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Lancement des Prix d’excellence anglophones 2011 de l’Alliance Médias Jeunesse!

Montréal – L’Alliance Médias Jeunesse (AMJ) annonce aujourd’hui le lancement de ses Prix d’excellence anglophones 2011. Depuis plus de 35 ans, l’AMJ reconnaît l’importance d’offrir des émissions de télévision et des contenus interactifs de qualité aux enfants canadiens. À l’occasion de son gala annuel, l’AMJ décerne ses Prix d’excellence aux réalisations exceptionnelles qui ont fait du Canada un leader dans la production et la diffusion de contenus sur écran destinés aux jeunes publics.

Le concours est ouvert à toutes les productions jeunesse canadiennes diffusées ou mises en ligne en version originale anglaise, au Canada, entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2010. Les candidatures doivent être déposées au plus tard le lundi 21 février 2011, à 17 heures.

Cette année, un total de quinze prix seront remis, dont un grand prix pour la production télévisuelle la plus remarquable de ces deux dernières années et les prestigieux prix de la relève et prix rendant hommage à une carrière entière vouée à l’excellence.

Les jurys télévision évalueront la qualité des émissions soumises en référence à ces différentes facettes de la production que sont, notamment, le concept, le texte, la réalisation et la direction d’acteurs, la direction artistique, la recherche, la technique, l’interprétation, le ciblage du public, la musique et l’interactivité. Les jurys des contenus interactifs évalueront aussi certains de ces secteurs de production, mais se concentreront également sur la fluidité de la navigation, le design, la sécurité et l’efficacité des contenus ainsi que sur l’innovation dans l’utilisation des différentes technologies.

L’Alliance Médias Jeunesse (AMJ) s’emploie à enrichir la vie des enfants et adolescents canadiens en contribuant à améliorer le contenu qui leur est destiné sur tous les écrans. L’association poursuit sa mission de promouvoir les contenus de la plus haute qualité en récompensant annuellement les meilleures réalisations jeunesse anglophones et francophones canadiennes dans le cadre de ses Prix d’excellence. L’Alliance offre des occasions de formation professionnelle continue adaptée aux besoins spécifiques des artisans de la production jeunesse dans le cadre d’ateliers, de séminaires et d’événements spéciaux telles les conférences Média-Jeunes et Children, Youth & Media. L’Alliance entreprend également des recherches dans le but de mieux comprendre l’impact des médias sur les jeunes. Enfin, l’Alliance Médias Jeunesse intervient auprès des gouvernements et cherche à susciter l’intérêt pour les dossiers touchant la production sur écran destinée aux jeunes canadiens.

Pour connaître le détail des règlements et les modalités d’inscription, rendez-vous au www.ymamj.org, ou téléphonez à Sylvie Lamy, coordonnatrice, événements spéciaux au 514.597.6809.

Source: Communiqué

Un guichet d’explications interactif

Certains élèves fréquentant les services de garde de la commission scolaire de Montréal ont eu une surprise à la rentrée 2010 : des bornes interactives ont été installées dans leurs locaux. L’objectif du projet : promouvoir l’utilisation, par les élèves du primaire, des services d’Allô prof, un organisme de bienfaisance qui fait la promotion de la persévérance scolaire.

Le site Web Allô Prof offre gratuitement des ressources d’aide aux devoirs aux élèves du primaire et du secondaire. « Une dizaine de bornes sont déjà installées, explique Marc-Antoine Tanguay-Lauzière, responsable des communications et du marketing chez Allô prof. Certains services de garde déjà équipés d’ordinateurs encourageaient les jeunes à nous consulter, mais avec toute l’offre de divertissement en ligne, les élèves finissaient souvent par surfer le Web et ne terminaient pas leurs devoirs ».

La borne interactive lui semble la solution appropriée à ce problème de motivation : constituée d’un ordinateur encastré, elle permet uniquement la consultation du site Allô prof. « Pas de publicités, pas de sollicitation : c’est une meilleure expérience pour les étudiants, dit Marc-Antoine Tanguay-Lauzière. Aussi, la borne interactive est comme un “guichet d’explications” attrayant, qui attire l’élève et augmente sa motivation à utiliser nos services. »


D’ailleurs, de plus en plus d’enfants utilisent les services de garde après l’école. Beaucoup d’éducateurs les encouragent à y faire leurs devoirs, mais ceux-ci ne sont pas formés pour répondre aux questions des élèves. Grâce à cette nouvelle solution, ils peuvent maintenant diriger les jeunes vers la borne interactive. On trouve sur le site d’Allô prof du contenu explicatif sous forme de bibliothèque virtuelle, de forums, et de cyberclasses. Cette dernière permet les échanges en direct avec un enseignant ou un élève aidant par clavardage, échange vocal et dessin. « De 16 à 17 heures, nous consacrons toutes nos ressources aux demandes provenant des bornes interactives, décrit le responsable des communications. De 17 à 20 heures, nous répondons à toutes les demandes, ce qui inclut en plus un service téléphonique. »

Un projet à longue portée

Marc-Antoine Tanguay-Lauzière a observé des réactions très optimistes au sein des services de garde. « Les éducateurs sont enthousiastes, ils nous rapportent que les élèves sont stimulés par les bornes interactives d’Allô prof et qu’ils n’en décrochent pas! » Les parents de ces jeunes font le même constat : leur motivation envers les devoirs s’améliore.

Allô prof voit aussi d’autres façons de rendre ses bornes interactives utiles. « Des centres hospitaliers pour enfants, par exemple, pourraient en bénéficier, avance Marc-Antoine Tanguay-Lauzière. Souvent, les jeunes qui y sont admis continuent leur cheminement scolaire à distance, et l’accès à des bornes, au sein de l’hôpital, pourrait faciliter leurs travaux.»

Sandrine Faust, directrice générale d’Allô prof, estime qu’en 2010-2011, les bornes interactives permettront à plus de 200 élèves de bénéficier des services de l’organisme. « L’approche permet à l’enfant de gagner en autonomie en apprenant à utiliser des services qu’il pourra retrouver à la maison et tout au long de ses études, jusqu’en 5e secondaire », résume-t-elle.

Les services d’Allô prof sont disponibles sur le site Internet officiel, www.alloprof.qc.ca et par téléphone au 1 888 776-4455.

Des ressources pour l’éducation à la sexualité

Au début du mois de décembre, la Commission de la culture et de l’éducation déposait un rapport devant l’Assemblée nationale du Québec. Ce rapport favorisait un retour des cours d’éducation à la sexualité dans les écoles du Québec. En attendant que les recommandations se concrétisent, voici quelques ressources pour les éducateurs qui souhaitent traiter de sexualité avec leurs élèves.

Le rapport de la Commission de la culture et de l’éducation contenait deux recommandations :
– Qu’un programme obligatoire d’éducation à la sexualité soit élaboré et offert du préscolaire jusqu’à la fin du secondaire et qu’il s’inscrive dans le curriculum d’études actuel, notamment au secondaire, dans le cours de sciences et technologie, le cours d’éthique et de culture religieuse et le cours d’éducation physique et à la santé.
– Que le gouvernement s’assure d’une formation obligatoire adéquate pour les personnes qui offrirons les cours d’éducation à la sexualité et que cette formation s’insère dans la formation des maîtres.

Sur le Web
Sur le Web, quelques sites offrent des ressources pouvant être utiles aux éducateurs. Un bon point de départ : le site T’as juste une vie, qui propose des ressources pour les adolescents et qui présente des liens vers plusieurs autres sites Web liés à l’éducation à la sexualité, comme J’capote (une vie sexuelle sans risque), Jeunes en santé (promotion de la santé sexuelle des adolescents), MaSexualite.ca ( éducation sexuelle générale), et la section Lutte contre les ITSS du site du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS). Le MSSS produit d’ailleurs le magazine Ça s’exprime à l’intention des éducateurs.

Des ouvrages numériques
Même si le Web constitue une bonne référence, certains ouvrages documentaires apporteront un petit plus. Nous vous en suggérons quelques-uns que vous pouvez acheter en format numérique chez Librairie Mosaïque :

La sexualité de l’enfant expliquée aux parents

Ce livre explore la place qu’occupe la sexualité dans le développement normal et global de l’enfant de 0 à 12 ans. Il en présente les différentes étapes physiques, psychologiques et sociales, et en relève les principaux enjeux tant du point de vue du parent que de celui de l’enfant.
Éditions du CHU Ste-Justine
11,00$

Que savoir sur la sexualité de mon enfant

Frédérique Saint-Pierre, psychologue clinicienne, et Marie-France Viau, travailleuse sociale, toutes deux du CHU Sainte-Justine, apportent des réponses aux questions que vous vous posez sur la sexualité de votre enfant.
Éditions du CHU Ste-Justine
7,50$

Que savoir sur mon ado

Céline Boisvert, psychologue clinicienne au CHU Sainte-Justine, travaille auprès des adolescents et de leurs parents. Elle apporte ici des réponses aux questions que vous vous posez sur l’adolescence.
Éditions du CHU Ste-Justine
7,50$

L’enfant victime d’agression sexuelle

Avec cet ouvrage, les auteurs offrent aux victimes, à leurs familles et à tous ceux qui sont touchés par ces situations bouleversantes une source d’information et de soutien. Sont décrits et expliqués les impacts d’une agression sexuelle, les réactions de l’enfant et de sa famille, le dévoilement, l’intervention médicale et psychothérapeutique, l’allégation d’agression sexuelle en contexte de séparation, les agressions sur les enfants handicapés, les démarches à faire en cas d’agression ainsi que les programmes de prévention.
Éditions du CHU Ste-Justine
15,00$

Vivre avec l’homosexualité de son enfant

L’aveu de l’homosexualité d’un enfant à ses parents représente un défi considérable. Il a le plus souvent l’effet d’une bombe pour les parents. Ce qui se joue autour de cet aveu demeure une clé pour l’avenir des uns et des autres, et de la relation familiale.Ce livre s’adresse aux parents et aux proches qui font face à cette situation. Il est aussi pour ceux et celles qui décident de dire la vérité à leurs parents. Un livre sensible et équilibré qui ouvre des pistes réalistes pour «vivre avec».
Bayard Canada
14,50$

Grossesse à l’adolescence : guide d’intervention pour un choix éclairé

Ce guide d’intervention constitue un outil destiné aux professionnels de la santé et aux intervenants travaillant auprès des adolescentes enceintes. Il facilite la lecture et l’interprétation de ce que vit l’adolescente qui vient d’apprendre qu’elle est enceinte.
Éditions Multimondes
14,95$

Amour, violence et adolescence

L’auteure propose une réflexion sur la violence subie par des adolescentes dans le cadre de leurs relations amoureuses. Elle explore le cycle de la violence à l’adolescence et offre une description du processus par lequel les adolescentes s’adaptent à ce type de relation et décident d’y mettre un terme. Elle suggère des pistes de réflexion afin de prévenir cette violence et de promouvoir des relations égalitaires.
Presses de l’Université du Québec
27,75$

Nous espérons que ces quelques suggestions pourront vous aider.

Un coup de pouce aux enseignants branchés sur l’histoire

Développer, en classe, des situations d’apprentissage et d’évaluation à partir d’un tableau blanc interactif peut être très compliqué si l’enseignant commence ce projet à zéro. Pourtant, plusieurs d’entre eux créent des activités pour le tableau blanc et rendent celles-ci disponibles en ligne, gratuitement. C’est le cas de l’enseignant Jean-François Lévesque et du conseiller pédagogique Jean-Luc Trussart, venus présenter leur travail au congrès de l’AQEUS.

« L’atelier Projet-civ est en développement, prévient d’emblée monsieur Lévesque. Le concept est la base du projet est gestion et le développement d’une civilisation. » Toutes les situations d’apprentissages sont basées sur les critères du MELS pour les cours d’histoire et de géographie au secondaire. Le travail d’équipe est idéal pour utiliser Projet-civ. En effet, les activités disponibles sont conçues pour être présentées sur ordinateur ou un tableau blanc interactif. « La confrontation de la vision du monde de l’élève, par rapport à celle de l’équipe, mène au traitement d’une situation-problème, explique l’enseignant du Collège l’Assomption. Les élèves commencent par prendre connaissance du problème, la sédentarisation par exemple, et à s’interroger ensemble. »

La mise en situation, en effet, est une excellente façon de favoriser la compréhension de l’élève. À l’aide d’images, l’enseignant présente le mode de vie des peuples nomades et leur demande de s’interroger sur la façon dont ils survivent. « À l’aide de nos images explicatives et de graphiques, les élèves trouvent eux-mêmes les explications de la sédentarisation sur le territoire du croissant fertile! Nous avons préféré les exemples aux définitions», explique Jean-François Lévesque. »

Jean-Luc Trussart croit que le tableau blanc interactif est un support utile pour le traitement de situations-problèmes. « Beaucoup d’élèves se plaignent de n’avoir aucun examen, mais d’être toujours évalués, déplore-t-il. Le fait de bien structurer des activités leur permet de comprendre clairement ce qu’on attend d’eux ; c’est notre objectif avec le Projet-civ. » Les activités d’organisation d’information sont nombreuses : cueillette de données sur le thème historique, création d’une ligne du temps, dessin de schémas de concepts, validation des éléments de réponse, etc.

Tout le matériel créé pour Projet-civ est gratuit et libre de droits d’auteur, et les sources sont toujours indiquées en bas de page. Ainsi, chaque enseignant peut le modifier pour l’adapter à ses besoins ou l’utiliser tel quel. Tout le contenu peut aussi être accompagné d’un manuel d’histoire, parce qu’il est divisé en nombre de cours, en tâches identifiées ainsi qu’en compétences.

« J’espère que la mise en ligne du Projet-civ rendra services aux enseignants en histoire et géographie, dit Jean-Luc Trussart. Ce projet invite la participation des étudiants. » Les créateurs spécifient que le site n’offre pas de corrigés pour les exercices puisque l’accès est libre et que les élèves pourraient les télécharger. « Nous jugeons que vous, les enseignants, connaissez les réponses, explique Jean-François Lévesque. Notre projet est continuellement en expansion. Nous attendons vos commentaires, vos suggestions! »

Pour en savoir plus et pour accéder aux 30 SAÉ de Projet-civ, rendez-vous sur leur site officiel : www.projet-civ.com

Atelier TBI du RÉCIT

Le RÉCIT a présenté l’atelier L’interactivité en classe : Portail TBI et Logiciels éducatifs lors de la Réunion nationale de la Société GRICS qui a eu lieu les 24, 25 et 26 novembre à l’hôtel Hyatt de Montréal. Animé par Mélissa Bricault et France Leclerc, personnes-ressources du RÉCIT, l’atelier a donné l’occasion aux participants de se pencher sur ce qu’est l’outil TBI. Il leur a aussi permis de découvrir ce que font le portail TBI du RÉCIT et le site Logiciels éducatifs pour accompagner le personnel scolaire dans l’appropriation pédagogique et technologique de l’outil TBI. Cet article vous propose un tour d’horizon de l’atelier et vous fait connaître des ressources en lien avec l’atelier. En prime, le document de présentation de l’atelier.

Pour accéder à la suite de cet article très complet rédigé par Louise Sarrasin

Enseignants extraordinaires, édition 2011

Communiqué – Chaque année, Apple ajoute des enseignants extraordinaires au groupe des Apple Distinguished Educators. Un groupe d’enseignants, conseillers pédagogiques, directions d’école ou de services qui jouent un rôle important pour l’avancement des pratiques pédagogiques en lien avec les technologies, tout spécialement avec celles d’Apple.
Les pédagogues se sentant concernés par cette annonce peuvent créer une vidéo de 2 minutes expliquant ce qu’ils font avec les technologies Apple afin (qui sait?) de faire partie de ce groupe d’éducateurs extraordinaires.
Le processus doit se faire en anglais, simplement parce qu’il s’agit d’un programme international dont les membres proviennent d’écoles à travers le monde et toute la formation et collaboration qui est requise pour faire partie de cette équipe se donne en anglais. Pas besoin d’avoir un anglais parfait par contre, n’hésitez pas!

Sur la Toile éducative cette semaine…

Voici quelques gazouillis, billets de blogues et nouvelles qui ont retenu notre attention aujourd’hui.

Via Les révolutionnaires numériques
Cyber-harcèlement (2/3) : A quand les cours d’instruction numérique ?

Via La déséducation
Épisode 7: Les communautés éducatives

Via le cyberfolio de Danis Michaud
Wordle
(Voyez comment elle l’utilise en sciences avec ses élèves.)

Via cyberfolio de Roberto Gauvin)
Prochain BIP en math…
(Voyez cette façon originale de multiplier.)

Via le blogue Mediacteur
Déjà vieux, tous ces engins d’un passé pas si lointain
(Voyez cette vidéo dans laquelle les hypothèses des jeunes experts vous feront sourire!)

Via Technaute
Les produits les plus attendus de 2011

Via le fil Twitter de @CFORPmultimedia
Guide pratique : Organiser sa veille sur Internet en éducation http://j.mp/hY1PSo #TICE #EPN (via @netpublic)

Récréation : quand apprendre à lire est un jeu d’enfant!

Le policier Pierre Renaud a conçu un jeu de société éducatif pour motiver son fils à faire ses premiers pas en lecture. Son idée a fait du chemin : Récréation est maintenant distribué partout au Québec vient de mériter le Prix québécois de l’entreprise citoyenne.

Élaboré avec l’aide d’enseignants et d’une orthopédagogue, le jeu Récréation a été lancé en 2005. Il s’inspire de la technique de la reconnaissance globale utilisée au premier cycle du primaire pour l’apprentissage de la lecture. Sur la planche de jeu, les enfants doivent emprunter un trajet menant de l’école à un parc d’attractions. Pour avancer, les enfants doivent piger une étiquette-mot, lire puis épeler correctement les mots inscrits. Probablement en raison de son concept original et unique, le jeu a reçu des évaluations élogieuses et a même remporté récemment le Prix québécois de l’entreprise citoyenne, catégorie petite et moyenne entreprise.

Fort de son expérience, le responsable du programme d’intervention en milieu scolaire de la Sûreté du Québec a décidé de poursuivre sa mission en s’investissant  dans le Concours national de lecture. Du 7 au25 mars 2011 et sous la présidence d’honneur de Jacques Demers, cinquante écoles de milieux défavorisés auront la chance de mettre leurs compétences en lecture à l’épreuve. À l’aide du jeu Récréation, les élèves du premier cycle du primaire pourront, grâce à ce concours, développer des stratégies qui leur seront utiles toute leur vie.

Pour en savoir davantage sur le Jeu Récréation et le Concours national de lecture :

Voyez la vidéo
Voyez le site Internet

Le site «Sociétés et territoires» se refait une beauté cette année

À l’occasion du colloque 2010 de l’AQEP, les animateurs du service national du RÉCIT de l’univers social ont présenté le site Sociétés et territoires, parlé des nouveautés à venir et donné quelques pistes d’exploitation des activités sur TBI. Voici un aperçu de ce qui vous attend cette année.

Sociétés et territoires, c’est d’abord un site de contenus en univers social proposant des textes adaptés aux élèves du primaire. Pour créer ce site, les responsables du service national du RÉCIT de l’univers social se sont inspirés de ce constat: lorsqu’on cherche « histoire du Québec » ou « Nouvelle-France » sur Google, on ne trouve pas de contenus vraiment adaptés aux élèves de cet âge. Cette année, le site Web se refait une beauté. Son apparence sera plus actuelle, plus colorée. On prévoit une mise en ligne autour du mois de décembre.

Le site traite de 15 sociétés selon 3 compétences qui seront encore davantage mises de l’avant avec la nouvelle version du site : lire, interpréter et s’ouvrir à la diversité. Il permet de consulter une société, de comparer deux sociétés ou d’analyser le changement dans une société donnée. Pour ce faire, on peut consulter des sources premières, c’est-à-dire des textes d’époque, et aussi des textes rédigés par des historiens pour les élèves du primaire. Ces derniers constituent la majorité des textes du site . On trouve aussi sur le site environ un millier d’images libres de droits pour illustrer tout cela.

Après la refonte du site, on trouvera des mises à jour des textes pour rencontrer les exigences du document sur la progression des apprentissages, des images de plus et même des capsules vidéo de sources comme l’ONF, les archives de Radio-Canada et la série « J’ai la mémoire qui tourne », des films de famille numérisés avec le soutien du canal Historia.

Une autre nouveauté permettra aux enseignants de se créer un compte afin de rassembler leurs textes favoris, faire des assemblages de fiches et autres médias, puis de publier leur page pour leurs élèves. Cette particularité est prévue pour plus tard cette année, quelque part en avril.

En deuxième partie d’atelier, les animateurs montrent des idées d’utilisation du site avec le TBI et le travail sur les sources premières. Par exemple, l’enseignant peut copier une partie de texte dans un document et demander aux élèves d’identifier les mots difficiles. Il peut aussi insérer une image d’une seigneurie et dessiner les lignes importantes en changeant de couleur pour mettre en évidence certaines caractéristiques. Bref, c’est d’utiliser les ressources qui sont accessibles (sur Sociétés et territoires ou provenant d’autres sources) et de profiter des outils et de l’interactivité qu’apportent les TBI.

L’Infobourg vous informera de la mise en ligne de la nouvelle version du site plus tard cette année.

Lectures numériques pour Noël – la suite

En novembre dernier, l’Infobourg vous offrait une première sélection de livres jeunesse en lien avec Noël offerts en format numérique. Voici que d’autres titres se sont ajoutés et nous avons pensé qu’il n’était pas trop tard pour vous les soumettre dans la frénésie du temps des Fêtes.

Les livres que nous vous présentons ici sont en vente chez Livresquebecois.com et pourront être téléchargés sur un ordinateur ou sur un iPad (via l’application La hutte).

Pour chacun des titres proposés, vous pouvez feuilleter et télécharger un extrait.

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L’ordi du père Noël
Angèle Delaunois
Bayard Canada
Un ordinateur au pôle Nord? C’est une révolution! Comment la tournée du père Noël va-t-elle se passer?
8,50$

Le choix du père Noël
Angèle Delaunois
Bayard Canada
Au pôle Nord, le renne qui conduit le traîneau du père Noël vient de se casser une patte. Le père Noël doit choisir un remplaçant ou… une remplaçante!
8,50$

Papi Couturier
Nathalie Ferraris
Éditions de l’Isatis
Papi est très habile de ses mains, mais avec le fil, les ciseaux, les aiguilles et le velcro, ce n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Toutefois son costume est très réussi et tout à fait de saison. De quoi inspirer ses petits-enfants… mais peut-être pas le chat Fripouille !
7,25$

Bonne lecture numérique!

TBI, souris, tablette graphique et appareil photo… au présco!

Les animatrices du RÉCIT à l’éducation préscolaire ont animé l’atelier « Des idées d’activités pour exploiter des logiciels de dessin en classe » au dernier congrès de l’Association d’éducation préscolaire du Québec. L’Infobourg vous en fait un compte-rendu.

Les vingt participantes ont pris place, sur des tabourets, dans un local conçu pour l’enseignement des sciences. « On s’adapte! », plaisante Lynda O’Connell en entamant sa présentation. Il s’agit là d’un constat à l’image de l’appropriation des outils technologiques en salle de classe.

Après avoir présenté la vingtaine de SAÉ disponible tout au long de l’année scolaire par le biais du site recitpresco.qc.ca, les animatrices font un triste constat. « On envoie souvent le matériel informatique plus désuet dans les classes de maternelle », déplorent-elles. Pourtant, à en juger par les réalisations affichées sur le site, les enfants sont capables de créations surprenantes à l’aide d’outils aussi simples qu’un microphone et d’un appareil photo.

Les technologies ont leur place au préscolaire », croient-elles. « Nous avons même connu des enseignantes qui ont justifié la bonification de leur équipement informatique en présentant une situation telle que Ma collation santé à leur direction d’école! ».

Chaque année, nombreuses sont les enseignants qui réalisent les situations d’apprentissage originales conçues par les animatrices. À la découverte des dinosaures, par exemple, permet aux élèves de découvrir ce fascinant monde en plus d’offrir aux enseignantes une plate-forme conviviale pour afficher les travaux des enfants. « Nous bouclons la boucle », explique Pascale –Dominique Chaillez. Ainsi, les enseignantes qui envoient les travaux de leur classe bénéficient d’une vitrine sur le Web, car les responsables du RÉCIT à l’éducation préscolaire s’occupent de déposer les créations. En prime, pour plusieurs situations, un jeu de mémoire est créé à l’aide des dessins des enfants, ce qui en fait une activité TBI toute simple, mais qui remporte du succès auprès des petits.

La situation Hommage à un peintre de chez nous, quant à elle, permet de se familiariser avec le style de Séguin-Poirier ou Tanobe. Que ce soit en explorant les réalisations des élèves pour ce projet ou celles d’autres situations, les enseignantes présentent ne peuvent réprimer leur admiration et leurs « wow! » enthousiastes. « Le fond coloré donne du « punch » », confient les animatrices. « Rien à voir avec un fond blanc! ». Cette fois, un casse-tête peut être réalisé avec les peintures soumises par les élèves, ce qui les ravira certainement.

Mesdames O’Connell et Chaillez ont ensuite rassuré les participantes concernant l’utilisation du TBI en classe.  « Ne cherchez pas trop loin! Ce que vous faites déjà avec votre ordinateur, vous pouvez le faire sur votre TBI! ».

Les participantes ont enfin été invitées à troquer leur stylo pour une souris et une tablette graphique le temps de quelques croquis. Après quelques exclamations pendant cette période d’appropriation du stylet et de la tablette graphique, les animatrices ont rassuré les participantes. « Ne vous mettez pas de pression », disent-elles. « Les enseignantes qui assistent à nos formations veulent réussir parfaitement du premier coup! Nous ne publierons rien sur Internet aujourd’hui! »

À en croire l’attention que les participantes ont portée à leur processus créatif, ces dernières ont bien apprécié leur atelier. Quand elles ont félicité les animatrices pour les belles ressources qu’elles offrent dans un environnement où il y en a si peu pour leur clientèle, madame O’Connell a répondu en souriant « Bien d’accord avec vous! ».

Communiqué : Des livres pour tout-petits sur iPhone et iPad

Montreuil – À l’approche des fêtes de Noël, Fleurus ‐ Département Enfants et Anuman Interactive adaptent les livres d’éveil P’tit Garçon, sur iPhone et iPad.

Leader sur le marché français de l’éveil, Fleurus – Département Enfants a décidé d’adapter sa collection P’tit Garçon pour qu’elle puisse être facilement accessible sur les supports d’Apple. À destination des plus jeunes, P’tit Garçon rassemble plusieurs livres d’éveil (imagés et racontés) dans lesquels l’enfant accompagne un personnage dans ses aventures.

Cinq titres sont désormais disponibles sur iPhone et iPad (Le Camion‐poubelle de Marcel, La Grue de Lulu, Le Camion de Léon, Le Tracteur de Peter et La Tractopelle d’Axel) et regroupent différentes rubriques qui permettent aux tout‐petits de lire et d’interagir avec les applications.

À ce titre, le mode « Lire » offre la possibilité de feuilleter le livre numérique, tout en bénéficiant d’animations sur les illustrations. Au fur et à mesure que l’enfant fait défiler les pages, les images s’adaptent à l’histoire (zoom, dé‐zoom, effets de transition…) et mettent en surbrillance des éléments importants du décor (par exemple, la mise en surbrillance de la grue incite le bambin à cliquer dessus pour entendre le son du véhicule).

Un index est également disponible à tout moment pour pouvoir naviguer rapidement entre les chapitres de l’histoire.

Le mode « Écouter » s’adresse davantage aux très jeunes et permet de (re)vivre l’histoire grâce à des fonctions supplémentaires. En effet, en plus du contenu illustré et imagé, un narrateur raconte l’histoire et plusieurs bruits ambiants sont perceptibles.

Au‐delà de l’aventure proposée, plusieurs modes supplémentaires sont accessibles pour amuser l’enfant. La rubrique « Voix » offre la possibilité à un adulte d’enregistrer sa voix et de lire l’histoire à la place du narrateur, tandis que la catégorie « Photo » permet à l’enfant de réaliser un montage photo avec son propre visage.

Par exemple, dans l’application La Grue de Lulu, il peut importer une photo de lui (à partir de l’iPhone ou de l’iPad), la redimensionner, la faire pivoter, la nommer pour finalement conduire, lui aussi, la grue de Lulu. Bien évidemment, il peut ensuite sauvegarder la photo dans l’album ou l’envoyer par e‐mail à ses amis.

Enfin, le « Quiz » se présente sous la forme d’un questionnaire à choix multiples où le jeune lecteur doit retrouver l’objet demandé par le héros de l’aventure, parmi plusieurs choix possibles.

Une rubrique « Aide », commentée, est disponible en permanence pour que l’enfant puisse se situer rapidement dans l’application, sans être perdu.

Janine Boudineau, Directrice du département Enfants chez Fleurus explique : « Aujourd’hui, le numérique évolue à une vitesse incroyable et de plus en plus de livres se digitalisent. Dans notre secteur, ceci s’explique par la volonté de nos lecteurs à initier leurs enfants aux nouvelles technologies dès leur plus jeune âge. Étant leader sur le marché de l’éveil en France, il nous paraît logique d’installer des collections reconnues telles que P’tit Garçon sur les nouveaux supports mobiles, en complément de nos collections imprimées. Par cette action, notre objectif est de toucher de nouveaux lecteurs et de proposer une nouvelle approche, davantage interactive, de nos ouvrages. Ces dix premières applications concrétisent réellement cette volonté de faire évoluer nos contenus ».

Les applications La Grue de Lulu, Le Camion‐poubelle de Marcel, Le Tracteur de Peter, Le Camion de Léon et La Tractopelle d’Axel sont disponibles sur l’AppStore, dans la catégorie « Livres Numériques », depuis le 07 décembre 2010.

– P’tit Garçon ‐ La Grue de Lulu
Prix : 2,99 $ (iPhone) et 4,99 $ (iPad)
Sur iPhone : http://itunes.apple.com/fr/app/ptit‐garcon‐la‐grue‐de‐lulu/id405951416?mt=8
Sur iPad : http://itunes.apple.com/fr/app/ptit‐garcon‐la‐grue‐de‐lulu‐hd/id405900222?mt=8

– P’tit Garçon – Le Camion de Léon
Prix : 2,99 $ (iPhone) et 4,99 $ (iPad)
Sur iPhone : http://itunes.apple.com/fr/app/id405950377?mt=8
Sur iPad : http://itunes.apple.com/fr/app/id405913405?mt=8

– P’tit Garçon – Le Camion‐poubelle de Marcel
Prix : 2,99 $ (iPhone) et 4,99 $ (iPad)
Sur iPhone : http://itunes.apple.com/fr/app/id405950896?mt=8
Sur iPad : http://itunes.apple.com/fr/app/id405900434?mt=8

– P’tit Garçon – Le Tracteur de Peter
Prix : 2,99 $ (iPhone) et 4,99 $ (iPad)
Sur iPhone : http://itunes.apple.com/fr/app/id405950606?mt=8
Sur iPad : http://itunes.apple.com/fr/app/id405921589?mt=8

– P’tit Garçon – La Tractopelle d’Axel
Prix : 2,99 $ (iPhone) et 4,99 $ (iPad)
Sur iPhone : http://itunes.apple.com/fr/app/id405950768?mt=8
Sur iPad : http://itunes.apple.com/fr/app/id405921842?mt=8

Les jeux vidéo au service de l’apprentissage

Allô prof lançait le 8 décembre un projet d’aide aux devoirs en collaboration avec la Commission scolaire de Montréal. Au cœur du projet, l’installation de bornes interactives dans différents lieux fréquentés par les enfants, dont certains services de garde.

Le projet fait suite à un pilote mené depuis cinq ans et dont les impacts ont été évalués par une équipe de recherche de l’UQAM. Il ressort que le recours aux services Allô prof dans le contexte du service de garde accentue la compétence des élèves à utiliser les TIC et accroît leur autonomie dans la réalisation des devoirs et la résolution des difficultés. Nouveauté de cette année, la borne interactive est appelée à jouer un rôle majeur sur un autre facteur favorable à la persévérance à l’école : la motivation des jeunes à bien compléter leur travail scolaire.

En effet, une recherche récemment réalisée à l’UQAM démontre à nouveau les répercussions positives que peuvent avoir les jeux vidéo éducatifs sur la motivation des enfants. Ce support, attrayant, familier et connoté positivement dans l’esprit des jeunes, suscite l’émergence d’une motivation intrinsèque dans le processus d’apprentissage. L’enfant se trouve interpellé par des éléments de défi, de fantaisie et de curiosité. Il développe le recours à la méthode de l’essai et l’erreur, sans toutefois ressentir la lassitude que cette approche peut avoir lorsque pratiquée de manière conventionnelle. Traditionnellement associés au simple divertissement, les jeux vidéo pourraient bientôt s’avérer un allié de l’éducation.

La borne interactive et les jeux vidéos éducatifs développés par Allô prof puisent largement dans le potentiel de motivation des nouvelles technologies. Allô prof entend bien poursuivre dans cette voie en ciblant des notions clés de l’apprentissage, comme les opérations mathématiques, qui sont fort bien desservies avec le jeu Fin Lapin mis en ligne au début de la présente année scolaire.

À propos d’Allô prof :

Allô prof est un organisme de bienfaisance soutenant la persévérance scolaire qui a pour mission de fournir gratuitement de l’aide aux devoirs à tous les élèves du Québec et à leurs parents. Pour appuyer sa mission, Allô prof met à leur disposition un service téléphonique et des services en ligne impliquant une équipe d’enseignants qualifiés et une communauté virtuelle composée d’élèves aidants, de parents et d’acteurs de l’éducation. Depuis sa fondation en 1996, Allô prof a répondu à plus d’un million de requêtes venant des élèves québécois du primaire et du secondaire. Le développement des services d’aide aux devoirs s’est fait grâce au soutien de plusieurs partenaires fidèles : le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, la société GRICS, Rio Tinto Alcan, les Fonds Universitas et Télé-Québec.

Par Marc-Antoine Tanguay
Directeur des communications et du marketing

La souris qui raconte: des lectures en ligne pour les 7 à 10 ans

La souris qui raconte est une maison d’édition numérique qui propose des histoires en ligne pour les jeunes de 7-10 ans. Répertoriés en trois collections, les contes inédits conçus spécialement pour la lecture à l’écran. Ils sont tous respectueux de l’identité humaine, des droits de l’homme, de la vie privée et des libertés.

Onze histoires imagées sont disponibles sur le site Internet de cette maison d’édition dont la mission vise à offrir un complément à «  l’histoire du soir, lue avec tendresse ». Les auteurs et illustrateurs qui ont participé à ce projet partagent leur passion pour la lecture par une succession d’images animées ou cliquables sur lesquelles le jeune lecteur peut interagir. Les histoires sont accompagnées d’une trame sonore et, au choix, d’une lecture à voix haute pour donner aux enfants l’envie de lire par l’utilisation d’un autre support que le livre.
Les histoires à lire misent sur un texte habillé d’images animées. Deux d’entre elles évoquent les sujets délicats de la mort de sa maman ou de l’intimidation à l’école. Les histoires à jouer permettent à l’enfant de cliquer dans les images pour y faire des découvertes. C’est là qu’on y fait la connaissance d’Antiproblemus, en mission pour régler tous les problèmes de la Terre. En janvier, une première histoire à inventer sera publiée. Elle permettra aux jeunes lecteurs de composer leur récit à la manière des « histoires dont vous êtes le héros ».
Bien que l’on puisse « feuilleter » gratuitement les premiers épisodes des  histoires à lire, à jouer ou à inventer, l’accès complet à tous les contes se fait par abonnement. Ainsi, la maison d’édition s’assure de rémunérer correctement les auteurs, conteurs et illustrateurs qui procureront du plaisir aux enfants. Cela lui permet également de mettre en ligne un site sans publicité.
Une histoire achetée peut être consultée en ligne dans une bibliothèque personnalisable accessible par le compte de l’enfant. Un fichier MP3 accompagne chaque commande et peut-être installé dans n’importe quel baladeur numérique.

Table ronde sur le tableau interactif (Quatrième partie)

Lors du congrès 2010 de l’AQEP, qui s’est tenu à St-Hyacinthe du 3 au 5 novembre dernier, une intéressante table ronde a permis à quatre invités ainsi qu’aux participants de débattre sur le thème des TBI et autres outils technologiques en classe. Aujourd’hui, deuxième question : Quelles recommandations feriez-vous à un(e) collègue qui souhaite intégrer les TIC dans sa classe?

Cette table ronde était une initiative de De Marque, entreprise bien établie au niveau des technologies éducatives, qui représente notamment le tableau interactif Activboard, mais qui s’intéresse aussi aux contenus et activités liés aux TBI en général (NDLR : De Marque est aussi l’éditeur de l’Infobourg).

Revoyez l’article Première partie pour la présentation des participants, l’article Deuxième partie pour la discussion autour de la première question du débat, ou l’article Troisième partie pour la deuxième question du débat.

Question 3 : Quelles recommandations feriez-vous à un(e) collègue qui souhaite intégrer les TIC dans sa classe?

Pour discuter de cette question, on demande la participation des gens dans la salle.

Participante : Cette enseignante adore la littérature. Dans sa classe, le temps de lecture est de plus en plus demandé par les élèves au fur et à mesure que l’année avance. Le TBI l’intéresse aussi beaucoup même si elle ne l’utilise pas. Elle se demande où trouver le temps pour s’approprier cet outil, s’il faudrait libérer les enseignants pour qu’ils puissent préparer des leçons, et combien de temps ça prend pour l’utiliser avec efficacité.

Yves Nadon : M. Nadon, en réponse aux préoccupations de la participante, explique qu’il trouve que le TBI, en fait, lui fait gagner du temps! C’est un réel avantage pour lui comme enseignant. Cependant, il souligne qu’il faut avoir un minimum d’expérience avec les ordinateurs, et le transfert est alors rapide. Il a eu une formation d’environ deux heures au début et il est maintenant heureux de gagner du temps de préparation.

Claude Frenette : À son avis, une période d’une ou deux heures, seul avec « la bête », devrait être suffisante pour se familiariser avec les manipulations de base. Il faut l’utiliser en classe pendant un certain temps, une année peut-être, pour être complètement à l’aise, mais il ne faut surtout pas attendre de maîtriser totalement le TBI avant de l’utiliser. « Travailler avec un TBI, c’est complexe, mais pas compliqué : il y a plusieurs façons de l’aborder. Au début, on ouvre une page blanche, pas besoin de préparer les activités. À cela, on y arrive plus tard en comprenant quel genre d’activités aurait avantage à être préparé. On n’a plus besoin d’effacer, on change simplement de page, et on peut revenir à une page précédente pour répondre à une question d’élève. On peut retravailler à l’infini ce qu’on note sur le tableau, c’est la beauté de l’outil et ça fait gagner un temps précieux. » Et il ajoute : « Si vous n’êtes pas habitué(e) à travailler de façon numérique, il faut aussi s’approprier l’ordinateur et ses façons de faire. Comme tel, le TBI est une immense souris qui ne demande pas tant de temps à s’approprier! Ensuite, c’est d’apprendre à connaître les outils, imaginer ce qu’on peut faire avec eux. » Il raconte le cas d’une enseignante qui laissait sa classe ouverte quand elle est était là et encourageait les élèves à venir travailler sur le TBI. S’ils découvraient des choses, ils devaient les montrer à la classe par la suite. Du même coup, les élèves se trouvaient à aider cette enseignante en lui montrant de nouvelles techniques. « Il faut avoir cette ouverture et faire confiance aux élèves. Les élèves sont des natifs, nous sommes immigrants. On a plus d’efforts à faire qu’eux. Comme Yves Nadon disait, les profs doivent être cultivés, doivent être de bons enseignants. Le TBI ne palliera jamais les problèmes si l’enseignant n’est pas passionné, compétent. Si la base n’est pas solide, ça ne donne rien. »

Isabelle Massé : « Je crois qu’il faut idéalement que l’enseignant soit libéré quelque temps, à tout le moins pour avoir une formation ET pouvoir transférer ses apprentissages! Les mettre en pratique! Sinon, on oublie et il faut recommencer. L’utilisation du TBI est infinie et dépend de l’organisation de l’école par rapport à ça, de la priorité qui y est donnée. » À son école, une heure par semaine est consacrée à l’entraide technologique entre enseignants.

Pierre Poulin : Il souligne qu’il entend « innovation, plaisir d’apprendre et éducation » dans une même phrase quand il est question de technologie, et il apprécie!

Participante : Une enseignante de la CS de la Pointe-de-l’Île demande à Pierre Poulin et à Isabelle Massé, qui sont de la même commission scolaire, comment ils arrivent à utiliser Facebook à l’école alors que dans la sienne, l’accès est bloqué.

Isabelle Massé : Mme Massé explique que les technologies sont utilisées depuis longtemps à son école. Elle a pris un virage particulier et, de cela, des subventions permettant des projets spéciaux ont découlé, et notamment la possibilité de déverrouiller l’accès à Facebook.

Participante : Une autre enseignante dit ne pas pouvoir concevoir permettre à ses élèves d’apporter leurs iPod en classe, alors qu’ils sont situés en milieu défavorisé. Elle se questionne sur l’équité et sur le fait d’encourager les iPod quand les enfants n’ont même pas de bottes d’hiver adéquates…

Pierre Poulin : Après avoir précisé que son école, Wilfried-Bastien, est également située en milieu défavorisé, il explique que même en difficulté, 90 % des foyers ont accès à Internet à la maison quand même! Il a vécu des surprises dans son milieu, les parents étant fiers de suivre la tendance technopédagogique même s’ils sont défavorisés, en joignant parfois leurs efforts à ceux d’autres membres de la famille, plus aisés.

Participante : La participante explique au micro que, malgré tout, elle préférerait que les parents amènent les élèves au théâtre, leur achètent des livres, etc. avant de leur offrir un iPod.

Autre participante : Cette enseignante se demande comment contrôler et prévenir les abus au niveau de la technologie. Elle souligne qu’ils ont connu des problèmes du genre à son école, notamment avec les caméras sur les téléphones cellulaires.

Pierre Poulin : M. Poulin indique ne jamais avoir eu de problème du genre à son école. « On présente l’outil comme un outil de travail. On doit enseigner aux élèves comment bien l’utiliser à l’école, lui faire découvrir de nouveaux usages. Oui, on fait un contrôle, mais la disposition de notre classe en tables rondes fait que c’est facile de circuler et de voir les écrans. » Cela dit, les problèmes ne l’inquiètent pas, car il établit des règles très strictes dès le début de l’année scolaire et n’hésite pas à les appliquer pour provoquer un effet de dissuasion.

Claude Frenette : « Concernant les milieux défavorisés, il faut reconnaître qu’il y a une pression sociale très forte qui fait que les gens ont de mauvaises raisons de favoriser l’achat du iPod par rapport à un livre. » Cette situation le désole. Il est conscient que la technologie a ce côté un peu sombre… « Notre rôle est absolument essentiel, il faut prendre nos responsabilités. Bloquer Facebook ou YouTube dans un établissement est aberrant. Interdire, c’est se mettre la tête dans le sable. Les parents ne sont pas nécessairement habilités à guider leurs enfants dans cet univers. Dans le cas d’outils comme les iPod, si les élèves ont des choses signifiantes à réaliser, ils n’ont pas l’idée de faire autre chose, car tant qu’ils sont intéressés, le problème d’écarts de comportement se pose beaucoup moins. S’ils ont accès à ces outils, mais que le contexte n’est pas signifiant, alors c’est effectivement dangereux! »

Participante : Une enseignante de la CS de Laval s’interroge. Ils ont vu l’implantation de laboratoires de « clients légers » (ordinateurs équipés de systèmes et logiciels libres en réseau). Cela devait révolutionner l’utilisation des ordinateurs à l’école, mais ils se sont vite rendu compte que ça n’arrivait pas. Il y avait un flou, le réseau ne supportait pas bien ce nouveau parc informatique. Le projet a été abandonné par souci d’efficacité. Elle a peur qu’on fige encore une fois une technologie avec les TBI. Elle a connu la version 1 du TBI, mais elle croit que c’est déjà désuet, et cela l’inquiète. Elle a enfin eu un portable à la fin de la dernière année scolaire et s’y est initiée pendant l’été, mais elle se demande si ça vaut vraiment la peine de s’investir ou si le principe va aussi passer date aussi vite.

Simon De Jocas, l’animateur : Ces préoccupations rejoignent justement bien la dernière question, dans le contexte où la technologie bouge plus vite que ce à quoi on peut s’adapter…

Isabelle Massé : « Vous avez raison. Tout cela reste des outils. Ce sont des compléments. Oui, ça va vite, mais dans un contexte de société, il faut être ouvert et reconnaître que les jeunes y sont déjà adaptés. Il faut aussi avoir de l’intérêt et y croire, sans oublier la culture bien sûr, mais les deux peuvent être travaillés parallèlement en dosant bien pour mieux rejoindre les jeunes d’aujourd’hui. Avec une direction ouverte, c’est plus facile pour l’école et les enseignants. Il faut aussi de la créativité. Quand il n’y a pas de budget, il faut trouver d’autres façons : sources de financement, projets entrepreneuriaux, organismes qui reconditionnent des ordinateurs (OPEQ)… Il faut y aller autrement et être créatif. C’est possible sans budget, mais alors les mots d’ordre son intérêt, motivation et créativité. »

Pierre Poulin : Cet enseignant d’expérience raconte qu’il a utilisé les technologies en classe entre 1995 et 2002, puis il a abandonné. Pourquoi? Il se sentait incompétent avec les outils qu’il avait en main! En 2003, le directeur de son école a enfin cédé et lui a acheté l’ordinateur de son choix, un Mac avec la suite logicielle iLife, et il a découvert qu’il pouvait faire un site Web très facilement. Alors, il s’est senti compétent. La clé selon lui : l’enseignant doit être à l’aise avec la technologie qu’il utilise, et la direction doit le supporter. Si l’enseignant se sent compétent, ça l’aide aussi à motiver ses élèves. Une petite pensée en terminant : « Ne laissez pas les techniciens déterminer ce qui est pédagogique ou non! »

Yves Nadon : Le coloré enseignant y va de sa propre recette pour survivre aux changements technologiques : « Je n’ai pas une classe techno, j’ai une classe intéressante. Qu’il y ait 6 Mac, 4 iPod, un TBI, 3000 livres, tant mieux, tant que la classe est intéressante! Intéressez-vous à la vie, amenez-la en classe, soyez passionné! »

Claude Frenette : « C’est extrêmement pertinent de parler de technologie qui devient vite désuète. » M. Frenette y va d’ailleurs d’une conclusion très inspirante pour tous les enseignants. Écrire, communiquer, créer : c’est ce qu’on peut FAIRE avec la technologie, ce sont des VERBES. Les « logiciels » et autres applications, ce sont les NOMS. Les NOMS changent, les VERBES restent. « Si on se concentre sur ce qu’on fait, la technologie va changer, mais les actions vont rester, vont évoluer. » Il cite d’ailleurs Marc Prensky, expert en apprentissage, sur cette analogie. « À partir du moment où on comprend ça, on n’enseigne plus comment utiliser un logiciel, mais plutôt comment réaliser une tâche avec la technologie, sachant que dans peu de temps, d’autres outils permettront de le faire différemment, plus efficacement, etc. Un vieil outil peut encore répondre adéquatement à une tâche. Tout est question de doux dosage! » Ses cinq conseils en terminant :

  1. Ne pas apprendre à maîtriser la bête avant de l’utiliser. Faire confiance aux élèves pour vous aider.
  2. Visiter en profondeur les lieux virtuels que les élèves fréquentent. S’en faire en des alliés, pas des ennemis. Chercher des façons novatrices de les intégrer à la classe, et non de les combattre.
  3. Apprendre aux élèves à cultiver leur identité numérique, développer leur esprit critique.
  4. D’une utilisation narcissique de l’Internet par les jeunes, les amener à une utilisation constructive. Par exemple, des élèves lus par un plus large public, comme sur un blogue, font plus attention à leurs fautes.
  5. Ne pas résister pas à la tentation d’exploiter les services locaux du RÉCIT pour vous aider.

Simon De Jocas : En conclusion, l’animateur retient qu’une classe intéressante, une classe interactive, ne présuppose pas un TBI, mais surtout un enseignant, une direction et des élèves qui sont interactifs. Que ce soit avec un livre, un stylo, un ordinateur ou un TBI!

Réduire les inégalités sociales à l’école par les services de garde

Selon une étude qui vient de paraître dans un numéro spécial de la revue Journal of Child Psychology and Psychiatry portant sur la prévention à la petite enfance, les enfants issus de milieux défavorisés ont plus de chances d’arriver sur les bancs d’école en n’étant pas prêts pour apprendre et ont plus de difficultés à l’école par la suite, à moins qu’ils n’aient fréquenté un service de garde en installation ou en milieu familial.

Les enfants qui grandissent dans des milieux défavorisés ont plus de chances d’arriver sur les bancs d’école en n’étant pas prêts pour apprendre et de suivre un cheminement scolaire difficile pouvant mener, dans les cas graves au décrochage scolaire. Les parents défavorisés, c’est-à-dire ceux vivant sous le seuil de la pauvreté ou ayant un faible niveau d’éducation, doivent souvent faire face à de plus grands obstacles (matériels/psychosociaux) pour stimuler adéquatement leurs enfants et les aider à acquérir les compétences cognitives nécessaires à l’apprentissage scolaire.

Huit chercheurs de trois pays (Canada, Grande-Bretagne, États-Unis) ont réalisé une étude de grande ampleur. Leur hypothèse? Vérifier que la fréquentation de la garderie arrive à réduire les inégalités académiques entre les enfants défavorisés et mieux nantis.

Dans cette étude, les chercheurs ont suivi pendant 7 ans 1863 enfants nés au Québec entre 1997 et 1998. L’échantillon était représentatif de la majorité des enfants québécois. Chaque année, ils ont recueilli des renseignements auprès des mères au sujet de la garde de leurs enfants. Ils ont divisé les enfants selon le mode de garde fréquenté pendant le plus grand nombre d’heures entre l’âge de 5 mois et 4 ans. Les enfants gardés par les parents ont été distingués des enfants gardés dans un mode de garde dit « formel » (en installation ou en milieu familial) ou « informel » (par un membre de la famille élargie ou par une gardienne à la maison). Une fois rendus à l’école maternelle, les enfants ont complété des tests servant à évaluer leurs habiletés langagières et leur degré de préparation académique.

Les enfants dont la mère avait un faible niveau d’éducation étaient plus susceptibles d’arriver sur les bancs d’école en étant moins bien préparés pour faire de nouveaux apprentissages et avaient un niveau de langage plus faible, à moins qu’ils n’aient fréquenté un service en installation ou en milieu familial.

Les chercheurs ont ensuite suivi les enfants pendant la première année de l’école élémentaire pour voir si les résultats étaient maintenus à plus long terme. Même scénario : l’écart en lecture et en mathématiques entre les enfants dont la mère avait un niveau d’éducation élevé ou faible était réduit lorsque ces derniers avaient fréquenté un milieu de garde formel pendant la petite enfance. Il y avait un avantage de la garde informelle sur la garde parentale sur le niveau de préparation scolaire des enfants de mères moins éduquées uniquement.

Les parents sont souvent craintifs à envoyer leurs très jeunes enfants à la garderie, les résultats de cette étude montrent qu’ils ne courent aucun risque, du moins en ce qui a trait au développement cognitif. Il semble y avoir un effet protecteur de la garderie régulière pour les enfants dont la mère à un faible niveau d’éducation.

Les études ayant adopté un devis d’essai clinique randomisé rapportent des effets positifs à long terme sur la réussite scolaire des services éducatifs à la petite enfance pour les enfants qui vivent en situation de précarité. Un essai clinique randomisé est un devis de recherche expérimental permettant d’évaluer l’impact d’un traitement (ou d’un programme éducatif) en évitant les biais de sélection. La répartition des participants entre les groupes (c’est-à-dire ceux qui recevront le programme et ceux qui ne le recevront pas) se fait par tirage au sort. Bien que l’on ne puisse pas tirer des conclusions causales, les recherches sur les milieux de garde dans la population générale suggèrent que la fréquentation de la garderie offre aux enfants démunis une expérience compensatoire leur permettant d’arriver mieux préparer à l’école maternelle.

Bien que ces résultats soient très encourageants, les chercheurs soulignent que certaines inégalités subsistent. Les familles d’enfants défavorisés, qui autrement dit sont celles dont les enfants seraient le plus susceptibles de bénéficier des services de garde sont aussi celles qui les utilisent le moins.

Par Dr. Marie-Claude Geoffroy, chercheure post-doctorale
Centre for Paediatric Epidemiology & Biostatistics

Sondage en ligne recherche REFAD

Dans le cadre de la recherche sur le thème “Les nouveaux outils d’apprentissage encouragent-ils réellement la performance et la réussite des étudiants ?” menée cette année par Jean Loisier pour le Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada (REFAD), un sondage a été préparé et mis en ligne pour connaître la perception de certain(e)s intervenant(e)s en FAD.

Le mémoire qui sera déposé en ligne en mars prochain tentera, entre autre, de donner un portrait réaliste de l’usage des nouveaux outils d’apprentissage dans le cadre des formations médiatisées (en ligne) ou à distance, à tous les ordres d’enseignement (primaire, secondaire, postsecondaire, universitaire). Une attention particulière sera portée aux expériences canadiennes, Toutefois, nous souhaitons enrichir notre corpus des expériences menées dans l’ensemble de la francophonie internationale.

Le sondage s’adresse spécifiquement aux personnes qui interviennent directement auprès des étudiants sur le plan académique, en enseignement médiatisé et en formation à distance, notamment les professeurs, enseignants, chargés d’enseignement, tuteurs, chargés d’encadrement et correcteurs.

Il se décompose en 4 étapes. Après avoir déterminé la nature et l’ampleur de l’expérience du répondant dans l’étape 1, on analyse les pratiques communicationnelles observées par le répondant à l’étape 2. Puis, à l’étape 3, on analyse les modalités d’évaluation des performances des étudiants en enseignement médiatisé et en formation à distance. À l’étape 4, le répondant est amené à déterminer l’adéquation des récents outils technologiques aux attentes des étudiants et qui peuvent encourager leur réussite.

Toutes les questions n’étant pas obligatoires, le temps prévu pour répondre à ce sondage varie entre 10 et 15 minutes.

Ce sondage est en ligne à l’adresse suivante : http://www.sondageonline.com/survey/survey.php?code=40d9a9a

Il restera accessible en ligne (en permanence) jusqu’au vendredi 21 janvier 2011.

Collection numérique à découvrir : À la découverte du corps humain

Les Éditions de l’Isatis propose aux éducateurs la Collection Ombilic, une série de documentaires humoristiques sur le fonctionnement du corps humain. Cette collection comporte 17 titres dont 3 titres parus en 2010 et s’adresse aux enfants de 4 à 8 ans. Chaque histoire est présentée sous la forme d’une expédition du professeur Ombilic à l’intérieur du corps humain.

L’Infobourg vous propose de vous procurer ces titres en format numérique, tous offerts à 8,95$ l’exemplaire. De cette façon, il vous sera possible de les projeter devant la classe sur un tableau blanc interactif.

Ils sont en vente chez Livresquebecois.com et pourront être téléchargés sur un ordinateur ou sur un iPad (via l’application La hutte).

Pour chacun des titres proposés, vous pouvez feuilleter et télécharger un extrait.

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Attention poison
Les produits toxiques ou corrosifs dans la maison: cuisine, salle de bains, garage. À l’extérieur: dans le jardin, dans les parcs publics et les rues. Premiers soins en cas d’empoisonnement, conseils de prudence, identification des symboles indiquant un danger.

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Beau sang rouge

En compagnie du professeur Ombilic, c’est la découverte de tous les éléments qui se trouvent dans le sang globules blancs et rouges, plasma, plaquettes. Le circuit du sang dans le corps, le rôle du coeur, des poumons et des autres organes. La digestion et la respiration.

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Bleus bosses et bobos
La peau, organe du toucher. Les différentes couches de la peau. Les plaies ouvertes et les plaies fermées. Les brûlures, les coups de soleil, les engelures, les écorchures, les coupures, les bosses, les bleus, etc. Comment désinfecter et soigner les bobos. Conseils de prudence.

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Bonne nuit beaux rêves
Pendant le sommeil, le corps se répare et produit les hormones nécessaires à la croissance. Les cycles du sommeil, les rêves, les cauchemars, les peurs nocturnes. Le nombre d’heures de sommeil nécessaire pour être en forme. Les choses à faire ou a éviter à l’heure du dodo.

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De belles dents tout le temps
Les différentes dents qui garnissent notre bouche. Le rôle joué par la salive pour préparer la digestion. Pourquoi on doit visiter le dentiste régulièrement. Comment soigne-t-il les caries? Les appareils dentaires et les réparations des dents. Quelques conseils de prudence.

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Envie de pipi
Le long voyage d’un verre d’eau à l’intérieur des organes du corps et dans le sang composé en grande partie d’eau. Ce livre aborde aussi l’âge de la propreté, l’énurésie nocturne et l’importance de remplacer l’eau que l’on perd lorsqu’on va faire pipi.

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Grand méchant rhume
Que se passe-t-il lorsque des virus présents dans l’air ambiant pénètrent dans notre corps? Avec ses globules blancs et ses anticorps, comment le corps se défend-il contre les agresseurs? Comment ne pas refiler son grand méchant rhume à tout le monde?

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Je grandis
Le prof Ombilic explique aux enfants les phénomènes de la croissance. Du développement moteur au développement cognitif en passant par l’acquisition du langage, l’importance du sommeil et le rôle de l’alimentation, tout y est pour suivre le cheminement du nourrisson vers l’adolescence.

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Je respire bien
Cette fois-ci, le gentil guide Ombilic s’attaque au fonctionnement complexe du système respiratoire. C’est l’occasion pour les jeunes de se familiariser avec le rôle des poumons, des bronches, du larynx, de même qu’avec le long périple de l’air à travers leur corps.

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Manger bien c’est bien mieux!
Quels sont les besoins de notre corps en énergie? On découvre dans ce livre les grandes catégories d’aliments nécessaires à une bonne santé. Le professeur Ombilic explique ce qu’on appelle la malbouffe. Il nous invite aussi à découvrir de nouveaux aliments et à faire de l’exercice.

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Ouille mes oreilles
Les différences entre l’oreille externe et l’oreille interne. Les bouchons de cire, les caries, les bactéries et les virus qui causent des otites. les différentes façons de traiter les maux d’oreille. La prévention et la mise en place des tubes.

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Peau douce peau propre
Pour certains l’heure de la toilette est agréable, pour d’autres, c’est une épreuve. Les soins de la peau, des cheveux, des ongles, des dents, des oreilles, sans oublier les petits coins cachés. Les réactions de la peau aux piqûres d’insectes ou à la pollution. Le lavage fréquent des mains.

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Pourquoi des lunettes
Comment l’oeil est-il constitué. Les différentes malformations nécessitant des lunettes. Comment se passe l’examen chez l’ophtalmologiste ou l’optométriste. Le choix d’une bonne paire de lunettes avec l’opticien. Prendre soin de ses lunettes. Les lunettes de soleil pour protéger les yeux.

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Poux puces et compagnie
À quoi ressemblent les acariens qui vivent dans nos maisons? Les puces qui vivent sur nos copains à quatre pattes sont-elles nuisibles pour les humains? Comment se débarrasser des poux qui s’installent sur nos têtes? Comment limiter les dégâts et agir avec prudence?

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Rots, pets et petits bruits
Le professeur Ombilic fait la revue des différents bruits émis par le corps, lors de la digestion ou lorsque l’on mange trop vite. Les rots, les pets, les borborygmes, le hoquet. Il donne aussi quelques conseils de bonnes habitudes à prendre et d’hygiène alimentaire.

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SOS Allergies
Qu’est-ce qu’une allergie? Comment le corps réagit-il en présence d’un allergène. Les aliments, les insectes, les poussières, les pollens, les graminées et les polluants qui provoquent des allergies. Les médicaments qui aident à supporter les allergies. Quelques conseils de prudence. Ce livre est le seul sur le marché qui explique ces phénomènes inquiétants aux enfants.

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Un vaccin pour quoi faire
Les réactions du corps face aux microbes. La préparation des vaccins et leur utilité. Que se passe-t-il lorsqu’on se fait vacciner? Les maladies qui sont contrôlées par les vaccins. La nécessité de se faire vacciner lorsqu’on part en voyage. Se faire vacciner n’est pas un drame.

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Les jeux du prof Ombilic
Charades, mots cachés, mots croisés, rébus, labyrinthes, jeux d’observation, arts plastiques, jeux questionnaires, codes secrets, devinettes, etc.

Bonne lecture numérique!

Transmettre des messages positifs aux ados sur les différentes plateformes audiovisuelles

Alors qu’il est facile de passer des messages positifs aux jeunes de 3 à 10 ans dans les émissions jeunesse, il s’avère plus difficile de parler santé, éducation et sexualité aux préadolescents et aux adolescents plus rébarbatifs à la promotion d’habitudes de vie plus saines. Pour discuter des meilleures façons de joindre ce public, l’Alliance Médias Jeunesse a rassemblé Judith Gaudet, chercheure membre du Groupe de recherche Médias et santé (GRMS), professeure associée à l’Université du Québec à Montréal, Amy Friedman, présidente de Redhead Consulting, Anthony Gurr, designer de jeux vidéo et Carla Seal Wanner, directrice du secteur pédagogique de Flickerlab.

Pour lire l’article de Sophie Bernard sur Lien multimédia

Table ronde sur le tableau interactif (Troisième partie)

Lors du congrès 2010 de l’AQEP, qui s’est tenu à St-Hyacinthe du 3 au 5 novembre dernier, une intéressante table ronde a permis à quatre invités ainsi qu’aux participants de débattre sur le thème des TBI et autres outils technologiques en classe. Aujourd’hui, deuxième question : Les accessoires offerts autour des TBI sont-ils réellement utiles? Y a-t-il d’autres technologies plus appropriées?

Cette table ronde était une initiative de De Marque, entreprise bien établie au niveau des technologies éducatives, qui représente notamment le tableau interactif Activboard, mais qui s’intéresse aussi aux contenus et activités liés aux TBI en général (NDLR : De Marque est aussi l’éditeur de l’Infobourg).

Revoyez l’article Première partie pour la présentation des participants, ou l’article Deuxième partie pour la discussion autour de la première question du débat.

Question 2 : Les accessoires offerts autour des TBI sont-ils réellement utiles? Y a-t-il d’autres technologies plus appropriées?

Claude Frenette : Il entame sa réponse en rappelant que le nombre d’outils qui pourraient être utilisés en classe pour faire apprendre les élèves est si vaste qu’il est facile de s’y perdre. Il s’arrête donc aux outils qui permettent de faire participer les élèves avec le TBI, comme les télévoteurs, les iPod, les iPad et les portables. À son avis, tous sont intéressants s’ils sont utilisés adéquatement, mais plusieurs sont encore trop chers pour espérer généraliser leur utilisation. Le seul outil technologique vraiment indispensable reste l’accès à un ordinateur comme outil quotidien. « Tous ne sont pas d’accord, mais je suis de ceux qui croient que le TBI a tendance à renforcer l’enseignement magistral chez les enseignants, même si certains parviennent à aller plus loin. Le défi est de rendre les élèves plus actifs dans les activités qu’on veut leur faire vivre, les apprentissages qu’on veut leur faire faire. C’est là que les outils complémentaires rendent un grand service. »

Petit intermède : L’animateur demande à la foule quels sont les outils dont ils disposent dans leur classe. La majorité a accès à des ordinateurs dans la classe (souvent qualifiés « d’ordinosaures » cependant!). Quelques-uns ont des portables, certains ont accès à des TBI (mais pas nécessairement dans leur classe), mais un seul autorise l’utilisation des iPod et autres gadgets techno dans sa classe. Certains participants, décontenancés, se demandent si on est bel et bien au primaire et ne croient pas cela possible!

Avant de répondre à la question à son tour, Mme Massé, étonnée, revient sur une réalité soulevée par certains participants lors de cet intermède : comment les TBI sont-ils utilisés s’ils ne sont pas nécessairement dans les classes? Une personne explique alors qu’il y a un seul TBI pour toute l’école, chaque groupe devant aller au local d’informatique pour y faire un cours par semaine, avant que la direction accepte d’en acheter d’autres. D’ici Noël, deux classes de cette école seront équipées. Pour les enseignants, cela demande un plus grand travail, car ils doivent s’approprier le matériel sans même y avoir accès. Une autre personne explique qu’à l’opposé, son école est équipée au complet de TBI dans toutes les classes et tout le monde s’en sert. Cette jeune enseignante a commencé sa carrière dans cette école, donc elle n’a pas eu à vivre de changement dans son style d’enseignement!

Isabelle Massé : À la question 2, elle répond oui, si c’est de bon usage. Elle donne l’exemple de Facebook, qui a exceptionnellement été débloqué pour la iCl@sse : une page spéciale pour le groupe permet aux élèves de discuter et de donner leur opinion sur différentes sujets. Lorsqu’ils ont des questions à poser pour un travail, leurs collègues peuvent leur venir en aide facilement. Il y a aussi une page Facebook utilisée par un comité à l’école. « L’outil est facile d’accès et permet aux gens de participer plus facilement. Il faut cependant en faire un bon usage. Les technologies travaillent plusieurs compétences chez les jeunes : recherche efficace, traitement de l’information sur Internet, estime de soi (ils peuvent montrer leurs compétences à d’autres!). Elles motivent les enfants dans leurs apprentissages, mais ça dépend réellement de la façon dont elles sont utilisées pour supporter les apprentissages. »

Pierre Poulin : À son avis, l’utilité ou non des outils accompagnant les TBI ou autres technologies dépend de l’enseignant. Si l’enseignant juge qu’ils sont utiles, c’est lui le pédagogue. Il rappelle cependant que l’utilité vient avec la disponibilité des outils, c’est à dire leur accessibilité directement dans la classe, et non dans un laboratoire! « Le TBI perd complètement son intérêt par rapport à d’autres outils technologiques si l’élève n’y a pas accès. Rapidement l’intérêt qu’il suscite au début se détériore. D’autres outils par contre sont très pratiques! C’est bien sûr toujours une question de budget. Les télévoteurs, par exemple, ça c’est positif, des études le démontrent même, tout comme pour les iPod. » Il rajoute qu’avoir un TBI dans sa classe ne fait pas en sorte qu’un enseignant devienne plus « techno ».

Yves Nadon : « Personnellement, je consomme beaucoup de techno. Mais j’ai encore de la difficulté à comprendre qu’on se centre sur la méthode plutôt que sur le contenu. D’abord, est-ce que vous, enseignants, avez des livres dans vos classes? Est-ce que vos élèves écrivent tous les jours? Faites-vous de la place à la vie des élèves? Ensuite, et seulement là, avez-vous des tableaux interactifs? » Il est agacé de voir les budgets alloués aux technologies comme les tableaux interactifs alors que plein de classes n’ont même pas de livres. Selon lui, le livre est un bon compagnon au TBI. Il doit y en avoir dans la classe, à la portée de l’enseignant et des élèves. Il préfère mettre de l’argent sur du matériel culturel plutôt que sur les technologies. « Écrire sur un iPod Touch, si c’est ce qui motive enfin un élève, c’est un peu décourageant. Quel genre de prof a-t-il eu auparavant! Il sera désemparé l’année suivante, avec un autre enseignant, quand il perdra son iPod Touch! ».