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Un livre unique pour nos petits héros

Québec – Vous connaissez un enfant qui rêve de devenir un héros? C’est maintenant possible, le temps d’une histoire, avec les livres personnalisés Je suis le héros.

Les livres personnalisés Je suis le héros, imaginés et créés à Québec, sont des histoires fabuleuses où se côtoient fées, pirates, ogres et dragons, mais surtout, ce sont des livres où l’enfant est le personnage principal. Même son nom est dans le titre du livre; un exemplaire unique qui fait de l’enfant un héros.

L’enfant se reconnaîtra facilement car le personnage portera son nom, aura la couleur de ses yeux et de ses cheveux et il aura la même couleur préférée. L’enfant porte des lunettes? Alors, le personnage en aura.

Comment faire?
Après avoir consulté le catalogue où les livres, qui s’adressent principalement aux 4 à 11 ans, sont présentés par un résumé, il s’agit tout simplement de remplir le formulaire de personnalisation : nom, caractéristiques physiques, ville, couleur préférée et noms d’un ou deux membres de la famille.

Les possibilités sont assez variées avec un éventail de 9 couleurs, 56 types de coiffure et 5 teintes de peau. L’acheteur peut même composer une dédicace qui apparaîtra en page 3. Tout ceci dans le but que l’enfant retrouve des éléments de son monde réel dans un univers fantastique magnifiquement illustré.

Les livres personnalisés ont été créés en 2008 par Patrice Audet, directeur du studio d’illustration Le Mille-Pattes. Les livres, qui comptent une trentaine de pages, sont disponibles en français et anglais, et bientôt dans d’autres langues. Il faut compter un délai d’environ quatre semaines pour la livraison du livre à domicile. Il est même possible de commander à partir de l’extérieur du Canada, moyennant des frais de livraison un peu plus élevés.

La collection Je suis le héros est aussi présente sur Facebook. Des concours, des infolettres, la possibilité de jaser avec les artistes et plein de nouveautés sont au rendez-vous. Par exemple, quelqu’un a récemment gagné un livre personnalisé dans le cadre de la promotion du 500e fan Facebook.

Devenez ambassadeur
Il est aussi possible de devenir revendeur de ces livres personnalisés en gagnant 5 $ chaque fois que vous faites une vente. Vous n’avez qu’à remplir le formulaire vous attribuant la vente. Une façon toute simple d’aider un éditeur de Québec tout en faisant un peu d’argent.

Les livres personnalisés sont donc un cadeau spécial qui ne manquera pas d’émerveiller l’enfant et qui lui donnera peut-être même le goût de la lecture.

Par Marie-Christine Leblanc

Conjuguer comme un grand

Québec – La grande famille Bescherelle s’agrandit. Le petit dernier est né : le Petit guide de conjugaison. Il est simple et conçu en tous points pour l’apprentissage de la conjugaison des élèves des 2e et 3e cycles du primaire.

Le Petit guide de la conjugaison, aux Éditions Hurtubise, est construit en trois parties : la grammaire du verbe, 89 tableaux de conjugaison et une liste alphabétique comprenant 1400 verbes accompagnés d’une courte définition.

Grammaire du verbe
La première partie, la grammaire du verbe, est riche en informations. Elle permet à l’enfant de trouver lui-même les réponses à ses questions. Qu’est-ce qu’un verbe? Comment reconnaître et accorder le verbe? Qu’est-ce que la conjugaison du verbe? Comment utiliser les modes et les temps?

Par exemple, la section Qu’est ce qu’un verbe? explique aux enfants la définition d’un verbe, la différence entre un verbe à l’infinitif et un verbe conjugué ou bien entre un verbe régulier et irrégulier. L’élève se demande comment reconnaître un verbe à la forme passive? Il peut se référer à la section Comment reconnaître et accorder un verbe.

Tableaux de conjugaison
Les concepteurs ont décidé de faire une sélection parmi tous les temps de verbe qui existent. Ils ont privilégié ceux qui sont enseignés au primaire. Le futur proche en fait donc partie tandis que le subjonctif imparfait et l’impératif passé ont été rejetés.

Les élèves pourront, au secondaire, utiliser l’Art de conjuguer, de la collection Bescherelle, qui contient tous les temps de verbe.

Même si la graphie traditionnelle est principalement utilisée, la nouvelle orthographe est incluse dans le Petit guide de la conjugaison. Les deux orthographes sont séparées par une barre oblique en haut de la page et dans la marge, on retrouve un encadré bleu qui indique la nouvelle orthographe des formes verbales concernées.

Dans la plupart des tableaux de conjugaison, qui sont présentés sur une double page, il y a des encadrés « Attention » qui rappellent aux enfants certaines difficultés du verbe en question. Il y a aussi dans le bas de la page plusieurs remarques générales comme les principaux verbes qui se conjuguent de la même façon.

Liste alphabétique
La liste alphabétique de 1400 verbes à l’infinitif, placée à la fin du guide, est plus qu’une simple liste. En plus de donner une courte définition ou un synonyme du verbe, elle renferme des informations importantes comme les mentions « verbe impersonnel » ou « se conjugue avec l’auxiliaire être ».

À l’école
Le taux de réussite des élèves de 6e année aux examens de français a chuté de 81 % à 75 % entre 2006 et 2009 (MELS). Plus précisément, les résultats des élèves du primaire se détériorent à l’épreuve d’écriture. Le taux de réussite est passé de 90 % en 2000 à 81 % en 2009 (MELS).

Le Petit guide de la conjugaison va s’avérer un outil simple et très pratique lors de production écrite. D’ailleurs, ce guide est conforme au programme du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS).

Par Marie-Christine Leblanc

Le décrochage scolaire vu sous un nouvel angle

On a beaucoup parlé dans les médias du décrochage scolaire depuis que des statistiques assez révélatrices et plutôt alarmantes ont été publiées sur le sujet au cours de la dernière année. Il va de soi que ce phénomène est très préoccupant, particulièrement pour vous, parents, et il exige notamment de trouver, le plus rapidement possible, des solutions à la hauteur du problème pour améliorer significativement le portrait de la situation actuelle.

Bien que je sois conscient que l’on travaille d’arrache pied, autant dans les comités et organismes parentaux que dans le réseau de l’éducation au Québec, pour faire de la persévérance scolaire un objectif à atteindre, je désire par cet article apporter un élément nouveau, un sujet de réflexion et d’intérêt commun, qui permet de comprendre, sous un nouvel angle, en bonne partie pourquoi tant de jeunes délaissent l’école avant la fin de leur secondaire.

C’est de la loi d’attraction dont je désire vous entretenir sommairement ici, une loi qui existe de toute éternité et qui explique que toute cause a un effet, que cette cause est de nature mentale, et qu’elle dépend principalement des pensées que nous entretenons dans notre esprit.

Une pensée est une onde

Qu’est ce que la loi d’attraction ? C’est une loi naturelle universelle qui nous affecte tous d’une manière ou d’une autre, que nous en soyons conscients ou non. C’est une loi qui dit que «tout est énergie», que «toute énergie attire une énergie semblable» et «qu’une pensée est une onde qui parcourt l’univers et qui nous revient sous une forme ou une autre». Einstein en a fait la démonstration avec sa formule (E=mc²), à savoir que toute matière est de l’énergie concentrée. Et comme une pensée est une onde énergétique, elle devient matière (en attirant à nous des personnes, des circonstances et des événements) si elle est suffisamment puissante ou répétée.

Notre monde intérieur vs notre monde extérieur

Pour une bonne compréhension de cette loi, il faut assimiler l’idée que toute la gamme de nos émotions émet également des fréquences (vibrations) qui constituent, avec nos pensées et le produit de notre imagination, notre monde intérieur, et que notre monde extérieur est le simple reflet de ce qui se passe dans ce monde intérieur, nous apportant ainsi, par voie causale, des événements et des expériences correspondantes. Il existe cependant une autre catégorie d’événements qui peuvent survenir dans nos vies, et même s’ils semblent, à priori, hors de notre contrôle et de notre volonté consciente, ils sont conformes à un plan, au dessein de la vie. Pour éviter donc toute d’ambiguïté, je désire vous préciser que ce sont uniquement les situations et les événements qui relèvent de la physique quantique et qui ont une cause bien définie, dont il est question dans le présent article.

Les rêves, les désirs, les passions

Maintenant, vous allez me dire, mais qu’est-ce que tout ça a à voir avec le décrochage scolaire ?

Je dirais que ça a tout à voir, et vous allez le comprendre assez rapidement. Tout d’abord, si ces jeunes décrochent, c’est qu’ils n’ont certainement pas pu définir et exprimer sur les bancs de l’école, pour la majorité d’entre eux, quels étaient réellement leurs rêves, leurs désirs, leurs passions. Ils n’ont probablement pas su comment faire pour découvrir leur potentiel créateur et savoir qui ils étaient vraiment; quelles qualités, quelles forces et quels talents prédominaient en eux. Ils n’ont, sans aucun doute, pas appris à se connaître suffisamment pour réussir à donner une direction à leur vie, à accorder toute leur attention à un but, à un champ d’activité ou d’intérêt, qui leur aurait donné une plus grande garantie de réussite pour l’avenir.

Et comme il est fondamentalement reconnu que «l’on obtient ce sur quoi on porte son attention» et que «toute énergie attire une énergie semblable», il ne faut pas s’étonner que les jeunes, qui errent mentalement trop longtemps dans un univers intérieur où le manque d’intérêt, la confusion et l’incertitude dominent, finissent par décrocher. L’action de décrocher a tout simplement suivi ces états d’âme, jumelés à des sentiments d’incapacité et d’images d’insuccès qu’ils ont trop longtemps entretenus dans leur esprit. La résultante a fait qu’ils sont maintenant pris dans un engrenage, errant sans but précis, instables et désabusés, dans une dure réalité où le rêve et l’espoir font de moins en moins partie de leur monde intérieur.

Le pouvoir de la concentration

La vie agit de cette façon, si vous ne définissez pas clairement et précisément ce que vous voulez vraiment, ce qui vous fait vibrer, les circonstances ralentiront votre cadence en vous ballotant de gauche à droite comme une feuille au vent ou un navire sans gouvernail. Pour obtenir ce que l’on veut dans la vie, il faut se concentrer sur un but, un désir, une ambition, et plus on amplifie cette vibration de désir par les ondes que l’on émet, plus fortes, ainsi, seront les chances de réussite. La vie se chargera alors de nous aider, en attirant à nous des personnes, des événements et des coïncidences de toutes sortes.

L’imagination créatrice

Pour terminer, vous êtes-vous déjà demandés, comme moi, vous, parents, comment se faisait-il que certaines personnes semblent attirer le succès, le pouvoir, la richesse et l’accomplissement personnel, sans faire trop d’efforts, alors que d’autres les conquièrent avec une grande difficulté? Et que d’autres, encore, échouent à atteindre leurs ambitions, leurs désirs et leurs idéaux, alors qu’elles possédaient les mêmes compétences, un environnement identique, et une volonté tout aussi soutenue que les personnes qui réussissent pertinemment bien ?

La raison réside uniquement dans le fait que les personnes gagnantes savent merveilleusement bien tirer profit de leur «Imagination créatrice» pour obtenir les résultats escomptés. Pourvues d’une attitude positive et confiante, et d’une intention claire et bien arrêtée, elles alimentent continuellement par le jeu de la visualisation le but à atteindre, et à force de se concentrer sur celui-ci, leur subconscient (qui est au service de leur esprit conscient) se voit totalement investi d’une grande quantité d’énergie qui, en vertu de la loi d’attraction, attire immanquablement à elles, les bonnes personnes, les bons événements, et les expériences souhaitées.

Collaboration spéciale
Alain Coutu
Formateur et conférencier
Développement personnel et organisationnel
www.lagrandeloi.com

Scientix : une communauté scientifique dynamique

Monde – La Commission européenne a lancé en mai dernier Scientix, un portail Web destiné à toutes les personnes intéressées par l’enseignement des sciences.

Scientix s’adresse principalement aux enseignants, aux chercheurs, aux décideurs politiques, aux acteurs locaux, aux étudiants et aux parents. L’objectif de la plate-forme est de donner accès à du matériel didactique, à des résultats de recherche et à des projets reliés à l’enseignement scientifique.

Il donne accès aux principaux résultats des projets européens financés par l’Union européenne au titre des 6e et 7e programmes-cadres de recherche et de développement technologique, du programme d’éducation et de formation et d’initiatives nationales.

Le portail Web va faciliter la diffusion et le partage d’informations, de savoir-faire et de pratiques en matière d’enseignement scientifique dans toute l’Union européenne. La philosophie de Scientix est : chercher, trouver et engager.

Il est disponible en six langues : anglais, français, allemand, espagnol, italien et polonais.

Mme Máire Geoghegan-Quinn, membre de la Commission européenne et responsable de la recherche, de l’innovation et de la science, a déclaré: « Scientix permettra à tous les étudiants et professeurs de sciences de disposer d’excellents supports d’enseignement élaborés par les responsables de projets de recherche européens et nationaux. Scientix contribuera donc à donner le goût des sciences aux jeunes et à maximiser l’effet de chaque euro dépensé par l’Europe en faveur de l’enseignement des sciences. »

Plus qu’un site Web
Scientix propose divers évènements et ateliers. L’évènement principal sera la conférence Scientix, du 6 au 8 mai 2011, qui incitera la communauté scientifique et éducative à interagir entre elles. La conférence permettra également de recueillir les impressions quant à la plate-forme.

De plus, un bulletin mensuel présentant les mises à jour sera diffusé. Il y a aussi des forums ouverts à tous sur les dernières initiatives dans l’enseignement des sciences. Il y a différentes discussions concernant chaque projet et chaque pays.

Le site Web est financé par European Schoolnet, le réseau des ministères de l’Éducation de 31 pays européens.

Par Marie-Christine Leblanc

Du plaisir à lire : 10 nouveaux livres

Québec – Kim, Renaud, Bella, Thomas et Karim reviennent dans dix nouveaux titres qui s’ajoutent à la collection de livres Du plaisir à lire conçue pour les enfants âgés de 6 à 8 ans.

Ces dix nouveaux livres de grade 2 (219 à 300 mots) s’ajoutent à la collection qui en compte déjà 40 (grades 0 et 1). Les enfants pourront donc suivre leurs personnages préférés dans de nouvelles aventures.

Les auteurs (Mario Audet, Lynda Dallaire et Karina Satriano) ont décidé d’inclure une nouveauté dans ces derniers livres. Certains mots ont été mis en relief dans le texte et on en retrouve une définition simple à la fin du livre.

Du plaisir à lire, aux Éditions de l’Envolée, est conçue pour faciliter l’apprentissage de la lecture chez les enfants âgés de 6 à 8 ans. D’ailleurs, les Éditions de l’Envolée sont spécialisées dans l’édition et la distribution de matériel pédagogique.

Des illustrations vivantes, des phrases simples et répétitives et des personnages attachants amènent l’enfant à vivre une expérience de lecture significative. C’est une initiation à la lecture qui a pour but de former des lectrices et des lecteurs autonomes.

Sur le site Web de la collection Du plaisir à lire, il y a une section Jeux et activités. Les enfants peuvent jouer avec chacun des personnages à des jeux comme Le bon mot, Casse-tête, Je lis, je colorie et Voici des mots. Ils peuvent aussi lire une petite histoire mettant en vedette leur personnage préféré.

Il y a également une section École qui s’adresse principalement aux parents et aux enseignants. Pour le moment, on y retrouve des activités d’écriture, mais d’autres types d’activités s’ajouteront.

Par Marie-Christine Leblanc

Wigup, un canal interactif basé sur la vraie vie

Canada – Wigup est un tout nouveau canal interactif web 2.0 conçu pour inciter les Canadiens âgés de 9 à 14 ans à se dépasser et à entreprendre des projets créatifs.

Le canal éducatif Wigup met en scène les initiatives de modèles accessibles dans le but d’inspirer les jeunes à devenir qui ils sont vraiment. C’est un monde en ligne qui encourage les jeunes à entreprendre divers projets pour développer leurs forces et leurs talents, mais qui serviront aussi à l’épanouissement de la société par l’entraide.

Le canal web à but non lucratif tente de motiver les 9 à 14 ans à se trouver une mission de vie, et ce, en posant des gestes créatifs, responsables et concrets. C’est pourquoi les contenus de Wigup sont basés sur la vraie vie avec de vraies histoires, de vraies caméras et de vraies personnes.

Présentement, wigup.tv est un prototype offert gratuitement, et ce, jusqu’à la mi-août. L’abonnement annuel 2010-2011 (1er septembre 2010 au 31 août 2011) est maintenant disponible au coût d’environ 500 $ par école. Plus de 250 écoles sont déjà inscrites.

« Nous prévoyons et espérons avoir 500 écoles inscrites pour la rentrée scolaire en septembre 2010. Ce sera d’ailleurs un canal web beaucoup plus complet, plus captivant et plus interactif qui sera lancé », a expliqué Alain Boudreau, agent de liaison au développement national pour le canal Wigup.

À utiliser en classe
Pour les inspirer, les jeunes ont pu suivre au cours des deux derniers mois l’ascension du mont Everest par Élia Saikaly. Réalisateur, aventurier et conférencier, Élia Saikaly a décidé de suivre les traces de son mentor le Dr Sean Egan, décédé lors de son ascension de l’Everest.

Plusieurs élèves ont suivi le périple d’Élia vers le sommet de l’Everest au fil des semaines par des webisodes et aussi par le biais de son blogue. Dans ses billets, Élia a ouvert son cœur et transmis toute son énergie et sa passion aux jeunes.

Voici d’ailleurs un extrait très inspirant du blogue d’Élia au moment où il était sur le point de réussir : « Il n’y avait pas de douleur. Il n’y avait pas de difficulté. Il n’y avait pas d’effort. Il n’y avait qu’un cœur infini et la force accumulée depuis plus de cinq ans. Il y avait aussi le rêve de transporter l’esprit de Sean Egan jusqu’au sommet, rêve qui a été brisé deux fois auparavant. J’ai rêvé à ce moment à chaque jour de ma vie et ça y était. J’ai grimpé avec tout ce que j’avais. »

Plus de 700 élèves de cinq écoles francophones ont également eu la chance de vivre l’expérience unique d’un appel vidéo Skype en direct du mont Everest avec Élia Saikaly.

Le canal bilingue Wigup a été lancé le 26 mars dernier et déjà plusieurs écoles canadiennes l’utilisent en classe. Ils ont suivi l’aventure d’Élia Saikaly, mais ils ont aussi participé à son blogue par leurs commentaires, souvent très encourageants. De plus, les enseignants se sont inspirés des webisodes pour des projets d’écritures et des présentations orales.

Wigup propose aux enseignants d’apporter des aventures, des leçons de vie et des actions sociales dans leur classe. D’ailleurs, Élia Saikaly a lancé un défi aux jeunes. Il les invite à ramasser des fonds afin de permettre l’accès à de l’eau potable aux enfants en Inde et la construction d’une résidence Child Haven qui comprendra une maternelle, un dortoir pour filles, une bibliothèque, un ordinateur ainsi qu’une infirmerie.

De nouvelles sections dès septembre 2010
Dès septembre, les écoles abonnées auront accès à cinq nouveaux pavillons thématiques comprenant du contenu éducatif et inspirant, des jeux intelligents, des activités, des vidéos et d’autres ressources. Les nouvelles sections seront : communauté, nouvelles, aventure, sport et entrepreneur.

Par exemple, le Pavillon Communauté sera un réseau social pancanadien unique en son genre. Il permettra aux jeunes d’exprimer et de partager leurs projets et leurs idées par l’entremise d’un « scrapbook numérique ». Le Pavillon Sport, quant à lui, sera relié au développement de la culture du sport amateur et à l’épanouissement par la pratique sportive. Il y aura des reportages sur l’histoire exceptionnelle de jeunes athlètes canadiens et internationaux pour qui le sport a changé le sens de la vie.

Par Marie-Christine Leblanc

Le iPad séduit les tout-petits

Monde – Maintenant que le iPad d’Apple a déjà conquis les consommateurs, saura-t-il devenir le nouveau compagnon des enfants? Deviendra-t-il le nouvel outil d’apprentissage? Malgré un nombre incalculable d’applications, il semblerait que les enfants d’âge primaire et secondaire aient été un peu oubliés jusqu’à maintenant.

Selon une petite recherche menée par l’Infobourg, les applications éducatives et gratuites destinées aux enfants âgés de plus de 5 ans sont assez rares dans le App Store.

Les tout-petits (0 à 5 ans), quant à eux, semblent bien servis par le iPad. Découverte des animaux, instruments de musique, histoires animées, jeux de mémoire et coloriage sont au rendez-vous. Toutefois, la majorité est en anglais. Par exemple, l’application gratuite ColorPlay permet de choisir un dessin et de le colorier selon la vaste gamme de couleurs proposées.

Il faut noter que les livres interactifs sont particulièrement intéressants. L’application bilingue Les Trois petits cochons en est un bon exemple. Elle permet à l’enfant de lire ou d’écouter cette histoire qu’ils adorent tant. L’enfant peut changer la police de caractère, obtenir la définition d’un mot ou bien suivre l’histoire syllabe par syllabe, et tout ceci dans un univers animé et coloré.

Nous espérons toutefois qu’une vaste gamme d’applications destinées aux enfants un peu plus vieux sera développée sous peu et en français!

Vous avez découvert des applications éducatives intéressantes? N’hésitez pas à nous en faire part.

Par Marie-Christine Leblanc

Les maths : beaucoup plus concrètes avec des outils visuels

Monde – Tous ceux qui utilisent des applications technologiques en mathématiques s’entendent pour dire qu’elles permettent de rendre plus concrets des concepts complètement abstraits, facilitant du même coup la compréhension des élèves. Néanmoins, c’est toujours intéressant de lire des rapports de recherche scientifique qui le prouve!

Dans son édition d’avril 2010, eSchoolNews rapporte deux projets de recherche qui ont prouvé, de part et d’autre de l’Atlantique, que les résultats des élèves en mathématiques augmentaient lorsque l’enseignant disposait de matériel technologique visuel. En effet, il aide les élèves à mieux comprendre et visualiser ce qui est abstrait.

En résumé, l’article parle d’une étude de trois ans menée par l’université de Lancaster en Grande-Bretagne. La seconde étude est conduite dans les écoles du comté d’Orange, en Californie.

Une nouvelle approche centrée sur la collaboration

Du côté de la Grande-Bretagne, 27 écoles ont suivi le progrès des élèves en mathématiques sur 3 ans (de la 7e à la 9e année) en utilisant la suite MathsAlive du groupe RM.

Cette suite propose une vaste gamme d’outils et de ressources visuelles pour favoriser l’utilisation des tableaux blancs interactifs en mathématiques. Chaque objectif du programme en mathématique au secondaire est couvert par ces activités.

À la fin de la 9e année, plus de 80 % des élèves affirmaient pouvoir apprendre plus facilement de nouveaux concepts en mathématiques par rapport à ce qu’il en était au début de la 7e année. 71 % pensaient qu’il était plus facile de retenir les choses quand le tableau interactif était utilisé.

Motivation, plaisir d’apprendre et perception des mathématiques étaient améliorés. Enfin, les élèves « voyaient » ce que l’enseignant leur expliquait plutôt que de seulement se « l’imaginer ». Le visuel a aussi amélioré la rétention.

Ce ne sont pas que les élèves qui ont profité de ce changement. Les enseignants ont aussi confié avoir changé leur approche de l’enseignement des mathématiques. L’univers des ressources dont ils disposaient les forçait à se détacher du contenu et d’adopter une approche plutôt centrée sur la construction de problèmes et la recherche de nouvelles méthodes pour les résoudre en collaboration avec les élèves.

Le raisonnement spatio-temporel : un succès pour ces milieux défavorisés

Du côté des Etats-Unis, des résultats semblables ont été observés par les enseignants utilisant un TBI dans leur classe et des logiciels très visuels adaptés aux mathématiques.

Lors de la Florida Education Technology Conference (FETC) plus tôt cette année, l’institut MIND Research a révélé les résultats d’une étude menée sur des classes qui utilisaient le logiciel ST Math.

Ce logiciel utilise une approche très visuelle basée sur des décennies de recherche neuroscientifique à l’Université de Californie. Selon ses créateurs, il ferait appel au raisonnement spatio-temporel du cerveau pour visualiser et solutionner des concepts mathématiques.

Ces jeux demandent aux élèves de solutionner des puzzles avant même d’avoir été introduits aux concepts sous-jacents et au vocabulaire particulier. À leur rythme, les élèves progressent vers des problèmes de plus en plus difficiles à résoudre, qui éventuellement demanderont plusieurs étapes.

Les 64 écoles primaires participant à ce projet sont parmi les plus défavorisées de la Californie. Selon MIND, au dernier test d’État en mathématiques, les résultats des quelques 15 000 élèves touchés ont gagné 12 points de pourcentage en moyenne, comparativement au reste des écoles avec 4,5 points de pourcentage.

Une enseignante raconte d’ailleurs que ses meilleures expériences en classe ont été vécues en ajoutant un système de réponse instantanée, ce qui lui permettait de toujours garder l’attention des élèves et de pouvoir agir immédiatement si la classe n’avait pas compris.

Par Audrey Miller

Mirabelle, la nouvelle version de Sugar on a Stick

Monde – Sugar Labs vient de lancer la troisième version de Sugar on a Stick, son système éducatif pour enfants.

En effet, Mirabelle, la troisième version de Sugar on a Stick, qui améliore la lecture de livres numériques, est maintenant disponible. Elle offre un environnement d’apprentissage collaboratif sans aucune manipulation sur le système d’exploitation d’origine déjà installé en utilisant une clé USB préchargée. L’environnement pour enfants Sugar peut donc fonctionner sur n’importe quel PC, Mac ou Netbook.

Si l’on compare Mirabelle à la version précédente, dont l’Infobourg avait parlé, une meilleure stabilité et l’amélioration des possibilités de personnalisation du système sont les principaux avantages.

Le chef de projet, Sebastian Dziallas, a expliqué qu’ils ont décidé de rendre disponible une version qui s’adapte facilement à son environnement et qu’avec Mirabelle, les enseignants pourraient ajuster les activités en fonction des intérêts des enfants.

Sugar Labs, organisation à but non lucratif à l’origine du développement de la plateforme éducative Sugar, a aussi dévoilé le « Sugar Creation Kit », un DVD qui comprend Mirabelle, la documentation qui lui est associée et une multitude d’activités pour Sugar (déjà utilisée par plus de 1,5 million d’enfants dans le monde).

Il est également possible de télécharger les activités dans la Sugar Activity Library .

Par Marie-Christine Leblanc

1er district scolaire composé uniquement d’écoles communautaires

Nouveau-Brunswick – Les 20 écoles du district scolaire 5, L’Étoile du Nord, sont maintenant toutes reconnues par le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick comme étant des écoles communautaires.

Le ministre de l’Éducation du Nouveau-Brunswick, Roland Haché, a récemment annoncé que 17 écoles communautaires du district scolaire 5 s’ajoutent aux trois écoles déjà désignées. L’Étoile du Nord devient donc le premier district scolaire (commission scolaire) au Canada à être entièrement composé d’écoles communautaires.

Le concept de l’école communautaire est une alliance entre le personnel scolaire, les parents, les élèves et toute la collectivité. L’école et son milieu deviennent alors une seule et même communauté qui vise la réussite scolaire, la construction identitaire et la santé globale de tous les élèves. Ceux-ci sont d’ailleurs fortement encouragés à devenir autonomes, entreprenants et engagés dans leur communauté.

Un établissement scolaire doit, pour devenir une école communautaire, adopter un programme éducatif orientant « multivolets ». La culture et le sport doivent faire partie de ces volets.

L’école La Croisée de Robertville, qui a été la première école du district de L’Étoile du Nord à faire partie du projet pilote, a été désignée école communautaire en 2007. L’Infobourg avait d’ailleurs parlé avec M. Rino Lévesque, celui qui s’est vu confié la mission de mettre en place le concept des écoles communautaires dans les écoles acadiennes et francophones du Nouveau-Brunswick.

Avec ses 69 écoles communautaires, dont 34 sont francophones, le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick se rapproche de son objectif de 75 nouvelles écoles communautaires qu’il s’est fixé dans le cadre de la Politique des écoles communautaires du plan d’éducation Les enfants au premier plan.

Par Marie-Christine Leblanc

Découvrir le Vieux-Québec de manière interactive

Québec – Les élèves du primaire et du secondaire peuvent maintenant partir à la découverte du patrimoine urbain grâce au GéoRallye Vieux-Québec Intra-Muros.

Le GéoRallye Vieux-Québec Intra-Muros, un rallye des temps modernes sur le patrimoine et l’histoire, est destiné aux élèves du primaire et du secondaire en lien avec le programme La culture à l’école du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Munis d’un GPS, d’un appareil-photo, de géofiches et d’une feuille de route, les élèves partent à la découverte du Vieux-Québec pendant deux heures accompagnés d’un guide-interprète. Des équipes de 20 à 25 jeunes maximum sont formées. Chacun joue un rôle précis : citoyen, visiteur du passé, touriste, travailleur du patrimoine, commerçant, etc.

Les jeunes ont comme mission de trouver un certain nombre de caches réelles ou virtuelles. Les caches réelles sont des contenants hermétiques camouflés dans leur environnement et ne peuvent habituellement pas être retrouvés sans l’aide d’un GPS.

Les découvertes des élèves permettent de réaliser des missions reliées à des problématiques concernant le patrimoine. Ensuite, ils participent à un quiz-débat qui a comme objectif le partage de leurs découvertes et de leurs impressions. Le débat donne lieu à la rédaction d’une déclaration commune sur Québec sur le site Web de la Chaire UNESCO en patrimoine culturel de l’Université Laval qui sera accompagnée d’une photo coup de cœur.

L’activité éducative se vit en trois temps : la prévisite, la visite et le retour en classe. Un guide préparatoire destiné aux enseignants est remis par courriel lors de l’inscription d’un groupe d’élèves.

Le GéoRallye a lieu tous les jours de la semaine, et ce, tout au long de l’année scolaire. L’activité est offerte au coût de 4 $ + taxes par élève. Les établissements scolaires peuvent profiter d’un remboursement de 75 % des frais de transport.

Durant l’été, les services de garde peuvent aussi vivre l’expérience d’un GéoRallye, le GéoRallye Ludique/Loisir. Il en existe deux versions. Une version courte d’une durée d’une heure et demie qui se déroule dans la basse-ville et une version longue, dans la basse-ville et la haute-ville, qui offre une pause à mi-parcours.

Le public collégial ou familial a aussi accès à un GéoRallye du même type. Un Géorallye qui souligne le 25e anniversaire de l’inscription de la ville de Québec sur la liste des villes du patrimoine mondial de l’UNESCO se déroule dans le Vieux-Québec et dure de deux à trois heures.

Le géocaching, présenté sous la forme de GéoRallyes guidés, a été développé par le Centre d’interprétation de la vie urbaine, géré par la Société du patrimoine urbain de la ville de Québec en collaboration avec la Chaire UNESCO en patrimoine culturel de l’Université Laval.

Il est possible de réserver par téléphone au (418) 692-4800 ou par courriel [email protected]

Par Marie-Christine Leblanc

Entrevue avec Benoît Duguay : Être branché… Ou ne pas être ?

Internet, téléphones cellulaires, consoles de jeux vidéos, BlackBerry : les nouvelles technologies sont en train de changer nos vies. Mais jusqu’où peuvent-elles nous mener? À l’hyperconsommation? À la multiplication de nos « amitiés »? À l’abandon de notre vie privée?

Professeur à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Benoît Duguay étudie les pratiques et les phénomènes liés à la consommation. Il a publié en novembre 20009 le troisième volume d’une trilogie sur le sujet : Consommation et nouvelles technologies : Au monde de l’hyper, aux Éditions Liber.

Cet entretien a été initialement publié dans le magazine RND. L’Infobourg a obtenu la permission de la directrice, Danielle Hébert, pour le reproduire ici.

Des objets « style de vie »

Brigitte Trudel : Les nouvelles technologies ont-elles transformé notre manière de consommer?

Benoît Duguay : Oui, énormément. D’abord, elles ont entraîné la création de nombreux produits : téléphones intelligents, consoles de jeux, etc. Or, qui dit davantage de produits sur le marché dut plus de consommation. Sans compter que les outils technologiques évoluent rapidement et changent constamment de modèle, ce qui amène les gens à consommer de façon exagérée.

De plus, ces outils nous permettent désormais d’explorer et d’acheminer presque n’importe quelle marchandise à toute heure du jour et de la nuit.

BT : Est-ce la forte demande des consommateurs qui incite les producteurs à proposer toujours plus de nouveautés dans le domaine?

BD : Les spécialistes du marketing aiment nourrir cette illusion en répétant que ce n’est pas le marché qui crée les besoins. Je ne suis pas d’accord. Le cycle de la consommation commence bel et bien chez le producteur. C’est lui qui développe les produits et qui fait naître chez les gens le désir de se les procurer. Évidemment, si une entreprise veut se positionner favorablement par rapport aux autres, elle soit améliorer ses produits. Les nouvelles technos, puisqu’elles progressent très rapidement, sont propices à ces développements continuels. On leur ajoute même des fonctions non essentielles qui les éloignent de leurs buts premiers. Un téléphone cellulaire doit-il pouvoir, en plus de la possibilité de prendre des photos, stocker 6 000 pièces musicales?

BT : Pourtant, les consommateurs sont friands de ces gadgets.

BD : Oui, parce que la consommation est étroitement liée à l’estime de soi. Or, les outils technologiques et toutes les options qu’ils proposent sont fortement associés à une image personnelle positive : la publicité en a fait des objets cultes, des objets «style de vie». C’est le cas du populaire iPhone. Souvent on les achète pour faire partie d’un groupe, d’un clan, C’est vrai aussi pour certains adultes.

Techno-riches et techno-pauvres : le fossé numérique

BT : Peut-on penser qu’un jour on achètera tout par Internet? Le commerce électronique risque-t-il de devenir un monopole?

BD : Non. Il est en pleine croissance, mais il ne remplacera pas les établissements de briques et de béton parce que, d’une part on associe certains risques – au commerce électronique. D’autre part, parce que les éléments de plaisir qui définissent la consommation – se divertir, fureter – et la gratification immédiate que procure un achat dans le monde réel ne s’obtiennent pas en magasinant sur Internet. Cela dit, des opérations commerciales chiffrées en milliards de dollars s’effectuent maintenant sur le Web plutôt qu’en personne. Normal, puisqu’il n’y a pas de plaisir associé à ces transactions fonctionnelles. Si on peut les accélérer et les rendre plus faciles grâce aux nouvelles technos, tant mieux.

BT : Les nouvelles technos nous ont-elles vraiment permis d’être plus productifs, plus efficaces?

BD : Bien sûr. Nous pouvons produire davantage et à moindre coût, ce qui a favorisé l’ouverture des marchés. Malheureusement, plutôt que de profiter de cet élan pour ramener certaines populations à un niveau de vie acceptable, les grandes entreprises, poussées par la recherche du profit, ont continué à vendre des produits de plus en plus luxueux, accessibles seulement aux pays riches, Résultat : nous voilà, en Occident, avec une capacité de production excédentaire pendant qu’ailleurs sur la planète certains n’ont ni eau courante, ni électricité. La récession que nous avons connue n’est d’ailleurs pas étrangère à cette course folle vers le profit à tout prix.

BT : Le développement des nouvelles technologies aurait donc contribué à creuser l’écart entre les riches et les pauvres?

BD : Hélas! Oui, et les exclusions engendrées par ce fossé sont très graves. Les nouvelles technos ont une place centrale dans nos sociétés. Au point où les pays dans le besoin n’arriveront jamais à un degré de développement acceptable si on ne les équipe pas de façon minimale sur le plan numérique. Cela dit, même dans nos sociétés industrialisées, des citoyens souffrent de ce fossé, particulièrement sur le plan de l’éducation. Les nouvelles technos représentent désormais un outil d’apprentissage incontournable. Or, certains foyers québécois ne possèdent pas encore d’ordinateur. Pourtant, l’installation d’un modèle de base ne devrait-elle pas être aussi courante que le téléphone dans nos maisons?

BT : Être « branché » de nos jours est donc si nécessaire?

BD : La réponse varie selon la génération. Les personnes retraitées, celles qui ont réalisé une large part de leur apprentissage et qui ont connu une carrière productive avant l’avènement de l’informatique ne vont pas s’appauvrir par qu’ils n’ont pas d’ordinateur. Cet outil est apparu trop tard dans leur existence pour qu’elles soient pénalisées. Par contre, le travailleur moyen d’aujourd’hui, lui, n’a plus le choix. La connaissance des nouvelles technos et une certaine maîtrise de celles-ci sont essentielles. Celui qui ne satisfait pas à ces exigences s’en trouve lourdement défavorisé. Heureusement, les croisements entre les différents produits électroniques – le téléphone et Internet, l’ordinateur et la télévision – devraient favoriser une plus grande démocratisation de ces outils dans l’avenir.

« Mon cher journal », « Chers amis virtuels »

BT : Les nouvelles technologies sont elles des produits de consommation plus dangereux que les autres?

BD : Tous les produits de consommation peuvent être dangereux. Prenez l’automobile : elle peux faucher des vies. Pour ce qui est des nouvelles technologies, le danger vient surtout du fait que les utilisateurs ne sont pas conscients de leur portée. Facebook, par exemple, est devenu pour certains ce qu’était, à une autre époque, le journal intime. Ce dernier, toutefois, était verrouillé et dissimulé sous le matelas. Ce qui n’est pas le cas avec Facebook. Prenez l’histoire de cette dame en arrêt de travail qui s’est vu retirer ses prestations d’assurance invalidité après avoir publié certaines photos sur sa page Facebook. Elle arguait pour sa défense : « Ces photos, c’est mon espace personnel. » Attention! Internet ne peut en aucun cas être un espace privé. Au contraire, c’est le lieu le plus public qui soit. Sachez que ce que vous y déposez sera un jour ou l’autre vu par un tiers auquel l’information n’était pas destinée, et ce, même si vous en restreignez l’usage. La consigne est simple : on ne place pas un mot, pas une photo sur le Web qu’on n’afficherait pas au vu et au su de tous, dans un lieu public.

BT : Pourquoi les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook sont-ils aussi présents dans la société actuelle?

BD : Dans le domaine des communications, Internet et ces réseaux sociaux représentent le plus grand bouleversement qu’a connu notre monde en trente ou quarante ans. Au point où le mot « communication » est dorénavant associé à Internet en premier lieu. Avec le Web, l’information s’est mise à circuler beaucoup plus rapidement qu’auparavant. Facebook, les blogues et autres Twitter ajoutent à cette rapidité, et de plus ont permis à la population d’agir comme autant de petits journalistes. Résultat : Barack Obama s’est fait élire en misant sur ces technologies. Des évènements comme la mort de la jeune manifestante de 26 ans, Neda Aghasoltan, tuée par balle en Iran, ou la saga Tiger Woods n’auraient peut-être pas eu d’échos publics sans les réseaux sociaux auxquels les médias ont eu recours pour obtenir de l’information.

BT : Le discours ambiant mise aussi sur le pouvoir qu’ont Internet et les réseaux de renforcer nos liens. Qu’en pensez-vous?

BD : Les réseaux sociaux possèdent un côté pratique évident pour garder contact. Grâce à eux et à Internet, je peux échanger quotidiennement avec des membres de ma famille en France, ce qui, avant, m’était impossible pour une simple question de coût. Pour ma famille et moi, les nouvelles technologies sont donc un moyen de communication supplémentaire. Cependant, elles doivent être utilisées comme tel, c’est-à-dire comme un outil qui ne devrait remplacer ne le téléphone ne les rencontres de personne à personne. Même chose au travail : si je discute uniquement par courriel avec mon collègue du bureau d’en face, je dénature l’essence de la communication. Et je suis loin de contribuer au renforcement de nos liens. Quant à la motion d’amis, les réseaux sociaux l’ont redéfinie à leur guise. En effet, peut-on appeler « ami » une vague connaissance rencontrée au coin d’Internet? Peut-on considérer ce genre de relation au même titre que celles que nous entretenons dans le monde réel?

BT : Le monde virtuel peut-il devenir un piège?

BD : Le virtuel comporte en effet des risques, notamment parce que les gens y sont représentés par un avatar. Leur image véritable y est remplacée par une image virtuelle souvent idéalisée. Le danger, c’est de prendre cette image pour la réalité. Autre particularité : quand on entre dans le monde virtuel, on perd la notion de temporalité parce que le temps ne s’y écoule pas au même rythme que dans le monde réel. Cela explique pourquoi certaines personnes consacreront des heures de leur vie personnelle à surfer sur ces technologies, malgré tous les risques de perte de temps et de perte de soi que cela comporte. Au travail, un tel comportement entrave la productivité et des soldes par une perte nette pour la société. Cela dit, le virtuel n’est pas l’apanage d’Internet et des consoles de jeux. Les photographies de mode retouchées, par exemple, font elle aussi partie du monde virtuel et leurs conséquences potentielles sont dommageables.

Dans cinq ans, des dinosaures?

BT : Comment les nouvelles technos sont-elles appelées à se développer?

BD : Elles seront de plus en plus présentes dans notre quotidien et ce que nous en connaissons maintenant aura des airs d’antiquité dans quelques années. D’abord, plus besoin de clavier ne de souris : tout se fera par la voix, Ensuite viendra l’interface neuronale, connectée directement aux nerfs de votre corps. La chose existe déjà sur une base expérimentale, notamment pour des personnes handicapées. Les voitures aussi seront de plus en plus réglées par ordinateurs. C’est déjà commencé. Certains modèles possèdent un système qui freine automatiquement lorsqu’un véhicule se retrouve trop près de celui qui le précède. Ces initiatives visent évidemment à améliorer la sécurité.

L’omniprésence des nouvelles technos dans nos existences futures soulève toutefois des questions : L’humain perdra-t-il des habiletés qu’il possède maintenant au profit de la machine? Lorsque l’ordinateur exécutera presque tout pour moi, que me restera-t-il à faire?

BT : Voilà une perspective plutôt sombre…

BD : Pas du tout. Les nouvelles technologies nous ont permis de réaliser de grands pas en avant et continueront à le faire. Personnellement, je ne voudrais pas vivre sans leur présence et sans profiter de toutes les possibilités qu’elles ont à offrir. Leur rôle dans l’évolution est crucial et elles peuvent s’avérer extrêmement utiles à l’humanité. À condition d’en diriger sainement le développement.

BT : Et qui doit s’en charger?

BD : Chacun d’entre nous. Nous sommes tous responsables. Trop souvent le consommateur est présenté comme une victime de la consommation alors qu’il en est plutôt un complice. Réglementation, code de conduite et d’utilisation des nouvelles technologies : c’est trop facile de jeter la responsabilité et le blâme sur le gouvernement ou sur Facebook alors que c’est à l’individu seul d’assumer ses choix. Rappelez-vous qu’en eux-mêmes, Internet, les consoles de jeux, les BlackBerry et autres téléphones cellulaires ne sont associés à aucun système de valeurs. Il revient à chacun de nous de les inscrire au sein de celui que l’on privilégie et d’éduquer nos enfants en ce sens.

Cet entretien a été initialement publié dans le magazine RND. L’Infobourg a obtenu la permission de la directrice, Danielle Hébert, pour le reproduire ici.

Par Brigitte Trudel, collaboration spéciale

Facebook à l’école, pourquoi pas?

Joliette – Yves Thibault enseigne les arts plastiques à Joliette depuis 7 ans. Durant ces années, il a développé un lien particulier avec le Musée d’art de Joliette, que ses élèves et lui visitent chaque année. Lorsque la responsable des services éducatifs a entendu parler du projet Jeunes conservateurs du futur, elle a donc tout de suite pensé aux élèves de cinquième secondaire de la concentration en arts plastiques de l’école Barthélémy-Joliette qui ont accepté d’utiliser Facebook comme outil de travail.

Dans le cadre de l’exposition universelle de Shanghai 2010, une soixantaine d’élèves canadiens ont participé à ce projet sur la profession muséale. Ils devaient choisir une œuvre, faire une recherche, monter un dossier de conservation et même créer une nouvelle œuvre à partir de la première. Les travaux des jeunes seront accessibles en ligne très bientôt et seront présentés dans le pavillon canadien de l’exposition universelle.

Alors pourquoi Facebook? « Pour communiquer avec les autres participants, commenter leurs travaux et poser des questions, explique l’enseignant Yves Thibault. La commission scolaire des Samares nous a permis de débloquer le site Facebook sur les ordinateurs de l’école pour les 10 participants du projet, à la seule condition de rassurer les parents sur les paramètres de confidentialité. »

Les parents des participants ont donc tous reçu une lettre leur expliquant comment protéger les renseignements personnels des enfants sur le site de réseautage : ne pas inscrire le sexe et la date de naissance, ne pas afficher de photo, etc. Seul le nom de l’école pouvait apparaître dans les informations personnelles. Plusieurs jeunes possédaient déjà un profil Facebook qu’ils ont dû modifier le temps du projet.

La plateforme Internet finale, développée par une agence de multimédia, accuse quelques délais de mise en ligne. Toutefois, seuls un avatar et un prénom serviront à identifier les utilisateurs. Les participants ne pourront pas être contactés par les visiteurs du site Web.

L’utilisation de Facebook en classe a tout de même nécessité quelques ajustements : « Les jeunes utilisent Facebook uniquement de façon ludique, ils ne savent pas comment l’utiliser comme un outil de travail », explique M. Thibault. Il constate aussi que les élèves, malgré ce que l’on peut croire, ont peu de connaissances techniques. « Si c’était à refaire, je prendrais plus de temps pour préciser les objectifs de l’utilisation de Facebook. Ce n’est pas comme aller lire le profil de nos amis durant cinq minutes le soir… C’est réellement un outil de travail qu’il faut savoir utiliser comme tel. »

Ce projet est aussi une bonne occasion de sensibiliser les jeunes à la sécurité sur Internet. « Les jeunes croient parfois que Facebook, c’est magique. Ils doivent toutefois comprendre que le courriel ou le téléphone sont, dans certaines situations, plus appropriés pour assurer la confidentialité », explique Yves Thibault, qui n’a reçu aucune plainte de parents concernant le projet.

Pour les élèves de l’école secondaire Barthélémy-Joliette, le projet est désormais terminé. Même s’ils quittent le secondaire dans quelques jours, Yves Thibault espère que Facebook lui permettra de rester en contact avec ses anciens élèves et de continuer à suivre leurs projets.

Pour en savoir plus : http://www.museejoliette.org
Le lien vers la plate-forme finale sera disponible sur le site Internet de l’école : http://recit.cssamares.qc.ca/bjoliette/

Par Marie-Philippe Gagnon-Hamelin

Communiqué: Plus de 120 acteurs des milieux culturel et scolaire se rencontrent au Rendez-vous Arts-Éducation

Québec – À l’invitation du Conseil de la culture, quelque 120 acteurs du monde scolaire et du milieu culturel des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches ont pris part le 9 juin au Rendez-vous Arts-Éducation, tenu au Musée national des beaux-arts du Québec. L’événement s’est avéré un vif succès d’intérêt et de participation. Acceptant le défi de devenir des passeurs culturels pour les jeunes, les intervenants du milieu culturel et du monde scolaire ont convenu qu’ils avaient besoin, pour assumer pleinement ce rôle, d’être davantage appuyés et outillés. Ils ont proposé un ensemble de pistes d’action visant notamment la formation des maîtres, la mise en commun d’un lieu d’échanges entre les deux secteurs ainsi qu’un accompagnement accru des diverses instances gouvernementales et partenaires.

L’événement a proposé une programmation variée permettant aux acteurs des deux secteurs en présence d’échanger sur leurs réalités respectives, de partager des expériences fructueuses et d’explorer des façons d’améliorer et d’accroître leurs collaborations. « Nous sommes fiers de cette initiative régionale qui constitue une première et qui a permis de favoriser les rapprochements entre tous les acteurs qui ont à cœur de créer des occasions de rencontres entre les jeunes, les artistes et leurs œuvres » a souligné M. Marc Gourdeau, président du Conseil de la culture.

Le Rendez-vous a été l’occasion de rappeler que la région constitue un important pôle culturel et qu’elle compte un grand nombre d’activités artistiques et culturelles dédiées à l’enfance et à la jeunesse. « Cette richesse constitue un atout formidable pour que les arts occupent davantage le quotidien des jeunes dans notre région, et je crois que nous avons aujourd’hui mis en place des conditions favorables pour tendre vers cet objectif » a-t-il ajouté.

Le président du Conseil de la culture a précisé : «Nous avons pu relever aujourd’hui un certain nombre de contraintes auxquelles sont confrontés les acteurs culturels et scolaires de nos deux régions. Il semble clair pour tous que, bien qu’elle constitue la base première du succès de l’intervention auprès des jeunes, l’action terrain doit pouvoir s’appuyer sur des politiques, des programmes et des soutiens adaptés aux réalités des partenaires des deux secteurs concernés ».

Le Conseil de la culture produira à l’automne les actes du Rendez-vous Arts-Éducation et identifiera des pistes d’action à privilégier pour donner suite aux recommandations formulées lors de cette rencontre dont l’ensemble des participants a dit souhaiter le renouvellement.

Cours en ligne pour les élèves francophones de l’Ontario

Ontario – Le lancement du Consortium d’apprentissage virtuel de langue française qui a eu lieu récemment a fait prendre le virage technologique aux écoles secondaires francophones de l’Ontario.

Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) a procédé à ce lancement en compagnie des représentants des 12 conseils scolaires de langue française de l’Ontario. Ces 12 conseils travaillent ensemble pour offrir une multitude de cours en ligne. Le but est de proposer des ressources pour intégrer les technologies en classe et ainsi, développer des compétences technologiques chez les élèves.

Grâce au Consortium d’apprentissage virtuel de langue française, les élèves francophones de l’Ontario ont accès beaucoup plus facilement à divers programmes. Le Consortium règle aussi, par le fait même, divers problèmes comme les conflits d’horaires et le rythme d’apprentissage. Les élèves qui veulent suivre certains cours spécifiques qui ne sont pas offerts dans leur école peuvent maintenant le faire par le biais du Consortium qui répond à des besoins individuels.

Chaque école a aussi accès à un groupe de 15 enseignants, spécialisés dans plus matières, qui vont œuvrer en ligne auprès des élèves. Nicole Cadieux, directrice du Consortium a tenu à souligner dans un communiqué qu’« il est faux de penser qu’un élève qui suit un cours en ligne est seul devant son écran ». Mme Cadieux a ajouté qu’« au contraire, les 15 enseignants en ligne et le personnel accompagnateur mis en place dans les écoles ont le mandat de suivre l’élève ».

La liste des 68 cours offerts en ligne, un nombre qui a augmenté grâce au Consortium, est disponible pour 2010-2011.

L’évènement a été diffusé en direct sur le site du Consortium d’apprentissage virtuel de langue française, une première pour le CECCE. Il est possible de le revoir au www.apprentissageenligne.org.

Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est est responsable du Consortium au nom des 12 conseils scolaires de langue française de l’Ontario. Le CECCE est d’ailleurs le plus important réseau canadien d’écoles de langue française à l’extérieur du Québec avec ses 19 000 élèves.

Par Marie-Christine Leblanc

Élèves, enseignants et futurs enseignants ne s’entendent pas sur l’intégration des technologies

États-Unis – Les résultats d’un récent sondage aux États-Unis révèlent des différences entre les perceptions des élèves, des enseignants et des futurs enseignants quant à l’intégration des technologies en milieu scolaire.

Il y a certes du progrès en ce qui concerne l’intégration des technologies à l’école, mais les élèves, les enseignants et les étudiants en enseignement ne perçoivent pas de la même façon ces changements selon un sondage.

En général, les élèves et les directeurs interrogés s’entendent pour dire que les technologies comme les blogues, les wikis et les réseaux sociaux sont d’importants outils en éducation au XXIe siècle. Toutefois, les enseignants ne partagent pas tous cet avis.

Le manque de familiarité avec les outils technologiques et les dangers potentiels de l’utilisation d’Internet dans leur classe seraient les raisons qui expliqueraient la réticence des enseignants, selon Julie Evans, présidente-directrice générale de Project Tomorrow qui a réalisé le sondage.

D’ailleurs, dans un article, elle explique que les enseignants ne seraient pas totalement vendus aux réseaux sociaux parce qu’ils ne savent généralement pas comment en tirer profit académiquement.

De plus, 76 % des enseignants avouent être inquiets quant à l’utilisation en classe des appareils tels que les ordinateurs portables, les téléphones intelligents et les iPod, même à des fins académiques.

Toutefois, les enseignants commencent à adhérer à la vision des élèves quant à la place des technologies en éducation, selon Mme Evans. Deux tiers des enseignants utilisent les technologies dans leurs cours et près de la moitié utilisent des logiciels spécialisés pour développer des aptitudes en écriture, en lecture ou en mathématiques chez les élèves.

En 2008, seulement 15 % des enseignants déclaraient actualiser régulièrement leur profil sur un réseau social. Le récent sondage démontre qu’ils sont maintenant 48 % à le faire. « Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir, mais le sondage est encourageant », a fait remarquer Julie Evans.

Pour ce qui est des futurs enseignants, selon le sondage, ils semblent croire en l’intégration des technologies dans le milieu de l’éducation. Les futurs enseignants (79 %) sont plus susceptibles d’utiliser des supports numériques dans leurs cours que leurs collègues (66 %).

Par contre, seulement un étudiant en enseignement sur quatre avoue avoir des cours sur l’intégration des technologies dans la préparation d’un cours. Plus de 50 % des répondants ont dit qu’ils étaient seulement préparés à l’utilisation de logiciels.

Environ 40 % affirment avoir appris à faire des présentations multimédias. Le traitement de texte et les logiciels de bases de données sont, en revanche, abordés dans la plupart des établissements d’enseignement.

Questionnés quant à leur vision de l’école idéale en 2019, 58 % des directeurs et 57 % des élèves croient que chaque élève devrait avoir un ordinateur portable.

Le sondage a été réalisé auprès de 5 700 écoles par Project Tomorrow, un organisme à but non lucratif.

Par Marie-Christine Leblanc

Jouer en ligne pour apprendre à gérer ses finances

Canada – La version canadienne du jeu interactif et éducatif, Soccer financier, qui allie les règles du soccer et la gestion financière a été lancée récemment par Visa Canada.

Soccer financier, inspiré de la Coupe du monde de la FIFA, est un jeu en ligne gratuit qui a pour but d’aider les jeunes à acquérir des notions de base sur les dépenses responsables, le système bancaire, la tenue d’un budget et l’épargne.

Le jeu consiste à répondre rapidement à des questions à choix multiples sur divers sujets touchant la gestion financière, et ce, en avançant sur un terrain de soccer, très réaliste, pour marquer des points.

Avant de commencer à jouer, il est possible de réviser ses connaissances en finances selon des thèmes comme le budget ou l’épargne en cliquant sur l’onglet Avant-match.

Le jeu se joue en solo ou en tête-à-tête. Il y a trois catégories : amateur (11 à 14 ans), semi-professionnel (14 à 18 ans) et classe mondiale (18 ans et plus). On peut aussi choisir la durée de la partie : 5, 10, 20 ou 30 minutes.

Pour avancer sur le terrain, il faut répondre à des questions selon trois niveaux de difficulté : facile, modéré ou difficile. Plus la question est difficile, plus la passe peut être longue et réussie. Le temps continue à s’écouler pendant les questions, il faut donc répondre rapidement. Si la partie est à égalité, il y a même des tirs de barrage. Ce sont alors des questions de type vrai ou faux.

Soccer financier est également un outil pédagogique qui peut être utilisé en classe. Des modules de cours sont disponibles sur le site Web selon trois groupes d’âge. Chaque module comprend un aperçu des concepts, des objectifs pédagogiques, des notes pour l’enseignant, des activités de discussion et des exercices.

Par exemple, dans le groupe amateur (11 à 14 ans), le module 3 est un guide de l’utilisateur des cartes de crédit, des cartes de débit et des cartes prépayées. Il contient, entre autres, un jeu-questionnaire permettant de tester les connaissances des jeunes sur ce sujet avec des vrai ou faux et des phrases à compléter.

Visa a procédé au lancement de Soccer financier dans plus de 30 pays au cours des derniers mois. Le jeu est disponible en français, en anglais, en espagnol, en portugais, en chinois, en japonais, en coréen et en indonésien. Il a déjà été joué plus d’un million de fois dans le monde.

Par ailleurs, Visa a aussi élaboré le site Connaissances financières pratiques qui fournit aux enseignants, aux parents et aux étudiants un accès à des ressources éducatives gratuites comme des outils de calcul, des modèles de budget, des jeux, etc.

En complément : Communiqué annonçant le lancement

Par Marie-Christine Leblanc

Participation de l’École secondaire de l’Horizon aux 24 heures de science

Québec – Les élèves de l’École secondaire de l’Horizon ont pu participer aux 24 heures de science, dont le thème était la biodiversité, grâce à deux activités organisées par leur école.

Une vingtaine d’élèves de 1re et 2e secondaire de l’École secondaire de l’Horizon ont pu découvrir différents volets de la biodiversité présente au Domaine Maizerets à l’aide de la Biotrousse Urbaine, un outil pédagogique offert par la Biosphère.

Avec une loupe et des jumelles, ils sont partis à l’aventure afin d’observer des arbres, des oiseaux et des insectes. Un membre du Club d’ornithologie de Québec les accompagnait pour enrichir leurs observations.

La deuxième activité s’est déroulée dans leur école. Tous les élèves de cinquième année du réseau de l’Horizon étaient invités à venir découvrir leur local de sciences qui présentait différentes activités interactives en lien avec la biodiversité comme des boîtes mystérieuses qui dévoilaient des chants d’oiseaux à identifier, des jeux-questionnaire et des postes d’observation.

Ces deux activités ont été organisées dans le cadre de la 5e édition des 24 heures de science, le plus important évènement de culture scientifique et technique du Québec, qui avait lieu les 7 et 8 mai derniers. Comme son nom l’indique, l’évènement se déroule sur une période de 24 heures, soit du vendredi midi au samedi midi et a pour mandat de favoriser la rencontre entre les chercheurs et le grand public et de stimuler l’intérêt des jeunes pour les sciences.

Divers organismes et institutions, répartis dans 47 villes québécoises, participaient à cette journée dont le Centre de Biodiversité du Québec à Bécancour, le centre de villégiature Aux Berges du Lac Castor et le Centre de démonstration en sciences du Collège Laflèche.

Chaque endroit proposait diverses activités telles que des expositions, des conférences et des compétitions scientifiques. Les activités touchaient de nombreux domaines comme la biologie, la santé, l’astronomie et l’environnement.

Plus d’une trentaine d’activités adressées au monde de l’éducation, mais aussi au grand public, étaient organisées à Québec cette année.

Il a été confirmé que l’évènement reviendra en mai 2011.

Les 24 heures de science est mis en scène par Science pour tous, un organisme qui regroupe plus de 250 organismes de culture scientifique et technique des quatre coins du Québec.

En complément: L’École secondaire de l’Horizon aux 24 heures de sciences

Par Marie-Christine Leblanc

Les enfants palestiniens auront des XO

Proche-Orient – Environ 500 000 enfants réfugiés palestiniens recevront un ordinateur portable XO d’ici trois ans.

L’Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), en partenariat avec la fondation One Laptop per Child (OLPC), a lancé un programme sur trois ans qui permettra à 500 000 jeunes réfugiés de bénéficier d’un ordinateur portable.

L’objectif principal est de fournir aux enfants qui vivent dans des régions perturbées par des conflits un accès à l’éducation, mais par le fait même, un accès à l’éducation moderne. Même en période de crise, les jeunes pourront poursuivre leur année scolaire parce que, grâce aux ordinateurs XO, le lien sera maintenu entre les élèves et les enseignants.

Les enfants réfugiés de Gaza recevront 200 000 ordinateurs XO en 2010. Pour ce qui est des 300 000 autres ordinateurs, ils seront distribués en Cisjordanie, au Liban, en Jordanie et en Syrie au cours des trois prochaines années.

« L’ordinateur portable XO a une place particulière dans l’éducation des enfants qui vivent dans les régions qui sont perturbées par l’agitation et la violence. Avec le XO, les enfants peuvent rester connectés et augmenter leurs compétences et leurs connaissances », a souligné, dans un communiqué, Nicholas Negroponte, fondateur de One Laptop per Child.

L’UNRWA et OLPC ont déjà distribué 2 100 ordinateurs portables dans le sud de la ville de Gaza. Ils ont aussi formé 200 enseignants à l’utilisation des modules d’apprentissage des XO.

Ce projet s’inscrit dans la mission de l’Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient qui est d’assurer les services d’enseignement de base aux réfugiés de Palestine.

Pour en savoir plus sur tous les projets de OLPC

Par Marie-Christine Leblanc

La pédagogie culturelle vient en aide aux enseignants en milieu minoritaire

Canada – Comment favoriser la réussite scolaire des élèves francophones en milieu minoritaire? Que peut-on faire pour les aider dans leur construction identitaire? De quelle façon peut-on les amener à s’engager davantage envers la communauté francophone? La pédagogie culturelle pourrait bien être la solution à toutes ces questions.

La pédagogie culturelle est une approche pédagogique en milieu minoritaire. Elle permet aux enseignants et aux intervenants du monde de l’éducation de favoriser la construction identitaire des élèves francophones qui évoluent dans des milieux minoritaires. Lise Paiement, experte-conseil en pédagogie et en construction identitaire, est directrice du projet Pédagogie culturelle depuis plus de cinq ans.

Le site Web du projet Pédagogie culturelle, résultat d’une démarche de cinq ans de recherche, se veut un outil pédagogique fort utile. Le site explique que la pédagogie culturelle repose sur sept fondements principaux.

La construction identitaire
Selon l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), la construction identitaire est « un processus hautement dynamique au cours duquel la personne se définit et se reconnaît par sa façon de réfléchir, d’agir et de vouloir dans les contextes sociaux et l’environnement naturel où elle évolue ».

La personne est donc l’auteur de sa propre évolution. Le modèle de la pédagogie culturelle met en lumière l’importance de créer un contexte favorable à la réflexion, à l’affirmation des valeurs ainsi qu’à la responsabilisation dans le but d’amener la personne à développer son autonomie culturelle dans la construction de son identité.

Le climat actualisant
On se définit souvent par les relations que nous entretenons avec les autres. La connaissance de soi, mais aussi la connaissance des autres sont donc le point de départ de la quête identitaire. C’est pourquoi il est important de prendre le temps de bien se connaître, mais aussi de connaître ceux qui nous entourent. Il faut voir l’accueil et la connaissance comme le début de la création d’un environnement propice à l’intimité.

La communication orale
La communication orale, en pédagogie culturelle, est la capacité à dialoguer, à se confier, à partager ses valeurs, à confronter ses idées, etc. La personne va développer de l’assurance et quand elle se sentira suffisamment en confiance, elle parviendra à l’affirmation culturelle, et dans le cas qui nous intéresse, l’affirmation de la culture francophone.

La responsabilisation de la personne
Le sentiment d’appartenance est important en pédagogie culturelle. Pour se responsabiliser, la personne doit jouer un rôle clé dans son évolution et aussi dans sa collectivité. Il faut donc établir des stratégies qui réussissent à accroître le sentiment de compétence et qui, ainsi, favorisent l’autonomie.

La manifestation du leadership
Toute personne peut exercer du leadership selon cette approche à condition qu’elle soit proactive, c’est-à-dire passer de « oui, mais… » à « oui et… ». Par ailleurs, l’enseignant est appelé à devenir un agent de changement, celui qui réalise de petites choses dans sa classe en invitant les autres à faire de même.

La congruence pédagogique
Une personne tout à fait ordinaire, mais qui accomplit de grandes choses et qui nous donne alors le goût d’être comme elle, voilà ce qu’est un modèle accessible. Ce sont des personnes passionnées qui ont de l’impact sur nos choix et nos valeurs. Les enseignantes et enseignants, qui côtoient les jeunes quotidiennement peuvent exercer cette influence. Ils ont la possibilité d’avoir un impact positif sur leur construction identitaire.

L’évaluation
L’objectif est de prendre le temps d’analyser le processus de l’expérience. C’est un peu une façon de dire «Raconte-moi ton expérience ». Edward Lorenz, un météorologue, a expliqué l’effet papillon (le papillon est très utilisé en pédagogie culturelle) de la façon suivante : « Le battement d’ailes d’un papillon à Paris peut provoquer, quelques semaines plus tard, une tempête sur New York ». Cette métaphore illustre parfaitement l’éducation en milieu minoritaire. En effet, il ne faut pas oublier qu’on ne connaît jamais le véritable impact de nos paroles et de nos gestes sur la construction identitaire de notre entourage.

Comment les intégrer
Le site Web du projet Pédagogie culturelle propose une multitude de ressources et de pistes pour appliquer ces sept fondements en classe et ainsi, aider les jeunes francophones à développer un sentiment d’appartenance en ce qui a trait à la culture française.

Il y a, parmi celles-ci, un outil de planification pour tisser la construction identitaire au quotidien. C’est un calendrier qui permet d’intégrer les éléments essentiels de la pédagogie culturelle à l’enseignement quotidien. Chaque mois est construit de la même façon : à planifier, boîtier virtuel (qui comprend des exercices), les incontournables, ne pas oublier et des liens (suggestions d’activités). Les enseignants peuvent donc, quotidiennement, travailler à la construction identitaire des jeunes à travers les apprentissages.

L’Infobourg a récemment parlé d’un rapport qui annonçait que la langue et la culture française étaient menacées dans les écoles francophones en milieu minoritaire du Canada. La pédagogie culturelle serait-elle une des solutions permettant de redonner de l’importance à la culture francophone dans les écoles?

Le projet Pédagogie culturelle est le fruit d’un partenariat entre l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), la Fédération de la jeunesse ontarienne (FESFO) et le Centre canadien de leadership en évaluation (CLÉ).

Par Marie-Christine Leblanc