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Le Chat-Ô en Folie : incursion dans un univers fou, fou, fou!

D’entrée de jeu, je l’avoue. Je ne parlerai ni de technologie, ni de projet éducatif, mais simplement d’une nouvelle collection de livres jeunesse aux éditions FouLire : Le Chat-Ô en Folie. Pourquoi? J’en suis « dingue »!

Depuis que j’ai commencé à recevoir des communications de la maison d’édition jeunesse FouLire, je suis retombée en enfance. Je ne sais pas pourquoi, mais chacune de leurs histoires me fascine. J’ai rigolé avec Galoche, le chien caboche, et maintenant je dévore les aventures au Chat-Ô racontées par Coquin, le chat taquin.

Les aventures de la collection Chat-Ô en Folie s’adressent aux jeunes de 7 ans et plus et sortent tout droit de l’imaginaire de l’auteur Alain M. Bergeron. Il raconte des petites histoires avec beaucoup d’humour et quelques jeux de mots. Ses idées sont illustrées par Fil et Julie.

À la fin de chacune des histoires de la collection, Coquin invite les jeunes à replonger dans le livre et à trouver les mots et images qui représentent des choses modernes, qui n’existaient pas au temps des châteaux.

Selon la maison d’édition FouLire, la réimpression nécessaire des trois premiers titres de la collection, publiés en janvier 2009, montre l’accueil extraordinaire qu’ont réservé les enseignants, les parents et les jeunes à ces attachants personnages. Le Chat-Ô en Folie compte maintenant 9 titres!

Visitez aussi le site Web www.chatoenfolie.ca pour trouver les réponses aux Mots de Coquin, des jeux et de l’information générale sur l’auteur et les illustrateurs. En plus, vous pourrez lire le premier chapitre de chacun des titres!

Bonne découverte!

Entretien sur la déséducation (partie 1)

Le 3 novembre dernier, un jeune enseignant, Mathieu Côté-Desjardins lançait une nouvelle websérie : La déséducation. Elle mélange dessin animé et entretiens avec des pédagogues, des enseignants, des personnalités publiques. Cette série tire à bout portant sur le système scolaire québécois. Infobourg s’est entretenu avec Mathieu Côté-Desjardins. Voici la première des deux parties de cet entretien.

Infobourg : M. Côté-Desjardins, comment vous décririez-vous comme enseignant?

Mathieu Côté-Desjardins : Je suis d’abord au service de l’élève de manière inconditionnelle. Le plus important, c’est le respect de ses besoins, de ses droits. J’ai beaucoup développé mon quotient émotionnel, c’est-à-dire le sens de ce que l’enfant a besoin. Je ne prends plus au sérieux la déséducation. Je suis passé à une autre étape, je suis plus léger et plus détaché.

Vous êtes enseignant suppléant. Comment faites-vous pour créer un lien avec des enfants que vous ne voyez pas souvent?

L’intensité me sert beaucoup. Je suis un enseignant qui privilégie la relation avec le jeune. J’essaie de lui offrir ce qu’il n’a pas souvent : un sourire, lui tenir la porte. La générosité et la disponibilité sont importantes. Je passe les pauses et les heures de dîner avec les enfants. La vocation est là, au niveau de l’enfant, pas au niveau du système scolaire.

Dans le webisode sur la formation des enseignants, un intervenant reproche à l’université son absence de vision de l’éducation. Quelle est votre vision?

Ma vision s’est bâtie au fur et à mesure, je suis plutôt autodidacte. L’enfant est au centre de ma vision, pas seulement lancé en l’air comme dans les programmes scolaires. Je crois qu’il faut saisir l’importance et la valeur de la jeunesse. On pense qu’on les aime bien alors qu’on ne les écoute pas. Le respect est peu présent aujourd’hui.

D’après vous, quel devrait être le rôle de l’école?
C’est une question à laquelle je n’ai plus de réponse. La structure aujourd’hui est trop fermée, trop rigide. L’école doit être une source “humanisante”, apporter de la joie de vivre. Toutefois, l’école n’est pas le seul pôle qui fait grandir l’enfant. Il y la famille et la société. Il faut en parler. Durant les campagnes électorales, on ne parle jamais d’éducation.

Dans les huit premiers épisodes de votre série, vous exposez les ratés du système. Comment expliquez-vous le choix de certains intervenants comme Gilles Proulx et Benoit Dutrizac, qui ne sont pas des pédagogues?

D’abord, j’ai interrogé les gens qui ont voulu me parler. C’est dommage, mais beaucoup de femmes ont refusé. Elles ne veulent pas créer de problèmes. Des enseignants ont refusé aussi. Gilles Proulx et Benoit Dutrizac quant à eux, apportent un regard plus global. Leur opinion vaut celle d’un parent, d’un citoyen. L’éducation est en interdépendance avec la société. J’avais besoin d’un intervenant qui ose parler, dire ce que les profs n’ont pas voulu dire devant les caméras. Et les gens se reconnaissent dans des visages connus. Ils ont été très cordiaux, très accessibles et ont dit des choses que j’avais vécues moi-même.

Pour lire la seconde partie.

Pour visionner la websérie La déséducation, rendez-vous sur le site Web : www.ladeseducation.ca

Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

L’équipe de l’Éducation et de la Coopération de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse offre gratuitement au milieu scolaire des ateliers et des ressources pédagogiques sur les droits de la personne.

L’objectif principal de ces ateliers de formation est de promouvoir une culture des droits et de libertés au sein des écoles du Québec. Pour ce faire, les notions-clés reliées aux droits et libertés de la personne et les responsabilités qui s’y rattachent sont abordées.

Pour en savoir davantage:

Le site Internet de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
Le dépliant en format PDF : Une école pour nos droits

Source: Shirley Sarna
Direction de la recherche, de l’éducation-coopération et des communications

Quelles sont les compétences informationnelles des futurs enseignants?

Montréal – Le Colloque de l’APSDS intitulé Grandir, apprendre, comprendre : imaginer un continuum de compétences informationnelles au primaire et au secondaire avait lieu le 4 novembre dernier au Palais des Congrès. Destiné au personnel des milieux scolaires œuvrant en bibliothèque, cet événement se déroulait dans le cadre du deuxième congrès des milieux documentaires. L’Infobourg a assisté à un des ateliers du colloque.

Thierry Karsenti, de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) en éducation et Gabriel Dumouchel, doctorant en psychopédagogie à l’Université de Montréal, ont partagé les résultats d’une étude concernant les compétences informationnelles des futurs enseignants et de l’impact potentiel de ces résultats sur les élèves du primaire et du secondaire.

Pour débuter, Monsieur Karsenti a précisé sa vision de la profession d’enseignant et celle de bibliothécaire en les qualifiant de « 2 solitudes ». Selon lui, il manque d’interaction entre ces professionnels qui travaillent tous deux avec les élèves dans un même objectif, celui d’aider les jeunes dans la recherche et l’analyse d’information.

Par la suite, l’accès à l’information a été abordé. Selon Karsenti, celle-ci n’est vraiment plus un problème de nos jours même que certaines statistiques ont renversé l’idée que les élèves en milieu défavorisé n’ont pas accès à l’information.

De plus, il est tout naturel de penser que les enseignants doivent être habiles avec les technologies afin de pouvoir enseigner à leurs élèves comment s’en servir. Monsieur Dumouchel a donc présenté les résultats d’une étude menée auprès des futurs enseignants. Celle-ci démontre que les étudiants en enseignement se perçoivent comme étant très compétents pour enseigner les compétences informationnelles aux élèves. Cette impression découle du fait qu’ils utilisent l’ordinateur, Internet et les moteurs de recherche tous les jours, dans une proportion de 91%. De plus, ils se pensent critiques vis-à-vis l’information qu’ils trouvent sur le Web.  Cependant, la majorité d’entre eux sont incapables de nommer un moteur de recherche scientifique tel que Google Scholar et seulement 45% vérifient si l’information trouvée sur Internet est véridique.

La conclusion de l’étude est donc que les futurs enseignants se pensent compétents pour enseigner aux jeunes les compétences informationnelles puisqu’ils cherchent de l’information sur le Web tous les jours. Mais en fait, les résultats démontrent aussi qu’ils ne maîtrisent pas les habiletés nécessaires pour enseigner cette compétence de façon adéquate aux jeunes.

Cette conférence a démontré que les modèles de ce que devrait être la formation aux compétences informationnelles ne tiennent pas compte de la réalité des jeunes. Aussi, selon Karsenti et Dumouchel, il est essentiel que les écoles commencent sous peu à enseigner rigoureusement les compétences informationnelles aux jeunes, comme cela est présentement fait en Californie. En fait, la formation aux compétences informationnelles est obligatoire pour les élèves de cet État. Il faut également améliorer la relation entre les enseignants et les bibliothécaires et cela peut se faire en créant des partenariats. Cela permettrait aux deux professions de sortir de leur solitude et enfin de travailler ensemble à la formation des compétences informationnelles des jeunes.

Novembre: inscriptions pour le “Défi prévention jeunesse” et “Sécurité premier emploi”

À sa treizième année d’existence, le programme d’éducation à la prévention en milieu scolaire de la CSST s’enrichit d’un nouveau volet appelé « Sécurité premier emploi ». Axé sur le monde du travail, « Sécurité premier emploi » est conçu pour les élèves du primaire, du  secondaire et des centres de formation professionnelle qui en sont à leurs premières expériences sur le marché du travail. Ce programme s’ajoute au Défi prévention jeunesse de la CSST qui permet, année après année, d’inculquer, dès leur plus jeune âge, une culture de la prévention aux futurs jeunes travailleurs du Québec.

Le programme d’éducation à la prévention de la CSST est très populaire. L’an dernier, 489 écoles ont relevé le défi et les projets ont sensibilisé près de 188 000 élèves de tout le Québec. Tant pour le « Défi prévention jeunesse » que pour « Sécurité premier emploi », il faut s’inscrire avant la fin du mois de novembre. Une aide financière de la CSST pouvant atteindre jusqu’à 300 dollars est prévue pour la réalisation des projets retenus. Autre nouveauté cette année : pour être acceptés, les projets devront s’inspirer de bonnes pratiques reconnues sur le plan environnemental.

Pour obtenir toutes les informations sur les programmes, les thèmes proposés et pour s’inscrire, il faut se rendre sur le site www.jeunesautravail.com.

Source: Pierre Turgeon
Direction des communications et des relations publiques de la CSST

Équipements multimédia et audiovisuel : Camif Collectivités fait la différence

FRANCE – La valeur ajoutée d’un établissement réside dans sa capacité à offrir aux enseignants et aux étudiants les moyens d’un enseignement de qualité. Avec l’arrivée des nouvelles technolo­gies de l’information et de la communication, les usages pédagogiques se sont multipliés condui­sant les collèges et lycées à faire évoluer leurs équipements au ser­vice de l’enseignement de demain.

« Si de nombreuses études dé­montrent le rôle du multimédia sur l’implication des élèves, pour Bertrand Chavanel, chef de produits multimédias de Camif Collectivités, « notre rôle est de trouver la traduction tech­nique qui corresponde à l’usage pédagogique que l’on attend d’un matériel ».

Multiproduits et multimarques, Camif Col­lectivités adopte la révolution numérique à tous les niveaux de son savoir-faire d’équipementier et déploie avec rigueur un grand nombre de solutions « clés en main ». Le distributeur intègre au mobilier les équipements informatiques et audiovisuels avec la même exigence de du­rabilité et d’innovation : salles de cours informatiques avec pu­pitres escamotables, salles équi­pées de tableaux blancs inte­ractifs ou de vidéoprojecteurs, mise en place d’une régie son et vidéo pour les besoins d’un enseignement en audiovisuel, ou équipement complet des amphithéâtres (éclairage, son et vidéo).

« Nos atouts majeurs d’équipementier sont la compé­tence technique de nos chargés d’affaires et leurs disponibilités auprès de nos clients. » explique Jean-Paul Bouriaud, Directeur commercial de Camif Collecti­vités, « Ils bénéficient d’une expertise terrain au sein de nos 8 agences régionales réparties sur le territoire. Nos équipes proposent une prestation de proximité personnalisée, du diagnostic au suivi après-vente en passant par le conseil sur les réglementations, la mise en place de solutions sur mesure, la livraison et l’installation de vos produits, le tout dans le respect et la maîtrise de votre budget ».

Pour plus d’infos, http://www.camif-collectivites.fr/audiovisuel.html

L’usage des TIC favorise la préservation de la culture, des valeurs et des traditions autochtones

Depuis la fin des années 60, on assiste au sein de la société à un mouvement d’intérêt de plus en plus marqué pour la culture, l’éducation et les langues autochtones (Lieberman, 2002). Selon l’UNESCO (2003), la production de contenus autochtones distribués par les TIC peut « (…) contribuer à mettre en valeur les identités culturelles des populations autochtones » (p.1). Au cours des derniers forums de 2003 et de 2004 « Branchons les Autochtones du Canada », la nécessité de promouvoir et de préserver la culture et la langue autochtone a été une question fondamentale soulevée à maintes reprises par les nombreux participants. Selon eux,

« (…) les collectivités autochtones devraient être encouragées à utiliser Internet pour colliger et partager de l’information sur leurs traditions visuelles et orales, leur langue, leur art, leur histoire et leur culture »
(Groupe de travail du Portail des Autochtones au Canada, 2003, p.5).

Grennall et Loizides (2001) abondent dans le même sens en énonçant que « (…) la technologie a le potentiel de renforcer la culture et les traditions autochtones » (p.42). En effet, depuis déjà quelques années, un certain nombre d’initiatives réussies laissent entrevoir des possibilités intéressantes en matière de promotion de la culture, de la langue et des traditions autochtones. Par l’intermédiaire de l’archivage, de l’indexage et de la numérisation, des documents culturels autochtones peuvent être distribués sur le Web (Groupe de travail du Portail des Autochtones au Canada, 2004). Ainsi, on y retrouve des ressources diffusées sur Internet tels que des pages Web autochtones remplies d’informations culturelles, forums de discussions, foire commerciale virtuelle axée sur la promotion des arts autochtones et apprentissage de langues autochtones en ligne.

Au cours de l’année 2001, le gouvernement canadien en partenariat avec les différents organismes nationaux autochtones a mis à la disposition des internautes « Le Portail des Autochtones au Canada ». Ce site est un guichet unique qui permet d’accéder à des ressources en direct, à des personnes-ressources, à des renseignements ainsi qu’à des programmes et services gouvernementaux canadiens relatifs aux Autochtones.

Depuis des générations, le partage du savoir, de la culture, de la langue, des valeurs, et des traditions autochtones passe par les Aînés (Secrétariat aux affaires autochtones, 1997). « À cet égard, les aînés sont de véritables détenteurs d’un patrimoine vivant » cité par le Secrétariat aux affaires autochtones (1997, p.15). Au fil des années, les Aînés s’éteignent, emportant avec eux leur savoir sans avoir transmis l’ensemble de leurs connaissances patrimoniales (Groupe de travail du Portail des Autochtones au Canada, 2004). Dans le cadre du troisième forum « Branchons les Autochtones du Canada » (2004), les participants se sont penchés sur cet aspect pour proposer des solutions pour éviter la disparition de ce savoir. Les technologies de l’information et de la communication seraient-elles une solution? Pour la Première nation de Musqueam située en Colombie-Britannique, les nouvelles technologies sont utilisées pour promouvoir et préserver la langue ancestrale Musqueam. En partenariat avec l’Université de la Colombie-Britannique, la communauté de Musqueam a développé un programme intitulé « Word of the Day ». Dans le cadre de ce programme, la communauté a mémorisé les paroles des Aînés via à une base de données numérisée. Par le biais d’une interface graphique, les élèves peuvent écouter ces enregistrements et faire l’apprentissage de la langue Musqueam (Grennal et Loizides, 2001).

Lors du Forum global des peuples autochtones et de la société de l’information qui se déroulait à Genève en décembre 2003, le Chef Joseph Norton, Grand Chef du Conseil des Mohawks Kahnawake qualifie Internet de « 8e continent » (Centre de Documentation, de Recherche et d’Information des Peuples Autochtones— doCip, 2003, non paginée). De plus, il reconnaît « la capacité des TIC à devenir un outil pour les apprentissages traditionnels et un nouveau véhicule pour la communication entre les PA (peuples autochtones) » (Centre de Documentation, de Recherche et d’Information des Peuples Autochtones— doCip, 2003, non paginée). En effet, grâce au contexte en ligne, les élèves en milieu scolaire autochtone peuvent maintenant partager leur patrimoine culturel avec d’autres camarades autochtones, peu importe la distance qui les sépare.  Les travaux de Lieberman (2002) dévoilent que ces élèves développent « … un sentiment plus fort d’appartenance à leur groupe autochtone et un engagement plus profond à leur langue et leur culture » (Lieberman, 2002, non paginé).

En somme, le contact avec les nouvelles technologies est inévitable pour les communautés autochtones des Premières nations du Québec. Par l’intégration pédagogique des TIC dans le cursus scolaire des élèves autochtones, nous voyons des possibilités de renforcer la revitalisation linguistique et culturelle autochtone. Transmettre cet héritage ancestral demandera une action concertée des différents paliers gouvernementaux.

Par Hélène Archambault, Ph.D.
Professeure adjointe, Faculté d’éducation, Collège universitaire de Saint-Boniface, Winnipeg, (Manitoba)

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Références bibliographiques

Centre de Documentation, de Recherche et d’Information des Peuples Autochtones-doCip. (2003). Rapport ONG sur le forum global des peuples autochtones et de la société de l’information. Document électronique téléaccessible à l’URL: http://www.docip.org/français/news_fr/rapportsGFIPIS_fra.rtf

Greenall, D., Loizides, S. (2001). Un monde numérique : Espoirs pour les Autochtones –Répondre aux besoins des Autochtones en matière d’acquisition du savoir grâce aux technologies d’apprentissage. Le Conference Board du Canada.

Lieberman. A.E. (2002). Se sentir partie prenante : Renforcer les cultures autochtones et les langues vernaculaires par l’entremise des TIC. Document électronique téléaccessible à l’URL: http://www.learlink.aed.org/Publications/français/concept_papers/Se_sentir_partie_ prenante.pdf

Portail des Autochtones au Canada (2004). 3e Forum national annuel Branchons les Autochtones du Canada- « Un plan de cyber-stratégie nationale pour les Autochtones » -Rapport Final. Document électronique téléaccessible à l’URL : http:// www.autochtonesaucanada.gc.ca

Portail des Autochtones au Canada (2004). Rapport de 2003 sur l’infrastructure de connectivité des collectivités autochtones. Document électronique téléaccessible à l’URL : http:// www.autochtonesaucanada/connectivité

Secrétariat aux affaires autochtones. (1997). Les Amérindiens et les Inuits du Québec Onze nations contemporaines. Gouvernement du Québec.

UNESCO. (1999). L’éducation : un trésor est caché dedans. Rapport à l’UNESCO de la Commission internationale sur l’éducation pour le vingt et unième siècle. France : Éditions UNESCO.

UNESCO. (2003). Les TIC pour le dialogue et la diversité culturelle. Document électronique  téléaccessible à l’URL : http:// www.portal.unesco.org

Sur la Toile éducative cette semaine…

Voici quelques gazouillis, billets de blogues ou nouvelles qui ont retenu notre attention ces derniers jours.

Via le blogue PL en liberté (par Pierre Lachance)
Le marteau de mon papa
Mon marteau préféré, suite

Via le cyberportfolio de Danis Michaud
Le blogue

Via le blogue du prof geek (par F. Gély)
Se filmer en train d’écrire: pas si compliqué.

Via Le cahier de l’épistolière (par Véronique D’Amours)
Des pommes et de la compote

Via le fil Twitter de @jocenado
Twitter améliore l’engagement scolaire des étudiants – via @BVTechno http://bit.ly/aZzoXk

Via le fil Twitter de @acotte
“Eduquer les élèves à Twitter c’est apprendre aux élèves à réfléchir à leurs usages de Facebook” — http://ur1.ca/2bq99
Via le fil Twitter de @LADESEDUCATION
Article écrit dans la section « Je pense que » du journal VOIR : http://bit.ly/cqwR59

Conjuguer univers social et outils technologiques

Le tableau blanc interactif est l’outil idéal pour les cours en univers social au 3e cycle du primaire, selon les conseillères pédagogiques France Leclerc et Linda Duval. Elles ont profité de la tenue du Congrès de l’Association québécoise des enseignants en Univers social (AQEUS) pour partager leur concept d’ateliers avec d’autres conseillers et des enseignants avides d’idées pour exploiter leur tableau.

« La méthode, explique France Leclerc, est de partir de ce que l’élève sait déjà, et de procéder par déduction. » La conseillère pédagogique de la commission scolaire de la Rivière-du-Nord propose par exemple de montrer des images d’un développement minier et de demander aux élèves d’identifier les éléments sur la photo : machinerie lourde, entrée creusée, hommes sur le chantier… « Les photos gardent l’attention des étudiants et stimulent leur regard critique », croit-elle.

Linda Duval, pour sa part, apprécie particulièrement le travail sur l’image : « J’encercle, je dessine des flèches, j’écris… les élèves peuvent faire de même sur leur écran, s’ils travaillent à l’ordinateur, ou à la main sur une version imprimée de ma présentation», précise la conseillère, qui est aussi enseignante à l’école Oasis. « Ensuite, je sauvegarde : tout le travail pratiqué sur l’image est intégré à ma présentation. » Elle montre un exemple de présentation où elle expose les photos datant des années 1980, et les place à côté des photos d’aujourd’hui afin de les comparer.

Un autre élément clé, selon Linda Duval et France Leclerc, est de laisser des pictogrammes explicatifs pour déterminer les parties importantes de l’image. Chaque forme ou couleur permet d’identifier la nature de l’analyse. L’élève pourra relire les traces qu’il a identifiées pour étudier. Linda Duval recommande aussi d’utiliser les symboles « + » et « – » pour marquer les avantages et désavantages de l’exploitation des ressources : par exemple, dans un texte source qui décrit un projet de développement, on place des « + » sur les retombées économiques, les emplois et les exportations. On peut aussi choisir de poser des bulles informatives sur des éléments de la photo, comme le nom de l’entreprise exploitante ou le niveau de bruit créé par une machine. Les icônes permettent aussi d’identifier le type de questions et d’élément de réponse : les quoi, pourquoi, qui, où, quand et comment peuvent avoir une couleur qui les relient!

Somme toute, le succès du développement des compétences en univers social, si on se sert d’un tableau interactif, est de placer la participation de l’élève au centre de l’activité, plutôt que de le laisser observer une présentation sur le tableau. « Lorsqu’ils sont au 3e cycle, il est intéressant de les laisser construire leur propre présentation sur fichier TBI, conclut France Leclerc. C’est une excellente façon d’évaluer les apprentissages. »

Pour consulter le fichier NoteBook utilisé par Linda Duval et France Leclerc

Formations pour devenir formateurs ActivBoard

De Marque, l’éditeur de l’Infobourg, et iClass offrent des séances de formation complètes pour celles et ceux qui souhaitent devenir formateur pour le tableau interactif ActivBoard.Ces séances auront lieu prochainement à Québec (6 au 9 décembre) et à Montréal (29 novembre au 2 décembre).
Cette formation vous permet d’apprendre comment enseigner à vos collègues les meilleures techniques d’utilisation pédagogique et interactive du TBI ActivBoard. Cette formation ne s’adresse pas aux utilisateurs débutants, vous devez être à l’aise avec le logiciel ActivInspire.
Pour informations, contactez Nadine Tanguay : [email protected]

Le projet VI O2 Max prend vie aux écoles secondaires Fernand-Seguin et des Timoniers

La Prairie, le 8 novembre 2010 – Une quarantaine de jeunes des écoles Fernand-Séguin à Candiac et des Timoniers à Sainte-Catherine ont été sélectionnés pour participer à Vi O2 Max, un projet qui allie activité physique et persévérance scolaire. Plus de 80 élèves, parents, enseignants, intervenants, commissaires et représentants de la communauté ont d’ailleurs participé au lancement officiel du projet Vi O2 Max le mercredi 3 novembre dernier à l’école Fernand-Seguin.

Vi O2 Max est un programme d’entraînement de course à pied qui vise la persévérance scolaire en développant chez les jeunes une discipline personnelle, le sens de l’effort, le sens des responsabilités et une bonne estime de soi. Ainsi, pendant 30 semaines, les quelque 40 élèves sélectionnés s’entraîneront afin de relever le défi de courir 15 km au Défi Gérard Côté en mai prochain.

Pour les aider à aller jusqu’au bout, à se dépasser et à vivre un grand sentiment de fierté, les jeunes sont jumelés à des mentors, c’est-à-dire des enseignants en anglais, en français, en éducation physique et d’autres disciplines ayant à cœur la persévérance scolaire et l’activité physique. Ceux-ci les accompagneront, les soutiendront et les guideront tout au long des différentes étapes du projet qui comprennent notamment :

– Trois entraînements par semaine, soit deux à l’école et un à la maison, pendant 30 semaines.
– Une course de 5 km à la Course du Père-Noël le 4 décembre prochain.
– Le point culminant, la course de 15 km du Défi Gérard Côté le 8 mai 2011.

Vi O2 Max est un projet conjoint de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries et du CSSS Jardins- Roussillon. Dix-huit élèves de l’école des Timoniers sont jumelés à six mentors du personnel enseignant alors que 31 élèves de l’école Fernand-Seguin bénéficient du soutien de sept mentors.

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Source : Mylène Godin, responsable des communications
Commission scolaire des Grandes-Seigneuries
514 380-8899, poste 3978 — [email protected]

Renseignements : Édith Montpetit, conseillère pédagogique
Commission scolaire des Grandes-Seigneuries
514 380-8899, poste 3955
[email protected]

Cinthia Maheu, agente de promotion et prévention
CSSS Jardins-Roussillon
450 691-6666, poste 228
[email protected]

Offrir la lecture en cadeau

En novembre et décembre, la Fondation pour l’alphabétisation invite la population à acheter un livre neuf à un enfant vivant en milieu défavorisé. “Rejoindre les enfants et leurs parents”, telle est la raison d’être du programme La lecture en cadeau qui célèbre sa 12e édition.

La comédienne Marie Turgeon s’associe à la Fondation pour l’alphabétisation pour ouvrir les portes du monde de la lecture à des enfants pauvres évoluant dans un environnement qui favorise peu cette activité. L’an dernier, c’est plus de 30 000 livres neufs qui ont été remis à autant d’enfants défavorisés de la province. « Ça encourage à la lecture, c’est la fierté de posséder un livre à soi. », partage Olivier, 10 ans, bénéficiaire de La lecture en cadeau.

Pour faire sa part, il s’agit d’acheter un livre jeunesse dans l’une des 160 librairies québécoises participantes et de demander la trousse de don en passant à la caisse. Il est également possible d’effectuer des dons en argent dans plus d’une centaine de bibliothèques publiques (notamment pour expédier les livres) ou de faire un achat de livre en ligne. Divers salons du livres participent aussi à ce projet, notamment celui de Montréal du 17 au 22 novembre 2010.

Le projet de la Fondation permet également de rejoindre les parents qui ont des difficultés de lecture et d’écriture et qui voudraient entreprendre une démarche d’alphabétisation, grâce à la ligne Info-Alpha.

Le projet La lecture en cadeau est rendu possible grâce à de nombreux partenaires.

Pour consulter le site de la fondation
Pour consulter des trucs et conseils de lecture pour les enfants de 0 à 12 ans

Source: Service de sensibilisation
Fondation pour l’alphabétisation

Persévérer à l’école: 2 projets concrets

Succès Scolaire lance une offensive contre le décrochage scolaire. En septembre dernier, la Jeune Chambre de commerce de Montréal organisait un déjeuner-causerie pour discuter des enjeux liés à la persévérance scolaire.

Deux projets concrets y ont été présentés pour lancer un appel à l’action: Academos et Fusion Jeunesse. Ces deux initiatives permettent aux jeunes d’explorer différentes avenues, de confirmer leur choix de carrière en profitant de l’accompagnement de cybermentors ou d’étudiants universitaires.

Persévérer avec… consiste en une série de courtes entrevues vidéo avec des personnalités québécoises des milieux sportifs, artistiques et des affaires soucieuses de s’impliquer en partageant leur histoire et leur vision de l’éducation.

Les personnalités ayant participé à ce jour : Alexandre Bilodeau, Jean-Michel Anctil, André Caillé, Jean-Luc Mongrain, Florence K, Étienne Boulay.

Visitez le site www.successcolaire.tv pour visionner gratuitement ces capsules.

Concours littéraire QUAD9

Sous le thème “Mille et une variantes”, le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques lance un concours littéraire à l’intention des élèves de la 7e à la 10e année.

Le site du concours donne accès aux détails entourant la participation à ce défi littéraire. Les élèves sont invités à choisir leur thème et leur genre littéraire et à soumettre leur texte au plus tard le 25 mars 2011. Les textes primés seront publiés dans les magazines QUAD9, des publications destinées aux adolescents et particulièrement aux garçons.

Pour les enseignants ontariens qui affectionnent ce magazine, des pistes d’exploitation pédagogiques sont proposées.

États-Unis : les commissions scolaires veulent mieux évaluer les « compétences du 21e siècle »

Mieux évaluer les « compétences du 21e siècle » à l’école devrait être une priorité selon la National School Board Association (NSBA), rapporte eSchool News. Pour ce faire, l’accès au contenu numérique est essentiel, estiment les dirigeants des commissions scolaires.

Les technologies sont de plus en plus utilisées dans les différentes stratégies d’enseignement. Selon un sondage de la NSBA, 35 % de ses membres jugent que l’évaluation des « compétences du 21e siècle » devrait être la priorité du gouvernement fédéral en matière de technologies éducatives.

Plus de 43 % des répondants mentionnent avoir déjà mis en place des mesures pour intégrer ces compétences. Ils trouvent toutefois que le gouvernement fédéral et celui de chaque état doivent s’engager davantage dans la recherche de solutions étant donné l’importance de leur rôle.

Plusieurs enseignants seraient prêts à abandonner le livre traditionnel pour se tourner vers le contenu numérique. Mais il faudrait d’abord s’assurer que tous les élèves puissent y avoir accès. Selon le sondage, 35 % des répondants croient que les livres papier demeurent nécessaires, car plusieurs jeunes ne peuvent pas accéder au contenu numérique. Un nombre équivalent juge les livres papier coûteux et estime que l’argent serait mieux investi dans d’autres ressources pédagogiques. Enfin, 7 % font valoir que les enseignants manquent de temps ou de compétences pour créer leur propre matériel numérique.

Par ailleurs, 57 % des dirigeants de commission scolaire mentionnent que leur organisation a élaboré une politique spécifique pour contrer les menaces et le harcèlement en ligne. De plus, 34 % signalent que cela est déjà couvert dans une politique contre l’intimidation ou sur la sécurité à l’école.

En complément: 21 signes que vous êtes un enseignant du 21e siècle, par Roberto Gauvin

Le Prix littéraire Hubert-Reeves de vulgarisation scientifique

L’Association des communicateurs scientifiques (ACS) lance le prix littéraire Hubert-Reeves de vulgarisation des sciences.

A notre époque si technophile et scientivore, la vulgarisation est paradoxalement un domaine littéraire relativement négligé et peu reconnu. Pour promouvoir une culture scientifique diversifiée et de qualité en français, au Canada, l’ACS mise sur le livre, qu’il soit en papier ou électronique.

Le premier prix Hubert-Reeves sera décerné pendant le Salon International du livre de Québec en 2011 : il récompensera un ouvrage publié entre le 1er décembre 2009 et le 1er décembre 2010 au Canada, et traitant d’un sujet scientifique vulgarisé pour le grand public.

Les livres pour enfants sont admissibles au même titre que les livres pour adultes. L’auteur gagnant se verra décerner 1000$ et pourra bénéficier d’un soutien pour la promotion de son livre.

Les auteurs peuvent postuler jusqu’au 15 décembre 2010 : pour plus de détails, veuillez consulter le formulaire ci-joint ou nous contacter au : 514 844 4388 poste 250 ou [email protected]

Source:
Perrine Poisson
Coordonnatrice des communications
Chargée de projet pour la Bourse Fernand-Seguin

Congrès de l’AQEP : Vivre ma profession, pour aller plus loin

L’AQEP attend un millier d’enseignants à son congrès pédagogique qui aura lieu à l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe les 3, 4 et 5 novembre 2010 sous le thème Vivre ma profession, pour aller plus loin.

En plus d’une centaine d’ateliers offerts, les congressistes pourront assister à la conférence de M. Carol Allain, à un dîner littéraire, à la remise des prix Jacinthe (prix de reconnaissance en enseignement de la littérature jeunesse au primaire remis par l’AQEP), à un souper-spectacle, à une table ronde sur l’insertion professionnelle et à un midi-étudiants. Ils pourront également rencontrer plus d’une centaine d’exposants à l’intérieur du salon. De plus, la journée précongrès du 3 novembre offrira neuf formations. Le congrès de l’AQEP est un rendez-vous annuel qui s’inscrit directement dans le cadre de la formation continue.

Pour plus de détails, visitez le site Internet www.aqep.org

L’Infobourg est partenaire de l’AQEP depuis quelques années. Tous les membres de l’AQEP reçoivent un magazine l’École branchée (500 sites Web pour réussir à l’école). De Marque, éditeur de l’Infobourg et de l’École branchée, sera présent sur place.

Renseignements:Stéphan Lenoir, Président de l’AQEP, (514) 575-2192

Journalis-TIC : un projet de communication et partage

Le journal virtuel Journalis-TIC est en ligne depuis 2007. En trois ans, des centaines d’élèves en adaptation scolaire, de partout au Québec, y ont participé. Une production écrite sous forme de pictogrammes ou de bande dessinée, pourquoi pas?

Le journal multimédia en adaptation scolaire permet à des élèves ayant des difficultés de communication d’apprivoiser les technologies de l’information et de la communication (TIC) tout en réalisant des productions écrites à leur manière : avec des mots, des dessins ou des symboles. Trois cent cinquante élèves ont participé au projet depuis 3 ans. Dès la première édition, le nombre élevé de participants avait réjoui Colette Paquin, personne-ressource du RÉCIT en adaptation scolaire et instigatrice du projet.

Selon madame Paquin, Journalis-TIC est «surtout utile aux élèves qui ne peuvent pas déposer leurs productions sur un autre site Internet à cause de leur mode d’écriture ou de communication.»

Elle estime que Journalis-TIC permet aux enfants de « vivre une réelle situation de communication et de valoriser leurs bons coups. » Les élèves aiment aussi que leurs lecteurs laissent des commentaires sur leur travail. « Les commentaires permettent le partage d’intérêts communs, la reconnaissance du travail accompli et de l’effort fourni », explique Mme Paquin.

En 2010-2011, le journal paraîtra trois fois, soit en décembre, mars et juin. Les sujets sont toujours libres, afin de laisser libre cours à la créativité des enfants et des enseignants. Cependant, le site propose différents moyens de production : la bande dessinée ou la caricature ainsi que la production audio, vidéo ou photo.

Une nouveauté cette année, des rencontres sur Skype seront organisées. Les participants pourront donc discuter en ligne avec des personnes-ressources intéressées à apporter du support visuel selon les besoins des participants.

Le site internet du journal regorge aussi d’un coffre à outils bien rempli pour les élèves et leurs enseignants. Ces ressources ont été développées par Colette Paquin en collaboration avec d’autres personnes-ressources du RÉCIT. Pour la bande dessinée, par exemple, les enseignants peuvent consulter une page Web qui contient les principales étapes de production ainsi qu’une description des principes fondamentaux de la BD. Afin d’accéder à certaines ressources, les enseignants doivent posséder un identifiant et un mot de passe.

Les éditions précédentes du journal sont aussi disponibles sur le site. Les élèves ont donc accès à des exemples concrets de ce qu’ils peuvent faire.

Registre Classes @ classes

Depuis le 14 octobre 2010, le projet Journalis-TIC est inscrit au Registre Classes@classes. Les enseignants intéressés par le projet peuvent y trouver toutes les informations essentielles.

Ce registre regroupe près de 200 projets de télécollaboration de toutes sortes, élaborés par des enseignants du Québec et d’ailleurs. Il permet de mettre en contact ces enseignants pour qu’ils dessinent les grandes lignes d’un projet commun. Ceux qui veulent y participer ont ainsi accès à toutes les informations concernant divers projets. Le registre permet aussi à des enseignants de trouver une autre classe ou un autre enseignant avec qui collaborer pour démarrer un projet.

Le registre a été développé en 1998 par la Commission scolaire de Laval, avec le soutien de Carrefour éducation et du ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport.

Pour en savoir plus :

Le site du projet Journalis-TICLe Registre Classes@classes de Prof-Inet
La page de Journalis-TIC sur le registre Classe@Classes
Le site du RÉCIT en adaptation scolaire

Une iClasse à Saint-Léonard

Montréal-Nord – Bienvenue dans l’iClasse, une classe de 6e année du 21e siècle, entièrement technologique sans manuel scolaire ni pupitre.

« Les jeunes consacrent plus d’efforts à leurs travaux quand ils savent que ceux-ci seront diffusés, commence Pierre Poulin, enseignant dans une classe de 6e année à l’école Wilfrid-Bastien de Montréal. Ainsi, si tous les apprentissages mènent à des travaux qui sont publiés sur le Web, le taux de motivation dans la classe augmente! » Cet enseignant, qui prépare une recherche de doctorat basée sur la classe qu’il pilote, utilise la technopédagogie pour mettre en valeur les forces de chacun de ses élèves.

Son aventure commence en 2003, alors qu’il commence à publier tous les travaux des élèves de son groupe, visibles seulement par les parents de chaque étudiant. Il remarque que les jeunes s’appliquent à leurs tâches et réussissent mieux. En juin 2009, l’école publique du quartier Saint-Léonard reçoit un don d’ordinateurs. Pierre Poulin propose d’y créer une classe technologique ou chaque élève possède un ordinateur. Dès septembre, l’iClasse ouvre ses portes.

« La technologie est notre ressource, pas notre but » explique Poulin. Ses élèves développent les compétences définies par le programme du Ministère de l’Éducation en travaillant en équipe, avec des directives précises et rigoureuses ; à l’intérieur des critères établis, ils travaillent avec beaucoup de créativité. Par exemple, un groupe peut monter une vidéo pour présenter une recherche en géographie ou créer une page Internet pour exposer des connaissances en histoire.

Comme il prépare sa thèse de doctorat, Pierre Poulin laisse sa classe entre les mains de son collègue François Bourdon durant la moitié de la semaine. Ils se séparent les tâches d’enseignement didactique et accompagnent à tour de rôle les élèves qui travaillent sur leurs projets éducatifs, à l’ordinateur ou sur une tablette comme l’iPad.

Les iÉtudiants

D’abord et avant tout, les parents doivent être ouverts à ce que leur enfant apprenne par projets, et que ses travaux soient effectués sur des ordinateurs. « Ce ne sont pas tous les parents qui acceptent que leur enfant participe à un blogue, que la presse visite sa classe et qu’il diffuse ses réalisations sur le Web, » dit François Bourdon. Après l’approbation des parents, le désir qu’ont les jeunes de participer à l’iClasse détermine la sélection des élèves.

Les élèves qui se joignent à l’iClasse ne sont pas sélectionnés en fonction de leurs résultats scolaires. « Nous avons placé des élèves qui avaient des difficultés d’apprentissage et des problèmes de comportement dans notre iClasse, décrit Isabelle Massé, la directrice de l’école Wilfrid-Bastien. Ils ont particulièrement bien réussi : le mode d’apprentissage stimulait leur talent autrement. » Un élève autiste a aussi été intégré a la classe. « L’utilisation de l’informatique lui permettait de s’exprimer et de développer son autonomie », explique-t-elle.

Les jeunes qui graduent de l’iClasse sont donc très forts en recherche et présentation de projets scolaires au moyen d’outils technologiques. « Ces compétences resteront utiles toute leur vie, conclut Pierre Poulin. Je crois que l’iClasse est un lieu idéal pour stimuler de nouvelles pratiques pédagogiques. »

Pour visiter l’iClasse
Pour visionner leur lipdub

« Embarquement » pour une Visite guidée de la Voie lactée

Les Muséums nature de Montréal et Rio Tinto Alcan convient le public de 12 ans et plus à une Visite guidée de la Voie lactée, le nouveau spectacle multimédia à l’affiche du Planétarium de Montréal. Cette exploration tous azimuts de notre galaxie est offertes aux écoles qui en font la demande. « Embarquement » pour une aventure aux quatre coins de la Voie lactée, notre havre dans l’Univers!

Pour en savoir davantage

Source: Nadine Fortin