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Des chercheurs recrutent des enseignants du primaire

Québec – Plus d’un enseignant sur cinq quitte la profession avant d’atteindre cinq ans d’expérience. Pourquoi? Une équipe de chercheurs cherche à comprendre. Pour ce faire, enseignants du primaire du Québec, ils ont besoin de vous.

Une équipe de l’Université de Sherbrooke composée de chercheurs en psychologie et en éducation s’intéresse présentement à la situation que vivent les enseignantes et enseignants du primaire au Québec. Leur objectif est de cibler des mesures concrètes pour soutenir les enseignants dans divers aspects de leur travail et ainsi, favoriser leur bien-être et leur engagement professionnel. Indirectement, la réussite et la persévérance scolaire des élèves seront influencées.

Pour y arriver, les chercheurs veulent s’appuyer sur les besoins exprimés par les enseignants eux-mêmes et aussi sur les observations qu’ils font de la réalité quotidienne de la profession. L’équipe sollicite donc la participation d’enseignantes et enseignants de tous les niveaux d’expérience professionnelle, de régions diverses et exerçant dans des milieux et des conditions variés.

Votre participation implique de répondre de façon anonyme à un questionnaire en ligne qui nécessite de trente à quarante minutes.

Le questionnaire de recherche est disponible au : http://www.surveymonkey.com/s/W5S9RYF
Pour toute question sur le projet, vous pouvez vous adresser à Anne Brault-Labbé, responsable de l’équipe de recherche : [email protected]

Ce projet a été approuvé par le Comité d’éthique de la recherche LSH de l’Université de Sherbrooke.

Par Marie-Christine Leblanc

Qu’est-ce que la conscience phonologique? Et l’importance de la travailler en bas âge.

La conscience phonologique n’est pas une méthode de lecture. La conscience phonologique est la conscience que les mots sont composés de phonèmes ou de sons. En français, il existe environ 36 phonèmes qui peuvent être agencés pour former n’importe quel mot de la langue. La conscience phonologique permet de percevoir, de découper et de manipuler les unités sonores du langage telles que la syllabe, la rime et le phonème.

Pourquoi c’est important de la développer en bas âge?

La conscience phonologique joue un rôle majeur dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Une chose semble claire, l’enseignement de la conscience phonologique améliore l’apprentissage de la lecture, ce qui en ferait donc plutôt un pré-requis.

Les recherches montrent que les enfants qui débutent leur scolarisation avec peu de conscience phonologique vont avoir de la difficulté à acquérir le principe alphabétique, ce qui, par la suite, limitera leur habileté à décoder. Ils seront de pauvres lecteurs.

Ainsi, une intervention précoce sur le plan de la conscience phonologique est essentielle pour nos jeunes afin de les préparer aux apprentissages qu’ils auront à faire en première année.

La conscience phonologique fait partie d’une hiérarchie d’habiletés métalinguistiques. Avant de présenter les étapes du développement de la conscience phonologique, il est essentiel de nommer les éléments qui interviennent dans l’apprentissage de la lecture :

La syllabe : Une syllabe est la fusion de phonèmes qui découpent naturellement un mot lorsqu’on le prononce. Ex : cadeau = ca et deau

La rime : La rime est constituée de la voyelle et des phonèmes qui suivent.

Le phonème : Un phonème constitue la plus petite unité sonore du langage oral. Si on observe la lettre, un phonème correspond au son de celle-ci. Ex : la lettre f correspond au phonème ffff (la manière dont elle chante).

Le graphème : La transcription d’un phonème. Ex : on peut proposer les graphèmes o – au – eau pour le phonème [o].

Les pseudo-mots : des mots qui ne veulent rien dire. Ex : fraditor

Les étapes de développement à l’apprentissage de la lecture

1re étape : au départ, il y a la conscience des sons de la parole qu’on reconnait, par exemple, dans l’habileté à scander les rimes dans les comptines.

2e étape : il y a l’habileté à comparer et à contraster les sons en regroupant des mots qui ont des sons semblables ou différents, au début, au milieu ou à la fin du mot.

3e étape : il y a l’habileté à fusionner et à segmenter les mots en syllabes.

4e étape : il y a l’habileté à segmenter les phonèmes (isoler des sons particuliers dans une syllabe).

5e étape : il y a l’habileté à manipuler les phonèmes en omettant des phonèmes pour créer de nouveaux mots.

Les intervenants des centres de la petite enfance doivent intervenir à la première étape en développant des activités de conscience phonologique, c’est-à-dire en sensibilisant les enfants aux sons : les percevoir, les discriminer, apprendre à les situer et à les reproduire.

Vous retrouverez ici des liens importants qui documentent le sujet ou présentent des activités de conscience phonologique :

-www.mfvr.ca/Jeux_conscience_phonologique.pdf

-www1.sites.fse.ulaval.ca/conscience_phonologique.pdf

-www.cognisciences.com/Entrainement.pdf

www.moncarnetdeclasse.ca

www.aqps.qc.ca

www.etab.ac-caen.fr

-www3.ac-nancy-metz.fr

Par Ginette Savoie, responsable du Centre Dysphasia, orthopédagogue et travailleuse sociale

Lecture numérique au Nouveau-Brunswick

Fredericton – À Fredericton, au Nouveau-Brunswick, seize élèves (huit de 5e année et huit de 7e année), inscrits à un programme d’immersion en français dans le District scolaire 8, lisent sur des livrels depuis février 2010 et partagent ensuite leurs impressions de lecture à l’intérieur d’un cercle littéraire.

Le livrel, aussi appelé lecteur de livres électroniques, liseuse ou ebook, est un support physique qui permet de stocker et de lire des livres numériques, soit la version électronique d’un ouvrage imprimé. Le livrel utilisé par les élèves de Fredericton est un Sony Reader PSR-300.

Chantale Cloutier, responsable de la littéracie en immersion française, et Monique McMinniman, enseignante de 7e année, sont responsables du projet pilote. Elles admettent qu’elles ont éprouvé quelques difficultés avec les appareils au départ, surtout pour transférer les livres numériques de l’ordinateur vers les livrels. « Sony ne permet pas plus de six livrels par ordinateur. Nous avons donc dû utiliser trois ordinateurs différents et acheter les livres trois fois. Maintenant que nous savons comment faire, tout fonctionne bien », indique Mme Cloutier.

Selon elle, le principal défi du projet est de trouver du contenu en français; les romans jeunesse en version numérique étant encore rares. Néanmoins, elle garde le cap : « Les élèves adorent les livres numériques ».

Les deux responsables ont d’ailleurs déjà remarqué une « énorme augmentation » de la motivation pour lire chez les élèves. Ceux-ci étudient dans deux écoles différentes du District scolaire 8 : Liverpool Street School (primaire) et Bliss Carman Middle School (secondaire).

Pour compléter le volet lecture, elles ont créé un site wiki où les élèves peuvent placer leurs commentaires sur leurs lectures et participer à des discussions. « Les élèves font d’autres activités telles que cercles littéraires, jeu de Jeopardy ou autres, tout cela par l’entremise de la technologie et de tableaux numériques. Rien ne se fait à partir de papier et de crayon », dit Mme Cloutier.

« Nous sommes très satisfaites des résultats jusqu’a présent », ajoute-t-elle. D’ailleurs, les deux responsables espèrent déjà ouvrir le projet à plus d’élèves et le proposer à d’autres écoles.

À suivre…

Par Martine Rioux

Statistique Canada veut s’adapter aux élèves

Statistique Canada veut améliorer ses ressources éducatives sur son site web. Pour ce faire, l’organisme veut obtenir du feed-back des élèves de 1re secondaire jusqu’à la première année de cégep (7e à 12e année).

Les enseignants sont donc invités à faire remplir un bref questionnaire à leurs élèves concernant leur utilisation d’Internet. Statistique Canada assure que les répondants seront protégés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Le questionnaire est disponible en ligne.
En français : https://evaluation.statcan.gc.ca/Content-contenu/RE-LR/
En anglais : https://evaluation.statcan.gc.ca/Content-contenu/LR-RE/

Génération numérique : pour une sociologie du cyberespace

Les 10 et 11 mai 2010, le colloque Génération numérique : pour une sociologie du cyberespace s’est tenu dans le cadre du 78e Congrès de l’Association francophone pour le savoir, à l’Université de Montréal. Des représentants de l’Infobourg étaient sur place et nous vous présentons un compte-rendu des différentes discussions.

Les jeunes et la vie privée sur Internet
Les C ont besoin d’accompagnement
Appartenir à une communauté virtuelle
Le cellulaire ombilical des ados
S’engager à l’ère du web 2.0

Les C ont besoin d’accompagnement

Montréal – On parle depuis longtemps des X et des Y, mais voilà que les C font leur apparition. La génération des C est de plus en plus présentes dans les milieux de travail et dominent dans les écoles.

Le Colloque de l’Observatoire Jeunes et Société Génération numérique : pour une sociologie du cyberespace organisé par l’Institut national de recherche scientifique (INRS) dans le cadre du 78e congrès de l’ACFAS, a rassemblé plusieurs spécialistes des « C » à l’Université de Montréal.

Les C québécois
Le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) étudie les C depuis 2008. Avec un million et demi de québécois qui ont grandi avec les nouvelles technologies, le Québec doit essayer de comprendre comment ces jeunes se comporteront comme citoyens, mais aussi comme employés et consommateurs, selon le directeur de projet, Philippe Aubé.

Selon l’étude, réalisée par le CEFRIO auprès de 2 020 jeunes de 12 à 24 ans de toutes les régions du Québec, les C sont très nombreux à utiliser le clavardage, le courriel et les réseaux sociaux, mais peu d’entre eux ont les habilités technologiques nécessaires pour créer un blogue, mettre des vidéos en ligne ou encore utiliser des wikis.

Ainsi, 80% des utilisateurs d’Internet seraient des spectateurs alors que seulement 24% des jeunes créent du contenu.

L’étude a aussi révélé que les grands utilisateurs d’Internet sont aussi ceux qui s’expriment le plus sur les grands enjeux sociaux, ce qui fait dire à Philippe Aubé qu’Internet est une nouvelle plate-forme d’engagement qu’il faudra prendre en compte à l’avenir.

Les risques de l’exclusion numérique en Belgique
Gérard Valenduc, des Universités de Louvain-la-Neuve et de Namur s’est intéressé aux jeunes de 16 à 25 ans dits « off-line ».

Son étude, réalisée à la demande du ministère de l’Intégration sociale en Belgique, révèle que 9% des jeunes belges sont « off-line ou quasi off-line », c’est-à-dire qu’ils utilisent Internet uniquement une fois par trimestre.

Selon le professeur Valenduc, cette situation s’explique par une « multiplicité de situations accumulées telles que des parents et un entourage à l’écart du Web, la qualité de l’habitat, une situation de handicap ou encore la précarité. »

L’étude a aussi révélé que le problème chez les « off-line » est le fossé entre leurs utilisations réelles et celles attendues par les employeurs qui est plus important que chez les jeunes plus branchés.

Le défi est donc de créer « des passerelles entre le loisir et ce qu’on attend d’eux », explique Gérard Valenduc. « La formation des enseignants et des intervenants sociaux est donc essentielle. »

Les « téléchargeurs »
Martin Têtu de l’INRS s’est intéressé à la cartographie d’un réseau pair-à-pair québécois. Pendant quatre semaines, il a analysé les échanges de contenu culturel à travers un logiciel particulier afin de voir si le Web social était uniquement le terrain de jeu des natifs du numérique.

Ses observations sont étonnantes. Non seulement les résultats sont homogènes selon les pays francophones (Québec, France, Suisse) mais les C ne sont pas les seuls à utiliser le Web social. Selon cette étude, le facteur générationnel aurait donc peu à voir avec la quantité de téléchargements de contenu culturel. Il s’agirait donc plutôt d’un état d’esprit, d’une mentalité.

Les trois conférenciers sont unanimes : malgré la croyance populaire, les jeunes n’ont pas d’habiletés élevées dans leur utilisation des TIC. La formation des enseignants est essentielle pour assurer la réussite des élèves sur le marché du travail.

Pour visiter le site internet de l’Observatoire Jeunes et Société de l’INRS : www.obsjeunes.qc.ca/.

Par Marie-Philippe Gagnon-Hamelin

Les jeunes et la vie privée sur Internet

Montréal – Madeleine Pastinelli, sociologue à l’Université Laval, ressent un malaise devant les hauts cris de certains experts qui dénoncent le narcissisme des jeunes sur Internet et plus particulièrement sur Facebook. Selon elle, leur interprétation ne tient pas compte de toutes les pratiques.

C’est lors du colloque de l’Observatoire Jeunes et Société de l’INRS Génération numérique : pour une sociologie du cyberespace qui se tenait lors du 78e congrès de l’ACFAS , à l’Université de Montréal, que Madeleine Pastinelli a partagé ses réflexions sur le déplacement de la frontière vie privée/vie publique sur Internet.

La sociologue estime que les jeunes de la génération « qui a été filmée avant même de venir au monde » sont capables de socialiser malgré ce qu’en disent certains experts. Ces jeunes ne seraient pas plus narcissiques que leurs aînés. Pour Madeleine Pastinelli, il est dans l’ordre des choses que les jeunes perçoivent différemment la frontière entre vie privée et vie publique sur Internet.

Si la sociologue cherche encore la bonne méthode empirique pour tester ses hypothèses, elle a trouvé matière à réflexion en mettant en parallèle l’exposition de soi à la télévision et sur Internet.

En s’inspirant entre autres des travaux d’Umberto Eco sur la télévision italienne, elle constate que les personnes interviewées à la télévision dans les années 1980 étaient d’abord des personnes ordinaires ayant vécu quelque chose d’extraordinaire. Puis, à la télévision québécoise, Jeannette Bertrand et Claire Lamarche, par exemple, ont reçu des invités ordinaires ayant vécu des évènements plus courants, comme un divorce, par exemple.

Madeleine Pastinelli fait la comparaison entre cette époque télévisuelle et les pages personnelles, sorte d’autobiographie, qui ont fait leur apparition sur Internet un peu plus tard.

Les années 2000 ont vu naître une nouvelle forme d’exposition de soi sur Internet : les profils des réseaux sociaux, dont Facebook est sans doute le plus connu. Parler de soi au présent sur Facebook est, pour Madeleine Pastinelli, une manière de « s’engager pour l’avenir en adéquation avec ses goûts et ses désirs. Les autres deviennent donc témoins des promesses que l’on se fait à soi-même. »

La sociologue a poursuivi sa comparaison entre le Web et la télévision en analysant la dernière saison de la téléréalité Occupation double. Elle a noté que seulement le tiers de l’émission est consacré aux actions des participants. Les deux tiers du temps sont plutôt consacrés au discours, alors que les participants racontent leur expérience sociale. L’intrigue d’une émission de ce genre serait donc de savoir si les actions des participants seront cohérentes avec leur discours. Encore une fois, les autres sont les témoins de cet engagement pour l’avenir.

Madeleine Pastinelli explique « qu’exposer son présent, c’est prendre les autres à témoin au risque de paraître inconsistant. Si une rupture est annoncée sur Facebook, c’est difficile de revenir en arrière. »

Pour la chercheuse, les plus grandes contraintes sociales auxquelles les jeunes font face aujourd’hui seraient leurs propres doutes, leurs propres hésitations. Leur statut Facebook serait donc une façon de se faire une promesse à eux-mêmes, de s’engager pour leur avenir et non une manifestation de leur narcissisme.

Madeleine Pastinelli insiste cependant sur le fait que tous les jeunes ne sont pas sur Facebook. Ce phénomène n’est donc pas uniquement une question de génération, malgré l’effet de cohorte chez les jeunes utilisateurs d’Internet. Les changements sociaux sont beaucoup plus lents que le développement des nouvelles technologies.

Pour visiter le site internet de l’Observatoire Jeunes et Société de l’INRS : www.obsjeunes.qc.ca/

Par Marie-Philippe Gagnon-Hamelin

S’engager à l’ère du web 2.0

Montréal – Les espaces d’engagement ont changé, constatent Sandra Rodriguez et Anne Goldberg, doctorantes en sociologie à l’Université de Montréal. Les jeunes votent peu, adhèrent moins aux partis politiques traditionnels et utilisent peu les médias traditionnels pour partager des messages politiques.

Cela ne veut pas dire qu’ils ne s’engagent pas socialement, note Mme Rodriguez dans sa thèse, qu’elle est venue présenter au colloque Génération numérique : pour une sociologie du cyberespace, qui prenait place dans le cadre du 78e Congrès de l’Association francophone pour le savoir, à l’Université de Montréal.

Les jeunes d’aujourd’hui effectuent quotidiennement des actions qui révèlent leur engagement social et écologique : ils recyclent, ils compostent, ils boycottent certaines entreprises… toutes ces mesures sont à l’image de la génération de l’information.

« C’est la fin de l’idéologie et des classes sociales : les jeunes soutiennent les organismes de charité par des messages textes payants, ils affichent leurs idées sur les réseaux sociaux », décrit Sandra Rodriguez.

Elle note que souvent, ils diffusent des messages qui ne les concernent même pas directement ; beaucoup de Canadiens, par exemple, ont participé sur Facebook à appuyer Barack Obama durant la campagne présidentielle américaine de 2008.

« Leur perception est ambigüe : les jeunes vont filmer des vidéos amusants à caractère politique, mais ils disent qu’ils ne considèrent pas cela comme de l’engagement! » raconte Sandra Rodriguez. Ils miseraient plutôt sur l’adhésion à des valeurs écologiques pour se définir et joignent parfois plusieurs partis politiques simultanément.

« Je crois qu’aujourd’hui, les jeunes sont moins cyniques que leurs parents face à la politique, mais ils sont plus critiques », résume la chercheure.

S’engager par la contribution au savoir
Anne Goldberg, qui présentait ses travaux lors du même colloque, consacre sa thèse aux passionnés des « wiki », ces sites dont le contenu en entier est écrit par des utilisateurs – le plus connu étant wikipedia.org. « J’ai rencontré des jeunes tellement passionnés par ces sites qu’ils peuvent passer la nuit à corriger des articles! » explique la chercheure.

Les jeunes qu’elle a interviewés ont un réel intérêt pour la contribution au wikis. Certains d’entre eux concentrent leurs interventions sur un domaine spécifique, comme la politique ou l’histoire, tandis que d’autres se font plutôt généralistes et enrichissent les pages de différents sujets. Certains jeunes aiment créer de nouvelles pages alors que d’autres se passionnent à corriger les erreurs des pages déjà établies.

Peut-on y voir une forme d’engagement? Oui, selon son étude, car les jeunes qui y participent prennent leur rôle très au sérieux. « Ils tiennent à faire une contribution au savoir universel, à promouvoir leur point de vue, ils y voient une utilité pour la collectivité » dit-elle.

Un enjeu de taille, pour les adolescents qu’elle observe, est l’apprentissage de l’argumentation, puisque toutes leurs contributions peuvent être corrigées par d’autres utilisateurs. « Les débutants s’engagent vite dans la dispute, les plus expérimentés développent des techniques d’écriture pour être convaincants », note-t-elle.

Les formes d’engagement des jeunes de la génération numérique sont donc souvent centrées sur le partage d’information. Serait-ce là une piste pour développer les outils pédagogiques qui sauront les intéresser?

Par Viviane De Repentigny

Le cellulaire ombilical des ados

Montréal – Nous connaissons tous des jeunes qui ne peuvent se détacher de leur cellulaire. Leur portable est comme un membre de leur corps, et ils se sentent amputés sans lui. C’est par curiosité personnelle envers ce phénomène que Marguerite Soulière, professeure à l’École de service social de l’Université d’Ottawa, a décidé d’y poser son regard scientifique.

Cette anthropologue de formation est venue présenter une étude sur l’utilisation du cellulaire par des adolescents de 14 à 17 ans au colloque Génération numérique : pour une sociologie du cyberespace, qui se tenait à l’Université de Montréal, pour le 78e Congrès de l’Association francophone du savoir.

« Le cellulaire est le nouveau couteau suisse : appels, textos, agenda, navigateur Web, horloge, GPS : tout y est! » commence Soulière. Elle explique que, depuis 2010, la moitié des habitants de la planète possèdent un cellulaire ; au Canada, c’est 74 % des ménages qui en ont au moins un.

« Les adultes observent leurs adolescents parler sur le portable, explique le chercheuse. Ils pensent au cancer du cerveau, aux accidents de la route, à la perte de contrôle qu’ils vivent depuis qu’ils ne savent pas à qui parle leur enfant. »

C’est surtout cette perte de contact qui semble déranger les parents, selon son étude : avant, quand un ami appelait à la maison, ils avaient un contact direct avec lui et pouvaient facilement parler à ses parents. Par contre, les jeunes expriment en majorité que leurs parents aiment sentir que leur ado sera au bout du fil dès qu’ils cherchent à le contacter, d’où la nécessité d’avoir un cellulaire!

Le cellulaire révèle aussi une certaine incivilité dans la société. « Chacun a l’impression que son usage du portable est correct, mais entendre quelqu’un d’autre parler fort au cellulaire nous énerve tous! » s’exclame Marguerite Soulière.

Elle note que notre société manque de règles claires – où devrait-on éteindre la sonnerie? Quand faut-il s’abstenir de répondre au téléphone? – et le comportement des adolescents reflète ce manque. « Ils discutent de leur vie privée à voix haute, en public, mais ils s’indignent si on les écoute! » remarque l’anthropologue.

Esclaves de la technologie
Elle observe, chez les jeunes qu’elle a étudiés, qu’ils ne traitent pas leur portable comme un jouet : ils passent du temps à le choisir, y font attention, paient leur facture à temps.

Dans son échantillon, tous les jeunes payaient eux-mêmes leur forfait mensuel ; Soulière suggère donc dans son étude que le parent devrait valoriser son enfant s’il choisit un contrat raisonnable et s’il paie ses factures de façon autonome.

Une autre constante chez les adolescents : ils sentent de la révolte face aux compagnies de télécommunications. Plusieurs se sentent abusés par leur fournisseur de services sans-fil : factures gonflées, contrats qui n’en finissent plus, petits caractères, frais cachés… Les jeunes de la génération numérique se trouvent bien impuissants devant les entreprises qui leur fournissent ce service si précieux à leurs yeux.

Par Viviane De Repentigny

Appartenir à une communauté virtuelle

Montréal – Les jeunes immigrants utilisent abondamment des réseaux sociaux en ligne pour garder un lien avec leur communauté d’origine. C’est le constat de Céline Friche et Hans-Olivier Poirier-Grenier, qui ont effectué une étude sur le rôle du sentiment d’appartenance dans les réseaux sociaux sur Internet.

Leur étude, intitulée Nouvelle géographie des appartenances dans le cyberespace, est effectuée à l’Institut national de la recherche scientifique dans le cadre de leur maîtrise en Pratique de recherche et action publique.

Ils sont venus présenter leurs résultats au colloque Génération numérique : pour une sociologie du cyberespace, qui prenait place dans le cadre du 78e Congrès de l’Association francophone pour le savoir, à l’Université de Montréal.

Mme Friche et M. Poirier-Grenier ont rencontré une trentaine de jeunes nés à l’étranger pour leur étude. Avec des entretiens semi-dirigés, ils ont tenté de comprendre comment s’expriment les sentiments d’appartenance à leur communauté d’origine et à leur communauté d’accueil sur Internet.

Ils ont observé que les réseaux sociaux, Facebook en particulier, permettent pour les jeunes immigrants de maintenir un lien avec leurs amis éloignés. Ils ont tendance à utiliser ces sites Internet pour contacter les gens qui sont géographiquement éloignés d’eux autant que pour entretenir un contact avec leurs amis rapprochés. En effet, pour beaucoup de destinations internationales, la poste est lente et peu efficace et les appels téléphoniques sont dispendieux : Facebook peut alors remplacer les lettres et les cellulaires.

Chez les adolescents issus de l’immigration, Mme Friche et M. Poirier-Grenier ont noté une forte présence de symboles représentant leur culture d’origine sur leurs profils en ligne. « Ils publient des photos d’eux dans leur pays, des images de leurs équipes sportives nationales ou des drapeaux sur leurs pages personnelles », explique Céline Friche.

Appartenances plurielles
Par ailleurs, plusieurs des jeunes que Mme Friche et M. Poirier-Grenier ont interviewés exprimaient leur appartenance de façon moins typique. « Certains adolescents rejettent les conceptions de citoyenneté, de groupe ethnique ou de classe sociale et vont plutôt exprimer des préférences musicales ou un attachement à la Francophonie sur les sites de réseautage en ligne, décrit Hans-Olivier Poirier-Grenier. Ceux-ci illustrent souvent clairement leur sentiment d’être des citoyens du monde ».

Les chercheurs remarquent aussi que les jeunes étudiés ont des réseaux d’amis qui habitent dans leur pays d’origine et des réseaux d’amis qui habitent au Québec. C’est, selon eux, la force de ce dernier qui favorisera l’intégration des adolescents immigrants au Québec. « L’idée stéréotype que les gens sont amis sur Internet avec de purs inconnus ne s’applique pas vraiment aux jeunes immigrants québécois », résume Céline Friche.

Il apparaît donc que les identités culturelles se manifestent sur Internet, mais ne constituent pas un frein à l’intégration des nouveaux Québécois. Pour Céline Friche et Hans-Olivier Poirier-Grenier, les appartenances des nouveaux arrivants s’observent en ligne, mais elles sont le reflet d’amitiés et de sentiments nés préalablement.

Par Viviane De Repentigny

Dyslexie : surmonter des difficultés en lecture

Canada – Apprendre à lire n’est pas un jeu d’enfant. Imaginez quand des troubles d’apprentissage s’en mêlent. Et si les difficultés persistaient… La dyslexie, un trouble spécifique de la lecture, représente tout un défi, à tous âges.

Selon l’Association québécoise des troubles d’apprentissage (AQETA), la dyslexie est un trouble spécifique de la lecture d’origine neurologique et de nature héréditaire. En fait, la dyslexie est un problème lié aux sons des mots et se caractérise par un manque de fluidité dans la lecture.

Dès le primaire, les enfants atteints de dyslexie éprouvent de grandes difficultés à déchiffrer les sons qui correspondent aux lettres imprimées devant eux. En effet, ils n’arrivent pas à faire les liens adéquats entre les lettres (graphèmes) et les sons (phonèmes).

La lecture peut être légèrement hésitante, segmentée ou truffée de petites erreurs dans les cas les plus légers. Dans les cas de dyslexie plus graves, plusieurs sons sont confondus, transformés et parfois même oubliés. Ce qui rend la lecture ardue, mais aussi incompréhensible pour le lecteur. Par exemple, l’enfant lira « vallion » au lieu de « avion ».

À l’aide d’un programme de lecture intensif et structuré, les problèmes de précision peuvent être surmontés, du moins en partie puisque la dyslexie ne disparaît jamais complètement. Chez une personne dyslexique, le processus de lecture ne parvient pas à s’automatiser. C’est pourquoi la lecture d’un texte lui prend deux à trois plus de temps qu’un bon lecteur même quand l’individu suit un entraînement régulier de lecture.

D’ailleurs, au collégial et à l’université, l’étudiant dyslexique doit investir beaucoup plus d’efforts que ses pairs puisqu’un texte nécessitant environ trois heures de lecture, lui prendra de six à huit heures.

Types de dyslexie
La dyslexie touche de 15 à 20 % de la population selon l’AQETA. Il y a trois principaux types de dyslexie : phonologique, lexicale et mixte. La dyslexie de nature phonologique consiste en un trouble de décodage des sons correspondant aux lettres et aux unités de mots. La correspondance graphème-phonème est déficiente dans ce cas. Ce type de dyslexie est le plus répandu. Il touche environ 70 % des dyslexiques.

La dyslexie de nature lexicale concerne plutôt la lecture des mots irréguliers, c’est-à-dire les mots qui présentent des irrégularités comme sœur, monsieur et saison. Environ 10 % des dyslexiques sont touchés par un trouble de cette nature.

Lorsque le lecteur présente à la fois des difficultés de nature phonologique et lexicale, il s’agit de dyslexie mixte. Cela représente environ 20 % des dyslexiques.

Cause et diagnostic
Plusieurs études démontrent que la dyslexie, programmée dans notre code génétique, est héréditaire. La probabilité d’être atteint de dyslexie est d’environ 50 % si un des parents est touché et grimpe à 70 % si on a un jumeau dyslexique.

Les critères permettant d’identifier la dyslexie sont établis par l’Association américaine de psychiatrie, un groupe d’experts nord-américains. Ils se sont basés sur des données scientifiques afin d’élaborer des critères précis et reconnus internationalement.

Le standard d’identification d’un trouble spécifique de la lecture est l’observation d’un écart d’au moins deux ans entre le rendement intellectuel et les compétences en lecture. Il doit être démontré que cet écart nuit significativement à la réussite académique, et même aux activités quotidiennes impliquant la lecture.

La dyslexie n’est pas imputable à la déficience intellectuelle, à un trouble psychoaffectif ou à une absence de motivation ou d’intérêt. Toutefois, on constate un déficit d’attention chez 10 à 30 % des dyslexiques.

Pour identifier la dyslexie, un portrait global de l’individu doit être tracé par un neuropsychologue ou un psychologue spécialisé dans l’évaluation des troubles d’apprentissage. Le portrait comprend, entre autres, son cheminement académique, son bilan intellectuel et son profil psychoaffectif.

Une fois le diagnostic posé, les parents, les enseignants et tous les autres intervenants doivent travailler conjointement avec le dyslexique pour établir les stratégies appropriées.

Par Marie-Christine Leblanc

Démystifions les troubles d’apprentissage

Canada – Selon Statistique Canada, un enfant par autobus scolaire a un trouble d’apprentissage. Pourtant, la population ne semble pas bien informée sur ce que sont réellement les troubles d’apprentissage. Coup d’œil sur les causes, le dépistage et les formes d’aide.

Selon la définition nationale adoptée par l’Association canadienne des troubles d’apprentissage, l’expression « troubles d’apprentissage » (TA) fait référence à un certain nombre de dysfonctionnements pouvant affecter l’acquisition, l’organisation, la rétention, la compréhension ou le traitement de l’information verbale ou non verbale. Ces dysfonctionnements affectent l’apprentissage chez des personnes qui, par ailleurs, font preuve d’habiletés intellectuelles moyennes essentielles à la pensée ou au raisonnement.

En d’autres mots, les TA sont des troubles neurologiques qui affectent la capacité d’un individu à retenir, à comprendre ou à communiquer de l’information. Le langage oral et écrit et les mathématiques sont particulièrement touchés. Ils impliquent aussi des déficits sur les plans organisationnel et social. Il est important de retenir que trouble d’apprentissage n’est pas synonyme de déficience intellectuelle.

Selon le rapport de Statistique Canada sur l’Enquête sur la participation et les limitations d’activités de 2006, les troubles d’apprentissage touchent plus d’enfants au pays que tous les autres handicaps réunis. D’ailleurs, 3,2 % des enfants canadiens auraient un trouble d’apprentissage.

Le degré de gravité des troubles d’apprentissage varie d’une personne à l’autre, mais ils ne disparaissent jamais totalement. La relation entre les exigences du milieu, les forces et les besoins de la personne fait varier le degré. Il est possible qu’une personne ait plusieurs troubles d’apprentissage. Les principaux sont : la dyslexie, la dyspraxie, le syndrome des dysfonctions non verbales, la dyscalculie, le trouble auditif central et le trouble du langage.

Causes
Les TA ne sont, tout d’abord, pas attribuables à un facteur économique, environnemental ou culture. Ils ne sont pas liés non plus à des problèmes de vision ou d’audition. Le manque de motivation ou un enseignement de piètre qualité n’entrent pas en ligne de compte non plus. Toutefois, tous ces facteurs peuvent influencer la taille des défis auxquels les personnes font face.

Les TA découlent plutôt de facteurs génétiques ou neurobiologiques, ou encore d’un dysfonctionnement au cerveau à la suite d’un dommage cérébral. L’hérédité peut aussi être une cause des TA. Il n’est pas rare que les parents ou un membre de la famille proche éprouvent des difficultés semblables à l’individu. La consommation de drogues et d’alcool durant la grossesse, une naissance prématurée ou un accouchement difficile peuvent également causer des troubles d’apprentissage.

Dépistage
Il y a plusieurs signes qui peuvent alerter l’entourage des personnes susceptibles d’avoir des troubles d’apprentissage. Par exemple, un rendement scolaire non satisfaisant à la suite de nombreux efforts qui dépassent largement la normale peut être un indice. Les TA se manifestent aussi par une difficulté marquée à écouter, à communiquer, à lire ou à écrire. Les personnes ayant des troubles d’apprentissage ont aussi régulièrement des problèmes sur les plans socio-affectif et comportemental.

Toutefois, ces problèmes ne doivent pas être un évènement isolé parce qu’une personne d’intelligence moyenne peut avoir, à un moment ou à un autre, du mal à apprendre au même rythme que les autres. Les TA sont plutôt des problèmes récurrents.

Il est très important que les personnes ayant des troubles d’apprentissage soient dépistées le plus tôt possible. Puisqu’à partir du moment où un ou des TA sont dépistés chez un individu, des évaluations régulières doivent être faites par des professionnels. C’est pourquoi on demande aux parents, aux enseignants, aux médecins et aux autres intervenants d’être vigilants.

Interventions
Différentes formes d’aide sont disponibles pour les personnes ayant des troubles d’apprentissage. Les interventions doivent être mises en place à la maison, à l’école, au travail et dans le milieu communautaire. Ces interventions doivent tenir compte des caractéristiques propres à chaque individu, notamment l’âge et la gravité du problème. L’entourage de la personne doit être ouvert aux besoins spécifiques de la personne.

Par ailleurs, l’Association canadienne des troubles d’apprentissage fournit, depuis 1963, du soutien, des outils et des solutions pratiques aux personnes ayant des troubles d’apprentissage, mais aussi à leur famille.

Les personnes ayant un TA peuvent tout réussir dans la mesure où ils acquièrent des habiletés et des stratégies d’adaptation. Il ne faut pas oublier qu’il n’est jamais trop tard pour obtenir de l’aide, peu importe l’âge.

Par Marie-Christine Leblanc

SOS DEVOIRS au service des 6 à 12 ans

Montréal – SOS DEVOIRS, un outil d’aide aux devoirs, s’ajoute au portail web des bibliothèques publiques de Montréal.

SOS DEVOIRS est une nouvelle zone interactive qui s’adresse aux jeunes âgés de 6 à 12 ans. Ce nouveau service, lancé lundi dernier, s’inscrit dans les mesures destinées aux familles montréalaises qui ont été annoncées en mars dernier par le maire Gérald Tremblay.

La zone SOS DEVOIRS permet, entre autres, aux jeunes de clavarder entre 16h et 17h et ainsi, s’entraider à l’heure des devoirs. C’est aussi un lieu d’accompagnement où les jeunes vont trouver du soutien dans leurs recherches. D’ailleurs, il y a une section où tous les sujets de recherche sont classés de A à Z.

Le répertoire comprend une centaine de sujets choisis en fonction des thématiques du programme des écoles primaires établi par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec.

Chacun des sujets est accompagné d’une brève description du sujet en tant que tel, des livres et DVD disponibles en bibliothèque, un encadré Savais-tu?, des trucs et astuces, un jeu-questionnaire, et finalement, une section où se retrouvent plusieurs autres ressources à parcourir sur le web.

L’environnement interactif de SOS DEVOIRS permet aussi aux jeunes de créer eux-mêmes du contenu. Ils pourront recommander des livres ou des ressources à leurs pairs.

Coffre à outils est une section qui vise à améliorer l’efficacité et la qualité des recherches effectuées par les élèves. Par exemple, si un jeune ne sait pas par où commencer quand il doit faire une recherche pour un exposé, une méthode de travail détaillée est proposée pour l’orienter.

« Intégré à notre système d’éducation et adapté aux goûts des jeunes, SOS DEVOIRS est ludique, interactif et en lien avec le développement 2.0 et le web social. […] Les jeunes auront tôt fait de définir SOS DEVOIRS comme le nouveau site cool », a souligné, dans un communiqué, Helen Fotopulos, responsable de la culture, du patrimoine, du design et de la condition féminine au comité exécutif de la Ville de Montréal.

Mme Fotopulos a procédé au lancement de SOS DEVOIRS en collaboration avec Lyn Thériault, responsable du développement social et communautaire, de la famille et des aînés.

Nouvelles sections à venir
Selon le communiqué, outre SOS DEVOIRS, trois nouvelles zones verront le jour sous peu : Lire, voir et écouter, Wow Montréal et Parents-enseignants.

Dans la zone Lire, voir et écouter, les jeunes feront découvrir aux autres des coups de cœurs de lecture. Des œuvres numériques seront disponibles et il sera même possible de faire des rencontres virtuelles avec des auteurs québécois.

Wow Montréal consistera en un répertoire de sorties, d’activités, de spectacles et de promenades à faire à Montréal. La zone Parents-enseignants, quant à elle, offrira une panoplie d’outils et d’idées pour éveiller les jeunes à la lecture.

La Ville de Montréal a investi 168 000 $ dans le développement initial du portail web destiné aux 6 à 12 ans. Elle injectera 162 000 $ annuellement pour l’enrichir au cours des prochaines années.

Par Marie-Christine Leblanc

TBI: Effet immédiat sur l’attention des élèves

Magog – À l’école Brassard – St-Patrice de Magog (Commission scolaire des Sommets), le tableau blanc interactif a été installé dans la salle multimédia à la fin d’avril 2009. Depuis, Sylvie Martel, enseignante en classe de communication au premier cycle du primaire, essaie d’y amener sa douzaine d’élèves le plus souvent possible.

« La majorité de mes élèves (8/11) ont un TDAH (déficit d’attention avec ou sans hyperactivité). L’enseignement des nouvelles notions doit alors être morcelé pour pouvoir profiter des courts moments d’attention qu’ils ont. Avec le tableau, j’ai pu allonger mes périodes d’enseignement continu », indique l’enseignante.

« Ils participent adéquatement ! Ils ne veulent tellement pas manquer leur tour de participer à l’activité au tableau », ajoute-t-elle. « J’utilise le tableau surtout en français et en maths. Mais, toutes mes activités sont maintenant accompagnées d’intermèdes sur Internet. Cela permet une détente neurologique et les élèves adorent. »

Branché directement à un ordinateur et à un projecteur, le tableau blanc interactif est un écran d’ordinateur géant sur lequel l’enseignant agit à l’aide d’un stylet qui reproduit les actions d’une souris et permet d’écrire comme sur un tableau de classe régulier, mais avec toutes les fonctionnalités de l’ordinateur en prime, accès à Internet inclus.

Jusqu’à maintenant, elle a aussi utilisé le tableau pour la révision de notions déjà enseignées. Comme le tableau permet de conserver tout ce qui y a été écrit, il est facile de revenir sur des notions déjà vues et de les bonifier plutôt que de tout recommencer à zéro.

En français, elle a travaillé la phrase en révision (correction et composition), composé un message pour la fête des Mères, fait des recherches sur Internet pour un projet sur les insectes, travaillé les dictées étudiées. Elle a aussi préparé les évaluations de fin d’année en lecture (mise en situation, modélisation). En maths, elle a travaillé l’heure, la mesure et la résolution de problèmes.

« Le tableau apporte beaucoup de richesse, de précisions et de couleurs à mes enseignements. Il permet d’aller plus loin, plus rapidement et plus facilement. L’apprentissage des élèves est facilité grâce à l’augmentation de leur attention et de leur motivation. »

Bien sûr, une part de la motivation des élèves est attribuable à la nouveauté, croit Mme Martel. Néanmoins, elle est convaincue que les élèves se concentrent plus longtemps et que l’effet pourra perdurer dans le temps.

En tant qu’enseignante, elle affirme que l’utilisation du tableau lui permet d’améliorer et d’enrichir son enseignement. « Il permet un enseignement plus riche, plus vivant et plus précis. Il me permet de me dépasser. L’outil est motivant autant pour moi que pour les élèves! »

Comme elle le dit elle-même, elle ne connaît que « la pointe de l’iceberg des possibilités », mais elle y voit déjà un monde de possibilités et elle apprivoise le tableau dès qu’elle en a l’occasion.

« L’utilisation de cet outil est relativement facile, car ses fonctions se rapprochent beaucoup des autres logiciels que l’on connaît. Il faut bien sûr se donner le temps de se l’approprier au même titre que l’on doit s’approprier un nouveau matériel pédagogique. Il faut oser, essayer de nouvelles choses, y mettre du temps. Quelqu’un qui possède déjà une base en informatique saura très bien se débrouiller et progressera rapidement », fait-elle valoir.

Son souhait serait maintenant de pouvoir avoir le tableau blanc interactif en permanence dans sa classe.

Par Martine Rioux

*Note aux lecteurs : De Marque, éditeur de l’Infobourg, est revendeur du tableau blanc interactif Activboard.

TBI : La routine avec le tableau

Sherbrooke – « Je suis très loin d’avoir fait le tour des possibilités que peut offrir ce tableau interactif. On devient vite accro! À partir de la première minute d’utilisation il a fait partie de mon quotidien. Je découvre des options chaque jour », dit Sylvie Daigle.

Mme Daigle, enseignante en adaptation scolaire, à l’école Brébeuf de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke, est titulaire d’une classe de sept élèves en trouble de la communication. Elle utilise un Activboard depuis janvier 2009.

Branché directement à un ordinateur et à un projecteur, le tableau blanc interactif est un écran d’ordinateur géant sur lequel l’enseignant agit à l’aide d’un stylet qui reproduit les actions d’une souris et permet d’écrire comme sur un tableau de classe régulier, mais avec toutes les fonctionnalités de l’ordinateur en prime, accès à Internet inclus.

Elle a suivi quelques formations pour apprendre à connaître son tableau. « La formation a été très utile. Afin de pouvoir monter des activités pédagogiques, j’aimerais bien en avoir une autre. On doit aussi le manipuler pour apprendre son fonctionnement plus technique. »

Elle intègre maintenant le tableau à sa routine du matin avec les élèves. « Nous commençons notre journée par une chanson animée sur le tableau. Ensuite, nous faisons le calendrier ou le mot du jour. Les élèves sont très heureux et très motivés de venir au tableau. »

Elle indique qu’elle a numérisé plusieurs livres et d’autres matériels imprimés afin de les projeter au tableau et de pouvoir les annoter avec ses élèves. « En mathématiques, nous jouons aux dominos avec les dés et nous faisons des additions. Ils adorent. »

« C’est un outil très motivant pour les élèves et l’enseignante », conclut-elle.

Par Martine Rioux

*Note aux lecteurs : De Marque, éditeur de l’Infobourg, est revendeur du tableau blanc interactif Activboard.

Une école résolument techno

Boucherville – Au cours de l’année scolaire 2008-2009, une dizaine de tableaux blancs interactifs étaient utilisés à l’école primaire Les Jeunes Découvreurs de Boucherville. Devant l’enthousiasme des enseignants et l’intérêt des élèves, la directrice Nicole Borremans a procédé à l’achat d’une dizaine d’autres TBI, de sorte qu’il y en a maintenant un par classe.

« Le bilan de la première année a été très positif », indique Mme Borremans. Elle mentionne que l’effet s’est principalement fait sentir chez les élèves les moins motivés. « Le tableau vient les chercher », dit-elle.

Branché directement à un ordinateur et à un projecteur, le tableau blanc interactif est un écran d’ordinateur géant sur lequel l’enseignant agit à l’aide d’un stylet qui reproduit les actions d’une souris et permet d’écrire comme sur un tableau de classe régulier, mais avec toutes les fonctionnalités de l’ordinateur en prime, accès à Internet inclus.

En fait, avec un TBI dans la classe, la dynamique change et il se crée un climat d’entraide, croit la directrice. Les enseignants gagnent du temps dans la préparation de leur matériel de classe. Ils ont accès à un nombre presque illimité de ressources, auxquelles ils peuvent accéder en direct dans la classe. Les élèves participent davantage. Ils veulent aller au tableau.

Dès l’entrée des premiers tableaux dans l’école, elle souligne que les parents se sont montrés intéressés à en savoir plus. « Mais, il fallait leur démontrer la valeur pédagogique de l’outil. » Pas de doute, selon elle, cela a été fait en cours d’année. Des parents ont même utilisé le tableau au cours de présentations en classe!

Par ailleurs, la directrice explique que son école était déjà très portée sur la réforme et la technologie. La communication avec les parents se fait exclusivement par courriel. Il n’y aucun manuel scolaire dans l’école, ce sont les enseignants qui créent leur propre matériel à partir de guides pédagogiques. En ce sens, le tableau leur facilitera la tâche, dit-elle.

Un réseau Internet sans fil était déjà installé dans l’école et il y a un laboratoire d’informatique par cycle. L’ajout de TBI était la prochaine étape et c’est maintenant complété.

Par Martine Rioux

*Note aux lecteurs : De Marque, éditeur de l’Infobourg, est revendeur du tableau blanc interactif Activboard.

De Marque dans votre classe : Témoignages recherchés

Vous utilisez des ressources pédagogiques De Marque dans votre classe? Vos élèves sont devenus des as du clavier grâce à Tap’Touche? Un élève dyslexique a progressé en rédaction avec l’aide de WordQ? Inspiration a aidé les étudiants à organiser leurs idées? Vous avez intégré les animations eduMedia dans vos cours de sciences? Le tableau blanc interactif ActivBoard vous a permis de dynamiser votre enseignement?

À la rentrée 2010, De Marque lancera un calendrier qui mettra en vedette des enseignants et des élèves qui utilisent – de manière régulière ou pour un projet spécifique – des ressources numériques distribuées par De Marque. Pour chaque mois de l’année, un projet de classe sera présenté avec des photos et extraits de travaux à l’appui.

Soumettez-nous vos projets et vous pourriez faire partie de notre calendrier. Votre classe obtiendra ainsi de la visibilité partout à travers le Québec et le Canada!

Faites parvenir une description de votre projet accompagnée de fichiers pertinents (photos, extraits de documents, etc.) à [email protected] avant le 31 mai 2010.

Utilisation du TBI en classe : une pédagogie à acquérir

Dieppe – Le tableau blanc interactif peut indéniablement contribuer à accroître le niveau d’attention et de concentration des élèves dans une salle de classe. Mais il ne constitue pas un outil miracle, les enseignants qui l’utilisent ont besoin d’accompagnement pour apprendre à l’utiliser à bon escient.

« Il faut savoir doser, l’utiliser au moment opportun. Sans stratégie pédagogique, il y a quand même un risque que le tableau ne contribue qu’à un enseignement plus magistral encore », fait remarquer Bernice McGraw-LeBlanc, mentor en APO (application pédagogique de l’ordinateur), dans le District 1, qui regroupe les écoles francophones du secteur de Moncton au Nouveau-Brunswick.

Depuis plus d’un an, Mme McGraw-LeBlanc accompagne des enseignants dans leur découverte du tableau blanc interactif et dans la réalisation de différents projets technologiques.

« L’élément de nouveauté a eu son effet sur les élèves. Le tableau rend les notions plus concrètes, plus visuelles, plus belles. Ils sont captivés et plus attentifs. Mais, il faut aller plus loin, sinon, l’effet de nouveauté s’estompera et il n’y aura aucun changement dans la classe », dit-elle.

Branché directement à un ordinateur et à un projecteur, le tableau blanc interactif est un écran d’ordinateur géant sur lequel l’enseignant agit à l’aide d’un stylet qui reproduit les actions d’une souris et permet d’écrire comme sur un tableau de classe régulier, mais avec toutes les fonctionnalités de l’ordinateur en prime, accès à Internet inclus.

De façon générale, le tableau agit comme élément de motivation en rendant les notions plus concrètes, plus colorées, en permettant de manipuler des objets, d’annoter des images, d’enregistrer ce qu’on y a écrit.

Mais, pour changer leur approche pédagogique, les enseignants ont besoin d’être outillés, croit Mme McGraw-Leblanc. « L’appropriation du tableau demande un certain investissement en temps de la part de l’enseignant. Mais, celui-ci a aussi besoin d’être guidé et accompagné pour développer un nouveau savoir-faire, pour rendre sa classe véritablement interactive. »

Elle ajoute : « Comme cette technologie est très récente, nous avons une expertise à développer pour garantir une application pédagogique du tableau interactif en classe. »

Voilà pourquoi les TBI se trouvent dans les salles de classe. « Nous avons sorti les tableaux des salles multimédias. Ce n’était pas leur place. Pour l’utiliser et exploiter son plein potentiel, il faut l’avoir à portée de main », insiste Mme McGraw-Leblanc.

Mais, le TBI n’est pas nécessairement placé à l’avant de la salle de classe et il n’est surtout pas réservé à l’usage exclusif des enseignants. Dans certaines classes, le tableau fait partie d’un centre d’apprentissage. Les élèves y vont à tour de rôle lorsqu’ils sont en atelier. Les élèves travaillent ensemble au tableau, ils collaborent et s’entraident, créent du matériel.

Le prochain défi, selon Mme McGraw-Leblanc, sera de favoriser le partage du matériel créé avec le tableau, autant par les enseignants que par les élèves, afin que tous puissent tirer profit de ce qui est fait par les autres, et y trouver des idées d’application.

Par Martine Rioux

*Note aux lecteurs : De Marque, éditeur de l’Infobourg, est revendeur du tableau blanc interactif Activboard.

Une aide technologique pour écrire plus et mieux

Montréal – Brigitte Stanké, orthophoniste doctorante, utilise le logiciel d’aide à la rédaction WordQ auprès d’élèves ayant des troubles d’apprentissage, comme la dyslexie, la dysorthographie ou la dyspraxie. Cet outil technologique peut aider un élève en difficulté à obtenir son diplôme du secondaire, et ainsi prévenir le décrochage scolaire.

« Au bout du compte, il vaut mieux avoir l’outil pour faire [de l’élève] un adulte fonctionnel plutôt qu’un futur illettré ou décrocheur », soutient Mme Stanké. En effet, « plus de la moitié des décrocheurs ont des difficultés d’apprentissage au primaire », signale-t-elle.

Mme Stanké regrette que plusieurs jeunes en difficulté d’apprentissage n’obtiennent pas leur diplôme du secondaire en dépit de la disponibilité d’aides technologiques. Le but ultime de l’éducation est de « rendre l’élève autonome et fonctionnel ». « Quel que soit le moyen utilisé pour parvenir à écrire un texte cohérent et sans fautes », il vaut mieux utiliser ces outils que de laisser un élève échouer, croit-elle.

Mme Stanké emploie surtout le logiciel WordQ. Lors de ses douze années de pratique à la Commission scolaire de Montréal, elle l’a utilisé avec des élèves en fin du primaire. Elle a aussi travaillé pendant plus de trois ans à l’école privée Vanguard auprès d’élèves du secondaire présentant une dyslexie-dysorthographie.

WordQ est un logiciel d’aide à la rédaction (prédiction de mots et synthèse vocale) à utiliser simultanément avec un logiciel de traitement de texte standard. Des utilisateurs de tout âge ayant des difficultés de rédaction peuvent s’en servir.

Dans un premier temps, la prédiction de mots « anticipe l’orthographe des mots que l’enfant est en train d’écrire ». L’enfant doit choisir le bon mot parmi la liste de mots proposés. « WordQ réduit l’exposition à l’erreur », affirme Mme Stanké. Or, « la recherche montre que, plus on est exposé à l’erreur, moins on acquiert l’orthographe lexicale », avance-t-elle.

En second lieu, la synthèse vocale relit à voix haute les mots écrits. L’élève peut alors se rendre compte de certaines erreurs grâce à cette rétroaction verbale. Attention cependant, le logiciel lit tel quel ce qui est écrit (exemple : cadeau = cado).

« C’est un outil très utile pour les élèves dyslexiques ou dysorthographiques. » Mais, aussi pour les élèves dyspraxiques. « L’enfant dyspraxique a beaucoup de mal à planifier un mouvement moteur. Avec le logiciel, il doit juste effectuer un geste très simple, comme appuyer sur une touche », explique Mme Stanké.

La recherche montre que WordQ « améliore l’orthographe, la production écrite et la compréhension de texte », affirme Mme Stanké. De fait, elle constate une « différence marquée » chez des élèves qui l’utilisent. Par exemple, un élève incapable de rédiger plus d’une dizaine de lignes « écrit des phrases plus longues et les enrichit avec plus de vocabulaire » depuis qu’il utilise le logiciel.

Recommandations
Mais, « on ne peut pas seulement recommander cet outil sans montrer au jeune comment l’utiliser », prévient Mme Stanké. Par exemple, la prédiction de mots est inutile si l’enfant choisit systématiquement le premier mot proposé, sans vérifier qu’il s’agit du bon mot.

Aussi, une utilisation quotidienne, à l’école comme à la maison, est de mise. L’élève devrait allumer son ordinateur dès son arrivée en classe et s’en servir aussitôt qu’il en ressent le besoin pour ne pas prendre du retard, indique-t-elle.

Une aide à l’écriture « n’est absolument pas une béquille, qui fait le travail à la place de l’élève », insiste Mme Stanké. L’élève doit quand même entamer un travail de réflexion pour choisir la bonne réponse. D’ailleurs, elle a observé que, lorsqu’il est permis d’utiliser WordQ, les élèves sans difficultés d’apprentissage ne l’utilisent pas; contrairement à ceux éprouvant certaines difficultés.

Les élèves utilisant WordQ au primaire s’en servent encore au secondaire, au cégep, etc. La progression n’est pas suffisante pour que l’élève délaisse l’outil. « Je n’ai pas encore vu d’élève qui peut le laisser tomber », note Mme Stanké.

Manque de formation
Par ailleurs, Mme Stanké déplore le manque criant de formation des enseignants qui « ne connaissent pas les problèmes d’apprentissage » ou ne savent pas comment adapter les outils à leur enseignement. « Il faut que l’enseignant puisse maîtriser l’outil, qu’il soit en mesure de comprendre la difficulté de l’élève et qu’il bénéficie d’un soutien de la part de l’école. »

Par Elsa Iskander

Le monde au bout du crayon

Portneuf – François Couture est directeur adjoint à l’école secondaire Donnacona. Comme ancien enseignant, il a toujours été à l’affût des nouvelles technologies qui peuvent bonifier l’enseignement. Lorsqu’il a entendu parler du tableau blanc interactif, il a immédiatement voulu en savoir plus, puis il l’a adopté.

« Avec ce nouvel outil, le monde est au bout du crayon de l’enseignant. Le monde est accessible directement à partir de la salle de classe. Les possibilités sont infinies. C’est incroyable », soutient M. Couture.

Branché directement à un ordinateur et à un projecteur, le tableau blanc interactif est un écran d’ordinateur géant sur lequel l’enseignant agit à l’aide d’un stylet qui reproduit les actions d’une souris et permet d’écrire comme sur un tableau de classe régulier, mais avec toutes les fonctionnalités de l’ordinateur en prime, accès à Internet inclus.

Depuis décembre 2008, l’école secondaire Donnacona compte 11 tableaux Activboard. Tous les niveaux sont touchés, de même que tous les départements. M. Couture envisage déjà le jour où toutes les classes pourront avoir leur tableau. Il a même initié un achat regroupé de plus de 40 tableaux, afin que d’autres écoles de la Commission scolaire de Portneuf puissent s’équiper elles aussi, et planifié des sessions de formation pour les utilisateurs d’Activboard.

« Le tableau rend la classe interactive. Oui, il permet à l’enseignant d’offrir un enseignement plus concret, mais en plus, il stimule définitivement la participation des élèves. Je connais des jeunes qui ne participaient jamais en classe. Maintenant, ils sont toujours prêts à aller au tableau », poursuit M. Couture.

Il est convaincu que personne ne voudrait revenir en arrière dans son école. « Je ne reçois que des commentaires positifs. Les enseignants ont même commencé à s’échanger du matériel entre eux afin de bonifier le matériel créé par chacun. »

D’ailleurs, il considère que la possibilité d’enregistrer tout ce qui est écrit au tableau, plutôt que d’effacer comme cela doit être fait avec le traditionnel tableau vert, est l’un des principaux avantages du tableau blanc interactif. « Toutes les informations sont enregistrées. L’enseignent peut y revenir à tout moment et bonifier ce qui a déjà été fait, plutôt que de recommencer à zéro à chaque fois », dit-il.

De plus, il est impressionné par les fonctionnalités offertes pour l’enseignement des mathématiques et des sciences. « Cela n’a jamais été aussi simple de tracer des objets, de les transformer, de les faire bouger. Cela n’a jamais été aussi facile de concrétiser des notions, de décortiquer des mouvements, de faire vivre des objets. »

Par Martine Rioux

*Note aux lecteurs : De Marque, éditeur de l’Infobourg, est revendeur du tableau blanc interactif Activboard.