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La dyscalculie : les mathématiques, un vrai casse-tête

Canada – Si vous entendez deux cent soixante-dix-sept, vous pensez automatiquement à 277, n’est-ce pas? En est-il de même pour votre enfant? Pense-t-il plutôt à 20060107?

La dyscalculie est une faiblesse dans l’apprentissage des opérations de calcul, mais aussi une incompréhension des mathématiques en général. C’est pourquoi on parle aussi d’un trouble de l’apprentissage des mathématiques.

On observe, chez les enfants atteints de dyscalculie, un retard significatif dans les tests standardisés de mathématiques. La réussite scolaire en est, bien évidemment, très affectée.

Les quantités numériques posent problème aux enfants présentant une dyscalculie, c’est-à-dire qu’ils font difficilement l’association entre un nombre et une quantité. On peut comparer cela au défi que représente l’association des lettres et des sons chez les dyslexiques.

Causes
Différentes problématiques peuvent être la cause de ces difficultés en mathématiques. Par contre, il ne s’agit ni d’un déficit sensoriel ni d’une déficience intellectuelle. On attribue généralement la dyscalculie à un dysfonctionnement du processus de traitement du calcul et à des aires cérébrales particulières, mais la recherche en est encore à ses débuts.

Selon l’Association québécoise des troubles d’apprentissage, des limites au plan de l’attention peuvent causer des erreurs d’inattention les menant à utiliser la mauvaise opération (p. ex. une soustraction au lieu d’une addition), à ne pas compter adéquatement ou à omettre des emprunts et des retenues. Si l’enfant présente aussi un trouble de la lecture, il aura tendance à inverser des chiffres.

Des problèmes exécutifs peuvent également nuire à la résolution de problèmes. Par exemple, l’enfant va répéter la même erreur sans cesse ou bien il n’arrivera pas à considérer plusieurs pistes de solutions en même temps.

Il arrive aussi que les personnes atteintes de dyscalculie aient des problèmes d’ordre visuo-spatial. Ces problèmes nuisent à l’organisation spatiale des problèmes et à l’alignement des chiffres. Les mesures et la géométrie deviennent alors très problématiques.

La dyscalculie est moins bien connue que certains autres troubles d’apprentissage parce que les enfants ont tendance à la dissimuler. Ils développent des stratégies de contournement comme apprendre par cœur la table des multiplications sans pourtant en comprendre le sens ou bien ils estiment qu’ils sont nuls en maths sans chercher plus loin.

Recommandations
Pour remédier à ces difficultés, il existe quelques exercices. Par exemple, appliquer les apprentissages à des situations de la vie quotidienne. L’épicerie est un lieu où il est facile d’appliquer les mathématiques à des activités concrètes.

L’utilisation d’une approche multisensorielle pour l’apprentissage des tables, c’est-à-dire en sautant, en chantant, etc., ou l’élaboration de trucs par l’enfant lui-même peuvent s’avérer de bonnes stratégies.

Lors d’un examen, il est important d’allouer un peu plus de temps à un enfant souffrant de dyscalculie. Il importe aussi de corriger autant sa démarche que sa réponse.

Chez l’adulte, même si l’apprentissage des mathématiques en milieu scolaire est terminé, la dyscalculie ne disparaît pas. Elle cause encore certains problèmes. Les dyscalculiques ont de la difficulté à saisir le prix d’un produit, à estimer une distance ou la taille d’un objet.

Par Marie-Christine Leblanc

Le tableau interactif : plus facile d’être un bon enseignant!

Etats-Unis – Robert Marzano est un chercheur américain qui a beaucoup travaillé sur l’impact des tableaux blancs interactifs (TBI) dans les classes. L’une de ses conclusions : les trois quarts des enseignants utilisent plus naturellement les stratégies d’un bon enseignant en présence de l’outil! Les détails…

Robert J. Marzano, chercheur renommé, co-fondateur et chef de la direction du Marzano Research Laboratory situé au Colorado, a étudié les effets sur l’enseignement et les élèves de la présence ou non de tableaux blancs interactifs.

Ainsi, 85 enseignants et leurs 170 classes ont participé à l’étude qui leur demandait de donner le même contenu à certaines classes en utilisant un TBI, et à d’autres sans l’outil. Les résultats ont été publiés en novembre 2009.

Un des éléments clés de sa recherche est que 3 enseignants sur 4 étaient plus efficaces avec un tableau interactif en classe, puisqu’ils démontraient alors les caractéristiques d’un bon enseignant en général : la leçon se déroule à un rythme approprié à la classe, ils construisent sur ce que les élèves savent déjà, ils utilisent de multiples formes de médias (textes, images, graphiques, etc.) pour transmettre de l’information, ils mettent l’emphase sur la participation des élèves, et ils se concentrent principalement sur le contenu – pas sur la technologie.

Selon Marzano, ce sont des choses qu’un bon enseignant fait déjà sans la technologie. Cependant, il croit que la présence de du tableau interactif rend plus facile l’intégration de ces éléments de l’enseignement dans des matières variées et devant des élèves ayant des compétences et des habiletés différentes.

Des gains spectaculaires pour les élèves sous certaines conditions

Du côté des élèves, l’utilisation des tableaux interactifs a résulté d’un gain moyen de 16 points de percentile dans les résultats scolaires.

De plus, trois cas particuliers sont à noter :
– Les boîtiers de réponse instantanée : dans les classe où ils étaient utilisés et favorisaient la participation constante des élèves, les gains atteignaient 26 points de percentile.

– L’utilisation de graphiques, images, vidéos et autres sources visuelles tirées par exemple d’Internet pour représenter l’information était aussi associée à un gain de 26 points de percentile chez les élèves.

– L’interactivité des activités présentées aux élèves au tableau, comme déplacer des objets vers un endroit spécifique, reconnaître les bonnes réponses à l’aide d’un signal sonore, et révéler des informations cachées derrières des objets à un moment opportun sont des pratiques associées avec un gain de 31 percentiles.

Malgré cela, près d’un quart des enseignants performaient mieux sans le tableau interactif.

L’étude a donc examiné les pratiques de ces enseignants de plus près :
– Leur utilisation des boîtiers de réponse instantanée se limitait à noter combien d’élèves avaient répondu telle ou telle réponse, et non à faire un retour et à comprendre pourquoi certains avaient la mauvaise réponse.

– Les supports visuels étaient montrés trop rapidement, sans laisser le temps aux élèves de bien les comprendre.

– Les supports visuels étaient trop chargés, rendant difficile l’identification des éléments vraiment importants dans la leçon.

– L’utilisation des confirmations sonores semblait plus pour le « spectacle » que pour le renforcement positif.

En résumé, voici ce que le chercheur propose aux enseignants qui souhaitent intégrer avec succès le tableau interactif dans leur classe.
– Il faut bien planifier comment on souhaite organiser l’information à présenter. Par exemple, grouper l’information en petits segments ayant un sens plutôt que présenter des pages trop remplies. Pour éviter de passer trop vite sur certaines pages, il suggère aussi d’insérer des pages rappelant de prendre son temps…
– Il faut utiliser des supports visuels, mais ces supports doivent réellement servir la leçon et être en lien avec ce qu’on veut atteindre comme objectif.
– Après avoir posé une question à laquelle les élèves ont répondu avec les boîtiers de réponse instantanée, il faut discuter de la bonne réponse et aussi du pourquoi des mauvaises réponses. Ainsi, on sort du simple quiz pour ajouter la dimension pédagogique.
– Si on utilise des confirmations de réponse sonores, comme des applaudissements, il faut s’assurer qu’elles ne sont pas trop distrayantes et qu’elles soutiennent l’attention et la motivation des élèves.

Les conclusions telles qu’exprimées par Robert Marzano peuvent être lues ici dans un article publié dans la revue Educational Leadership.

Par Audrey Miller

Val et Zoé, directement dans votre boîte aux lettres

Montréal – Amateurs et amatrices de téléromans, de téléréalités et de lecture, le projet littéraire d’Anic Bourgault et de Kadia Desautels, Val et Zoé, saura vous charmer.

Les deux auteures de Val et Zoé se sont inspiré du concept de Marie Laberge, Martha pour créer leur projet littéraire sous forme de lettres. « Je suis moi-même abonnée aux nouvelles de Martha. Marie Laberge est une de mes auteures préférées et je trouve son idée géniale. Je pense que la forme épistolaire mérite d’être exploitée davantage et c’est pourquoi notre projet littéraire prend cette forme », a expliqué Anic Bourgault. Les auteures ont toutefois développé un concept un peu différent où elles ont chacune leur place.

Val et Zoé sont deux amies qui se sont perdues de vue après l’université et qui se retrouvent 14 ans plus tard. Ces retrouvailles font jaillir toute l’amitié qui les unissait. Séparées géographiquement, elle décident d’entretenir leur relation amicale en s’écrivant des lettres. Elles se racontent ce qu’elles sont devenues depuis l’obtention de leur diplôme universitaire. Il ne suffit que de quelques lettres pour qu’elles retrouvent leur complicité d’autrefois.

Même si l’univers de Val et Zoé est purement fictif, les lecteurs se reconnaîtront facilement puisque les lettres aborderont des thèmes actuels comme la famille recomposée, la conciliation travail-famille, les joies d’être parent, le deuil et la dépression.

En vous abonnant à Val et Zoé, vous recevrez chez vous deux lettres par mois, pour un total de 24 par année. Le premier envoi sera posté au début de septembre 2010. Par ailleurs, le concept devrait se renouveler pour une période minimum de trois ans.

Anic Bourgault, notaire et fiscaliste spécialisée en taxes à la consommation, et Kadia Desautels, détentrice d’un baccalauréat en droit, ne sont pas écrivaines au sens propre. Par contre, elles passent la majeure partie de leur temps à écrire.

« Mise à part l’écriture, nous avons une grande envie d’offrir plus à nos abonnés, mais c’est une surprise que nos lecteurs découvriront en cours de route. Il ne reste qu’à convaincre les gens de nous faire confiance et de s’abonner en grand nombre », a conclu Mme Bourgault.

Par Marie-Christine Leblanc

Les enfants suédois font leurs premiers pas… sur le Web

Suède – Plus de 50 % des enfants suédois âgés de 5 ans utilisaient Internet en 2008, selon une étude menée par Olle Findahl, directeur de recherche au World Internet Institute en Suède.

Dans son étude « Will children start to use the Internet when they start walking? », le professeur Olle Findahl, dont l’objet d’étude principal des dix dernières années est Internet, explique que dans tous les pays riches et industrialisés, une majorité écrasante de jeunes âgés de 12 ans et plus utilisent Internet.

M. Findahl soutient que l’utilisation d’Internet ne s’arrête pas aux enfants en âge d’aller à l’école. Même les enfants d’âge préscolaire sont maintenant concernés par le phénomène Internet.

Les chercheurs sont étonnés de la tangente qu’a prise Internet puisque le portrait global des utilisateurs d’Internet était différent quand ils ont mené leur première enquête il y a huit ans. À ce moment, les 30-40 ans étaient les plus grands utilisateurs d’Internet. Les étudiants utilisaient aussi Internet, mais il n’était pas question d’enfants en bas âge.

Les enfants utilisent maintenant Internet, certes. Mais combien de temps passent-ils sur Internet? Et quelle (s) utilisation (s) en font-ils?

Presque tous les Suédois (94 %) ont accès à Internet. Ce qui veut dire que les jeunes grandissent dans un environnement où Internet est omniprésent. Ils ont la possibilité de faire leurs premiers pas sur le Web et sur le sol, simultanément.

En 2008, plus de 20 % des enfants de 3 ans utilisaient Internet. Le pourcentage augmente à 51 % lorsqu’il est question des enfants de 5 ans. Parmi ceux qui avaient neuf ans, la proportion était de plus de 90 %. À partir de 11 ans, les non-utilisateurs d’Internet sont quasi inexistants.

Le temps d’utilisation est toutefois limité chez les enfants d’âge préscolaire. Selon l’estimation des parents, les plus jeunes passeraient en moyenne une heure par semaine sur le Web. C’est seulement vers 10 ans que les jeunes commencent à utiliser Internet quotidiennement, avec une utilisation marquée, pouvant aller jusqu’à 18 heures par semaine, vers l’âge de 16 ans. L’utilisation quotidienne persiste jusqu’à environ 30 ans.

Y a-t-il un lien à faire entre la fréquence d’utilisation des parents et celle des jeunes? Oui, mais moins que ce que prévoyaient les chercheurs. Plus de 75 % des 12-16 ans utilisent quotidiennement Internet contre 59 % des parents et 8 % de ces derniers utilisent rarement ou jamais Internet comparativement à seulement 1 % des jeunes.

Même si certains parents ont affirmé ne pas avoir accès à Internet, leurs enfants ont quand même avoué être des utilisateurs d’Internet. En effet, sur les 18 jeunes dont les parents n’y ont pas accès, 17 utilisent Internet. Parmi ceux-ci, 10 estiment même en faire une utilisation quotidienne.

3-6 ans
La plupart des enfants suédois ont leur premier contact avec Internet par les jeux en ligne. La multitude de jeux disponibles amène les enfants à utiliser Internet de plus en plus souvent, jusqu’à ce qu’ils deviennent des utilisateurs réguliers. Au moment où ils commencent l’école, trois enfants sur quatre sont à l’aise avec Internet.

7-10 ans
Quand ils apprennent à lire et à écrire, un tout nouveau monde s’offre aux jeunes. Ils peuvent désormais chercher de l’information sur Internet, mais surtout, ils ont la possibilité de discuter avec leurs amis par la messagerie instantanée. La discussion en ligne devient rapidement leur activité la plus fréquente, même s’ils ne délaissent pas les jeux. Certains vont aussi utiliser Internet pour leurs devoirs, mais c’est plutôt rare à cet âge.

11-14 ans
Parmi ceux-ci, trois jeunes sur quatre utilisent Internet quotidiennement pour différentes activités. Les jeux et la messagerie instantanée demeurent populaires, mais ils commencent aussi à s’intéresser aux réseaux sociaux. Quelques-uns vont aussi tenter l’expérience du magasinage en ligne. De plus, l’utilisation d’Internet dans le cadre de travaux scolaires commence à être plus fréquente.

Dans un autre ordre d’idées, Olle Fandahl aborde brièvement le téléphone mobile. En 2008, plusieurs parents autorisaient leurs enfants à en avoir un bien avant l’adolescence. L’accès à un téléphone cellulaire tend à augmenter lorsque les enfants atteignent l’âge scolaire. En Suède, la moitié des enfants âgés de 8 et 9 ans ont un téléphone mobile. Il y a même des enfants d’âge préscolaire qui en ont un. Ils sont cependant peu nombreux.

Par Marie-Christine Leblanc

Un nouveau projecteur interactif fait son entrée dans les écoles

Chambly – Une classe de l’école secondaire de Chambly, en Montérégie, teste présentement un projecteur interactif de l’entreprise Epson, qui a conçu le BrightLink spécialement pour les salles d’enseignement.

C’est Hugo Marois, enseignant depuis 11 ans à la polyvalente, qui l’essaie dans son cours de mathématiques de troisième secondaire. « Depuis deux ans, dans l’école, nous avons commencé à nous servir de différents écrans interactifs, explique-t-il. Le problème majeur était qu’il fallait éteindre les lumières et baisser les rideaux pour que les élèves voient clairement l’écran. La noirceur dans la classe les endormait! »

Hugo Marois se réjouit de la luminosité du nouveau projecteur à l’essai : « En plein soleil, l’image reste vive », dit l’enseignant.

Il relate que sa santé s’est améliorée depuis qu’il utilise des écrans interactifs, parce que la poussière de craie a cessé de l’incommoder. Mais c’est la réponse des élèves qui l’enthousiasme le plus. « Ils sont stimulés, curieux, et aiment venir l’utiliser devant la classe ».

Tous les cours peuvent être agrémentés par le projecteur, selon lui, puisque de nombreux outils y sont incorporés : compas, correcteur d’orthographe, accès Internet, lecteur multimédia… L’école emploie le logiciel ActivInspire, déjà utilisé dans les tableaux ActivBoard et SmartBoard, aussi compatible avec le projecteur. « Il est aussi simple à utiliser qu’un ordinateur de maison », précise l’enseignant de mathématiques.

Le BrightLink doit être installé au plafond ou sur un mur et être relié à un ordinateur exploitant les plateformes Mac ou Windows. On peut projeter son image sur un mur, sur le plancher, ou sur un tableau blanc. Un large stylet électronique sert de souris. « Nos enseignants trouvent le crayon plutôt lourd, c’est son principal inconvénient », détaille Jean-Guy Lepage, technicien en informatique de l’école.

Il est satisfait de la version qu’il teste dans l’école, mais souhaite quelques améliorations : « le logiciel ne perçoit qu’un crayon à la fois, alors que pour certains exercices, les professeurs aimeraient utiliser le crayon électronique en même temps qu’un élève.»

Le dispositif coûte $1 900. Les lampes du projecteur coûtent $170 en remplacement. Selon Jean-Guy Lepage, l’entretien de ce projecteur est plus facile que pour les tableaux interactifs. « Il est hors de la portée des élèves. Ceux-ci ne peuvent pas l’endommager », continue-t-il.

L’image projetée par le BrightLink peut atteindre une longueur diagonale de 96 pouces. Il est muni de haut-parleurs intégrés et ne dégage pas de chaleur dans la pièce. On peut le relier à l’ordinateur de la pièce par câble USB ou par carte sans-fil. Disponible depuis avril 2010, celui-ci est garanti pour 3 ans.

Par Viviane De Repentigny

La controverse des droits d’auteur se transpose dans l’univers des livres numériques

Monde – Les appareils de lecture numérique inondent le marché. Les utilisateurs commencent donc de plus en plus à ressentir les restrictions imposées par les droits d’auteur et par la gestion des droits numériques. Ces restrictions pourraient même retarder l’utilisation des livres numériques dans le monde de l’éducation.

Voici un exemple pour illustrer la présente situation. Si vous décidez d’acheter un lecteur numérique Kindle (commercialisé par Amazon), vos livres, pour être compatibles avec votre appareil, devront être achetés sur Amazon.com.

Il se peut que, par hasard, vous décidiez que finalement vous aimeriez avoir un Nook (lecteur numérique commercialisé par Barnes & Noble).

Pourrez-vous transférer vos livres numériques provenant d’Amazon vers votre nouveau Nook? Pourrez-vous prêter à vos amis les livres que vous aviez téléchargés sur votre ordinateur? La réponse à ces questions est : non.

« Posséder des livres sur un lecteur et ne pas y avoir accès si l’on change de lecteur pose problème. C’est d’ailleurs un problème majeur sur le marché présentement », a expliqué Jay Diskey, directeur général de la division école de l’Association of American Publishers (AAP).

Comparer ce que l’on peut ou ne peut pas faire avec certains lecteurs peut être décourageant. Pourtant, les règles sont simples : Si vous en achetez un autre lecteur que le iPad d’Apple, vous vous fermez des portes, du moins pour le moment.

Les utilisateurs de Kindle doivent acheter leurs livres numériques sur le site d’Amazon, ceux du Nook sur Barnes & Noble et ceux du Sony Reader sur la librairie numérique de Sony. Dans tous les cas, une fois que vous avez acheté un livre numérique dans une de ces trois librairies, vous ne pouvez pas le lire sur un lecteur compétiteur.

Les utilisateurs du iPad ont cependant accès aux livres de Kindle en téléchargeant l’application que Amazon a créée pour lire ses livres sur les iPhones et iPod touch. Évidemment, les livres achetés sur la librairie numérique d’Apple ne sont pas compatibles avec les Kindle, Nook et Sony Reader.

Selon un récent billet publié sur le blogue officiel de Barnes & Noble par Paul Hochman, responsable des contenus et des médias sociaux, la compagnie serait en train de développer une application pour le iPad.

Gestion des droits numériques
Selon Anne-Marie Deitering, enseignante à l’Université de l’État de l’Oregon, la gestion des droits numériques (DRM) est un problème majeur sur le marché du livre numérique. « Il est impensable de fournir ce genre de contenu sans lutter contre les problèmes de DRM », explique-t-elle.

Un projet pilote a commencé l’été dernier à cette université. L’institution a acheté six Kindle. À la suite de la popularité des Kindle, et aussi parce que les étudiants voulaient tous les essayer, l’Université a décidé que le Kindle allait être l’appareil idéal pour le projet. À la suite de l’achat des six Kindle, la librairie a immédiatement eu 60 demandes d’utilisation. L’Université possède maintenant 12 Kindle, qu’elle prête aux étudiants, qui contiennent plus d’une centaine de livres numériques.

L’utilisation des lecteurs numérique pose problème dans le monde de l’éducation parce que les éditeurs sont réticents à rendre leurs manuels scolaires disponibles sur une plate-forme numérique, selon Mme Deitering.

« Une des raisons d’être du projet pilote était de comprendre les façons de gérer ce contenu étant donné les restrictions de la politique d’Amazon concernant les DRM », soutient-elle. Elle a ajouté que « l’Université ne voulait pas s’en tenir à seulement un lecteur dans le but d’accommoder les étudiants qui avaient déjà, ou qui prévoyaient acheter, un autre lecteur numérique. L’objectif était d’avoir une librairie contenant divers formats de livres numériques ».

Pace University a été l’une des nombreuses écoles qui ont essayé le Kindle DX l’automne dernier. « L’impression générale des étudiants est que les DRM sont un facteur contraignant. C’est l’une des raisons qui fait en sorte qu’ils n’achèteraient pas un Kindle (maintenant que l’essai est terminé) », a avoué James Stenerson, enseignant en communication à Pace University.

Cushing Academy, un pensionnat privé à Ashburnham au Massachusetts, a fait la manchette l’an passé quand plusieurs des livres de sa bibliothèque ont été remplacés par des versions électroniques. L’école a acheté, pour les élèves, 68 Kindle, 8 Sony Reader et 101 iRiver Story. Les deux derniers sont en mesure de lire le format ePub (format ouvert standardisé pour les livres électroniques). Toutefois, ce n’est pas le cas pour le Kindle.

Thomas Corbett, directeur général de la bibliothèque Fisher-Watkins, estime que les limites imposées par la gestion des droits numériques sont « un risque inhérent à notre approche ». « Nous devons parfois acheter le même contenu deux fois, une première fois pour remplacer le livre par une version électronique et une seconde fois pour qu’il puisse être utilisé par un de nos “non-utilisateurs de Kindle”», fait-il remarquer. Il ajoute que l’école essaye cependant de «minimiser ce double achat en incitant les jeunes à utiliser le Kindle pour le plaisir et les autres supports pour le contenu relié au programme».

À qui la faute?
Selon David Pogue, chroniqueur techno pour le New York Times, le problème de la gestion des droits numériques est le miroir de la controverse entourant le téléchargement de musique.

Les problèmes concernant la copie n’ont pas changé. Les éditeurs sont terrifiés en ce qui a trait au piratage. David Pogue, lui-même auteur, avoue être terrifié lui aussi par le piratage. «Je ne peux pas imaginer mes livres, qui sont ma principale source de revenus, publiés sur des sites de piratage et disponibles gratuitement», a récemment écrit Pogue.

Selon l’Association of American Publishers, ce n’est pas la faute des éditeurs. «Les éditeurs sont l’intermédiaire entre les titulaires de droits d’auteur et les utilisateurs», souligne Jay Diskey. «Par exemple, disons que vous êtes un éditeur et que vous avez une collection de livres pour enfants qui inclut une centaine d’auteurs qui ont leurs propres droits d’auteur. Ce n’est pas parce que ces livres sont transformés en version électronique que les détenteurs de droits d’auteurs renoncent à ces droits», conclut-il.

Comme le suggère l’éditeur McGraw-Hill, les conditions de partage et de transfert des livres numériques sur les divers lecteurs ne sont pas le résultat de demandes des éditeurs ou des auteurs. Ce sont plutôt les créateurs de lecteurs qui font les politiques. Ils ont un avantage financier à tenir les consommateurs à distance de leurs compétiteurs.

Corynne McSherry, de Electronic Frontier Foundation (EFF), soutient que la gestion des droits numériques «met le pouvoir entre les mains des compagnies qui contrôlent les normes plutôt qu’entre celles des auteurs et des éditeurs».

Solutions
Plus les lecteurs se multiplient, plus les utilisateurs sont obligés de faire un choix difficile, qui peut avoir des conséquences à long terme. Par chance, il y a des nouveautés sur le marché qui contribuent à alléger le problème comme le iPad.

«Le iPad est beaucoup plus qu’un lecteur numérique. Nous l’avons choisi stratégiquement et nous n’avons plus à prévoir de changer d’un lecteur à l’autre», explique Kary L. Coleman, directeur des relations avec les médias à l’Université Seton Hill.

Google
Google lancera cet été une librairie numérique appelée Google Éditions. Les livres achetés par les utilisateurs pourront être lus sur n’importe quelle plate-forme connectée à Internet. Les livres numériques seront compatibles avec le Kindle et le format ePub.

Traduction et adaptation de l’article eBook restrictions vex users publié le 11 mai 2010 sur le site de eSchoolNews.

Par Marie-Christine Leblanc

Communiqué : La prospérité du Canada compromise sans le soutien fédéral pour la littératie numérique

Ottawa – Organisme de premier plan en matière de littératie numérique au Canada, le Réseau d’éducation aux médias (le Réseau) sonne l’alarme et prévient que le Canada continuera à prendre du retard par rapport à d’autres pays au plan de la productivité et de l’innovation à moins de mettre en place un plan national de littératie numérique.

Dans son mémoire présenté dans le cadre de la consultation sur l’économie numérique organisée par le gouvernement du Canada, le Réseau affirme qu’il existe un lien entre la performance à la baisse du Canada dans le domaine de l’économie numérique et l’absence d’une stratégie nationale de littératie numérique. Le document, intitulé La littératie numérique au Canada : de l’inclusion à la transformation, demande au gouvernement fédéral de faire preuve de leadership et d’appuyer les solutions qui permettront de former des citoyens et des citoyennes sachant utiliser pleinement les technologies numériques et capable d’examiner le contenu numérique avec esprit critique.

« Le Canada est à un carrefour » soutient Jane Tallim, codirectrice exécutive du Réseau. Nous pouvons continuer à faire des affaires, à éduquer nos élèves, nos travailleurs et nos citoyens de la façon traditionnelle ou nous pouvons saisir les nouvelles possibilités économiques, sociales et culturelles que nous offrent les technologies numériques. D’autres pays reconnaissent que la littératie numérique doit être l’un des éléments clés de leurs plans économiques; le Canada doit faire de même ou risquer de prendre du retard. »

« Les citoyens qui s’y connaissent dans le domaine numérique possèdent les compétences nécessaires pour avoir accès au cybercommerce, aux services gouvernementaux et de santé offerts en ligne; et ils savent comment utiliser efficacement la technologie pour communiquer, collaborer et créer. Ce sont là des compétences que tous les Canadiens – des enfants aux aînés – ont besoin pour participer activement dans une société numérique » conclut madame Tallim.

Le Réseau décrit brièvement plusieurs mesures que le gouvernement doit prendre pour soutenir la littératie numérique au Canada, notamment, dans un avenir rapproché :
– créer un groupe de travail chargé d’élaborer un plan de stratégie nationale de littératie numérique;
– soutenir au Canada la recherche sur les compétences numériques dont ont besoin les enfants et les adolescents canadiens;
– faciliter la tenue d’un sommet réunissant les principaux intervenants pour discuter de la mise en œuvre par le secteur de l’éducation, le gouvernement, la communauté et le secteur de la formation à l’emploi.

Pour lire le document de discussion La littératie numérique au Canada: de l’inclusion à la transformation, visiter http://www.education-medias.ca/francais/organisation/galerie_de_presse/rapports-publications.cfm.

PPO : À la rencontre des métiers et professions du secteur bioalimentaire

Québec – Ta bouffe du début à la faim! est un nouveau site Web visant à faire découvrir aux élèves de 3e, 4e et 5e années du secondaire les métiers et professions du secteur bioalimentaire. Ainsi, pêches maritimes, production agricole, transformation alimentaire et commerce de l’alimentation sont présentés à travers différentes activités.

www.TaBouffe.com est un site Web qui arrive à point puisque les 3e, 4e et 5e années du secondaire sont des années d’études où les jeunes effectuent des choix qui détermineront éventuellement leur cheminement scolaire et professionnel. Voici un secteur qu’ils pourront explorer plus en profondeur.

Les comités sectoriels de main-d’oeuvre des pêches maritimes, de la production agricole, de la transformation alimentaire et du commerce de l’alimentation ont uni leurs efforts pour élaborer le projet Ta bouffe du début à la faim!

Il a été réalisé de concert avec la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval (FSAA) et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Les partenaires du projet ont utilisé les services de la Société de formation à distance des Commissions scolaires du Québec (SOFAD) pour élaborer les activités.

L’accès au site est gratuit et permet plus de 3 heures d’exploration interactive. Les activités proposées s’inscrivent dans une démarche d’information, mais aussi d’orientation des jeunes.

Elles ont d’ailleurs été développées dans le but de répondre aux objectifs du cours « Projet personnel d’orientation » (PPO) et du cours « Exploration de la formation professionnelle » prescrits par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec (MELS).

Le projet comprend aussi un guide pédagogique proposant plusieurs activités complémentaires que les enseignants pourront utiliser dans différents cours. On le trouve en s’inscrivant simplement sur le site.

Les comités sectoriels de main-d’œuvre seront présents le 26 mars prochain au 8e colloque sur l’approche orientante de l’Association québécoise d’information scolaire et professionnelle (AQISEP) afin de promouvoir et de donner plus d’information sur le projet Ta bouffe, du début à la faim!

Par Audrey Miller

Turnitin : un outil pour se battre contre la culture du copié-collé

Ontario – Des centaines de milliers d’élèves et des dizaines de milliers d’enseignants des écoles secondaires de l’Ontario auront maintenant accès aux outils Web Turnitin pour la prévention du plagiat, l’attribution de notes par voie électronique et la révision en ligne par les pairs.

iParadigms, créateur de Turnitin et leader mondial dans le domaine de la vérification des originaux et de la prévention du plagiat, a récemment annoncé que la solution Turnitin est dorénavant autorisée par le ministère de l’Éducation de l’Ontario.

Les versions anglaise et française de la solution complète Turnitin (OriginalityCheck, PeerMark et GradeMark) pourront donc être utilisées dès le 1er septembre 2010 par toutes les écoles secondaires publiques et appartenant aux Premières Nations de l’Ontario.

OriginalityCheck permet aux enseignants de vérifier les travaux des élèves pour dépister le plagiat en les comparant avec une immense banque de données. Il faut comprendre que le logiciel ne détecte pas le plagiat. Il génère un index de textes semblables à celui soumis à la vérification. Les enseignants doivent eux-mêmes déterminer si l’élève avait l’intention ou non de plagier.

Les logiciels de Turnitin jouent un rôle important en aidant les élèves à comprendre les concepts d’intégrité intellectuelle et de propriété intellectuelle. L’objectif est de diminuer la fréquence du plagiat et ainsi, favoriser l’apprentissage. En d’autres mots, se battre contre la culture du copié-collé.

« L’Ontario est la province la plus peuplée du Canada et il s’agit de la plus importante adoption de l’ensemble de la solution Turnitin par une organisation d’enseignement secondaire à l’échelle mondiale », a souligné Chris Caren, président-directeur général d’iParadigms.

Selon un sondage réalisé par iParadigms en 2009 auprès d’enseignants, Turnitin les aiderait également à discuter de l’intégrité intellectuelle avec leurs élèves (81 %) et à enseigner davantage de techniques pour paraphraser, citer et résumer dans ses propres mots (74 %).

Après deux ans d’utilisation, selon une étude statistique, les institutions constatent une diminution d’environ 20 % en ce qui a trait au nombre de travaux plagiés. Par ailleurs, plus de 7 300 écoles dans 108 pays utilisent déjà Turnitin.

PeerMark, quant à lui, permet la révision en ligne par les pairs. Les élèves peuvent donc évaluer les travaux de leurs collègues en développant leur esprit critique. Les jeunes apprennent également divers trucs d’écriture à travers ces travaux.

Les enseignants ont aussi accès à un outil, GradeMark, permettant l’attribution de notes par voie électronique. Ils peuvent alors transmettre leurs corrections en ligne et dire adieu au style rouge!

Par Marie-Christine Leblanc

Apprendre à lire pendant les vacances

Québec – Idéal pour la période des vacances, Enquête au village des sons, un cahier d’activités visant l’apprentissage de la lecture chez les 5-7 ans, vient d’être publié aux Éditions Septembre.

Enquête au Village des sons, le premier cahier d’une série de trois, est conçu selon l’approche Raconte-moi les sons, développée par Josée Plante, qui est d’ailleurs l’auteure de la série. Mme Plante, orthophoniste, a développé une approche nouvelle et multisensorielle pour permettre aux jeunes de s’amuser tout en apprenant.

C’est plus qu’un livre, c’est une invitation à participer à une mission. Les habitants du Village des sons ont besoin d’un enfant âgé de 5 à 7 ans pour les aider à retrouver un ourson en peluche qui a été volé. L’enfant se transforme donc en détective. Il doit garder l’œil ouvert et être attentif aux indices.

Tout au long de la mission, l’enfant apprend à lire les sons de certaines voyelles et consonnes (a, e, i, o, u, y, r, l, s, m, ou) ainsi que les syllabes et les mots formés en combinant ces lettres. Les mots « gros », « petit », « c’est », « un », « une » et les noms désignant des couleurs font aussi partie de l’apprentissage.

Le cahier comprend également des cartes repères à découper, des autocollants et une multitude de conseils pour les intervenants ou les parents.

C’est une démarche progressive qui s’adresse au lecteur débutant comme au lecteur en difficulté. L’enfant peut renforcer ses connaissances ou bien revoir les notions de base en lecture tout en s’amusant.

Enquête au Village des sons peut aussi être utilisé en classe comme une ressource pédagogique pour aider les élèves de 1re année du primaire à apprendre à lire efficacement.

Par Marie-Christine Leblanc

La Commission scolaire de Laval est blâmée pour avoir fermé les yeux sur un cas de dyslexie

Laval – Vanessa, une élève dyslexique souffrant aussi de troubles de l’audition, n’a pas reçu les services requis pour ses troubles d’apprentissage. La Commission scolaire de Laval est blâmée et doit verser des dizaines de milliers de dollars en dommages moraux aux parents et assurer à Vanessa des services adaptés pour le reste de son parcours scolaire.

C’est ce que rapporte un avis de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) dont Le Devoir a obtenu une copie. Ceci fait suite à une plainte déposée en août 2008 par les parents de la jeune fille, aujourd’hui âgée de 16 ans.

La Commission scolaire de Laval a jusqu’au 16 juillet pour satisfaire ces mesures ou s’entendre avec les plaignants. Sinon, la CDPDJ portera la cause devant les tribunaux.

L’histoire de Vanessa a commencé il y a plus de huit ans alors qu’elle était en 3e année du primaire. Des troubles d’audition avaient été diagnostiqués chez cette élève. Toutefois, lors d’une séance d’observation pendant une dictée, elle s’est vu retirer les services spécialisés qu’elle recevait parce qu’elle avait réussi à se débrouiller sans aide.

En 2007, Vanessa apprend qu’elle est aussi atteinte d’une dyslexie dyséidétique et dysorthographique; elle éprouve de grandes difficultés en compréhension et en expression écrite.

Les parents de Vanessa, découragés, demandent qu’elle soit transférée dans une autre école. Le transfert n’a toutefois pas lieu. Vanessa continue son cheminement à l’école Saint-Maxime à Laval. Les parents décident donc d’engager, à leurs frais, Marielle Potvin, une orthopédagogue. Elle a alors pour mission d’aider la jeune fille à se familiariser avec des logiciels adaptés à ses troubles d’apprentissage.

Mme Potvin rencontre les membres de la direction de l’école et se heurte à un manque de réceptivité et d’ouverture. Selon elle, la direction de l’école ne voulait pas reconnaître le handicap de Vanessa et refuse de l’aider.

Par ailleurs, il faut comprendre que lorsqu’un élève a un trouble d’apprentissage, un enseignant ou un spécialiste le signale à un comité, mais c’est la commission scolaire qui décide si l’élève a besoin ou non de services particuliers.

À la suite de la parution de l’article dans Le Devoir, Marielle Potvin écrit sur son blogue : « Enfin, on reconnaît que le manque d’informations a entraîné des conséquences graves chez une élève qui, avec les aides technologiques appropriées et la ténacité dont elle fait preuve, aurait pu accéder au succès ».

Les informations contenues dans cet article proviennent de l’article Commission des droits de la personne – Une commission scolaire blâmée pour avoir négligé une élève dyslexique paru le 16 juin dans Le Devoir.

Par Marie-Christine Leblanc

Lire son journal sur un livrel ne séduit pas les jeunes adultes

États-Unis – Une étude menée par l’Université de Géorgie, aux États-Unis, démontre une fracture importante entre les possibilités des livres numériques pour les journaux et les besoins des jeunes adultes. Les lecteurs en noir et blanc limités dans l’affichage ne semblent pas séduire la génération friande de téléphones intelligents multimédias…

Des professeurs de publicité et de journalisme de l’Université de Géorgie, à Atlanta, ont mené ce projet de recherche qui s’est étalé sur 6 mois en 2009.

Un journal local ayant laissé tombé sa distribution dans une localité non loin de la capitale de l’état, les chercheurs se sont demandés si les livres électroniques, comme le Kindle DX d’Amazon, pourraient constituer un support alternatif pour préserver le lectorat.

Des adultes de tous âges ont apprécié l’expérience, citant entre autres le confort de lecture du Kindle. Les plus jeunes, par contre, l’ont défavorablement comparé à leur téléphone intelligent, comme le iPhone, qui permet en plus une expérience multimédia variée (vidéo, musique, plusieurs applications, etc.).

Pour ces derniers, les livres électroniques paraissent déjà « passé date ». Les adultes plus vieux ont mieux accueilli le concept, regrettant par contre les éléments traditionnels du journal papier qui ne se transposent pas sur ce médium, comme les bandes dessinées et les mots-croisés.

Le prix d’achat est un facteur dissuasif pour la majorité des participants de l’étude. 489 $US pour pouvoir lire le journal, en plus de l’abonnement, paraît bien cher. On conclut donc que la lecture d’un quotidien ne sera pas un facteur suffisant pour motiver l’achat d’un lecteur numérique, mais qu’il faut véritablement envisager une constellation de services comme les livres, magazines, etc.

Il est maintenant permis de penser que les nouvelles générations de tablettes, comme le iPad de Apple, pourront amener l’expérience utilisateur au-delà du texte noir sur fond blanc, qui semble déjà en voie d’être dépassé…

Par Audrey Miller

Lecture contre récompense? Bienvenue aux P’tits Bouquineurs!

Québec – Une jeune maman montréalaise, n’en pouvant plus de voir ses garçons âgés de 8 et 9 ans passer leur temps devant la télé et les jeux vidéos, imagine un système d’échange : 1 minute de lecture contre 1 minute de télé. Le concept a cheminé jusqu’à devenir un réseau social pour les jeunes accessibles sur Internet.

En s’inscrivant gratuitement sur le site www.ptits-bouquineurs.com, les enfants peuvent consigner leur temps de lecture et de l’information sur les livres qu’ils lisent pour recevoir des points bonus, les « PB », leur permettant de débloquer des petites récompenses, comme des blagues, des vidéos, des mini-jeux, etc. Ils reçoivent encore plus de points s’ils font, en plus, des critiques et/ou évaluations de leurs livres.

Cette idée a séduit plusieurs parents. Le système de récompenses constitue bien souvent « le petit coup de pouce nécessaire ». Selon la fondatrice du site, Mme Michelle Skamene, « Une fois que la routine est bien installée et que les enfants ont trouvé des livres qui leur plaisaient, les récompenses ne sont même plus réellement nécessaires”.

Le concept de base est simple. Les enfants se connectent gratuitement au site (www.ptits-bouquineurs.com), et inscrivent des informations sur leurs lectures : quand ont-ils lu, qu’ont-ils lu, combien de temps. Une interface avec les bases de données Amazon facilite le tout. Les parents reçoivent ensuite un courriel leur permettant de valider ces informations. Les parents peuvent configurer d’autres récompenses et gérer ainsi leurs propres programmes de lecture. Par exemple, 1 sortie au cinéma pour chaque 600 minutes de lecture.

Les enseignants peuvent aussi s’inscrire et créer des groupes de lecture pour leurs classes. Ils peuvent, s’ils le désirent, établir des objectifs et récompenses pour leurs élèves. Quand les jeunes se joignent au groupe, ils partagent tous des listes de lecture, évaluations de livres, et plus. Ils peuvent ainsi suivre leurs progrès par rapport aux objectifs et récompenses. Une excellente motivation!

Le résultat? Un réseau social amusant et gratuit pour enfants, centré sur la lecture, qui comprend aussi des outils intéressants pour les enseignants. Ce site montréalais est disponible en anglais et en français.

En français : www.ptits-bouquineurs.com
En anglais : www.reading-rewards.com

Sources : communiqué et site Web.

Par Audrey Miller

Qui devrait enseigner la cybersécurité?

États-Unis – Selon vous, qui a la responsabilité d’éduquer les élèves quant à l’utilisation sécuritaire d’Internet? Un sondage aux États-Unis montre que les directions pensent que ce sont les enseignants, et les enseignants pensent que ce sont les parents. Oups!

La National Cyber Security Alliance (NCSA) des États-Unis, appuyée par Microsoft, a commandé une étude dont les résultats ont été analysés en partenariat avec le groupe Educational Technology Policy, Research and Outreach (ET-PRO). Plus de 1 000 enseignants, 400 administrateurs scolaires et 200 coordonateurs des technologies ont été questionnés entre le 29 décembre 2009 et le 11 janvier 2010.

Les résultats : les élèves ne reçoivent pas suffisamment d’instruction sur l’utilisation d’Internet de façon sûre et responsable.

Les résultats ont montré que moins du quart des enseignants sondés avaient enseigné plus de 6 heures des sujets liés de près ou de loin à la cyber-éthique ou à la sécurité dans l’utilisation des technologies. Plus de la moitié des enseignants ont d’ailleurs indiqué que leur district scolaire n’inclut pas ces sujets dans le curriculum. Malgré tout, 35 % des enseignants ont affirmé avoir montré de façon satisfaisante à leurs élèves comment se comporter sur Internet.

Voici les points marquants dévoilés par l’étude :
– 90 % des sondés sont d’accord avec le fait d’enseigner l’éthique et la sécurité sur Internet à l’école. Par contre, seulement 35 % des enseignants et un peu plus de la moitié des administrateurs affirment que leur district inclut ces sujets dans le curriculum.

– Ces sujets sont la plupart du temps intégrés dans l’enseignement quotidien. Seulement 27 % des enseignants ont abordé l’utilisation des réseaux sociaux avec leurs élèves dans les derniers 12 mois, 18 % ont parlé d’hameçonnage et de fraude et seulement 19 % ont discuté de la nécessité d’avoir des mots de passe difficiles à deviner. En général, 32 % des enseignants disent ne pas avoir parlé de cyber-éthique du tout, et 44 % n’ont pas du tout enseigné la cyber-sécurité.

– Enseignants et administrateurs ont une opinion divergente lorsque vient le temps de dire qui devrait enseigner ces choses aux jeunes. Alors que 72 % des enseignants pensent que la responsabilité revient aux parents, 51 % des administrateurs pensent que ça revient aux enseignants.

On ne s’étonne pas d’apprendre que 90 % des écoles disposent de systèmes de sécurité comme des filtres et le blocage de certains sites, comme les réseaux sociaux, pour protéger les jeunes. Par contre, si les élèves sont à l’écart des menaces à l’école, quelle protection ont-ils dans la vraie vie lorsqu’ils naviguent sur Internet si l’école ne les prépare pas adéquatement?

Certains sont d’avis qu’il faut cesser d’utiliser des filtres technologiques et plutôt s’assurer que le filtre soit apposé directement par l’enfant lui-même. Après tout, les jeunes réussissent souvent à contourner toutes les barrières érigées par les adultes!

En fin de compte, on constate que les enseignants ne sont pas préparés à enseigner l’utilisation responsable et sûre d’Internet, et que les curriculums scolaires actuels ne les y obligent tout simplement pas.

Maintenant que le problème est identifié, c’est l’heure de trouver des solutions! Et chez vous, dans votre milieu, comment ça se passe de ce côté? Avez-vous trouvé des solutions ou si c’est encore et avant tout de trouver les meilleurs moyens de barrer l’accès à Internet?

N’hésitez pas à laisser vos commentaires plus bas.

Par Audrey Miller

Bonnes et moins bonnes notes pour le Kindle à l’université

États-Unis – Une cinquantaine d’étudiants et trois professeurs de l’Université de Princeton ont participé à une étude visant à déterminer si le livre électronique pouvait contribuer à réduire considérablement la quantité de papier utilisée pour les cours, sans pour autant affecter l’expérience de classe. Les résultats sont mitigés, mais intéressants!

Pendant toute une session, le Kindle DX de Amazon a remplacé les volumineux recueils de textes à lire d’une poignée d’universités américaines, dont Princeton.

L’avantage principal est que les étudiants ont réduit leurs impressions de documents sur papier de près de 50 %. Par contre, certains étudiants et professeurs se sont sentis limités par l’outil. Le journal en ligne eSchoolNews rapporte l’histoire.

Parmi les avantages soulevés :

– La diminution du nombre d’impressions et de photocopies, donc moins de papier utilisé;

– La portabilité très intéressante de l’appareil, tout avoir sur un seul appareil;

– La contribution de l’outil à la prise de conscience de la consommation de papier;

– La longue durée de vie de la batterie;

– La connexion sans fil;

– La possibilité de lire sans gêne en plein soleil;

– La possibilité de faire des recherches dans le contenu.

Et les choses à améliorer :

– Les possibilités de surligner des passages directement dans les livres et de prendre des notes sur les pages;

– Le passage d’une page à l’autre, qui n’est pas toujours facile;

– Avoir la possibilité de créer des répertoires pour classer le contenu par sujet;

– Avoir la possibilité d’ouvrir deux documents simultanément et pouvoir basculer facilement de l’un à l’autre pour des fins de comparaison;

– Les possibilités d’affichage de la mise en page des documents PDF.

Si les livres électroniques évoluaient pour pallier les lacunes identifiées, ils auraient alors un véritable avenir dans le milieu universitaire. C’est ce qu’a affirmé le directeur des services académiques de l’Université de Princeton en entrevue à eSchoolNews.

L’une des enseignantes participant au projet a toutefois indiqué que le Kindle n’avait pas eu d’impact négatif et qu’elle avait pu enseigner à cette classe de la même façon qu’elle le faisait avec les autres.

Bien que la grande majorité des participants à l’étude ait affirmé ne pas avoir l’intention de remplacer leur livre électronique si celui-ci vient à cesser de fonction, presque tous ont affirmé vouloir suivre l’évolution de ce type d’outil pour voir comment il se développera.

Par Audrey Miller

Équiterre incite les jeunes à consommer des produits locaux

Montréal – L’organisme Équiterre a récemment fait le bilan de son projet d’alimentation responsable À la soupe! et en a profité pour lancer le conte pour enfants Kiko et le potager coloré.

Équiterre expérimentait depuis 2007, dans le cadre du projet À la soupe!, l’introduction des notions d’environnement, de santé et de solidarité au menu des garderies, des écoles et des hôpitaux en partenariat avec des fermes locales, certifiées biologiques ou en démarche de certification.

À la suite de ces trois années d’expérimentation, l’organisme à but non lucratif, qui a pour mission d’inciter les citoyens à faire des choix écologiques, équitables et solidaires, vient de publier un guide pour outiller les institutions qui désirent s’approvisionner en fruits et légumes locaux.

De la ferme à la cafétéria : pour mettre l’alimentation responsable au menu propose aux établissements scolaires et hospitaliers un cheminement détaillé pour instaurer l’approvisionnement responsable.

Le guide contient, entre autres, un calendrier de disponibilité des fruits et légumes au Québec et un calendrier annuel des étapes à suivre afin de développer une saine relation d’affaires entre institutions et producteurs.

Équiterre a profité de l’occasion pour lancer son conte pour enfants : Kiko et le potager coloré. Ce conte sur l’alimentation locale, présenté sous la forme d’un livre et d’un CD, a été réalisé avec la collaboration de celle qui a donné vie à Passe-Partout, Marie Eykel. Il est possible de s’en procurer une copie en communiquant avec Équiterre.

« Les habitudes que les enfants prennent aujourd’hui forgent la société de demain. Leur apprendre à bien se nourrir est un enjeu de santé publique, tout comme leur faire découvrir la diversité et la beauté de ce que nous produisons ici est gage de santé pour notre collectivité », a souligné Marie Eykel.

Le projet À la soupe! proposait également un volet éducatif pour informer les élèves sur les pratiques alimentaires saines et écologiques. Une trousse pédagogique gratuite a été conçue pour stimuler l’intérêt des jeunes âgés de 3 à 17 ans pour les produits locaux. La trousse comprend des activités multidisciplinaires, des contes et des comptines.

Plusieurs établissements scolaires et hospitaliers ont participé au projet À la soupe! dont 12 garderies et 15 écoles primaires. Ces établissements étaient jumelés avec des fermes locales et ainsi, ils ont été approvisionnés une partie de l’année en fruits et légumes frais et cultivés localement dans le respect de l’environnement.

Le projet pilote terminé, le combat d’Équiterre pour une alimentation responsable ne s’arrête pas là. Cette organisation, qui intervient auprès des décideurs, invite le gouvernement du Québec à imposer des pourcentages minimaux d’achat local et à aider les entreprises agricoles à se doter de structures pour mieux répondre aux exigences du milieu.

Par Marie-Christine Leblanc

Medialexie, une solution aux troubles du langage

France – Médialexie conçoit des logiciels pour venir en aide aux personnes atteintes de dyslexie, de dyspraxie, d’un trouble spécifique du langage ou tout autre problème de communication.

Médialexie, une entreprise française, développe et conçoit des logiciels qui offrent une solution efficace pour compenser les troubles du langage.

La Barre d’outils Médialexie, lancée en 2004, offre des fonctionnalités qui sont faciles à utiliser. Elle réunit en un seul logiciel une dictée vocale, un ensemble d’outils et un correcteur de la dysorthographie. Elle est disponible en trois versions qui présentent des fonctions différentes : Prélude Éducation, Classic et Premium.

Les mises à jour des logiciels sont gratuites et permettent à l’utilisateur de bénéficier d’applications supplémentaires qui résultent de demandes adressées à Médialexie par les utilisateurs ou les intervenants.

Médialexie offrira prochainement un nouvel outil inspiré de la cartographie mentale, un prédicteur de mots spécifique aux troubles spécifiques du langage. Cet outil permettra aux personnes atteintes de dysorthographie de recevoir de l’aide du logiciel pour la formulation d’un mot ou d’une phrase. La personne n’aura qu’à taper ou dicter les premières lettres d’un mot et le logiciel lui fera des suggestions.

L’entreprise a également plusieurs projets de recherche et de développement en cours, notamment un système de prises de notes automatique en classe.

Il est possible de se procurer les logiciels au Canada auprès de Linguistique Électronique Système inc.

Pour découvrir d’autres logiciels susceptibles d’aider les jeunes ayant des difficultés d’apprentissage, consultez ce dossier spécial produit par l’équipe du magazine l’École branchée.

Par Marie-Christine Leblanc

Activités en classe avec le iPod Touch

Nouveau-Brunswick – Le projet d’intégration du iPod Touch dans une classe de 2e année et une classe de 6e année a été une grande réussite, selon Bernard Manzerolle, mentor en TIC dans le district scolaire 11 du Nouveau-Brunswick.

L’École Mgr-François-Bourgeois (6e année) et l’École Père-Edgar-T.-Leblanc (2e année) du district scolaire 11 au Nouveau-Brunswick ont fait l’expérience de l’utilisation du iPod Touch en classe pour différentes activités d’apprentissage.

L’enseignante de 2e année, Carole Cormier, a été très surprise de la facilité avec laquelle ses élèves manipulaient les iPod Touch. Bernard Manzerolle, dont le rôle est de favoriser l’intégration des technologies à l’école et d’accompagner les enseignants dans ce processus, a initié les jeunes au iPod Touch par quelques activités assez simples.

Ils ont regardé la page d’accueil du iPod, la météo et le calendrier. Ils ont aussi visionné un clip vidéo et écouté un balado. Ils se sont également familiarisés avec l’application « Notes » et avec le dictaphone (comment brancher le micro, s’enregistrer et s’écouter).

Pour que tout se déroule dans le calme, M. Manzerolle a conseillé à l’enseignante d’établir une routine avec ses élèves. Il lui a donné quelques trucs à mettre en pratique. Par exemple, chaque élève doit accrocher ses écouteurs dans un endroit approprié et les utiliser seulement lorsqu’il sera autorisé. L’enseignante doit, elle-même, distribuer les iPod Touch selon un numéro assigné.

L’enseignante de la classe de 2e année a partagé tout au long du projet les activités d’apprentissage que les élèves ont réalisées avec le iPod Touch sous la forme d’un carnet Web. Elle raconte, par exemple, qu’ils ont utilisé le iPod lors d’un cours d’art. Les élèves ont fait une révision des sortes de lignes qu’ils connaissent. Ils ont fait des lignes courbes, des lignées brisées, etc. sur leur appareil. Les jeunes ont même fait un dessin avec ces lignes en utilisant leurs doigts.

M. Manzerolle a fait part, sur son site Web de quelques observations et constats généraux qu’il a faits à la suite du projet. Il a remarqué que le climat de la classe était beaucoup plus calme, ce qui simplifie la gestion pour l’enseignante. Selon lui, le iPod Touch respecte les rythmes d’apprentissage. Les élèves moins rapides se sentent moins désavantagés. Les élèves semblent plus motivés et impliqués.

Le iPod stimule les jeunes lors de l’apprentissage de la lecture orale parce qu’ils apprécient pouvoir s’enregistrer, s’écouter, recommencer et s’autoévaluer. Une amélioration dans l’orthographe d’usage lors des dictées audio a été démontrée chez les élèves de 6e année.

Bernard Manzerolle estime que le projet a été une réussite sur toute la ligne, il se continuera d’ailleurs l’an prochain. Il reste à souhaiter que le projet prenne de l’ampleur et s’implante dans d’autres commissions scolaires.

Par Marie-Christine Leblanc

Communiqué : Un guide pratique du professeur de lycée – Spécial réforme

France – Le guide pratique du professeur de lycée spécial réforme s’adresse aux enseignant(e)s de la classe de seconde. Avec cet outil réalisé à partir de situations concrètes et de témoignages, les professeur(e)s disposent de pistes pour aider à construire leur parcours, dans un processus progressif et réversible, et ce, dès la classe de seconde.

Des formations, des parcours, des profils

Les dossiers scolaires de Vincent en terminale ES, de Raphaëlle en terminale S… sont analysés par des enseignant(e)s et responsables de formation de l’enseignement supérieur dans la perspective de l’après-bac. Ce guide dresse également un panorama complet des voies de l’enseignement supérieur : les études à l’université (droit, histoire, sciences…), les DUT, les BTS, les classes préparatoires, les écoles d’ingénieurs… Il dénonce un certain nombre d’idées reçues sur les différentes études post-bac et prouve qu’à une formation peuvent correspondre plusieurs profils. De A comme aéronautique à T comme transport logistique, le guide explore 30 secteurs d’activité. Avec, pour chacun d’eux, des données sur l’emploi, le panel des formations et les débouchés en termes de métiers.

Bâtir une culture positive de l’orientation

Le guide pratique du professeur de lycée situe la réforme du lycée dans son contexte et détaille ses nouveautés : l’accompagnement personnalisé, le tutorat, la généralisation du parcours de découverte des métiers et des formations (PDMF) de la 5e à la terminale, les enseignements d’exploration, les stages passerelles… L’ouvrage fait également le point sur les ressources mises à la disposition des enseignant(e)s par le ministère de l’Education nationale et l’Onisep : la plate-forme de conseil et de dialogue monorientationenligne.fr, les sites Internet, le portfolio numérique webclasseur…

En proposant une sélection des meilleurs outils et sources d’information, le guide offre aux enseignant(e)s une approche pragmatique de l’orientation.

Le guide pratique du professeur de lycée, spécial réforme est une co-édition Onisep-L’Etudiant. Il est gratuit et diffusé par les éditions Magnard aux professeurs de classe de seconde des lycées d’enseignant général et technologique. Il est téléchargeable gratuitement sur www.letudiant.fr et www.onisep.fr.

Communiqué de presse

Sondage éclair sur les TIC à l’école secondaire Les Compagnons-de-Cartier

Québec – Plus de 90 % des élèves affirment que le blogue est un outil technologique qui les aide à apprendre selon un sondage réalisé par Martin Bélanger, enseignant à l’école secondaire Les Compagnons-de-Cartier.

Martin Bélanger a décidé de faire remplir un petit sondage à ses 56 élèves âgés de 14 ou 15 ans pour savoir ce qu’ils pensaient des nouvelles technologies. Il a partagé les résultats du sondage réalisé grâce à Google Documents afin d’amorcer une réflexion collective sur les pratiques pédagogiques. Il a publié les grandes lignes des réponses des élèves et quelques suggestions faites par ces derniers.

Blogues
Selon les résultats du sondage, 93 % des élèves croient que bloguer est une excellente façon de se pratiquer à mieux écrire. Même que 64 % de ceux-ci avouent faire des efforts supplémentaires dans leurs travaux scolaires car ils savent qu’ils pourront éventuellement les bloguer. Plus encore, 100 % des répondants admettent faire des efforts pour mieux écrire dans les billets qu’ils bloguent que dans leurs travaux scolaires.

L’utilisation des blogues en classe fait presque l’unanimité chez les élèves de Martin Bélanger. Près de 90 % considèrent que bloguer est une activité scolaire intéressante. D’ailleurs, plus de la moitié des répondants (59 %) apprécient le fait de pouvoir mettre leurs travaux en ligne sur leur blogue.

Le côté technique d’un blogue ne semble pas les arrêter. Plus de neuf répondants sur dix affirment que la gestion d’un blogue sur le plan technique est facile.

À l’école secondaire Les Compagnons-de-Cartier, ce ne sont pas seulement les jeunes qui bloguent, les enseignants aussi. Un des élèves s’est exprimé sur le sujet : « Je tiens à ce que le blogue des enseignants reste en fonction, car c’est une bonne façon de savoir les choses à remettre et c’est aussi une très bonne façon pour que nos parents soient au courant de ce que nous faisons ».

Le blogue est-il un bon support à la métacognition? En d’autres mots, permet-il de garder des traces des apprentissages et d’aider les élèves à identifier leurs forces et leurs faiblesses afin de s’améliorer? Plus de 75 % des élèves de M. Bélanger croient que oui.

Facebook, Twitter et YouTube
Facebook trouve preneur chez 81 % des répondants tandis que seulement 14 % possèdent un compte Twitter.

Les répondants ont été nombreux à s’exprimer sur les possibilités qu’offrent Facebook et YouTube dans le monde de l’éducation. En général, les jeunes estiment que YouTube peut s’avérer très utile pour visionner des vidéos instructives ou enregistrer les explications d’un cours. Quant à Facebook, les jeunes proposent de créer un groupe en lien avec un projet pour partager des idées.

Voici quelques exemples de suggestions qui n’ont pas été reformulées pour préserver l’authenticité des réponses.

« Ce serait intéressant de visionner plus souvent des vidéos qui pourraient nous être utiles dans nos prochains travaux. »

« Pour YouTube, j’enregistrerais des cours importants ou des capsules astuces. Aussi, je demanderais aux élèves d’enregistrer à leurs tours des mini-capsules. Pour Facebook, peut-être partir des débats, des questionnaires/sondages? »

« Des rappels aux élèves, des synthèses explicatives, des cours Web… »

Par Marie-Christine Leblanc