ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

Un nouveau projecteur interactif fait son entrée dans les écoles

Chambly - Une classe de l’école secondaire de Chambly, en Montérégie, teste présentement un projecteur interactif de l’entreprise Epson, qui a conçu le BrightLink spécialement pour les salles d’enseignement.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PARTAGER VIA :

Table des matières

Chambly – Une classe de l’école secondaire de Chambly, en Montérégie, teste présentement un projecteur interactif de l’entreprise Epson, qui a conçu le BrightLink spécialement pour les salles d’enseignement.

C’est Hugo Marois, enseignant depuis 11 ans à la polyvalente, qui l’essaie dans son cours de mathématiques de troisième secondaire. « Depuis deux ans, dans l’école, nous avons commencé à nous servir de différents écrans interactifs, explique-t-il. Le problème majeur était qu’il fallait éteindre les lumières et baisser les rideaux pour que les élèves voient clairement l’écran. La noirceur dans la classe les endormait! »

Hugo Marois se réjouit de la luminosité du nouveau projecteur à l’essai : « En plein soleil, l’image reste vive », dit l’enseignant.

Il relate que sa santé s’est améliorée depuis qu’il utilise des écrans interactifs, parce que la poussière de craie a cessé de l’incommoder. Mais c’est la réponse des élèves qui l’enthousiasme le plus. « Ils sont stimulés, curieux, et aiment venir l’utiliser devant la classe ».

Tous les cours peuvent être agrémentés par le projecteur, selon lui, puisque de nombreux outils y sont incorporés : compas, correcteur d’orthographe, accès Internet, lecteur multimédia… L’école emploie le logiciel ActivInspire, déjà utilisé dans les tableaux ActivBoard et SmartBoard, aussi compatible avec le projecteur. « Il est aussi simple à utiliser qu’un ordinateur de maison », précise l’enseignant de mathématiques.

Le BrightLink doit être installé au plafond ou sur un mur et être relié à un ordinateur exploitant les plateformes Mac ou Windows. On peut projeter son image sur un mur, sur le plancher, ou sur un tableau blanc. Un large stylet électronique sert de souris. « Nos enseignants trouvent le crayon plutôt lourd, c’est son principal inconvénient », détaille Jean-Guy Lepage, technicien en informatique de l’école.

Il est satisfait de la version qu’il teste dans l’école, mais souhaite quelques améliorations : « le logiciel ne perçoit qu’un crayon à la fois, alors que pour certains exercices, les professeurs aimeraient utiliser le crayon électronique en même temps qu’un élève.»

Le dispositif coûte $1 900. Les lampes du projecteur coûtent $170 en remplacement. Selon Jean-Guy Lepage, l’entretien de ce projecteur est plus facile que pour les tableaux interactifs. « Il est hors de la portée des élèves. Ceux-ci ne peuvent pas l’endommager », continue-t-il.

L’image projetée par le BrightLink peut atteindre une longueur diagonale de 96 pouces. Il est muni de haut-parleurs intégrés et ne dégage pas de chaleur dans la pièce. On peut le relier à l’ordinateur de la pièce par câble USB ou par carte sans-fil. Disponible depuis avril 2010, celui-ci est garanti pour 3 ans.

Par Viviane De Repentigny

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Écrans et santé des jeunes : des recommandations ciblées pour le milieu scolaire

La Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes (CSESJ) a rendu public son rapport final à la fin mai 2025. Celui-ci propose une série de recommandations afin de mieux encadrer l’usage des écrans et de soutenir la santé mentale et le développement global des élèves. Voici un aperçu des mesures à l’intention du milieu scolaire.

Lire la suite
Coupures au RÉCIT : un pan de l’expertise numérique québécoise va-t-il disparaître?

Des compressions budgétaires majeures contraignent le Centre de services scolaire de Montréal à mettre fin à l’hébergement de services nationaux du RÉCIT, dont celui de l’Inclusion et de l’adaptation scolaire et celui du Préscolaire, qui se retrouvent ainsi « orphelins ». Le réseau scolaire québécois perdra-t-il cette expertise dédiée à l’accompagnement des élèves les plus vulnérables?

Lire la suite
Le Maroc réforme son école publique avec des pédagogies structurées

En 2019, près de 70 % des élèves marocains ne maîtrisaient pas les savoirs fondamentaux à la fin du primaire, un taux qui grimpait à 90 % au terme du collège. Face à ces constats alarmants, le Maroc a initié en 2022 une réforme ambitieuse de son système scolaire, qui se déploie auprès de 626 écoles pionnières depuis 2023. Les premiers résultats semblent concluants.

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo