliquant une équipe d’enseignants qualifiés et une communauté virtuelle composée d’élèves‐aidants, de parents et d’acteurs de l’éducation. Depuis sa fondation en 1995, Allô prof a répondu à plus d’un million de requêtes venant des élèves québécois du primaire et du secondaire. Le développement des services d’aide aux devoirs s’est fait grâce au soutien de plusieurs partenaires fidèles : le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, la société GRICS, Rio Tinto Alcan, les Fonds Universitas et Télé-Québec.

Par Marc-Antoine Tanguay-Lauzière

Lectures numériques pour Noël

L’esprit du temps des Fêtes a probablement déjà commencé à faire son entrée dans votre salle de classe. Pour agrémenter cette période de l’année, l’Infobourg vous propose une série de lectures qui pourront intéresser vos élèves.

Pour ce faire, nous vous proposons de vivre une nouvelle expérience de lecture. Dans un récent dossier, l’équipe de l’Infobourg a abordé le thème de la lecture à l’écran. Nous vous invitons donc à tenter l’expérience avec vos élèves avec ces quelques titres disponibles en format numérique.

Ils sont en vente chez Livresquebecois.com et pourront être téléchargés sur un ordinateur ou sur un iPad (via l’application La hutte).

Pour chacun des titres proposés, vous pouvez feuilleter et télécharger un extrait.

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Anouchka et la magie de Noël
Annie Gravier
Éditions Hurtubise
C’est bientôt Noël et Anouchka s’apprête à fêter l’événement. Tout serait parfait si seulement le père de Pomket pouvait dénicher un emploi. Désireuse de venir en aide à sa copine, l’intrépide Anouchka a une idée de génie en lisant les petites annonces dans les journaux : monsieur Noé ferait un père Noël du tonnerre !
7,50$

Hourra pour Santa Claus!
Jean-Philippe Warren
Éditions du Boréal
En cherchant à comprendre comment la fête de la Nativité est devenue l’événement mercantile par excellence de la société contemporaine, l’auteur nous invite à nous interroger sur l’origine et la genèse de coutumes qui nous semblent immémoriales.
22,50$

Contes et mystères de la forêt
Yvon Codère
Éditions du Septentrion
Une façon originale et divertissante de s’ouvrir sur les modes de vie d’hier et d’aujourd’hui des peuples amérindiens du Québec.
14,96$

Les fêtes des religions
Pierre Guénette
Éditions Novalis
Dans une perspective d’ouverture aux grandes traditions, Les fêtes des religions répond à vingt-cinq questions d’enfants concernant certaines fêtes religieuses. Un tour d’horizon rapide, centré sur l’essentiel.
6,95 $


Des rites et des croyances
Sylvie Marcoux
Éditions Novalis
Trois enfants découvrent les plus grands courants religieux du monde à travers une recherche qu’ils réalisent dans le cadre d’un cours de français. Ils répondent à 25 questions essentielles sur la foi: en quoi croient les personnes qui pratiquent les grandes religions? Comment expriment-elles leurs croyances? Y a-t-il des rites réservés aux enfants?
6,95$

Surprises d’hiver Winter surprises
Jean-Denis Côté
Éditions de l’Isatis
Par une belle journée d’hiver, Francis et sa cousine Clara font une balade en raquettes avec leur grand-père. Celui-ci emporte un mystérieux sac. Que contient-il ? Les randonneurs seront bien distraits et sèmeront plusieurs objets derrière eux. Au lecteur de les retrouver.
7,25$

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Bonne lecture numérique!

Et n’hésitez pas à partager avec nous vos commentaires sur cette nouvelle expérience.

Projet ETAPe : des élèves franco-ontariens apprivoisent les TIC

ONTARIO – Une trentaine d’élèves francophones du Nord de l’Ontario participent au nouveau projet pilote ETAPe – Environnement technopédagogique d’apprentissage personnalisé électronique- qui vise à intégrer les nouvelles technologies à leur programme scolaire. Le Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario (CSPGNO) et le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP) s’associent pour ce projet.

Hubert Lalande, directeur du service de production multimédia au CFORP explique qu’ETAPe est avant tout un projet pédagogique et non technique. L’objectif est de mieux comprendre comment les TIC peuvent aider les jeunes dans leur apprentissage, au niveau de la motivation notamment.

Pour Pierre Riopel, directeur de l’éducation par intérim au CSPGNO, la situation est idéale puisque les groupes choisis sont petits : 12 élèves à l’École publique de la Découverte, à Val-Caron, et 22 à l’École secondaire de Hanmer. Le nombre restreint d’élèves permet un accompagnement individuel.

Intégrer les nouvelles technologies à l’apprentissage est une priorité de CSPGNO depuis plusieurs années. Déjà, toutes les classes du primaire sont équipées d’un tableau blanc interactif. Les écoles sont aussi toutes reliées à un réseau internet sans fil, même si les écoles les plus éloignées sont à plus de dix heures de route. Le conseil scolaire compte aussi 2200 ordinateurs pour… 2200 élèves.

Mettre sur pied un projet comme ETAPe demande toutefois de l’argent. C’est grâce au programme Apprentissage hybride du ministère de l’Éducation de l’Ontario que le CSPGNO a pu financer l’achat d’un tableau blanc, d’un projecteur, de tablettes tactiles et d’ordinateurs portables pour tous les élèves et les enseignants dans les classes de 7e année.

Avant de débuter le projet ETAPe, les deux enseignantes, les directions d’école et des conseillers pédagogiques ont reçu une formation offerte par le CFORP. « Le plus difficile a été de mettre tout le monde au même niveau. Une des enseignantes avait une grande expérience du tableau blanc interactif alors que l’autre ne l’avait jamais utilisé, » explique Hubert Lalande.

Pierre Riopel a discuté avec les directions d’écoles et leur bilan des deux premiers mois de l’année est simple : « Wow! » Il faudra cependant attendre la phase deux du projet pour vérifier cette première impression. Hubert Lalande espère pouvoir associer le projet à des chercheurs de l’Université d’Ottawa ou de l’Université Laurentienne et ainsi réaliser une étude longitudinale sur le rôle des TIC dans l’apprentissage.L’objectif de M. Lalande « est d’intéresser le maximum de personnes possible et ainsi d’élargir le projet à la prochaine rentrée scolaire. Le CFORP est ouvert à toutes les invitations! »

Pierre Riopel présentera le projet ETAPe les 9 et 10 novembre prochains à un colloque à Toronto qui a pour thème Se brancher sur la réussite. L’objectif est de faire connaître le projet et qui sait, d’intéresser de nouveaux participants.

Afin de fournir des ressources pédagogiques adaptées, Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques a créé des ressources spécialement pour le TBI, en plus de transposer des ressources pédagogiques du format papier au format électronique. D’ici la fin de 2011, Hubert Lalande prévoit que le centre aura créé une dizaine de titres TBI pour tous les niveaux scolaires.

Une aventure de ce genre nécessite une assistance technique importante. C’est l’agrégateur visuel de contenu Symbaloo qui est responsable de l’aspect technique du projet.

Pour consulter le site du CSPGNO

Pour consulter le site du CFORP sur le projet ETAPe

Pour consulter les outils pédagogiques du CFORP

Pour visiter le site de Symbaloo