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Partenariat historique entre la CSE et Cargill – Trente tableaux interactifs seront installés dans treize écoles

Baie-Comeau, le 13 septembre 2010 – La Commission scolaire de l’Estuaire et la compagnie Cargill sont heureuses d’officialiser un projet de partenariat historique qui permettra de doter les écoles du territoire de la Péninsule de Manicouagan et de Baie-Comeau de 30 tableaux blancs interactifs, une technologie récente qui représente un atout majeur pour la réussite et la persévérance des élèves.

C’est dans le cadre du cinquantième anniversaire d’association entre Cargill et la communauté baie-comoise, qui sera d’ailleurs souligné en grand ce vendredi 10 septembre 2010, que Cargill ltée et la Fondation Cargill ont décidé de réaliser un projet de grande envergure qui profiterait aux jeunes de la région, cette relève de demain.

Un investissement conjoint
Évalué à environ 225 000 $ répartis à parts égales entre Cagrill et la Commission scolaire de l’Estuaire, ce projet de partenariat novateur se divise en trois phases, soit l’acquisition des tableaux blancs interactifs et d’ordinateurs portatifs pour en faciliter le bon fonctionnement, leur installation et un volet qui consistera en la formation des enseignants pour maximiser l’utilisation des tableaux et leur impact sur la réussite des élèves. Le projet permettra donc de doter l’ensemble des écoles primaires et secondaires situées sur le territoire de Ragueneau à l’extrémité est de Baie-Comeau de tableaux interactifs selon une répartition évaluée approximativement à un tableau par groupe de 112 élèves. Selon la volonté des directions d’établissement et des équipes-écoles, certains établissements recevront des tableaux fixes et d’autres des tableaux mobiles.

Un plus pour la réussite des élèves
Décrit comme un appareil conçu pour faire des présentations et des démonstrations pédagogiques, le tableau blanc interactif, qui succède au traditionnel tableau noir, permet, selon plusieurs intervenants impliqués dans la réussite et la persévérance scolaires, d’accroître la motivation et la soif d’apprendre des élèves tout en permettant de satisfaire rapidement leur curiosité. Il représente également un plus pour la réussite des garçons.

« À l’heure où l’informatique fait partie intégrante de la vie des enfants, le tableau interactif est une méthode d’enseignement adaptée à cette réalité qui rend tangible et tactile ce qui ne l’était pas auparavant. La possibilité pour l’élève de toucher un objet rend l’apprentissage plus réel et plus concret. L’accès à un réseau d’échange et de partage de stratégies sur le tableau interactif à partir de différents sites éducatifs permet par ailleurs de donner une plus value à l’enseignement », explique la présidente de la Commission scolaire de l’Estuaire, Mme Ginette Côté, qui tient à remercier chaleureusement les dirigeants de la compagnie Cargill et de la Fondation de l’entreprise pour leur participation à ce projet extraordinaire.

Le tableau facilite également la consultation de sites Internet, d’images liées à une thématique abordée en classe ou la présentation de consignes pour un travail. Il facilite aussi la mise en commun de travaux et permet l’insertion de photographies, d’acétates numériques ou la présentation d’un document PowerPoint, il permet d’annoter, de surligner, d’encercler et d’enregistrer le travail des élèves et il ne s’agit là que de quelques exemples des infinies possibilités de cet outil pédagogique à la fine pointe de la technologie.

Une première phase d’implantation du projet est déjà en cours de réalisation alors que onze tableaux seront prochainement distribués à raison d’un par établissement à l’exception de quelques écoles qui recevront leurs tableaux lors de la seconde phase qui permettra de finaliser la répartition des 30 tableaux d’ici la fin du mois d’octobre. L’équipe des services informatiques se fixe par la suite l’objectif que tous les tableaux soient installés et fonctionnels d’ici la fin de l’année 2010.

Actuellement, les écoles de la Commission scolaire de l’Estuaire comptent une trentaine de tableaux interactifs dont 26 dans le secteur de la Haute-Côte-Nord où les enveloppes du CLD et du Pacte de la ruralité ainsi que d’autres partenaires du milieu ont contribué à équiper les écoles de cette technologie d’avant-garde.

Communiqué : L’ Academic eLearning Forum 2010 – nouvelles dates, nouveau lieu : les 8 et 9 Novembre 2010 au CNIT

À la suite de la fermeture du Toit de la Grande Arche jusqu’en janvier 2011, la première édition de la manifestation dédiée au secteur de l’éducation se déroulera finalement les 8 et 9 Novembre 2010 au CNIT, à La Défense, à Paris.

L’Academic eLearning Forum avait annoncé début juin 2010 l’ouverture de sa toute première édition en France en créant ainsi la manifestation de référence consacrée aux technologies éducatives, dont l’accès sera totalement gratuit.

Initialement prévu les 12 et 13 Octobre 2010 sur le Toit de la Grande Arche de La Défense à Paris, les organisateurs ont dû faire face à la prolongation de fermeture, de la part du ministère de l’Ecologie, du Toit de la Grande Arche pour des questions de sécurité jusqu’en janvier 2011.

Face à cette problématique et pour répondre aux attentes des exposants et conférenciers, l’Academic eLearning Forum se déplace ainsi au CNIT à La Défense les 8 et 9 Novembre 2010.

Cette manifestation organisée par Veille Magazine et iLearning Forum Ltd. se déroulera toujours au cœur du salon ICC, le salon de l’innovation, la compétitivité et la connaissance.

Pour mémoire, les objectifs de l’Academic eLearning Forum sont de:
– Réunir tous les acteurs français et européens du secteur du eLearning académique afin de partager les expériences et les connaissances, créer des nouvelles synergies et engager des nouveaux projets et collaborations.
– Faire le point sur l’état de l’art du eLearning dans l’enseignement en France et établir des comparaisons avec d’autres systèmes d’éducation nationale en Europe (faits et chiffres).
– Découvrir les nouvelles technologies d’apprentissage et les solutions disponibles, au travers de l’exposition, des conférences (études de cas, démonstrations et ateliers de découverte).
– Comprendre le marché du eLearning académique, quels en sont les acteurs, les enjeux, les modalités de déploiement et les facteurs clés de succès (best practices, mesures de la qualité de l’apprentissage…).
– Prévoir l’avenir – bénéficier des échanges et des interactions entre les participants pour élaborer des scénarios d’évolution du secteur.

A propos de l’Academic eLearning Forum
L’Academic e-Learning Forum – Solutions du 21e siècle pour l’éducation – inaugure en 2010 sa première édition en réunissant des professionnels internationaux du eLearning pour une série de conférences et tables rondes inédites en France et dédiées exclusivement au monde de l’éducation.
L’Academic e-Learning Forum est une manifestation organisée par Veille Magazine et iLearning Forum Ltd. – également organisateur du salon iLearning Forum – et se déroulera au cœur du salon ICC, le salon de l’innovation, la compétitivité et la connaissance, les 12 et 13 Octobre 2010 dans le cadre prestigieux du Toit de la Grande Arche de La Défense.
L’accès à l’Academic e-Learning Forum est totalement gratuit.
Pour plus d’informations visitez le site : http://www.aelf.fr

Communiqué de presse

Une rentrée terrifiante dans la classe de Mme Wenham

Voici un nouveau livre pour les jeunes signé par Patrick Sennécal et publié aux Éditions de la Bagnole: Madame Wenham. Ce roman d’épouvante de presque 200 pages est classé : initiation au roman et il plaira aux lecteurs débutants qui recherchent des sensations fortes! Le texte est parsemé de définition pour les mots qui sont plus difficiles à comprendre, de quoi développer le réflexe chez les jeunes de chercher la définition des mots qu’ils ne comprennent pas lorsqu’ils lisent.

Après avoir sauvé le père Noël et le lapin de Pâques de l’emprise de monsieur Setteur, Rom et Nat sont devenus des héros aux yeux de leurs concitoyens et des médias. Toute cette attention entraîne les deux enfants dans un dangereux rapport de rivalité, dont ils devront se sortir pour sauver les enfants du quartier d’une nouvelle menace : Madame Wenham. Quelle est la nature véritable de cette enseignante dont les exigences donnent froid dans le dos ? Et pourquoi le malheur s’abat-il soudainement sur ses élèves ? Le frère et la soeur arriveront-ils une autre fois à venir à bout des forces du mal ?

Le premier épisode des aventures de Rom et Nat, Sept comme Setteur, est paru en septembre 2007. Le romancier et scénariste Patrick Senécal, dont les oeuvres pour adultes sont réputées être des mécaniques complexes intelligemment mises en action, a aussi conquis les rejetons de ses fans !

Dans Madame Wenham, il continue de se mettre en scène dans le rôle de « Papa Pat », un écrivain à succès un peu dépassé par la nature téméraire de ses enfants…

En complément à l’histoire, les jeunes trouvent trois textes bonus à la fin:
-Regardons cette couverture de plus près…
-L’opinion de l’écrivain : « La perfection est impossible ! »
-Si Madame Wenham était au cinéma
Ces textes constituent le dossier Gazoline. Celui-ci s’adresse aux jeunes écrivains en herbe, aux passionnés de littérature et aux enseignants qui cherchent des outils pouvant leur faciliter l’enseignement de la littérature.

À lire en complément:
La méchante Madame Wenham de Patrick Senécal
-L’art de faire frissonner la jeunesse

Surveillez l’Infobourg dans les prochaines semaines! Un jeune lecteur est en train de lire Madame Wenham pour vous et vous livrera sa critique!

Un livre à la mémoire de Terry Fox

Il y a trente ans, Terry Fox terminait son Marathon de l’espoir après avoir traversé les deux tiers du pays à la course. Le 19 septembre prochain aura lieu la Journée Terry Fox et le 30 septembre, nous célèbrerons La Journée nationale Terry Fox des écoles.

À l’occasion de ces moments marquants, les Éditions Scholastic feront paraître une réédition de l’album Le courage de Terry Fox.

Ce livre, créé en collaboration avec la famille de Terry Fox et la fondation portant son nom, est la première biographie autorisée de Terry Fox écrite pour les jeunes. Il comprend des dizaines de photographies éloquentes accompagnées de textes simples qui relatent la vie et l’oeuvre de Terry Fox.

L’auteur Maxine Trottier a été enseignante avant de se consacrer à l’écriture et de partager sa passion de l’histoire avec les jeunes. Elle versera toutes les redevances de ce livre à la Fondation Terry Fox. Scholastic Canada remettra à la fondation une somme équivalente.

Le site web J’ai la mémoire qui Tourne finaliste au Japan Prize 2010

Montréal — Fruit d’une collaboration entre les Productions de la ruelle, Turbulent Média et Historia, le site web J’ai la mémoire qui tourne a été officiellement sélectionné parmi les finalistes dans la catégorie jeunesse du Japan Prize 2010 International Educational Program Contest.

Le gagnant sera annoncé lors de la cérémonie de remise de prix qui aura lieu le mercredi 27 octobre prochain au cours d’un gala télévisé auquel assistera son altesse impériale le prince héritier Naruhito.

Le site web J’ai la mémoire qui tourne donne accès à une banque de films de famille tournés entre 1920 et 1985. Il totalise, à ce jour, plus de 7000 films en ligne, 55 webémissions originales, 229 billets de blogues écrits par des artisans et journalistes de renom.

Le site comprend aussi une zone éducative racontant le Québec des années 20 aux années 80, mise à la disposition des enseignant(e)s du secondaire. J’ai la mémoire qui tourne est un projet réalisé avec le soutien financier du Fonds de la radiodiffusion et des nouveaux médias de Bell et du Fonds des médias du Canada.

« Cette récompense met en valeur un partenariat riche, avec les Productions de la ruelle et Historia, qui nous ont poussés à aller au-delà de nos propres capacités pour contribuer au rayonnement de notre mémoire collective, de notre culture, et de nos équipes, sur les plateformes numériques et télévisuelle », exprime Marc Beaudet, président de Turbulent .

« Nous sommes extrêmement fiers de cette reconnaissance internationale, affirme Eric Ruel, président des Productions de la ruelle. Nous avons mis huit ans au développement du projet J’ai la mémoire qui tourne, qui forme aujourd’hui la plus grande banque de films de famille au Canada et certainement l’une des plus importantes au monde. Ce projet devient un outil exceptionnel pour l’éducation, un fer de lance extraordinaire pour la culture québécoise sur la scène internationale ».

« Historia qui souhaite rendre l’histoire accessible à tous est très fière de proposer aux internautes une expérience de qualité aussi riche et importante pour la mémoire collective des Québécois », exprime de son côté Sophie Dufort, vice-présidente médias interactifs, Les Chaînes Télé Astral.

Le corps humain virtuel : la référence visuelle en ligne pour les enseignants de sciences et de biologie

Montréal – Le corps humain virtuel, véritable modèle virtuel en 3 dimensions, est maintenant offert gratuitement sur le site québécois PasseportSanté.net, en collaboration avec Le corps humain virtuel de Québec Amérique International www.corpshumainvirtuel.com.

Cette référence éducative de qualité sur le corps humain permet, grâce à sa fenêtre de navigation interactive, de visualiser les menus détails de chaque partie du corps, de chaque organe ou partie d’organe, de chaque groupe de muscles ou de nerfs. Attrayant et simple à consulter par les élèves, Le corps humain virtuel propose une alternative de choix aux planches anatomiques traditionnelles.

Cliquez, zoomez, naviguez et faites pivoter!
Les illustrations du Corps humain virtuel sur le site PasseportSanté.net offrent des vues tout à fait exceptionnelles et hyperréalistes de toutes les parties du corps. Il est possible de les consulter de face, de dos et même de côté!

La fonction d’agrandissement vous permet de zoomer sur les moindres petits détails. En survolant le modèle avec votre curseur, vous obtiendrez le nom des différentes structures et, en un simple clic, vous entendrez l’enregistrement audio du nom avec la bonne prononciation.

10 grands thèmes à consulter et à découvrir
Le corps humain virtuel est rigoureusement divisé en 10 grands thèmes dont toutes les images et les textes ont été validés par des experts :
• La morphologie
• Le squelette
• Les muscles
• Le système nerveux
• Le système lymphatique
• Le système cardiovasculaire
• L’appareil respiratoire
• L’appareil digestif
• L’appareil urinaire
• L’appareil reproducteur

Le corps humain virtuel sur le site PasseportSanté.net, un outil de référence crédible et attrayant sur l’anatomie du corps humain pour les professeurs et leurs élèves.

À propos de PasseportSanté.net
Sans publicité, le site québécois PasseportSanté.net est entièrement financé par la Fondation Lucie et André Chagnon. Il est destiné au grand public et est reconnu comme la meilleure référence francophone Web en matière de santé, de mieux-être et de nutrition. Le contenu est validé par des experts et est mis à jour en permanence. PasseportSanté.net reçoit 2,5 millions de visites par mois.

Découvrez de nouveaux logiciels éducatifs

Abonnez-vous au bulletin LÉ Nouvelles du site Web Logiciels éducatifs et ne manquez rien des nouveaux logiciels en éducation. Ce bulletin LÉ nouvelles publie des évaluations de logiciels éducatifs et vous propose plusieurs outils pédagogiques pour la rentrée scolaire!

Pour chaque logiciel qui vous intéresse, cliquez sur le lien pour consulter sa description complète (onglet sommaire). Puis, cliquez sur l’onglet de l’évaluation sommaire, pour lire les commentaires des enseignants sur leurs évaluations et leurs expérimentations.

Vous retrouverez des logiciels libres, gratuits, commerciaux pour tous les âges et dans tous les domaines d’apprentissage du PFÉQ, dont les langues, les sciences, la mathématique, l’univers social, les arts et le développement professionnel; comme Centre des sciences de Montréal, Apprendre-NeuroActive, À table, HightC pro et plusieurs autres.

Un grand nombre de logiciels ajoutés à notre répertoire seront évalués sous peu: WordQ, Edugraphe, Cordial Standard, etc.

Bonne trouvaille!

Inscrivez-vous et recevez LÉ nouvelles chaque mois.
Votre inscription gratuite sur logicielseducatifs.qc.ca vous permet de recevoir des notifications sur les ajouts au site, de commenter un logiciel, de demander une évaluation, de suggérer des titres, de partager vos coups de cœur.

Un grand pas vers la bibliothèque du XXIe siècle

Montréal – La commission du conseil municipal sur le développement culturel et la qualité du milieu de vie de Montréal a adopté en séance publique et à l’unanimité les recommandations relativement au projet de la bibliothèque du XXIe siècle mercredi le 1er septembre. C’est maintenant au comité exécutif de la ville d’accepter ou de rejeter les recommandations.

Les recommandations visent à créer un plan d’amélioration des bibliothèques intitulé « La bibliothèque du XXIe siècle – Améliorer les services aux citoyens dans les bibliothèques publiques de Montréal grâce aux nouvelles technologies ».

La commission du conseil municipal sur le développement culturel et la qualité du milieu de vie souhaite que la ville poursuive les investissements technologiques et accentue la présence et les services de la bibliothèque sur le Web.

Lieu hors-mur
La commission a beaucoup insisté sur le développement hors-mur de la bibliothèque : par exemple, la possibilité de louer des livres électroniques ou audio à partir de la maison, via Internet.

« Ces recommandations placent les bibliothèques de Montréal en priorité dans le développement culturel, ce qui répond à la demande des citoyens, a déclaré Helen Fotopoulos, membre du comité exécutif de Montréal. La bibliothèque est la pierre angulaire du savoir et son développement passe par des investissements majeurs et urgents. »

La commission propose en effet que la ville investisse 8,7 millions de dollars pour ses bibliothèques et augmente les budgets annuels de 4,9 millions par année, entre 2011 et 2013.

Milieu de vie
Olivier Barette, chef de section de la bibliothèque d’Anjou, est très enthousiaste envers le progrès que représente le projet de bibliothèque du XXIe siècle : « Notre but est d’aller chercher des gens qui ne sont pas encore des usagers et de leur offrir des services utiles. Par exemple, la bibliothèque du XXIe siècle offre des cours d’accès à l’information, elle initie les usagers à Internet, elle est disponible en format numérique, elle donne accès à des bases de données qui ne sont pas disponibles sur le Web… La bibliothèque du XXIe siècle est un milieu de vie! »

Outil pour les jeunes
Beaucoup d’adolescents croient que les ressources qu’ils utilisent sur le Web remplacent la bibliothèque, alors qu’ils pourraient bénéficier des services que celle-ci offre comme la mise en valeur de documents et son portail d’information en ligne.

Ivan Filion, bibliothécaire et chef de division à la direction associée des bibliothèques de Montréal, est aussi de cet avis. « Le Web est rempli de désinformation. Les bibliothèques de Montréal ont créé un fonds de documentaires liés aux devoirs et travaux scolaires ainsi que des choix de liens Web sur lesquels les étudiants peuvent baser leurs recherches. La bibliothèque du XXIe siècle fait la promotion de ces ressources ; j’ai confiance que le comité exécutif de la ville devrait comprendre toute l’importance de nos objectifs. »

Le projet de bibliothèque du XXIe siècle a donc franchi un autre grand pas, mercredi dernier, quand la commission du conseil municipal sur le développement culturel et la qualité du milieu de vie de Montréal a adopté ses principes et reconnu l’importance de sa mise en place en séance publique.

« Les jeunes d’aujourd’hui veulent se servir de moyens technologiques pour apprendre, constate Olivier Barette. En étant accessible dans leur quartier, à partir de l’ordinateur de la maison et à l’école, la bibliothèque du XXIe siècle pourra être leur milieu d’apprentissage par excellence. »

Tous les documents sont disponibles en ligne

Par Viviane de Repentigny

Concert Halloween : Un projet pour les écoles secondaires

Voici un projet de découverte de la musique contemporaine pour les élèves du secondaire, mis en place par la Société de musique contemporaine du Québec.

Le projet inclut :
-Une formation pour les enseignants;
-2 ateliers donnés en classe par des compositeurs;
-La générale du grand concert d’Halloween de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ).

Faites vite : les places sont limitées à 12 classes (2 classes par école) !

Calendrier :
Fin septembre 2010
Journée de formation pour les enseignants, au Centre Pierre-Péladeau (Montréal). Activité de sensibilisation à la musique de création, au compositeur Gilles Tremblay et aux œuvres qui seront présentées aux élèves.
Note : un montant de 215$ peut être fourni pour couvrir les frais de suppléance d’un enseignant.

Octobre 2010
Ateliers d’initiation d’une durée de 60 minutes chacun. Chaque classe reçoit deux visites des animateurs de la SMCQ. Ateliers de réflexion, d’écoute et de création donnés par deux compositeurs/animateurs.

28 octobre 2010 (heure à préciser)
Générale du concert « Halloween » du 28 octobre (avec l’œuvre Frankenstein!! de H.K. Gruber) ouverte aux élèves des classes participantes. (Durée : une heure)

Un projet entièrement gratuit pour initier les adolescents à la musique de création !

Ce projet est réalisé grâce au soutien de la Ville de Montréal.

Si le projet vous intéresse, communiquez avec la Société de musique contemporaine du Québec
Tél.: 418 907-2819
Sans frais : 1 866 515-1055
Courriel: [email protected]

Une nouvelle école alternative sur la Rive-Sud de Montréal

Delson – Pour la rentrée, l’enthousiasme était palpable chez les élèves de l’école Les Cheminots, à Delson. Cette année, cette école de la Rive-Sud de Montréal se transforme en école publique alternative. « C’est un rêve, pour moi! » s’exclame Monique Fournier, la directrice des Cheminots.

« Le personnel enseignant et les parents des élèves ont créé cette école dans un intérêt commun, celui de l’éducation de leurs enfants. Notre but, c’est de promouvoir au sein de la classe les même valeurs qu’à la maison et de mettre en valeur le rythme d’apprentissage de chaque enfant, en considérant le parent comme un coéducateur », explique celle qui a été cinq ans directrice d’une autre école alternative.

Le concept de l’école Les Cheminots est d’offrir plusieurs choix de tâches aux élèves. Toutes ces activités ont une intention pédagogique et l’apprenant sélectionne celles qu’il veut effectuer.

« Il faut beaucoup de structure pour permettre cette organisation en classe, précise Monique Fournier. Par exemple, l’enseignant favorise le travail en sous-groupe et aide l’enfant à construire son autonomie. Parfois, toute la classe participe à un même atelier; des fois, c’est un à un, selon les capacités et le rythme de l’enfant. »

Par conséquent, l’élève doit prendre possession de son apprentissage et ce faisant, il développe sa motivation pour sa carrière scolaire, ajoute-elle.

Initiative des parents
L’idée d’une école alternative dans le quartier est née du désir, chez un comité de parents de la commission scolaire, de s’impliquer dans la vie scolaire de leurs enfants. C’est le cas de Sophia Plante, dont la fille Malyah entre en 2e année aux Cheminots.

« J’ai entendu parler du projet dans le journal régional, raconte-t-elle. Ma fille est timide; mon conjoint et moi avons pensé qu’une école alternative pourrait l’aider à se développer. Nous avons assisté aux rencontres d’information et à la sélection des parents, qui se faisait sur la base de leur motivation. »

En effet, cette école ne fait aucune sélection par rapport aux écoliers – les services spécialisés offerts y sont d’ailleurs les mêmes que pour les autres écoles publiques. L’établissement demande aux parents de consacrer au moins trois heures par mois de travail bénévole pour l’école.

Sophia Plante a déjà hâte : « Je veux m’impliquer au niveau du comité des communications, et mon conjoint prépare déjà des ateliers pour la classe de Malyah! »

Les parents sont présents
C’est cette présence du parent dans l’environnement scolaire qui a motivé Pierre Ragot à inscrire ses deux fils à l’école alternative. « Ma femme et moi souhaitions que nos enfants fréquentent une école qui valorise leur identité unique, où ils peuvent bouger comme ils en ont besoin et nous voulions donner plus pour leur éducation. J’espère offrir des ateliers de théâtre en classe et ainsi passer du temps avec mes garçons », décrit-il.

L’objectif de la nouvelle école alternative pour cette première année : développer les forces de chaque enfant, et construire son éducation sur ces réussites. « Notre école est un plus pour le système public, soutient Monique Fournier. Nous sommes chanceux de pouvoir offrir cette variété dans la région. »

Pour sa première rentrée, l’école alternative Les Cheminots compte 150 élèves, soit sa capacité maximale, répartis entre la maternelle et la 4e année, dont quelques classes multiâge.

«Je lève mon chapeau aux parents qui ont donné naissance à ce projet, conclut la directrice de l’établissement. Enfants, parents et enseignants ont confiance en cette école. »

Voyez des photos de la nouvelle école sur Facebook!

Pour en savoir plus lisez cet article de Cybepresse

En complément:
www.repaq.qc.ca : le site officiel du Réseau des écoles publiques alternatives du Québec, qui en explique la mission aux parents, élèves et enseignants.

Par Viviane de Repentigny

L’université d’été Ludovia 2010

Tous les articles produits par l’équipe de l’Infobourg à propos de l’université d’été Ludovia 2010 sont répertoriés ici.

Le 7e édition de l’Université d’été de la e-éducation et des applications multimédia ludiques et pédagogiques s’est déroulée à Ax-les-Thermes en Ariège, en France, du 24 au 27 août 2010. L’Infobourg était à nouveau partenaire média cette année et à couvert l’événement.

Un référentiel sur les établissements numériques

L’exemple de la Norvège

L’utilisation des réseaux sociaux en classe

Réflexions autour de l’établissement du XXIe siècle

L’interactivité au cœur des débats

L’université d’été Ludovia 2010 du 24 au 27 août 2010 : « Créativité et interaction »

9e édition du Guide annuel des sites Web pour réussir à l’école

Avec la rentrée, arrive un tout nouveau numéro du magazine l’École branchée! Cette année encore, l’équipe vous offre une sélection de 500 sites Web pour réussir à l’école, dont une centaine de nouveautés par rapport à l’édition de l’année dernière.

Cette édition spéciale propose aussi un super dossier de 20 pages sur la lecture à l’ère du numérique. Comment le fait de lire à l’écran transforme l’acte de lire? Comment apprend-on à lire? À quoi devrait ressembler la bibliothèque du XXIe siècle? Est-ce que les ados aiment lire? Quels sont les livres coup de cœur des jeunes québécois?

Finalement, ne manquez pas le cahier détachable sur les ressources éducatives en ligne disponible dans les écoles. Êtes-vous abonnés?

Pour vous procurer ce numéro exceptionnel, commandez en ligne sur www.pedagolivres.com. N’oubliez pas de télécharger le bon de commande pour bénéficier des tarifs spéciaux pour les commandes de 50 exemplaires ou plus!

Communiqué: CASIO Education : le partenaire éducatif des profs !

France – CASIO Education propose tout au long de l’année aux enseignants français un éventail de services sur mesure pour répondre à leurs besoins en toutes circonstances.

Des formations personnalisées sont offertes aux enseignants, quel que soit le niveau enseigné ou la calculatrice CASIO utilisée. Ces formations sont gratuites et peuvent se mettre en place en fonction de l’emploi du temps des enseignants.

CASIO propose aussi du prêt de matériel : il est possible de tester les outils scolaires durant trois mois au sein d’une classe.

Les enseignants peuvent aussi retrouver de nombreuses informations pertinentes sur le forum de CASIO. Conçu comme un véritable support didactique, CASIO forum accompagne les enseignants durant leur année scolaire. Il propose un avant goût des nouveautés et manifestations à venir, ainsi que de nombreux sujets scientifiques réalisés par une équipe pédagogique.

Retrouvez tous les outils scolaires et solutions éducatives sur le site Internet www.casio-education.fr et posez vos questions à CASIO Education par courriel.

L’école en réseau pour soutenir les classes multiâge

Québec – « Le système universitaire s’attarde peu à la réalité des classes multiâge », constate Stéphane Allaire, professeur de pratiques éducatives au secondaire à l’Université du Québec à Chicoutimi. C’est pour pallier à ce manque que les Université du Québec en Outaouais, à Chicoutimi et en Abitibi-Témiscaminque ont développé conjointement un nouveau microprogramme de deuxième cycle : Intervention dans les petites écoles et les classes multiâge en réseau.

Le programme, qui démarre cet automne, est constitué de trois cours, donnés chacun par une université différente :
-Contexte éducatif d’une petite école et d’une classe multiâge
-Apprentissage en réseau et environnement collaboratif
-Interventions didactiques en classes multiâge et en réseau

« Nous avons opté pour une formule de séminaire, en direct et interactive : le cours entier se donne en vidéoconférence, à distance », explique M. Allaire, qui a travaillé à mettre sur pied le programme court.

« Nous avons testé ce concept avec un projet pilote au printemps 2009 : les enseignants qui y ont participé ont apprécié la flexibilité d’horaire associée à notre formule. Nous avions, dans le groupe, un enseignant sur la Côte-Nord : grâce à Internet, il a pu suivre le cours sans quitter son emploi, et sans se déplacer! » raconte-t-il.

Le programme Intervention dans les petites écoles et les classes multiâge en réseau vise autant les nouveaux enseignants que ceux déjà en exercice. Chaque semaine, le professeur qui donne le cours organise différentes plages horaires qui durent chacune deux heures pour rejoindre tous ses élèves via Internet.

Ceux-ci ont des lectures préparatoires et doivent participer à un forum de discussion avec les autres apprenants, à chaque semaine, au moment où ils le souhaitent. Les participants doivent planifier un projet de mise en réseau dans leur propre classe, en équipe avec d’autres enseignants qui suivent le cours. C’est ce projet qui sera évalué.

Le programme ne s’adresse pas qu’aux mordus de l’informatique. Selon ces concepteurs, il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances avancées sur le Web ou les ordinateurs – savoir comment visiter un site Web est suffisant.

Les personnes intéressées peuvent soumettre une demande d’admission jusqu’au 17 septembre dans une des trois universités. Le premier des trois cours débutera le 5 octobre. Le second cours sera dispensé à l’hiver 2011; le troisième à l’automne 2011.

Classe multiâge en hausse
Le nombre de classes multiâge augmente au Québec depuis plusieurs années ; créer des classes avec des élèves de différents niveaux est, pour les commissions scolaires, une façon de compenser la baisse démographique.

« Ces classes sont de plus en plus nombreuses en ville, mais la plupart sont encore situées dans des régions éloignées, observe Stéphane Allaire, qui travaille présentement à la rédaction d’un guide pédagogique conçu spécifiquement pour les enseignants des classes multiâge. Les enseignants de ces petites écoles ont peu de collègues ; utiliser des outils éducatifs via Internet permet d’ouvrir la classe sur le monde et de briser l’isolement professionnel. »

Liens :
Le site officiel du programme : http://www.multiage-reseau.ca/
Dépliant promotionnel : http://affordance.uqac.ca/publications/DepliantPrgCourt.pdf

Par Viviane de Repentigny

140 nouvelles choses à essayer en éducation.
Partie 1

À la suite d’un appel à tous sur Twitter, Martin Comeau, formateur et conférencier en intégration des nouvelles technologies, a accepté de faire la traduction d’une présentation qui propose 140 nouvelles choses à faire en éducation en 2010-2011. Pour souligner la nouvelle année scolaire qui débute, nous vous proposons ces nouvelles idées.

N’hésitez pas à en essayer quelques-unes en cours d’année et à nous faire part des résultats!

Voici la première partie de trois.

L’anxiété de la rentrée au préscolaire

Votre enfant semble très peu motivée à aller à la « grande école » en septembre prochain. Comment l’aider à voir l’école positivement tout en réduisant l’anxiété qui accompagne son entrée scolaire ? Voici les conseils de Jocelyne Pouliot, spécialiste en relation d’aide à l’enfant.

1-Est-ce que votre enfant a déjà fréquenté un CPE ou une garderie en milieu familial ?

Souvent, l’entrée au préscolaire est plus facile pour l’enfant qui a connu ce genre d’encadrement. Il est déjà au courant de règlements semblables à ceux de l’école et retrouvera en plus certains amis de sa garderie dans sa classe.

2-Lisez à votre enfant des livres d’histoires sur l’entrée à la « grande école ». Votre enfant verra qu’il n’est pas le seul à craindre cette importante transition pourtant pleine de belles surprises. Aussi, prenez le temps de répondre à toutes ses questions pour la rassurer davantage.

3-Si la direction n’offrait pas de visite de l’école lors de l’inscription au printemps, contactez-les pour savoir s’il serait possible d’avoir une visite guidée de l’intérieur et de l’extérieur de l’école, des salles de classe, du gymnase, de la bibliothèque, de la garderie et aussi pour vous faire expliquer le déroulement d’une journée au préscolaire quelques jours avant la rentrée.

4-Essayez de toujours parler positivement de l’école. Discutez avec votre enfant de vos souvenirs et de vos activités préférées quand vous aviez à peu près son âge. Demandez à des petits voisins ou cousins plus âgés de lui parler de ce qu’ils aiment le plus à l’école. Évitez de discuter d’expériences personnelles plutôt négatives. Rappelez-vous que le fait de dénigrer l’école et le système scolaire devant votre enfant ne fera qu’augmenter son anxiété.

5-Impliquez votre enfant dans l’achat d’articles qui lui serviront dès la première journée d’école. (ex. sac d’école, sac à lunch, nouveaux vêtements, articles scolaires, etc.) Il aura sûrement hâte à la rentrée scolaire pour enfin essayer ses nouveaux articles malgré l’anxiété de séparation tout à fait normale lors d’une telle transition.

6- À partir du mois d’août, commencez à établir une bonne routine du sommeil. Puis, continuez à garder des heures de sommeil régulières car il sera très fatigué après ses journées d’école, surtout lors des premiers mois. Parfois, il aura besoin d’une sieste après sa journée à l’école. Tout à fait normal ! En début d’année, les enfants craignent souvent de s’endormir lors de la détente. Plus l’année avance, plus l’enfant se sent à l’aise de relaxer et même de s’endormir au besoin.

7-Si possible, accompagnez votre enfant la première journée d’école afin de la préparer en douceur. Puis, soyez présent(s) à la sortie pour recueillir ses premières impressions. Exprimez-lui votre joie devant son courage et le fait qu’il est maintenant un « grand ».

8-Gardez les salutations courtes pour lui envoyer le message que vous êtes convaincus que tout ira bien. Ceci permettra de diminuer l’anxiété de séparation et l’apparition de larmes. S’il y a pleurs et cris, partez quand même après vos salutations. L’enseignant prendra la relève pour la rassurer en compagnie des autres enfants moins anxieux.

9-Créez un rituel lors du départ. Par exemple, pour faciliter la transition, vous pouvez lui donner un bizou, lui faire un câlin et lui dire « Je t’aime ». Et vous partez en envoyant la main.

10-Évitez de partir sans que votre enfant ne s’en aperçoive. Sinon, elle risque d’être encore plus bouleversée par votre disparition.

11-Ne lui demandez surtout pas la permission de partir. S’il y a des jours plus difficiles, ne laissez pas ses pleurs changer votre routine à moins de raisons sérieuses. Dites-lui plutôt : « Salut! On se revoit après ta détente. Je t’aime fort ! ».

12- Si l’enfant n’a pas de grand frère ou de sœur pour l’accompagner à tous les jours, trouvez ensemble un(e) ami(e) qui habite sur la même rue ou qui est allé(e) à la même garderie. Vous pouvez vérifier en même temps s’il y a des amis qui iront à la même école et seront dans la même classe qu’elle. Ainsi, votre enfant se sentira moins seule lors des premiers jours de classe.

13- À tous les soirs, en examinant l’agenda de votre enfant, prenez des nouvelles de sa journée. Puis, permettez-lui de choisir un autocollant qu’elle placera sur un calendrier ou sur une affiche-napperon JE SUIS CAPABLE. Ensuite, ajoutez-y vos propres félicitations. À la fin de septembre, planifiez une petite fête en famille pour célébrer ses nombreux efforts afin de s’intégrer au milieu scolaire.

RÉSULTAT : Un enfant qui devient de plus en plus autonome. En développant sa capacité d’entrer en relation avec les autres, elle pourra mieux s’adapter et s’intégrer au monde scolaire. Ce sont des gains inestimables pour la confiance en soi et l’estime de soi.

Jocelyne Pouliot Bc.Éd. M.A.
RELATION D’AIDE À L’ENFANT
Rimouski, Québec
Je suis capable

Syndrome des dysfonctions non verbales : être socialement inadapté

Canada – Difficile pour un enfant de s’intégrer à ses pairs? Pour un enfant atteint du syndrome des dysfonctions non verbales, qui accumule les maladresses, c’est loin d’être une partie de plaisir.

Le syndrome des dysfonctions non verbales (SDNV) est une entité clinique complexe qui interfère avec plusieurs aspects du fonctionnement quotidien de l’enfant et de l’adulte selon l’Association québécoise des troubles d’apprentissage. En effet, le SDNV regroupe plusieurs déficits sur les plans moteur, cognitif, scolaire et social.

La cause la plus souvent évoquée par les auteurs est une atteinte congénitale ou traumatique du côté droit du cerveau. Il faut toutefois comprendre que même si les symptômes se rapprochent de l’autisme, ce sont deux entités cliniques distinctes parce que l’enfant autiste ne souffre pas du manque de contacts avec les autres tandis que l’enfant atteint du SDNV en souffre.

Principales caractéristiques
Les enfants souffrant du SDNV ont jugement social inadapté. Ils n’ont pas conscience de l’impact de leur comportement sur les autres. Ils ont des maladresses qui nuisent considérablement aux relations sociales. Par le fait même, ils sont souvent confrontés au rejet par leurs pairs. Ce qui représente l’aspect le plus difficile pour eux.

De plus, ils décodent difficilement les éléments de la communication non verbale comme les émotions, le langage corporel et la gestuelle. Par exemple, ils perçoivent difficilement les changements dans l’intonation de la voix ou un froncement de sourcil.

Les personnes atteintes du SDNV ont aussi peu d’habileté visuo-perceptive et visuo-spatiale. Ils ont du mal à percevoir les détails essentiels sur une image, à s’orienter dans un nouvel endroit ou à se repérer sur une carte routière. Ils ont également de la difficulté à saisir la signification d’informations visuelles comme les panneaux de signalisation, les tableaux, les images de bandes dessinées et même les expressions faciales.

Les processus impliqués dans la résolution de problèmes et le raisonnement sont aussi touchés. L’élaboration de stratégies, la planification et l’organisation exigent de bonnes aptitudes de flexibilité mentale, ce que les personnes souffrant du SDNV n’ont pas.

C’est pourquoi elles ont du mal à affronter les changements qui surviennent dans leur quotidien. Organiser efficacement leur agenda ou entreprendre des activités nécessitant plusieurs étapes de planification représentent tout un défi pour ces personnes. Elles vont d’ailleurs privilégier les activités routinières.

Un trouble de la coordination motrice des muscles et des membres du corps est aussi présent chez les personnes présentant des troubles d’apprentissage non verbaux. Les gestes et les mouvements du corps ne sont pas toujours appropriés à la situation. La dextérité et l’équilibre sont aussi touchés. La natation, le vélo et le dessin sont donc des activités qu’elles évitent.
Il est important de comprendre que ces caractéristiques ne sont pas toutes présentes chez les personnes atteintes du SDNV.

Pour ce qui est de leurs atouts, ce sont, en général, des personnes douces, aimables, calmes et généreuses. Elles se démarquent sur le plan du décodage en lecture, mais aussi en ce qui concerne le langage parlé et le niveau de vocabulaire.

Interventions
Il faut procéder rapidement au dépistage du SDNV parce que les perturbations du fonctionnement cognitif nuisent évidemment à la réussite scolaire, mais aussi à certaines activités sportives ou artistiques, à la socialisation, à l’épanouissement personnel et à l’estime de soi.

Plus les interventions commencent tôt, plus l’enfant a de chances de développer une meilleure estime de soi. Il pourra aussi faire l’apprentissage des règles sociales en bas âge et entreprendre la réadaptation de ses fonctions exécutives (organisation, planification, etc.).

Pour améliorer la motricité et la sociabilité, il est important de favoriser la pratique de sports et d’activités. On recommande aussi une consultation en ergothérapie.

Des cours d’expression théâtrale peuvent aider à la compréhension et l’expression des émotions. On peut aussi aider l’enfant à développer ses capacités de décodage des signes non verbaux en verbalisant les comportements à adopter.

Sur le plan pédagogique, l’utilisation de matériel nécessitant les fonctions verbales est à privilégier. Accorder plus de temps pour l’organisation et la résolution de problèmes est aussi une bonne solution.

C’est très important de valoriser l’enfant en lui proposant des activités où il excelle. Et même si ça ne fait pas disparaître le trouble d’apprentissage, il faut, bien sûr, l’aimer inconditionnellement et l’encourager sans cesse.

Par Marie-Christine Leblanc

Trouble auditif central : Entendre sans comprendre

Canada – Il fait le clown pendant les directives, il demande souvent de répéter, il n’applique pas les consignes, il est souvent dans la lune, ce n’est peut-être pas de la mauvaise volonté, mais plutôt des signes qu’il présente un trouble auditif central.

Le trouble auditif central (TAC) ne touche pas la sensibilité auditive, mais plutôt le traitement des messages auditifs. L’enfant atteint d’un TAC entend le message verbal. Il a cependant de la difficulté à en interpréter le sens.

Les personnes atteintes d’un trouble d’audition centrale présentent des difficultés marquées en ce qui concerne l’intégration, le décodage, l’organisation, l’interprétation et la mémorisation de messages verbaux, particulièrement dans un milieu bruyant.

Chermak et Musiek, estimaient, en 1997, la prévalence des TAC chez les enfants à 2 ou 3 % et un ratio de deux garçons pour une fille.

Caractéristiques
Un enfant qui a un trouble auditif central a de la difficulté à demeurer attentif en classe. Il a aussi des problèmes de mémoire auditive, c’est-à-dire qu’il retient difficilement les noms et les dates. De plus, il suit difficilement les consignes multiples.

L’élève atteint d’un TAC est évidemment conscient des difficultés qu’il éprouve au quotidien. Il se rend bien compte qu’il n’arrive pas à suivre les consignes aussi bien que ses pairs. Pourtant, il est là pour apprendre comme les autres. C’est pourquoi il a besoin de sentir que les exigences de son enseignante ou de son enseignant sont adaptées à ses besoins.

Pour aider l’enfant à développer son estime de soi, il faut autant que possible l’encourager et lui faire part de commentaires positifs. Il faut surtout éviter de le comparer ou de le critiquer gratuitement.

Trucs en classe
Le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick a développé, il y a quelques années, une trousse d’informations sur les troubles d’audition centrale. La trousse comprend un volet intervention en classe qui contient plusieurs trucs. La première chose à faire pour aider l’enfant à se sentir bien en classe est de réduire le niveau de bruit. Pour cela, on peut, par exemple, fermer la porte et placer des amortisseurs sous les pattes de chaises. Il importe aussi d’obliger les élèves à garder le silence complet lorsqu’une directive est donnée.

L’élève doit idéalement se placer le plus près possible de l’enseignant pour qu’il puisse bien voir son visage et mieux se concentrer. L’enseignant peut régulièrement poser des questions pour vérifier la compréhension de l’enfant et également pour garder son attention. Des supports visuels qui complètent les explications vont aussi attirer son attention.

L’utilisation de consignes simples et courtes va permettre à l’élève de mieux suivre. Dans le cas où les consignes ne semblent pas claires, on peut reformuler et paraphraser pour l’aider à saisir des bouts de phrase qu’il n’a pas compris la première fois. Écrire les consignes au tableau est aussi une bonne solution. La meilleure façon d’aider l’enfant est de l’encourager à développer ses propres stratégies comme lever la main quand il ne comprend pas.

La trousse propose aussi des exercices visant l’amélioration des habiletés auditives centrales. Par exemple, faire entendre à l’enfant une série de différents sons (cloche, sifflet, flûte, etc.) et lui demander de les nommer dans l’ordre entendu. Le jeu « Je pars en voyage, j’emporte… » est fortement recommandé pour stimuler la mémoire auditive.

Par Marie-Christine Leblanc

Trouble du langage : Des yeux qui parlent

Canada – Votre enfant marche, rit et dessine, mais ses yeux parlent plus que sa bouche, il est peut-être atteint d’un trouble du langage.

L’Association québécoise des troubles d’apprentissage insiste sur la différence entre un retard de langage et un trouble du langage. Le retard de langage correspond à un décalage par rapport à la courbe de développement normal. Ce décalage est lié à un contexte particulier (carence, multilinguisme, retard intellectuel, otites répétées, etc.).

Le trouble du langage se définit plutôt par la présence d’anomalies dans la croissance. L’acquisition du langage ne se fait pas selon le développement régulier. Il n’y a aucune cause apparente et ne s’explique pas par une déficience intellectuelle ni par une déficience auditive, comme ça peut être le cas lors d’un retard de langage. La principale différence est que le trouble du langage est permanent.

Manifestations
Un enfant qui présente un trouble du langage manifeste généralement une difficulté marquée à se concentrer sur le message oral et même à le comprendre s’il est formulé trop rapidement. Il est difficile pour lui de parler avec une structure grammaticale adéquate, d’écouter une conversation concernant un sujet qui ne lui est pas familier et de suivre des indications données oralement ou par écrit.

Dysphasie
Dans la catégorie des troubles du langage, il y a ce qu’on appelle un trouble spécifique du langage connu aussi sous le nom de syndromes dysphasiques ou dysphasie. Les syndromes dysphasiques se caractérisent par un trouble dans l’acquisition du langage malgré une intelligence non verbale normale et une absence de dommages cérébraux sévères. Les enfants dysphasiques entendent bien, mais ont de la difficulté à saisir le sens des mots. Ils ont également de la difficulté à se faire comprendre parce qu’ils ne trouvent pas les mots exacts pour exprimer leurs idées.

La dysphasie est donc un trouble permanent qui a des répercussions sur la vie affective, sociale, familiale et scolaire de l’enfant. Le degré de sévérité peut varier. Lorsque la personne est atteinte d’une dysphasie légère, elle est souvent décelée en milieu scolaire seulement. Si l’enfant est atteint à un degré modéré ou sévère, il doit être confié à une classe particulière. Peu importe le degré de sévérité, le diagnostic doit être posé par un orthophoniste.

L’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) estime, selon une étude menée aux États-Unis, qu’environ 25 enfants sur 10 000 seraient dysphasiques, et ce serait majoritairement des garçons. Toujours selon l’OOAQ, il semblerait que 80 % des enfants ayant des troubles d’apprentissage présentent également un trouble du langage.

Interventions
Certaines attitudes sont à privilégier pour favoriser le développement des compétences langagières de l’enfant. Pour capter son attention, on peut le toucher doucement en lui parlant ou s’adresser à lui en l’appelant par son nom. Il faut évidemment parler un peu plus lentement, en utilisant des mots simples, pour lui donner la chance de suivre. Mettre de l’intonation dans sa voix, utiliser des gestes et des outils visuels, établir une relation favorable et mettre en œuvre des moyens compensatoires sont aussi de petits trucs simples qui favoriseront la communication chez l’enfant.

À l’école, il faut s’assurer que l’enfant connaît bien la signification du vocabulaire employé par son enseignant. On peut créer une liste de définitions et d’illustrations pour l’aider dans son apprentissage. L’utilisation de pictogrammes est à privilégier pour accompagner l’enfant dans sa routine de classe. Plus l’enfant sera stimulé, en fonction de ses besoins particuliers, plus il aura de chance d’évoluer.

Pour aider l’enfant à améliorer son langage et sa compréhension du langage, tout en s’amusant, l’Association Dysphasie + propose une multitude d’activités de stimulation tout au long de l’année comme Les samedis animés ou le Dîner de Noël. Il y a aussi des ateliers et des conférences pour apporter du soutien aux parents d’enfants dysphasiques.

Par Marie-Christine Leblanc

Dyspraxie : Quand chaque activité quotidienne se transforme en défi

Canada – Si dessiner, écrire, attraper un ballon, faire du vélo, s’habiller, se laver, et même manger, semblent laborieux pour un enfant, la dyspraxie en est peut-être la cause.

La dyspraxie est un trouble de coordination, de planification et de production motrice, selon l’Association québécoise des troubles d’apprentissage (AQETA). Présente dès la naissance, la dyspraxie se caractérise par une immaturité de la région du cerveau qui dirige la séquence de mouvements nécessaire afin d’accomplir un acte moteur.

La dyspraxie n’est pas un trouble d’origine musculaire ni une déficience intellectuelle. Les capacités de compréhension et de raisonnement ne sont aucunement affectées. La personne dyspraxique est capable d’exprimer clairement le but qu’elle veut atteindre et les moyens à prendre pour l’atteindre.

Par exemple, l’enfant est capable de dire : « Je veux attacher mes lacets » et peut même décrire la séquence de mouvements requis pour les attacher. En apparence, l’enfant a l’air de fonctionner tout à fait normalement. C’est pourquoi on parle souvent du « handicap fantôme ».

Concrètement, la dyspraxie est un trouble d’apprentissage relié au « comment faire ». Elle se répercute dans toutes les activités quotidiennes, et ce, dès l’enfance. Par le fait même, l’acquisition de l’autonomie par l’enfant se fait beaucoup plus lentement et tardivement. L’aide des parents et de l’entourage est requise plus longtemps pour éviter que l’enfant dyspraxique se retrouve sans cesse face à des situations d’échec.

La diversité des apprentissages qui se font au cours des premières années de vie représente un réel défi pour les enfants dyspraxiques. Ce défi se transforme souvent en une longue période de stress et d’inquiétude pour l’enfant. Il ne parvient pas à réaliser certaines activités au même rythme que ses pairs et régulièrement, il n’y parvient tout simplement pas.

Types de dyspraxie
Des études estiment qu’environ 10 % des enfants sont dyspraxiques, selon l’AQETA. Ce qui représente entre deux et trois enfants dyspraxiques par classe. Il existe deux types de dyspraxie : dyspraxie orale et dyspraxie motrice.

La dyspraxie orale concerne la coordination des muscles de la langue, des lèvres, de la mâchoire et du palais. La séquence de mouvements articulatoires nécessaires à la transformation des sons en mots se fait difficilement. Ce qui entraîne généralement un retard du langage. Plus précisément, les mots sont mal articulés, le langage n’est pas clair et le débit et l’intensité de la parole sont difficilement contrôlés.

La dyspraxie motrice, quant à elle, touche la coordination des muscles et des articulations du corps. Les séquences de mouvements et de gestes permettant de réaliser un acte moteur sont perturbées.

Difficultés à tous âges
Des difficultés causées par la dyspraxie, principalement la dyspraxie motrice, sont présentes autant à l’âge préscolaire et scolaire qu’à l’âge adulte.

Chez le tout-petit, on observe un retard dans les activités comme se rouler, s’asseoir, se lever et marcher. Tenir son équilibre, courir, sauter, monter et descendre les escaliers, tenir un crayon, manipuler les ustensiles et bricoler sont des actions où il éprouve des difficultés.

Un peu plus tard, à l’âge scolaire, l’enfant dyspraxique rencontre les mêmes difficultés, en plus de celles qui s’ajoutent. Par exemple, il est difficile pour lui d’organiser son sac d’école ou d’attacher ses lacets. Les cours de lecture, d’écriture, de géométrie et d’éducation physique sont particulièrement problématiques.

L’adulte dyspraxique fait aussi face à de nombreux défis quotidiens comme se raser, se maquiller et se coiffer. Accomplir les tâches ménagères pose aussi problème. L’utilisation d’un ouvre-boîte, par exemple, représente tout un casse-tête pour une personne dyspraxique.

Interventions
Une évaluation complète de l’enfant par un neuropsychologue est nécessaire pour diagnostiquer la dyspraxie. Si l’évaluation indique une dyspraxie orale, un plan de rééducation intensif en orthophonie est conseillé. Si l’évaluation correspond à une dyspraxie motrice, un plan de rééducation en ergothérapie est plutôt suggéré.

L’école semble être un milieu particulièrement problématique pour un dyspraxique puisque les parents ne sont pas là pour l’encourager et l’aider. C’est pourquoi il est très important de favoriser l’intégration des enfants dyspraxiques et d’adapter certaines tâches.

Les enseignants et autres intervenants doivent fournir à l’enfant des trucs comme utiliser une règle pour suivre la ligne et ainsi, faciliter la lecture. Tolérer une écriture imparfaite et maximiser le travail fait à l’oral peuvent également aider l’enfant. Dans les cours d’éducation physique comme en mathématiques, il est primordial de séparer en étapes simples ce qu’il faut faire. Allouer un peu plus de temps à l’enfant peut aussi être une bonne solution. L’objectif est de favoriser l’estime de soi.

En complément, Vivre la dyspraxie, le blogue de Sylvie Breton, vice-présidente de l’Association québécoise pour les enfants dyspraxiques (AQED), est riche en conseils. Toutefois, l’AQED, un organisme à but non lucratif qui offre du soutien aux parents, ne possède pas de site web. Pour informations, écrivez à [email protected]

Par Marie-Christine Leblanc