ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE
Accueil Blog

Attention : L’intelligence artificielle qui change l’éducation est arrivée et vous devez vous y intéresser aujourd’hui

0

Une nouvelle application d’intelligence artificielle risque d’avoir un impact majeur et à court terme en éducation. Lancée au début du mois de décembre 2022, ChatGPT semble redoutablement efficace pour répondre à des questions simples, mais aussi plus complexes – et il fonctionne en français de surcroît. De quoi obliger tous les acteurs de l’éducation à revoir leurs façons de faire, et rapidement! On vous explique ce qu’elle est et pourquoi il faut s’y intéresser.  

Qui est ChatGPT?

ChatGPT est une application d’intelligence artificielle qui permet de discuter avec un robot de manière naturelle, développé par la société OpenAI. Il suffit de s’inscrire gratuitement sur le site pour entamer une conversation avec le robot (lui poser des questions de tout genre, en fait). 

Puisque l’application est toujours au stade « beta », on prévient l’utilisateur qu’il se pourrait que certaines réponses soient inexactes ou incomplètes. N’empêche, en posant quelques questions simples, on en vient rapidement à la conclusion que son efficacité est déjà impressionnante, voire redoutable. Il est d’ailleurs possible de signifier son appréciation de la réponse offerte (pouce en haut ou pouce en bas) afin de « contribuer à la recherche » et l’aider à devenir plus efficace encore.

Voici un exemple de question que nous lui avons posé. 

Pourquoi s’y intéresser?

La mise en ligne de l’application a causé un émoi dans le monde scolaire. Tout de suite, on pense aux occasions de plagiat qui viennent d’être décuplées. Depuis quelques années, le personnel enseignant est invité à éviter les « questions googlables » pour contrer le plagiat. Avec ChatIA, ils devront aller encore plus loin dans la complexité des tâches demandées à leurs élèves pour éviter que certains s’en servent pour compléter leurs travaux scolaires…

Dans une vidéo présentée sur TikTok, l’enseignant de mathématiques Sylvain Duclos souhaite informer ses collègues de partout au sujet de l’application et les appeler à la vigilance. À ceux qui lui reprocheraient d’en parler sur une plateforme abondamment utilisée par les jeunes, il répond que si les élèves risquent de repérer rapidement l’application et tenter de l’utiliser, les écoles doivent s’y intéresser dès maintenant. La technologie existe; « il ne faudrait pas que vos élèves en profitent avant vous! », lance-t-il. 

Il ne faudrait pas que vos élèves en profitent avant vous!

Sylvain Duclos, enseignant

Il présente ensuite un problème mathématique résolu avec succès par l’intelligence artificielle et la rédaction d’un récit policier composé par celle-ci. 

Il invite donc à réfléchir aux changements potentiels dans la pratique enseignante pour tenir compte de la disponibilité de l’outil : circuler dans la classe pour observer l’écran des élèves lors de tâches réalisées avec des appareils électroniques, modifier la nature des tâches demandées, et on ajoute à cela axer sur la créativité. « L’évaluation classique vient d’être redéfinie. Il faudra encore plus diversifier les traces d’apprentissage et poser des questions d’entrevue aux élèves pour valider leur compréhension. »

Les réactions sont nombreuses, autant sur sa publication TikTok que sur sa reprise sur Facebook dans le groupe Les TIC en éducation.

@sylvainduclos2 Chat GPT, l’intelligence artificielle de OpenAI #education #intelligence #artificielle #ai #plagiat #profsurtiktok ♬ son original – Sylvain Duclos | Prof 🔢

Et s’il s’agissait d’une opportunité?

D’ailleurs, plutôt que de craindre le développement de l’application, le monde scolaire ne devrait-il pas plutôt se saisir de l’occasion pour revoir certaines pratiques? De toute façon, l’intelligence artificielle continuera de gagner en efficacité jusqu’au lancement d’une autre application plus puissante encore; ChatGPT n’étant que la première manifestation véritablement grand public de la démocratisation de l’intelligence artificielle, comme le mentionne le magazine The Verge.

Le développement de l’esprit critique apparaît en tête de liste des nouvelles priorités, autant pour les élèves que les enseignants. Les réponses fournies par l’application sont certes impressionnantes, mais il ne faut pas oublier qu’elles ne seront pas toujours tout à fait juste. De quoi entraîner des situations gênantes d’un côté comme de l’autre. De plus, le niveau de langage utilisé peut représenter un indice pour l’enseignant qu’il y a eu tricherie ou non. Dans l’exemple sur le nomadisme et le sédentarisme présenté plus haut, le niveau de langage semble trop soutenu pour un élève du primaire, par exemple. 

Voici un exemple de récit que nous avons demandé à ChatGPT d’écrire. Si le résultat est certes correct et sans fautes d’orthographe, il aurait possiblement manqué un peu de substance pour répondre à tous les critères d’une grille d’évaluation. Notez également la présence du mot « marshmallows » qui n’est pas utilisé au Québec, contrairement au mot « guimauve ». 

Par ailleurs, l’importance de penser l’évaluation autrement vient de gagner en popularité avec l’arrivée de cette nouvelle application. La triangulation des preuves d’apprentissage qui était déjà mise de l’avant par nombre d’enseignantes et d’enseignants, risque de devenir un incontournable. Collecter des productions écrites ne suffit plus; le fait d’observer les élèves en action et d’avoir des conversations avec eux pour valider les apprentissages prend tout son sens. Le numéro d’hiver 2022-2023 du magazine École branchée porte d’ailleurs entièrement sur ce sujet.

Un exemple proposé par le Service national du RÉCIT, domaine des arts

Pour sa part, le Service national du RÉCIT, domaine des arts a fait le test en utilisant ChatGPT pour inventer des personnages et des dialogues ou des propositions de créations. La conclusion : l’outil pourra être très utile aux enseignantes et aux enseignants qui ont besoin de générer rapidement des idées et des textes. Voici donc une utilisation positive.

Voir le tutoriel produit : 

Mais… ce n’est pas toujours parfait!

En terminant, pour relativiser un peu, nous lui avons demandé au chatbot quel est l’impact de l’École branchée sur l’éducation. On remarque qu’elle n’a pas saisi complètement la référence à notre organisation (quoiqu’elle n’en n’était pas très loin!). La réponse est quand même intéressante.

Et finalement, voici ce que vous auriez lu si l’intelligence artificielle avait rédigé cet article journalistique au sujet de ChatGPT et de son impact sur le monde de l’éducation. Elle doit être surchargée en ce moment, car elle n’a jamais terminé! 

En complément

Suggestions de lecture pour aller plus loin

Quelques réactions que nous avons recensées au sujet de ChatGPT : 

https://twitter.com/alexchenette/status/1600712348745969664?s=43&t=3rKpmar-Jbwjjdq0gGwHoA

La discussion dans le groupe Les TIC en éducation sur Facebook

La professeure Mélanie Tremblay en a fait l’essai sur le sujet des données probantes en éducation. Voici le résultat.

Et la réponse à la question : Comment empêcher les élèves de tricher grâce à ChatGPT?

FGA – 3 projets d’accompagnement pour l’intégration de pratiques numériques

0

Collaboration spéciale

Ces trois projets interrégionaux et interprofessionnels existent depuis quelques années et seront tous reconduits en 2024-2025 avec des ressources locales, régionales et nationales pour former et soutenir le personnel scolaire dans ses actions. Ces communautés apprenantes font vivre diverses activités de développement professionnel, de codéveloppement, de partage et de réseautage.

Projet WOW

Il s’agit d’une approche pédagogique collaborative utilisant le numérique et l’expertise de tous pour soutenir la réussite éducative de tous les élèves de la FGA à travers trois objectifs : déstigmatiser l’utilisation des outils numériques, développer une approche collaborative entre les intervenants, augmenter la réussite éducative des élèves en FGA. Cette communauté regroupe du personnel enseignant et professionnel, des gestionnaires ainsi que des ressources régionales et nationales. 

Consultez ces infographies pour en savoir plus : 

Vous pouvez vous inscrire à la liste de diffusion des bulletins WOW mensuels et visiter le site du projet pour en savoir plus.

La Guilde pédagonumérique

Une guilde pédagonumérique est un regroupement de différents membres du personnel éducatif qui souhaitent s’engager dans du développement professionnel pour mobiliser le numérique. À travers des intentions pédagogiques bien définies qui intègrent des outils numériques et un calendrier d’activités qui mêle réseautage, formation, développement et expérimentation, chaque individu déploie son plein potentiel grâce à un accompagnement individualisé. Tout centre qui souhaite implanter une Guilde pédagonumérique dans son milieu pour favoriser le développement de la compétence numérique chez son personnel, et éventuellement chez les élèves, peut utiliser le guide d’instauration. 

En cette deuxième année, 14 centres se sont joints à l’aventure (plus de 150 enseignantes et enseignants!) et sont présentement à réaliser leur 3ᵉ activité de réseautage pour échanger sur leurs développements, leurs bons coups, leurs défis et les pistes de solution envisageables. 

Pour de l’accompagnement dans la mise en place d’une guilde dans votre milieu pour 2024-2025, contactez votre ressource RÉCIT régionale.

Communauté de pratique FAD FGA

La CoP FAD FGA en est à sa deuxième année. Cette communauté interprofessionnelle réunit des ressources de plusieurs centres et vise l’amélioration continue du service de formation à distance (FAD) en formation générale aux adultes (FGA) à travers trois grands objectifs : réseauter (étendre notre réseau, nos ressources et leur mobilisation), collaborer (optimiser notre développement par des chantiers centrés sur nos besoins) et progresser (développer nos compétences par un partage interprofessionnel de pratiques et de théorie).

En apprendre plus sur le site de la CoP FAD FGA.

Voilà donc trois projets interrégionaux et interprofessionnels qui peuvent être soutenues par le Service national du RÉCIT de la Formation générale des adultes (RÉCIT FGA) pour améliorer l’intégration du numérique auprès des élèves, du personnel enseignant, du personnel professionnel et pour les services de formation à distance.

Les #Édubrèves – édition du 7 mai 2024

0

En complément de nos articles d’actualité complets qui paraissent pendant la semaine, voici les #Édubrèves, de courtes nouvelles qui pourraient vous intéresser. N’hésitez pas à les partager ou à m’écrire si vous avez des informations à faire circuler.

Attention, l’usage de GIF animés dans ce condensé de nouvelles brèves est à des fins de divertissement seulement.


Lettre ouverte : L’école est notre meilleure alliée pour agir sur le temps d’écran

Audrey Miller, présidente et directrice générale de L’École branchée, Shawn Young, président de l’Assocation Edteq, et Stéphane Lavoie, président de l’AQUOPS, cosignent une lettre publiée dans Le Devoir la semaine dernière. 

« Évoquer l’idée de sortir « les écrans » des écoles revient à dévaloriser l’éducation. Rappelons qu’au Québec, l’école a une triple mission : instruire, socialiser et qualifier. Qu’on soit d’accord ou pas avec la présence du numérique en ses murs, il est impossible en 2024 d’instruire en mettant de côté les sources d’information infinies accessibles via le Web ; impossible de socialiser en ignorant le fait que les relations interpersonnelles se prolongent dans la sphère numérique ; et impossible de qualifier si on ne développe pas la compétence numérique mise à profit dans les emplois et la vie citoyenne d’aujourd’hui. »

Lire la lettre ouverte. 

Lisez aussi cette lettre ouverte publiée par l’AQUOPS sur le site de l’École branchée : Temps d’écran chez les jeunes : préconisons une approche équilibrée en milieu scolaire


Pourquoi s’intéresser à la ludicisation des apprentissages?

Maxime Pelchat du CADRE21 et Samuel Bernard, conseiller pédagogique à l’école secondaire privée François-Bourrin, discutent du potentiel pédagogique de la ludicisation intégrée en enseignement dans ce balado.

Avez-vous lu le numéro du magazine École branchée sur les secrets de la ludification?


24 heures de pause en famille

Vous voulez vivre l’expérience d’une journée en famille sans écran? Joignez les milliers de familles qui participeront au 24h PAUSE le dimanche 26 mai prochain! Pour vous inscrire, remplissez le formulaire suivant.
À gagner : 3 000 $ pour une escapade en famille


Semaine Fièrement pacifique du 6 au 10 mai – Un mouvement rassembleur au cœur d’une période critique

Avec sa programmation gratuite, la Semaine Fièrement pacifique vise à encourager les conduites pacifiques chez les élèves et à saluer les efforts déployés du primaire au secondaire tout au long de l’année.

Depuis quelques jours déjà, les écoles et le grand public ont accès à ces contenus gratuits
pour vivre à plein la Semaine Fièrement pacifique, au institutpacifique.com. D’autres
surprises seront également dévoilées du 6 au 10 mai!


La première saison de Curium en ligne

  • Les 26 épisodes de la première saison de Curium sont désormais tous disponibles en ligne sur https://ici.tou.tv/curium. Plongez dans le monde captivant de la science avec les jeunes.

Un plan pour la langue française

Le gouvernement du Québec a publié un Plan pour la langue française la semaine dernière. Celui-ci contient des mesures, évaluées à 64,9 millions $, pour «  améliorer la maîtrise du français des élèves et des étudiants québécois ».  

Dans le document, on peut lire : 

« Matière centrale des programmes d’études et de formation, la langue française accompagne tant les petits des garderies, les élèves du primaire et du secondaire que les étudiantes et étudiants postsecondaires. Une bonne maîtrise du français est un indicateur de réussite, en plus d’améliorer la qualification des individus et le succès de leur insertion socioprofessionnelle. 

Mesure 14 : Mettre en place des comités de travail avec les partenaires dédiés à la maîtrise du français des étudiants québécois (ministère porteur : MES) 

Mesure 15 : Actualiser les programmes d’études de français, langue d’enseignement (ministère porteur : MEQ – collaborateur : MFA) 

Mesure 16 : Sensibiliser à la lecture les élèves québécois (ministère porteur : MEQ) 

Mesure 17 : Soutenir l’accès aux livres québécois dans les écoles (ministère porteur : MEQ) Les approches pédagogiques utilisées auprès des élèves et des étudiants se doivent d’être actualisées et diversifiées, afin de permettre à ceux-ci d’acquérir des compétences solides en français et de placer le français et son enseignement au cœur des préoccupations.

D’autres mesures pour améliorer la maîtrise du français chez les jeunes avaient déjà été annoncées en 2023. 


À lire

  • Des élèves du secondaire maîtres de leur horaire : Les compétences disciplinaires prennent tellement de place dans le curriculum scolaire que d’autres compétences importantes sont parfois mises de côté. C’est pourquoi les élèves du Collège François-de-Laval ont été maîtres de leur horaire pendant deux semaines. Une occasion pour les responsabiliser davantage.
  • Travailler l’oral à l’ère des contacts en ligne : L’oral revêt un rôle central tant dans la vie citoyenne que dans la vie en classe. Il se révèle essentiel pour les interactions interpersonnelles qui se prolongent même en ligne avec l’usage quotidien des technologies. L’oral se manifeste sous diverses formes telles que les notes audios, les courtes vidéos narratives, les commandes vocales, les messages audios, les jeux vidéo interactifs et les assistants personnels intelligents (API).
  • In the face of online misinformation, these teens are learning how to sort fact from fiction (en anglais) : L’organisme canadien HabiloMédias lançait il y a quelques semaines le volet francophone du Teen Fact-Checking Network, un programme en éducation aux médias et à l’information dédié aux adolescents. Le Teen Fact-Checking Network a des éditions partenaires aux États-Unis, au Brésil, en Inde et en Espagne.

Comment juger de la qualité d’un écrit scientifique en éducation?

Ce texte, publié sur le site du Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec, propose quelques repères permettant d’aider les acteurs du milieu à porter un regard critique sur la qualité d’un écrit scientifique en éducation.

Neuf repères pour déterminer la qualité d’un écrit scientifique ont été identifiés et sont présentés sous forme d’infographie.


Sortie pour demander que l’entrepreneuriat soit enseigné à l’école 

À l’occasion de la Semaine du repreneuriat, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a publié, le 29 avril, les résultats d’un sondage abordant ce sujet. Déplorant que la moitié des propriétaires de PME estiment que l’entrepreneuriat n’est pas un choix de carrière valorisé au Québec, la FCEI réclame au gouvernement provincial que l’entrepreneuriat soit davantage abordé à l’école.

  • 92 % des directeurs de PME sondés par la FCEI sont d’avis que l’entrepreneuriat devrait faire partie des programmes d’études du système scolaire afin de familiariser les jeunes avec ce cheminement de carrière.

« …il faut que la culture de l’entrepreneuriat soit renforcée, valorisée, et même enseignée à l’école », croit François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

Lire l’article publié dans le Journal de Lévis. 

Avez-vous lu le plus récent numéro du magazine École branchée : Cultiver l’esprit d’entreprendre à l’école?

D’ailleurs, vous avez la possibilité de rencontrer des auteurs et des collaborateurs de ce numéro lors du Club de lecture qui se tiendra la 14 mai, de 12 h à 13 h. Inscrivez-vous!


L’organisme CyberCap se déploie dans le Bas-Saint-Laurent pour favoriser la persévérance scolaire et la sensibilisation des jeunes du secondaire

CyberCap œuvre pour la persévérance scolaire et le raccrochage par des activités de prévention et d’accompagnement afin d’aider les jeunes à trouver leur place dans la société par le biais du numérique. Depuis 2018, le programme Relève Numérique de l’organisme a joué un rôle en soutenant les élèves de 12 à 17 ans et les enseignant.es dans l’intégration des outils numériques. 

CyberCap pourra déployer son programme dans la région du Bas-Saint-Laurent grâce au soutien du ministère de l’Éducation et à d’autres partenaires de cette région. 

CyberCap invite maintenant les écoles secondaires publiques des différentes régions du Québec à faire connaître leur intérêt pour l’ajout du programme Relève Numérique à leur cursus.

Lire le communiqué de presse. 


Tutorat gratuit au primaire : un programme régional devient national

La Fondation À deux pas de la réussite reçoit un financement pour permettre le déploiement de son programme de tutorat collégial-primaire dans l’ensemble du Québec.

À deux pas de la réussite est une fondation qui vise à aider les enfants qui fréquentent des écoles primaires de Lanaudière par l’entremise d’un service de tutorat offert par des étudiants collégiaux, à raison d’un tuteur par élève, à une fréquence de deux fois par semaine et pour une période d’au moins 10 semaines. Les tuteurs réalisent leurs activités dans le cadre d’un cours collégial (Techniques de travail social, Techniques d’éducation à l’enfance, Sciences humaines, etc.), ce qui leur permet de susciter l’intérêt des élèves pour une carrière en enseignement et de favoriser leur propre persévérance scolaire.

L’aide financière servira à produire un guide de déploiement du programme de tutorat, à offrir un accompagnement au démarrage et à créer une plateforme Web de communication et de jumelage, qui permettra à tout cégep d’implanter ce modèle de tutorat de façon autonome, de concert avec un centre de services scolaires.

Une quinzaine de cégeps ont jusqu’à maintenant démontré un intérêt pour implanter le programme, notamment à Montréal, en Estrie, à Québec et en Abitibi.

Lire le communiqué de presse.


Le réseau social le plus utilisé par les jeunes Canadiens est Snapchat

C’est ce qui ressort de la plus récente enquête de l’Observateur des technologies médias (OTM) de CBC/Radio-Canada. 48% des jeunes de 7 à 17 ans ont un «profil» Snapchat et utilisent l’application plus d’une fois par mois. Parmi ceux qui ont un profil, 80% l’utilisent même tous les jours.

Qu’est-ce que Snapchat? Cette application permet de prendre des photos, enregistrer des vidéos, et les envoyer à des amis. Par défaut, le contenu envoyé disparait une fois que le destinataire l’a consulté. 

Une nouvelle de InfoBref. 

Consultez le communiqué de presse.


Agence Science-Presse — ateliers pour lutter contre la désinformation

La désinformation, les fausses nouvelles et les théories du complot vous préoccupent? Vous aimeriez offrir une formation à vos élèves ou à vos usagers?

L’Agence Science-Presse propose plusieurs ateliers pour lutter contre la désinformation. Il est possible de réserver des ateliers pour l’an prochain dès maintenant.

Les formations sont offertes en présence ou en ligne et s’adressent aux élèves du primaire et du secondaire, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont à cœur l’information de qualité et qui souhaitent être outillés pour ne pas tomber dans le piège des fausses nouvelles.

Tous les ateliers font partie du volet scientifique du programme « La culture à l’école » et sont admissibles à une subvention du ministère de l’Éducation.

En savoir plus.


Festilou, le festival de contes pour la jeunesse est de retour 

Du 12 au 26 mai 2024, vous pouvez découvrir gratuitement un ou plusieurs des 87 spectacles de contes donnés par 43 artistes et répartis dans 15 arrondissements de Montréal, pour les enfants de 4 à 12 ans, les écoles primaires, les familles, les adultes et les artistes professionnel·les. Il s’agit d’une célébration des arts de la parole, de l’imaginaire, des brins de sagesse et de folie avec des activités au théâtre, en bibliothèque, en école, dans les parcs.

Toutes les activités au Théâtre de l’Esquisse, en bibliothèque et dans les parcs sont gratuites. Pour consulter notre programmation complète, rendez-vous sur festilou.com

Crédits : Festilou, Illustration d’Alice Bernier

Comment s’inscrire? 


En terminant, les Prix de l’innovation en éducation ont été remis par la FEEP la semaine dernière.

La Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) a présenté les gagnants de la 7ᵉ édition des Prix de l’innovation en éducation. Voici les gagnants.


Si vous en voulez encore plus, vous pouvez (re)voir les #Édubrèves de la semaine dernière.

On se retrouve bientôt! N’hésitez pas d’ici là à nous « tagguer » (en bon français…) sur Twitter (@millaudrey ou @riomarti) pour que nous parlions de votre projet/ressource dans une prochaine revue de la semaine! Passez une excellente semaine.

Regarder vers l’avenir : Une école dont l’horaire favorise les projets interdisciplinaires

0

Par Alexandre Audet, enseignant
École secondaire publique Pierre-de-Blois
Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario

L’école Pierre-de-Blois en un coup d’œil :

  • Où : Barrhaven (banlieue au sud-ouest d’Ottawa)
  • Conseil scolaire : Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO)
  • Langue d’enseignement : français
  • Ouverture : septembre 2021
  • Niveau : secondaire, 7e à 12e année (secondaire 1 à 5)
  • Nombre d’élèves : 260 en 7e et 8e année, et 340 de la 9e à la 12e année
  • Directeur : Ghislain Proulx

Le pourquoi : la vision pédagogique

« L’avenir a le don d’arriver sans prévenir. »

– George Will

Si les 24 premières années du 21e siècle nous ont appris une chose, c’est que le changement vient rapidement. Que ce soit avec l’avènement des réseaux sociaux, des téléphones intelligents ou encore de la pandémie, nos vies changent vite et il faut savoir s’adapter rapidement. 

Bref, pour paraphraser Dr. A.J. Juliani, l’école ne doit plus se contenter de préparer les élèves au marché du travail, elle doit les préparer à tout ce que l’avenir pourrait mettre devant eux.

Dès sa création, l’école Pierre-de-Blois s’est donné comme mission de développer avec ses élèves un ensemble de compétences globales transférables pour réagir de façon efficace face à toutes situations. Mais plus encore, l’école veut aussi les doter d’un savoir-faire technique et technologique pratique. 

Le comment : l’organisation

Toutes les écoles ont un énoncé de mission, une vision pédagogique, mais pas toutes arrivent à y donner vie. Dès sa création, l’école Pierre-de-Blois a choisi d’adapter l’horaire des cours à sa vision pédagogique.

En effet, au lieu d’avoir un horaire traditionnel (jour 1-2-3-4-5-etc.), les cours se donnent selon l’horaire du lundi, mardi, jeudi et vendredi. Et les mercredis? C’est la journée décloisonnée : pas de cours de math ni de français à l’horaire, et plus encore, on fait parfois fi des listes de classes! Beau fouillis! Alors, comment peut-on organiser 260 élèves de 10 classes et de deux niveaux (7e-8e année)?

Premièrement, le coordonnateur, M. Julien Lauriault, produit chaque semaine des horaires ad hoc pour les enseignants. Un horaire de mercredi typique donne deux périodes de design en matinée et deux périodes d’ateliers et de projets en après-midi. En arrivant en classe, les enseignants ouvrent un document (ex. Google Slides) qui explique aux élèves devant eux le travail à réaliser pendant la période. M. Lauriault produit aussi des vidéos explicatives pour enseigner les techniques et les habiletés à mettre en pratique. 

Par exemple, depuis le début de l’année scolaire, les élèves ont participé à des formations en cybersécurité, des ateliers de littératie financière et ils ont eu la chance de s’entretenir avec une avocate et un policier en lien avec un projet en cours dans leurs classes.

Au fur et à mesure des semaines et de l’évolution des travaux, il arrive que les élèves soient regroupés selon le sujet de leur projet ou selon l’étape du cycle de design qu’ils ont atteint. Ainsi, il n’est pas rare de voir dans un local des élèves qui viennent de différentes classes. Lorsque c’est le cas, les regroupements sont affichés dans le corridor au préalable et les élèves se rendent dans le local qui leur est assigné.

Bref, les mercredis décloisonnés sont une opportunité pour les élèves de vivre des expériences et recevoir des formations qui apportent une plus-value à leur formation générale.

Le quoi : Les projets

Les projets utilisent tous la pensée design comme point de départ : l’empathie, l’identification de problèmes, la génération d’idées, le prototypage, le testage et la publication. Pour ce qui est du contenu, l’approche interdisciplinaire est privilégiée, notamment en visant les STIAM (sciences, technologie, ingénierie, arts, mathématiques).

Dans le cadre de leurs cours d’arts, les 7e années font un projet interdisciplinaire qui réunit le français, les mathématiques et plusieurs arts combinés (arts visuels, danse et musique). Ils doivent créer un vidéoclip d’une chanson francophone en utilisant la plateforme de codage CoSpaces. Ils doivent d’abord analyser les paroles de la chanson pour en comprendre la signification et s’assurer de produire des liens variés (français), allant de l’imagerie mentale jusqu’à l’inférence. Par la suite, les élèves apprennent à coder des actions et des personnages (mathématiques), tout en s’assurant de créer des types de danses (danse) ainsi que de produire des plans et cadrages cinématographiques appropriés (arts visuels).

En 8e année, les élèves réalisent un projet interdisciplinaire qui s’échelonne sur toute l’année scolaire. Le résultat de ce projet est de créer une bande-annonce pour leur récit de science-fiction, en utilisant la technique de photographies successives (stop motion). Ce travail englobe le français, le design et quatre disciplines artistiques.

Le tout débute dans la classe de français, où les élèves font le plan d’un récit de science-fiction. Pendant les journées décloisonnées du mercredi, ils doivent, en utilisant le cycle du design, imaginer les personnages de leur récit de science-fiction. Éventuellement, ces personnages prennent forme dans la plateforme Tinkercad, dans laquelle les élèves apprennent à construire des articulations complexes puisqu’une fois la figurine créée, elle est envoyée à une imprimante 3D. 

C’est ici que le récit de science-fiction « prend vie ». En effet, pendant le deuxième semestre, les élèves utilisent la figurine qu’ils ont créée et imprimée pour faire leur bande-annonce en « stop motion ».

Cette année, un nouveau projet a été présenté aux élèves de 7e et 8e années. Celui-ci est en lien avec les Objectifs de Développement durable (ODD) de l’ONU. L’élève choisit un des ODD pour faire son projet, qui peut prendre la forme d’une campagne de sensibilisation dans la communauté, la création d’un prototype pour apporter une solution à un problème ou une expérience scientifique en lien avec l’ODD, par exemple.

Et ça donne quoi?

Le résultat de cette approche est que les élèves ont vraiment la chance de s’entreprendre, de faire, de créer au lieu de seulement « subir » l’école. Beaucoup d’écoles parlent des compétences transférables, mais l’école Pierre-de-Blois met ses élèves dans des situations qui leur permettent de vivre et de mettre en pratique ces compétences. 

Le dernier mot aux élèves :

« Les mercredis, on fait une formation comme dans un emploi pour apprendre la technologie de l’imprimante 3D. C’est comme un avant-goût d’être un architecte et un programmeur à la fois. J’aimerais vraiment y travailler un jour. »

(élève de 7e)

« Ça nous donne des nouvelles compétences et connaissances plus modernes et plus utilisables pour la vie du 21e siècle. »

(élève de 8e)

📽️ Bande annonce en stop motion

L’Observateur des technologies médias (OTM) de CBC/Radio-Canada publie ses données de 2024.

0

Communiqué – L’OTM Junior dévoile ses plus récentes données pour 2024, offrant des perspectives intéressantes sur

  • l’opinion des adolescents sur l’intelligence artificielle et l’utilisation qu’ils en font;
  • les nouveautés relatives aux jeux vidéo;
  • une brève analyse de Snapchat;
  • les façons dont les parents veillent à la sécurité de leurs enfants sur les réseaux sociaux;
  • et les principaux types de vidéos regardés sur YouTube et les réseaux sociaux.

Faits saillants du rapport « Regard vers l’avenir – OTM Junior : La génération de demain (2024) » et de l’infographie « Grandes tendances »

Près de trois adolescents sur quatre (72 %) connaissent les outils d’intelligence artificielle (IA) générative comme ChatGPT, et un sur quatre (25 %) utilise l’IA générative tous les mois. Cependant, certains adolescents pensent qu’utiliser l’IA pour des travaux scolaires constitue de la tricherie.

Les jeux vidéo sont importants pour la plupart des jeunes : quatre sur cinq (79 %) ont joué à un jeu au cours du mois précédent. Les téléphones intelligents et les tablettes sont les appareils préférés pour faire cette activité : plus de la moitié (55 %) des enfants s’en servent pour jouer sur des applications.

Une proportion importante d’enfants qui jouent à des jeux vidéo (1 sur 5) a dépensé de l’argent pour acheter de la monnaie de jeu (V-bucks, Robux, Minecoins, etc.). Les joueurs de Fortnite sont les plus enclins à faire ce genre d’achat, suivis par les adeptes de Roblox et de Minecraft.

Snapchat est une des plateformes de réseautage social les plus populaires auprès des enfants et adolescents : près de la moitié (48 %) des enfants de 7 à 17 ans l’ont utilisée au cours du dernier mois. Et les utilisateurs de Snapchat sont dévoués : 80 % d’entre eux utilisent la plateforme tous les jours. L’OTM Junior a sondé les adolescents sur leur note Snapchat pour la première fois, et nous avons constaté que plus de la moitié des répondants connaissent leur Snapscore.

Plus de neuf parents sur dix (92 %) prennent des mesures pour veiller à la sécurité de leurs enfants sur les médias sociaux, comme engager des discussions sur la façon de se protéger en ligne, activer des contrôles parentaux, modifier les paramètres de confidentialité et surveiller leurs publications en ligne. Et 64 % des parents utilisent plus d’une méthode.

À propos de l’OTM

L’Observateur des technologies médias (OTM©) est le premier outil de recherche pour l’adoption et l’utilisation d’appareils technologiques du Canada. Avec plus de 12 000 entrevues téléphoniques réalisées chaque année (notamment auprès d’un échantillon de personnes possédant uniquement un cellulaire), l’OTM a sondé plus de 200 000 Canadiens (répartis en parts égales entre francophones et anglophones) au cours des dix dernières années, ce qui en fait l’enquête de suivi sur les technologies médias la plus précise et complète qui soit.

Pour en savoir plus sur l’OTM, visitez notre portail à l’adresse www.mtmotm.ca

Des élèves du secondaire s’initient à l’entrepreneuriat responsable

0

La journée Futur Leader était organisée par FSA ULaval en collaboration avec Découvreurs en action, un comité du Centre de services scolaire (CSS) des Découvreurs qui vise à favoriser le développement et la promotion d’activités en lien avec l’éducation à l’esprit d’entreprendre.

L’activité s’adressait aux élèves de 4e et 5e secondaire des écoles secondaires du CSS, soit le Collège des Compagnons, l’école secondaire De Rochebelle, la Polyvalente de l’Ancienne-Lorette, l’école des Pionniers et le Centre d’éducation des adultes – Le Phénix. Une soixantaine de jeunes ont pu vivre cette journée de type « étudiant d’un jour ». 

Parmi les nombreuses activités au programme, il a notamment été question de gestion à l’Université Laval et d’implication étudiante. Plus encore, les jeunes ont pu prendre part à deux ateliers : un sur le leadership et l’autre sur le management et l’entrepreneuriat responsable.

Copier dans un nouveau brouillon

Chaque année, la FSA ULaval remet aussi des bourses à des Futurs leaders du CSS des Découvreurs dans le cadre de son partenariat avec Découvreurs en ACTION. Les formulaires seront envoyés prochainement pour les sélections des lauréats.

Matrice du projet entrepreneurial responsable

Le deuxième atelier de la journée était animé par Matthias Pepin, co-titulaire de la Chaire de leadership en enseignement sur le développement de l’esprit d’entreprendre et de l’entrepreneuriat (CLE3E). Il a permis aux élèves de faire une utilisation concrète de la Matrice du projet entrepreneurial responsable. Cet outil peut être complété dans le cadre de la planification d’un projet afin d’en identifier clairement la mission, les activités clés, les ressources nécessaires à son accomplissement et les retombées prévues. Avant de remplir chaque case, les utilisateurs sont invités à se poser des questions.

L’outil, qui intègre une réflexion sur le développement durable, a été conçu conjointement par la CLE3E et la Chaire de leadership en enseignement sur l’engagement social de la FSA ULaval, avec l’appui et la validation du milieu scolaire, dont l’équipe de Découvreurs en ACTION, Idée éducation entrepreneuriale et Option travail. 

Le design de la Matrice a été revu dans le cadre de la production de la revue École branchée au printemps 2024 (en français et en anglais). Le document est maintenant accessible à tous sous licence Creative Commons. 

C’est d’ailleurs la nouvelle version de la Matrice qui a été utilisée par les élèves le 4 avril dernier. À partir d’un agrandissement imprimé de celle-ci, ils ont répondu aux questions et accolé des « post-it » sur l’affiche. 

« La Matrice du projet entrepreneurial responsable a été créée pour aider le personnel scolaire et les élèves à planifier leurs projets entrepreneuriaux. Comme tout outil, la matrice nécessite un accompagnement dont l’objectif devrait être, à terme, d’autonomiser les élèves dans la planification de leurs projets. Du point de vue du personnel scolaire, la matrice permet de réduire l’incertitude inhérente à la mise en œuvre d’un projet entrepreneurial, qui suit rarement une trajectoire linéaire », écrivent Matthias Pepin, Maripier Tremblay, Luc K. Audebrand dans la revue École branchée.

Pour en savoir plus : La Matrice du projet entrepreneurial responsable : Un outil pour le personnel scolaire et les élèves (réservé aux abonnés de la revue)

Merci à Corinne Germain, conseillère pédagogique primaire et secondaire au CSS des Découvreurs, pour les images de l’activité.

L’entrepreneuriat scolaire vous intéresse? Découvrez le numéro du magazine de l’École branchée : De l’idée à l’action – Cultiver l’esprit d’entreprendre à l’école
Corinne Germain y signe un article, rédigé en collaboration Martine Rioux, qui met en lumière la démarche Découvreurs en ACTION du CSS des Découvreurs et comment celle-ci favorise la persévérance scolaire et prépare les élèves pour l’avenir. 

Revoyez le premier webinaire de la série Leaders à l’ère du numérique : Un sport d’équipe!

0

Par Stéphanie Dionne, directrice du développement École branchée
et Marius Bourgeoys, Coach et conférencier escouadeÉDU

Pour la première fois, l’École branchée et escouadeÉDU unissent leur l’expertise dans le cadre de la série Leaders à l’ère du numérique : Un sport d’équipe . L’École branchée est le média de l’enseignement à l’ère du numérique. Le personnel scolaire peut entretenir sa réflexion pédagogique et développer sa compréhension des possibilités du numérique à travers les différents services d’information et d’accompagnement de l’organisme. Pour sa part, escouadeÉDU est partenaire du réseau de l’éducation dans le développement d’une culture de leadership pédagogique. La motivation derrière cette union est d’aider les milieux à transformer l’expérience d’apprentissage offerte en tirant parti des possibilités actuelles.

C’est le 23 avril qu’a eu lieu le premier de deux webinaires prévus cette année. Plus de 130 personnes ont participé en direct à l’événement, ce qui a permis de susciter plusieurs échanges entre les participants. La rediffusion vidéo et les ressources offertes sont maintenant disponibles pour tous (voir au bas de cet article). 

Qu’est-ce que ça prend pour que ça marche? 

Voici les 10 propositions qui ont conclu ce premier échange.

  • Être en 2024. Penser à 2040.
  • Accueillir la mutation du rôle de l’enseignant(e).
  • Utiliser tous les outils à sa disposition.
  • Activer son empathie.
  • Choisir une posture d’apprenant.
  • Travailler en équipe et inclure l’élève.
  • Devenir partenaire de l’élève.
  • Miser sur la qualité des relations.
  • Transformer l’expérience d’apprentissage.
  • Être informé + Être accompagné.

Prochain rendez-vous le 22 mai

Les animateurs, Marius Bourgeoys d’escouadeÉDU et Stéphanie Dionne de l’École branchée, invitent ceux qui le souhaitent à pousser plus loin leur réflexion sur le leadership pédagogique en leur compagnie à l’occasion d’un prochain rendez-vous, le 22 mai. 

À cette occasion, ils présenteront aux participants des ressources qui serviront à établir un plan de match pour créer le mouvement vers l’atteinte des objectifs liés à leur réalité organisationnelle.

Les inscriptions sont ouvertes : bit.ly/leaders22mai

  • 99 $ par personne
  • 50 % de rabais pour les abonnés de l’École branchée. Écrivez-nous pour obtenir le code promo!

Voyez la rediffusion du premier webinaire 

Consultez ici les ressources et références présentées

Alimentez votre vision innovante et pédagogique!

Prix de l’innovation en éducation 2024 – 10 écoles se distinguent

0

Communiqué – La Fédération des établissements d’enseignement privés a présenté les gagnants de la 7e édition des Prix de l’innovation en éducation. Dans un monde de l’éducation en constante évolution, les différents projets présentés dans le cadre de ce concours démontrent clairement la volonté des écoles privées de mettre en place des initiatives et de revoir leurs façons de faire afin de bien accompagner leurs élèves et les membres de leur personnel.

Les projets gagnants, ainsi que tous les projets mis en candidature, sont présentés sur le site Web Innover en éducation. Les projets des sept dernières années y sont également affichés, afin de favoriser le partage de pratiques innovantes et inspirer toutes les écoles québécoises.

« Les écoles privées sont des organismes sans but lucratif qui jouissent d’une autonomie de gestion favorisant l’innovation, explique David Bowles, président de la Fédération. La variété des écoles participantes démontre à quel point il est possible d’innover dans des milieux scolaires différents, alors qu’elles proviennent de diverses régions du Québec, sont de tailles différentes et ont des projets éducatifs variés.»

Les gagnants sont :

  • Innovation pédagogique – Projet école – Préscolaire-primaire
    • L’École des Ursulines de Québec : Mon école d’hier à aujourd’hui

  • Innovation pédagogique – Projet école – Secondaire
    • Collège Mont-Saint-Louis : L’approche PHILO

  • Innovation pédagogique – Projet classe – Préscolaire-primaire
    • Externat Saint-Coeur de Marie : Ludification des apprentissages en éducation physique

  • Innovation pédagogique – Projet classe – Secondaire
    • Collège Notre-Dame-de-Lourdes : La Fabrique des possibles

  • Soutien aux élèves ayant des défis particuliers dans les écoles régulières
    • Académie Saint-Louis : Création d’une équipe de cheerleading « Paracheer »

  • Innovation – Collaboration entre les écoles
    • Collège St-Jean-Vianney et Académie Louis-Pasteur : L’Académie Louis-Pasteur et le CSJV

  • Innovation – Développement professionnel
    • Coopérative des écoles Vision : Le parcours des leaders

  • Innovation – Bien-être des élèves
    • Collège Charles-Lemoyne : Programme PAIRS

  • Innovation – Bien-être du personnel
    • Collège Nouvelles-Frontières : Défi Santé

  • Prix Coup de cœur du jury
    • Collège Citoyen : Un collège aux mille accents français
La Fédération tient à remercier les membres du jury qui ont analysé tous les dossiers et participé à des visioconférences des projets finalistes :
  • Alain Gosselin, Ph. D., professeur honoraire et intervenant à l’École des dirigeants de HEC Montréal, membre du conseil d’administration de la FEEP, président du jury 2024
  • Renée-Claude Boivin, conseillère senior en communications et planification stratégique, membre du conseil d’administration de la FEEP
  • Jacques Cool, consultant en éducation, conférencier et formateur
  • Sonia El Euch, professeure titulaire au département des sciences de l’éducation, UQTR
  • Hélène Godin, présidente-directrice générale, cofondatrice et cheffe de la création, Factry, École des sciences de la créativité
  • Jean-Pascal Lemelin, Ph. D., vice-recteur adjoint à la recherche et aux études supérieures, Université de Sherbrooke
  • Audrey Miller, directrice générale, École branchée
  • Julie Pigeon, directrice générale, Association EdTech
  • Federico Puebla, PDG et cofondateur, Créativité Québec
  • Audrey Quevillon, représentante du Regroupement des associations de parents des écoles privées (RAPEP)
  • Karine Roy, conseillère en communication, Caisse Desjardins de l’Éducation

À propos de la Fédération des établissements d’enseignement privés

La Fédération est un organisme sans but lucratif qui regroupe 144 écoles secondaires, 118 écoles préscolaires-primaires et 12 écoles spécialisées en adaptation scolaire, ainsi que 15 résidences scolaires. Ces écoles autonomes sont fréquentées par plus de 133 000 élèves répartis sur le territoire québécois. La Fédération offre à ses membres un vaste choix de formations, des services-conseils et des services d’achats groupés. Pour en savoir plus, consultez le site ecolespriveesquebec.ca.

La pédagogie de la résonance à l’ère du numérique (3/3)

0

Ce n’est un secret pour personne : l’éducation, comme plusieurs autres domaines, vit de grands bouleversements provoqués par l’omniprésence du numérique. Les relations entre les enseignants et leurs élèves n’y échappent pas. Il y a donc lieu de se questionner sur nos approches pédagogiques et de développer une culture de l’innovation pédagogique. Inspiré par les travaux de Hartmut Rosa et Wolfgang Endres sur la résonance pédagogique, cet article explore comment l’innovation peut être catalysée par la résonance, offrant ainsi des pistes pour relever les défis de cette ère numérique tout en favorisant le développement professionnel des enseignants.

Pour plus de contexte sur la pédagogie de la résonance, relisez aussi :

La construction de relations à l’ère du téléphone intelligent

Ces différences de comportements entre générations qui peuvent entrainer un éloignement entre enseignants et élèves sont souvent jugées problématiques. Au fil des décennies, ces problématiques ont évolué. Les jeunes des générations X et Y se sont fait critiquer les longues heures passées devant la télévision ou perdus à parler (ou non) au téléphone pour finalement se retrouver plongés dans l’univers des jeux vidéos. Les jeunes de la génération Z (nés entre 1995 et 2010), pour leur part, sont nés et ont grandi dans un monde entièrement numérique. Dans ce dernier, l’information est constamment accessible, et ce, au bout des doigts. Cette situation est-elle temporaire, comme les précédentes? Il semble que nous soyons confrontés à une accélération des changements sociaux (Rosa, 2010). De plus, cette tendance semble réduire notre capacité à percevoir le monde dans sa globalité, en sollicitant moins tous nos sens. Rosa évoque ainsi une diminution de nos canaux de connexion.

Quel lien avec la résonance pédagogique? Dans ce contexte, la résonance est à la fois menacée et constitue une avenue pour éviter cette réduction unidimensionnelle de nos perceptions. Selon l’auteur, l’école doit éviter de devenir un simple amplificateur de l’information disponible, se contentant de transmettre des connaissances sans réel échange. Il est crucial de favoriser des interactions et des expériences au-delà des écrans pour rester en contact avec le monde qui nous entoure.

En quoi la résonance améliore le développement professionnel des enseignants?

« L’apprentissage des enseignants doit […] s’échelonner du début de leur formation initiale jusqu’à la fin de leur carrière, contribuant au développement de leur identité professionnelle » (Gohier, Anadon, Bouchard, Charbonneau et Chevrier, 1999). Ceci leur permet de faire face à de constantes nouvelles situations qui n’étaient pas envisagées lors de leur formation initiale. Or, en plus de la motivation et de l’engagement que la résonance provoque autant pour les élèves que pour les enseignants, la résonance pédagogique peut avoir un effet transformateur sur l’individu en stimulant sa croissance personnelle, son développement intellectuel et son épanouissement global. Elle peut susciter une remise en question des perspectives existantes, une expansion des horizons mentaux et une ouverture à de nouvelles idées et expériences. N’est-ce pas là le cœur de l’élan vers le développement professionnel?


En somme, dans notre société en mouvance accélérée, la résonance pédagogique se positionne en puissant levier d’innovation dans l’enseignement. En effet, la vivre à travers des interactions authentiques en classe la présente comme une réponse aux défis posés par le numérique, tout en contribuant au développement professionnel des enseignants. Cette approche favorise un apprentissage significatif et stimulant, dans un contexte où la connexion humaine demeure essentielle. 

En outre, si le concept de résonance vous interpelle, je vous recommande vivement de vous plonger dans ce petit trésor littéraire qu’est Pédagogie de la résonance : Entretiens avec Wolfgang Endres. Ou encore mieux, discutez-en avec vos collègues pour envisager la mise en place de telles relations au sein de votre établissement scolaire!

Bibliographie : 

  • Gohier, C., Anadon, M., Bouchard, Y., Charbonneau, B. et Chevrier, J. (1999). Vers une vision renouvelée de la professionnalisation de l’enseignement et de la construction de l’identité professionnelle de l’enseignant. In C. Gohier, N. Bednarz, L. Gaudreau, R. Pallascio et G. Parent (dir.), L’enseignant un professionnel (p. 36-38). Québec : Presses de l’Université du Québec.
  • Rosa, H. (2022). Pédagogie de la résonance : Entretiens avec Wolfgang Endres. Paris : Le Pommier.
  • Rosa, H. (2010). Politique, histoire et vitesse du changement social : Vers une théorie critique de l’accélération sociale. Le Genre humain, 49, 105-113. 

Les Semaines de la presse et des médias de la FPJQ sont de retour pour une 5e édition

0

Communiqué – La Fédération professionnelles des journalistes du Québec (FPJQ) présente, pour la cinquième année consécutive, les Semaines de la presse et des médias, avec comme porte-parole la journaliste d’enquête renommée, Améli Pineda.

Du 1er au 31 mai, un éventail d’événements à travers le Québec permettra aux professionnels du milieu des médias de se retrouver et d’échanger sur le rôle primordial de la presse dans notre société contemporaine. Ces rendez-vous, en partenariat avec Patrimoine Canadien, sont bien entendu ouverts au grand public, invité à en découvrir toujours plus sur le travail des journalistes au Québec, ses enjeux, ses défis, ainsi que son avenir.

Défi éducatif pour les écoliers

La FPJQ lance un concours spécialement destiné aux écoles primaires, offrant aux enseignants la possibilité de participer au nom de leur classe pour une chance de remporter des sacs cadeaux pour eux-mêmes et leurs élèves, ainsi qu’une conférence captivante animée par un.e journaliste. La FPJQ travaillera en étroite collaboration avec les enseignants lauréats pour coordonner cet événement enrichissant. 

Pour participer, les enseignants doivent remplir un formulaire en ligne d’ici le 16 mai et répondre à sept questions à choix multiples, avec une seule réponse correcte pour chacune. 

Pour connaître la programmation complète et s’inscrire, visitez www.lasemainedelapresse.com


Les Semaines de la presse nous rappellent que le journalisme est bien plus que produire de la nouvelle. C’est avant tout la rigueur à travers la recherche de la vérité, le dévouement d’informer le public et un engagement de révéler des histoires cachées ou méconnues que certains auraient préféré taire ou dissimuler. J’invite donc le public à profiter de cette Semaine pour échanger avec les artisans de l’information d’ici et découvrir les dessous du métier de journaliste. Améli Pineda, porte-parole des Semaines de la presse et des médias

En cette première année de mandat, je vous invite chaleureusement à vous joindre à nous pour la cinquième édition des Semaines de la Presse. C’est pour moi un honneur de pouvoir participer à l’organisation d’un événement aussi riche en information sur l’état actuel des médias et la réalité des professionnels de ce domaine partout dans le monde, et de le partager avec vous. Que vous soyez un expert ou simplement curieux, votre présence et votre contribution seront grandement appréciées. – Éric-Pierre Champagne, président et porte-parole de la FPJQ

Faire circuler l’information

Cette édition, centrée autour du thème « Faire circuler l’information », offre une variété d’activités et de tables rondes accessibles à tous. Son objectif principal est d’informer le public sur la réalité du métier de journaliste ainsi que les nombreux défis auxquels ils font face pour transmettre les informations essentielles à la population. Chaque semaine, un thème central sera mis en lumière, permettant ainsi une exploration approfondie des enjeux cruciaux dans le domaine du journalisme et des médias.

Semaine 1 : La reconnaissance des journalistes

Pour inaugurer les festivités, le 2 mai, l’espace Ozstudio sera le théâtre d’une discussion captivante réunissant l’expert en communication et professeur Bernard Motulsky ainsi que le journaliste René Vézina,  lors de la présentation de leur dernier livre, L’art de parler aux journalistes. Ce sera l’occasion d’entendre leurs conseils et de découvrir les secrets de l’interaction avec les médias. Une opportunité unique pour affiner les compétences en communication et explorer les subtilités de la dynamique entre communicateurs et journalistes.

Semaine 2 : Conscientisation sur la désinformation

Le 8 mai, à la Salle Ville-Marie de la Maison du développement durable, aura lieu une table ronde sur le traitement de l’information sensible, intitulée Conscientisation sur la Désinformation. Cet événement explorera le travail des journalistes ainsi que leur responsabilité lors de situations délicates et compromettantes. Des invités de renom tels que Pierre-Paul Noreau et Cyrille Ekwallal seront présents pour partager leur expertise. Au quotidien, les journalistes font face à une multitude d’informations sensibles, de l’entrave à la justice aux cas de harcèlement. Quels sont leurs droits et responsabilités dans ces situations délicates ? Peuvent-ils divulguer ces informations de leur propre initiative ou sont-ils tenus de protéger leurs sources ? La table ronde sera l’occasion d’explorer ces questions essentielles et de participer à des échanges enrichissants.

Semaine 3 : L’innovation médiatique et le journalisme d’investigation

L’émergence de nombreux bureaux d’enquête et la publication de reportages percutants semblent indiquer une période faste pour le journalisme. Cependant, il est essentiel de comprendre que la réalisation d’enquêtes fouillées se déroule dans des conditions de plus en plus exigeantes. Cette réalité est d’autant plus criante en région, où la pénurie de main-d’œuvre et le manque de ressources financières représentent des défis majeurs. Ce panel virtuel, qui se tiendra le 22 mai, permettra de découvrir les coulisses du journalisme d’investigation et les défis rencontrés par les journalistes au quotidien. 

Semaine 4 : Les libertés en péril 

Dans un paysage médiatique en constante évolution, la Loi sur l’accès à l’information est un outil crucial pour les journalistes et les citoyens engagés. Cependant, ses dispositions posent souvent des obstacles majeurs : absences de réponse, délais interminables, refus répétés et documents fortement caviardés entravent trop fréquemment les efforts des demandeurs d’information.

Ce débat aura lieu à la salle Gilles-Hocquart des Archives nationales à Montréal et portera sur les difficultés auxquelles font face les libertés de presse actuelles. Celui-ci est prévu pour le 29 mai prochain.  Des experts du domaine tels que Marie-Ève Martel, Monique Dumont et Annabelle Blais échangeront leurs points de vue avec des représentantes de premier plan dont un porte-parole de la Ligue des droits et libertés. Ce débat captivant offre une occasion unique de comprendre les enjeux cruciaux liés à la liberté de la presse dans notre société en mutation.

À propos de la FPJQ

Depuis 1969, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de la presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire. Organisme sans but lucratif, la FPJQ est la principale et la plus représentative organisation journalistique au Canada.

Un grand concours pour souligner l’innovation dans les écoles publiques du Canada en lien avec les objectifs de développement durable

0

En tant que partenaire média de cette 16ᵉ édition, l’École branchée vous invite à mettre en valeur des projets auxquels vos élèves ont participé cette année! Attention, le concours est ouvert à l’ensemble des écoles publiques de maternelle à 12ᵉ année du Canada. La date limite pour participer est le 17 mai. Voici les détails. 

Pour participer au défi initié par MindShare Learning, enseignants et élèves sont invités à soumettre une vidéo mettant en valeur un projet innovant réalisé dans leur école ou leur communauté cette année. Le projet doit présenter des solutions innovantes à un problème réel et montrer qu’il cible au moins un des 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. En participant à ce défi, les élèves auront l’occasion d’en apprendre plus et d’agir sur des questions essentielles liées au développement durable, tout en développant des compétences précieuses en matière d’innovation. 

Un Défi pour inspirer l’excellence

Depuis la première édition du Défi, plus d’un million de dollars de prix ont été décernés aux écoles gagnantes pour soutenir l’apprentissage des élèves. Pour les fondateurs, il s’agit d’inspirer l’excellence dans l’enseignement, l’apprentissage et l’innovation au sein des écoles publiques à travers tout le Canada. « En cultivant des compétences telles que la pensée critique, la collaboration et la créativité, nous aidons à former des jeunes qui veulent résoudre des problèmes du monde réel, prêts à relever tous les défis qui se présentent à eux. »

Comment participer? 

Toute l’information est disponible en anglais sur le site de MindShare Learning, ici. Toutefois, pour aider les écoles francophones qui souhaiteraient tenter leur chance, nous avons traduit et synthétisé les modalités principales. 

Pour participer, il faut soumettre une vidéo d’une durée idéale de 2 à 3 minutes (maximum 4 minutes), inspirée par les enseignants et dirigée par les élèves, démontrant l’innovation en question et comment elle répond à l’un des 17 objectifs de développement durable de l’ONU.

Date limite : 17 mai 2024 à minuit (heure du Pacifique) (ce qui représente 3 h du matin dans l’Est!). 

Exemples de concepts à inclure dans la vidéo :

  • Comment le projet met de l’avant les choix et la voix des élèves
  • Comment il est lié aux compétences globales de C21 Canada – Les « 7C » : Créativité, innovation et entrepreneuriat, Pensée critique, Collaboration, Communication, Caractère (saines habitudes de vie), Culture et citoyenneté éthique, Technologies informatiques et numériques (Computer and digital technology)
  • Comment il adresse les questions d’équité, de diversité et d’accessibilité
  • Comment il favorise le bien-être
  • Comment il se base sur l’apprentissage par l’enquête (inquiry-based learning)
  • Comment il se base sur l’apprentissage par projets ou par la résolution de problèmes (project/problem-based learning)
  • Réflexion sur la conception de la salle de classe, du bâtiment scolaire, de l’espace commun d’apprentissage ou de l’espace de création pour améliorer l’apprentissage
  • Etc. 

Règlements du concours

  • Concours ouvert aux éducateurs à temps plein et aux élèves des écoles publiques du Canada, de la maternelle à la 12ᵉ année.
  • Toutes les vidéos doivent inclure les logos de MindShare Learning et du concours : Schools of the Future Student Innovation Challenge. Les deux sont disponibles dans la section Rules sur cette page
  • Les vidéos peuvent être soumises en anglais ou en français.
  • Les enseignants qui soumettent une vidéo au concours doivent obtenir l’autorisation des parents ou tuteurs des mineurs (moins de 18 ans) qui y apparaissent. En effet, si votre participation est retenue, votre vidéo pourrait être mise de l’avant publiquement. 
  • Les enseignants doivent également obtenir l’approbation de leur direction d’établissement pour participer.
  • La participation provenant des élèves et dirigée par des enseignants est permise et encouragée.
  • Les vidéos doivent être préalablement déposées sur YouTube.
  • Les vidéos ne peuvent excéder quatre (4) minutes et ne doivent contenir aucun matériel soumis aux droits d’auteur.
  • Les prix doivent être acceptés tels quels. Ils n’ont aucune valeur en espèces.
  • Les gagnants doivent être prêts à participer à une cérémonie de remise de prix virtuelle et accepter que leurs photos soient publiées.

MindShare Learning, en collaboration avec son commanditaire principal, Dell Technologies, et d’autres commanditaires tels que C21 Canada, Spectrum, Lego Education, Nelson, Edwin, Steelcase, Smith Systems, Taking It Global et Vireo Education, offriront plus de 50 000 $ de prix aux 3 écoles gagnantes, qui seront connues en juin. 

Pour participer, remplissez le formulaire disponible sur le site de MindShare Learning (en anglais seulement). Vous y trouverez aussi les vidéos des gagnants des éditions passées. 

Bonne chance à tous les participants!

Pédagogie de la résonance : Pour des activités pédagogiques captivantes, inspirantes et engageantes (2/3)

0

Tous les jours, un enseignant vit des situations dans lesquelles les élèves sont totalement émerveillés, fiers ou enfin vainqueurs de cette équation qui leur a donné du fil à retordre. Du même souffle, ils peuvent faire face à un silence stérile, une incompréhension palpable ou une colère face à ce verbe qu’ils n’arrivent toujours pas à conjuguer correctement.

Lorsque les activités qu’il propose créent ce doux pétillement en classe (résonance pédagogique), l’enseignant sait que l’apprentissage qui en ressort pourra être durable et utile pour ses élèves. Au contraire, quand tous ses efforts se dissipent en sourdine, il ne peut que tenter de faire différemment. Mais quoi? Comment?

Faisant suite à un précédent article portant sur le concept de résonance (Rosa, 2022), on se penche cette fois de façon plus directe sur les activités vécues dans une classe dite « en résonance ».

Comment faire résonner ses activités d’apprentissage?

Rosa estime que l’amorce d’une activité aura autant d’impact que l’activité qu’elle déclenche elle-même. Également, tout le déroulement doit s’appuyer sur une confiance mutuelle bien établie. Enfin, l’élève doit être perçu et impliqué comme l’acteur principal de ses apprentissages, soutenu par l’enseignant et les collègues de classe. Voici donc ce qu’il propose plus précisément.

  • Introduire vivement les activités : être prédisposé à l’idée que l’élève apprendra quelque chose, qu’il sera atteint par l’activité. La présenter avec l’impact potentiel qu’elles auront dans sa vie et démontrer de l’enthousiasme quant à son déroulement. La travailler de telle sorte qu’elles parlent réellement à l’élève.
  • Encourager l’engagement actif : favoriser des activités interactives et engageantes qui intègrent des activités pratiques et expérimentales. Proposer des défis authentiques et suggérer des productions qui seront réellement utiles aux élèves. Chercher à intégrer des projets, des activités ou des lectures qui résonnent avec les intérêts, les valeurs ou les expériences de vie des élèves afin de les rendre plus significatives. Éviter des activités trop encadrées et balisées. Offrir des choix et de la latitude dans l’exécution des étapes à réaliser pour encourager l’autonomie des élèves et ainsi leur donner la possibilité de faire l’expérience de l’efficacité personnelle.
  • Favoriser la réflexion et la métacognition : intégrer des moments de retours réflexifs sur les situations d’apprentissage. Proposer des outils d’autoévaluation et d’amélioration continue de leurs apprentissages. Aller jusqu’à prévoir un moment de transférabilité dans la vie personnelle de l’élève. Lorsque l’élève commence à faire quelque chose de plus pour lui-même de la matière qui lui est enseignée, c’est qu’elle résonne pour lui.

Comment faire résonner la rétroaction?

L’auteur aborde la question de l’évaluation à l’école, qui peut tout à la fois alimenter l’estime de soi de l’élève ou le blesser profondément. Encore une fois, instaurer une relation de confiance en classe, permet ensuite à l’élève d’entendre ce que lui dit l’enseignant ou le collègue de manière constructive. 

  • Prendre en considération les émotions et les perspectives de l’élève : fournir des retours clairs, sensibles et constructifs qui aident l’élève à identifier des domaines spécifiques où il peut progresser et à développer des plans d’action pour y parvenir. 
  • Encourager la réflexion et l’autonomie : au lieu de simplement fournir des conseils ou des corrections, poser des questions ouvertes qui invitent l’élève à réfléchir sur son propre travail et à identifier des solutions par lui-même à ce qui n’allait pas ou plutôt, pas encore!
  • Reconnaitre les progrès de l’élève : encourager l’élève à continuer à s’engager dans le processus d’apprentissage en rendant visible son amélioration, l’aidant à se sentir valorisé pour ses efforts. La capacité à recevoir une critique et d’en faire quelque chose de positif grandit dans la mesure où je me sens valorisé et respecté. À contrario, si je me sens attaqué ou blessé personnellement par la critique, je ne peux plus la ressentir de façon constructive.

Entrevoyons un exemple de situation où l’on considère les émotions, où l’on encourage la réflexion tout en étant positif et clair. Au lieu de dire : « Tu dois parler plus fort », il sera plus utile de dire : « Tu parles tout doucement. Ce que tu dis est vraiment bien. Réfléchissons à une façon de rendre plus convaincant ton message. » Si l’élève est timide et a peur que son message ne soit pas adéquat, il aura tendance à se protéger en parlant à voix basse et il semblera hésitant. Si on lui confirme que son message est bon, il prendra de l’assurance et osera parler plus fort sur un ton plus convaincu et convaincant.

Rosa ajoute que lorsqu’un retour d’expérience ne correspond pas à l’image que l’on a de soi-même, on le perçoit comme un danger. On peut alors être tenté de se placer dans une relation d’aliénation (répulsive). 

En somme, la clé de l’enseignement réside dans la capacité à créer un lien profond avec les élèves. Lorsque les activités pédagogiques captivent, inspirent et engagent les apprenants, un processus d’apprentissage significatif s’opère. De plus, des retours constructifs et réfléchis peuvent servir de puissants leviers pour le développement académique des élèves, contribuant ainsi à un environnement éducatif favorable à leur épanouissement et à leur réussite.

Bibliographie :

Rosa, H. (2022). Pédagogie de la résonance : Entretiens avec Wolfgang Endres. Paris : Le Pommier.

Lettre ouverte – Temps d’écran chez les jeunes : préconisons une approche équilibrée en milieu scolaire

0

Stéphane Lavoie
Président de l’AQUOPS
Et représentant l’ensemble des utilisateurs d’outils technologiques à des fins pédagogiques et sociales.

L’Association québécoise des utilisateurs d’outils technologiques à des fins pédagogiques et sociales (AQUOPS) est un organisme sans but lucratif qui regroupe plus de 1 300 membres issus de tous les champs d’intervention en milieu scolaire et qui s’intéressent à l’intégration du numérique en éducation. Depuis plus de 40 ans, l’AQUOPS soutient le développement professionnel en éducation sur l’intégration du numérique en favorisant le partage de pratiques pédagogiques innovantes et la formation continue.

Le temps d’écran est un enjeu important et au cœur de l’actualité. Un sujet préoccupant puisqu’il touche directement la mission de l’AQUOPS : apprendre ensemble à l’ère du numérique. Dans ce contexte, nous prenons position pour nuancer certains propos sur le temps d’écran à l’école véhiculés dans les médias. Nous soutenons fermement l’avis du Conseil supérieur de l’éducation (1) : le temps d’écran n’est pas un indicateur adéquat pour mesurer la pertinence du numérique à l’école. Le contexte, la tâche spécifique et l’âge des élèves sont des facteurs parmi plusieurs autres, qui influencent l’impact de l’utilisation d’appareils numériques en classe.

Le rapport de l’INSPQ (2) fait état d’un effet négatif associé à la lecture à l’écran; toutefois, cela ne représente qu’une des nombreuses facettes de l’utilisation du numérique à l’école. Il est essentiel de reconnaître les nombreux avantages du numérique, qui doivent être valorisés, par exemple :

  • Les outils numériques s’avèrent cruciaux pour les élèves ayant des besoins spécifiques (jusqu’à 15 % de la population scolaire), représentant un facteur significatif de réussite et d’autonomie pour eux;
  • Le numérique expose les élèves à des possibilités infinies, leur permettant d’explorer les musées, les merveilles du monde, de rencontrer des personnalités influentes, d’échanger avec leurs auteurs favoris, de développer des projets créatifs, et bien plus encore.

Serait-il judicieux de priver nos jeunes de cette fenêtre sur le monde en limitant l’accès aux écrans en classe?

Les enseignants, qui connaissent leurs élèves et le programme éducatif mieux que quiconque, doivent bénéficier de l’autonomie professionnelle pour sélectionner les stratégies et les ressources les plus adaptées afin de favoriser la réussite de leurs élèves, tout en éduquant à une utilisation saine, responsable et critique des outils numériques. Il est essentiel de reconnaître que c’est dans l’environnement structuré des salles de classe que les élèves seront les mieux outillés pour utiliser le numérique de manière judicieuse et équilibrée.

Nous encourageons les médias, les parents et le public à prendre du recul et à modérer les discours parfois alarmistes concernant le temps d’écran à l’école. Il s’agit d’un enjeu complexe qui mérite une réflexion approfondie en considérant tous les aspects.

L’AQUOPS est un acteur clé de cette réflexion et contribue à promouvoir une saine
intégration du numérique
qui soit inclusive, innovante et responsable.

  1. https://www.cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2020/09/50-2110-ER-Temps-ecran.pdf
  2. https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/2024-02/3434-utilisation-ecrans-contexte-scolaire-sante-jeunes.pdf

Pédagogie de la résonance : Se connecter au contenu d’apprentissage de manière authentique (1/3)

0

Par Marie-Andrée Croteau

Inspiré de la lecture de : Rosa, H. 2022. Pédagogie de la résonance : Entretiens avec Wolfgang Endres. Le Pommier.

Hartmut Rosa est un sociologue allemand connu pour ses travaux sur la théorie de la résonance sociale, la modernité tardive et la relation entre l’individu et le monde contemporain. Il soutient que dans un monde caractérisé par l’accélération et la superficialité, il est crucial de rechercher des expériences de résonance qui nourrissent notre vie intérieure et notre relation avec le monde. Bien que, pour Rosa, le concept de résonance réfère d’abord à une réponse à l’accélération de notre société, dans ce livre qui se veut un échange avec le pédagogue Wolfgang Endres, il transpose ce concept dans un contexte de classe. Le résultat est très inspirant! En voici les grandes lignes.

Qu’est-ce que la résonance?

Il est d’abord important de définir ce qu’est l’expérience de la résonance. Globalement, la résonance implique de s’intéresser à une chose au point où cette chose vous transforme. La résonance pédagogique fait référence à une expérience profonde et significative d’apprentissage dans laquelle l’individu se connecte de manière authentique et enrichissante avec le contenu d’apprentissage, l’enseignant et l’environnement éducatif. C’est ce moment où la classe s’anime, où les élèves sont désireux d’approfondir leurs connaissances, où les questions et les erreurs sont encouragées, où les réussites individuelles favorisent la construction des apprentissages. La relation de résonance est mutuelle, mais c’est à l’enseignant de la catalyser. Rosa qualifie ce dernier de diapason qui, par son enthousiasme, donne l’impulsion pour faire vibrer les élèves autour de la matière qu’il enseigne.

La pédagogie de la résonance suppose que l’enseignant mette en place les conditions gagnantes pour qu’un tel phénomène s’installe entre lui, ses élèves et la matière qu’il leur enseigne. Rosa fait référence au triangle de résonance (triangle du cours réussi) qui peut être mis en parallèle au triangle pédagogique. 

Par plusieurs métaphores, il explique que cette résonance est visible et tangible lorsqu’elle se produit. Il parle de crépitements en classe qui peuvent être perçus dans les yeux des élèves, dans leurs réactions, dans leur posture qui change. Elle est toutefois une expérience éphémère et repose sur :

  • la confiance et l’estime mutuelle ;
  • la place à l’erreur et la rétroaction ouverte ;
  • l’expression de toutes les voix.

Comment établir une relation de résonance avec ses élèves?

  • Être empathique et authentique : écouter ce qu’ils ont à dire, être sensible à leurs expériences personnelles. Montrer de la transparence dans les interactions avec les élèves. Laisser voir sa personnalité, partager ses expériences et être honnête. 
  • Favoriser le dialogue et créer un environnement inclusif : poser des questions ouvertes et encourager les échanges. Valoriser les idées et opinions des élèves. Établir une atmosphère propice à la prise de parole, aux questions et à la prise de risques dans un cadre sécurisé. Encourager le respect mutuel, la tolérance et la collaboration entre les élèves.
  • Célébrer les réussites : applaudir et rendre visibles les victoires et les progrès des élèves, qu’ils soient modestes ou significatifs. Les inciter à se fixer des objectifs et les féliciter pour leurs efforts et leurs réalisations.
  • Demeurer une boussole et un pont : établir et conserver un lien de confiance avec les élèves. Être toujours disposé à pallier les manques de confiance ou de connaissance des élèves.

Lorsqu’un individu (enseignant ou élève) éprouve de la résonance pédagogique, il ressent un engagement émotionnel intense envers le contenu d’apprentissage et les interactions éducatives. Cela peut se manifester par un intérêt passionné, une curiosité accrue et une motivation intrinsèque à apprendre. Ceci est directement connecté à la qualité des apprentissages que l’élève pourra faire et donc à sa réussite (Guillemette, 2004). 

De l’autre côté de la médaille, selon Rosa, la relation aliénante peut prendre deux formes : l’indifférence et le silence d’une part ; la répulsion et l’hostilité de l’autre. L’une et l’autre amènent un repli et une fermeture de l’élève envers l’école et tout ce qui s’y rattache. Elle se vit comme un rejet réciproque de l’enseignant, de l’élève, de la matière. 

Les enseignants peuvent malheureusement cristalliser cette perception du monde quand ils critiquent, punissent et veulent de l’élève ce qu’il ne sait pas faire. L’élève se sent alors impuissant, incapable d’agir sur le monde et sur lui-même et ne peut rien faire d’autre que regarder. D’où l’importance de valoriser l’erreur, l’apprentissage qu’on en fait et l’amélioration qu’on peut y apporter, de célébrer les réussites et de développer l’autonomie des élèves. 

En somme, l’œuvre de Hartmut Rosa souligne la nécessité impérieuse de cultiver des moments de résonance dans nos interactions quotidiennes, que ce soit dans la sphère sociale ou éducative. En se penchant sur la résonance pédagogique, Rosa et Endres offrent une approche transformative de l’enseignement, mettant en lumière l’importance cruciale de la connexion authentique entre enseignants et élèves, ainsi qu’avec le contenu d’apprentissage. À travers un ensemble de pratiques et de valeurs fondamentales, la pédagogie de la résonance ouvre la voie à un environnement éducatif où l’engagement, la bienveillance et la croissance personnelle sont au cœur de chaque interaction. En embrassant cette approche, les enseignants peuvent devenir des catalyseurs de changement, inspirant ainsi leurs élèves à s’engager pleinement dans leur propre parcours d’apprentissage, et ce, dans un esprit de confiance, de respect mutuel et de collaboration.

La résonance pédagogique représente donc certainement un sujet à approfondir et à analyser davantage dans un prochain article.

Bibliographie :

Guillemette, F. (2004). Enseignement stratégique et autonomisation. Dans A. Presseau (Dir.), Intégrer l’enseignement stratégique dans sa classe (pp. 141-162). Montréal : La Chenelière.
Rosa, H. 2022. Pédagogie de la résonance : Entretiens avec Wolfgang Endres. Paris : Le Pommier.

Les #Édubrèves – édition du 30 avril 2024

0

En complément de nos articles d’actualité complets qui paraissent pendant la semaine, voici les #Édubrèves, de courtes nouvelles qui pourraient vous intéresser. N’hésitez pas à les partager ou à m’écrire si vous avez des informations à faire circuler.

Attention, l’usage de GIF animés dans ce condensé de nouvelles brèves est à des fins de divertissement seulement.


Guide pour une approche réflexive de l’IA en éducation

Voici un guide sur l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) sur lequel l’enseignant Simon Duguay a travaillé avec plusieurs collaborateurs, dont Laurie Couture de l’École branchée.

Le but du guide est de présenter différentes manières d’intégrer (ou non) l’IA en éducation. Il souligne autant les limites que les bénéfices des différentes approches. Ensuite, plusieurs ressources et pistes d’actions sont proposées pour permettre aux enseignants d’agir de manière cohérente avec leurs valeurs et leurs intentions pédagogiques!

Le guide s’adresse autant aux enseignants à la formation des jeunes que ceux des Cégeps et Universités.


AQUOPS : Les rediffusions des conférences et des ateliers virtuels sont disponibles

Les conférences et les ateliers du 42ᵉ colloque de l’AQUOPS sont maintenant disponibles en rediffusion pour les membres de l’organisation. Si vous avez sélectionné l’option membre lors de votre inscription au colloque, vos accès vous ont été envoyés par courriel. Si vous n’êtes pas encore membre et que vous êtes intéressés par ces contenus, vous pouvez procéder à votre inscription dès maintenant. 

Consulter les détails pour devenir membre.

Accéder à la Zone membre.


Guide de création de contenu numérique accessible

Ce guide, préparé par Valérie Gariépy, Marc Tremblay et Jean-Michel Bélanger, regroupe les pratiques de base pour guider des démarches visant à réaliser du contenu accessible. Quelques notions, telles que l’utilisation des couleurs, le texte alternatif, la structure du contenu et la rédaction de contenu simple et clair, sont abordées pour favoriser une expérience inclusive et accessible du contenu.

Ce guide vise principalement à présenter des compétences de base applicables facilement par toutes personnes créant du contenu numérique. Il ne prétend pas avoir le but de faire de vous des personnes créatrices de contenu numérique pouvant atteindre les normes d’accessibilité : ceci est un défi sur le long terme qui se fait étape par étape.

Télécharger le guide gratuitement. 


L’anxiété de performance chez les élèves doués

Les élèves doués peuvent vivre de l’anxiété de performance. Cette anxiété pourrait expliquer en partie qu’ils obtiennent parfois des résultats académiques qui ne reflètent pas leur potentiel cognitif. Cet article examine l’anxiété de performance chez les élèves doués, son lien avec les résultats scolaires et l’importance de la relation enseignant-élève.

Lire l’article.


Télé-Québec et SYNTHÈSE éveillent les  jeunes aux métiers de la création numérique

En partenariat avec Télé-Québec, SYNTHÈSE a annoncé que la plateforme éducative Télé-Québec en classe héberge dès à présent 19 capsules vidéos et fiches métiers. Ces contenus ont été réalisés par SYNTHÈSE pour faire découvrir, aux jeunes du secondaire et aux jeunes adultes, la diversité des parcours scolaires et professionnels en jeu vidéo, effets visuels, animation et expériences numériques.  


Recherchées : Écoles secondaires de la région de Montréal pour un concours littéraire en collaboration avec la Belgique francophone

À la suite de la visite au Québec, en octobre 2023, de la ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir, un projet pilote de concours de nouvelles sera lancé au Québec et en Belgique francophone à la prochaine rentrée scolaire.

Le but est d’ouvrir et de poursuivre les collaborations entre les établissements participant au projet et d’encourager les jumelages entre les écoles des deux territoires.

L’objectif de ce concours de nouvelles est de :

  • promouvoir l’utilisation de la langue française
  • faire découvrir une autre culture aux élèves de 6e primaire et de 1re secondaire
  • susciter la créativité et encourager la persévérance des élèves
  • favoriser les collaborations entre les élèves et le personnel enseignant des deux communautés
  • présenter ce type d’initiative comme exemple de collaboration Wallonie-Bruxelles/Québec en éducation

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Québec est à la recherche de 3 ou 4 écoles secondaires, idéalement de la grande région de Montréal, qui accepteraient d’être contactées afin de participer au projet pilote. Si c’est votre cas, écrivez-nous à info@ecolebranchee.com 


À lire 

  • Presque 10 % d’absents en classe : Au début d’avril, près de 10 % des jeunes de la province n’étaient pas sur les bancs d’école, un pourcentage presque aussi élevé qu’en pleine pandémie. Désengagement vis-à-vis de l’école, voyages, anxiété : les hypothèses varient sur les causes de ces absences. 
  • Une journée de mobilisation sur l’intimidation dans les écoles en mai : La prévention, l’intervention et les sanctions seront les trois axes qui seront à l’ordre du jour lors de la journée de mobilisation sur l’intimidation et la violence dans les écoles, qui aura lieu le 24 mai à Québec. En plus de la journée de mobilisation, le plan prévoit aussi une semaine sur la prévention de la violence, qui doit avoir lieu au courant de l’année 2024-2025.

Est-ce que les emojis facilitent vraiment nos communications numériques?

En principe, ils permettent de clarifier une intention. En pratique, ils créent parfois de la confusion! Chloé Sondervorst, journaliste en culture numérique à Radio-Canada, parle d’une étude américaine sur le sujet dans ce reportage radiophonique.

Écouter le reportage.


Nouveauté : L’organisation de l’éducation au Québec – Version 2024

La version 2024 du livre L’organisation de l’éducation au Québec, écrit par André Lemieux, professeur au Département d’éducation et pédagogie de l’Université du Québec à Montréal, est maintenant disponible. Il a été rédigé avec la participation de Lise Bessette, Houssine Dridi, Madeleine Tchimou, Manon Boily, France Gravelle, Marcel Lecours et Émilie Deschênes.

L’organisation de l’éducation au Québec montre l’évolution de son système d’éducation depuis les années 1600 à aujourd’hui. C’est un outil de référence qui permet à toute personne (étudiants, enseignants, directeurs d’école, commissaires d’école et parents) de connaître l’histoire de l’éducation au Québec. Par son contenu, ce manuel offre un inventaire complet du système de l’éducation au Québec au XXIe siècle.


Une nouvelle formation sur le climat pour les enseignants québécois

Une formation développée par une équipe de l’Université du Québec à Montréal propose aux enseignants du préscolaire-primaire et du secondaire des outils pédagogiques qui visent à reconnecter les jeunes à la nature en contexte de changements climatiques, tout en générant des apprentissages.

Lire l’article.


Un cours en ligne sur l’éducation inclusive en enseignement supérieur

Créé dans le but de favoriser le développement d’une posture inclusive chez ses utilisateurs, le cours en ligne ouvert massivement (CLOM) vise la compréhension de concepts clés et d’enjeux modernes liés à l’éducation inclusive en enseignement supérieur. Il s’adresse principalement au corps professoral, mais peut également intéresser toutes les personnes qui souhaitent enrichir leurs connaissances sur le sujet.

En savoir plus sur le cours.


Lancement de #TeachAI

L’organisme Canada en programmation annonce qu’il participe à l’initiative #TeachAI (Enseigner l’IA). ​​Cette initiative rassemble des leaders de l’éducation et des experts en technologie pour aider les gouvernements et les autorités éducatives à enseigner avec et au sujet de l’IA. Les objectifs de TeachAI sont notamment d’accroître la sensibilisation, de renforcer la communauté et les capacités, et d’orienter les politiques. et partage sa plus récente ressource : « Idées de politiques fondamentales pour inclure l’IA dans l’éducation ».

Canada en programmation lancera également 15 mai sa nouvelle ressource « Idées de politiques fondamentales pour inclure l’IA dans l’éducation » (Foundational Policy Ideas for AI in Education). Inscrivez-vous dès aux webinaires de lancement sur www.teachai.org/webinars.


Des nouvelles des Lab-écoles

Prix d’excellence en architecture pour le Lab-École Saguenay

Le projet du Lab-École Saguenay a été désigné lauréat du Prix d’excellence en architecture 2024 par l’Ordre des architectes du Québec. Ce programme vise à mettre en avant la qualité architecturale au Québec.

Félicitations à l’Agence Spatiale, APPAREIL architecture, BGLA, LGT (maintenant WSP), Collectif Escargo, Rousseau Lefebvre ainsi qu’à toute l’équipe de l’école de l’Étincelle pour cette magnifique réalisation.

Voir la fiche de l’École de l’Étincelle pour le concours.

Un balado pour le Lab-École Shefford

Des élèves de 6e année de l’école du Zénith ont entièrement réalisé une série de balado. De la création des questions, jusqu’au montage audio, ils vous feront découvrir le merveilleux travail de Madame Sara, technicienne en alimentation. Bonne écoute!


La 8ᵉ Bourse Antidote en traitement automatique de la langue attribuée à Megh Vipul Thakkar

Druide informatique a annoncé que la 8e Bourse Antidote en traitement automatique de la langue (TAL) est attribuée à Megh Vipul Thakkar, étudiant à la maitrise sous la direction du professeur Sarath Chandar, de Polytechnique Montréal et de l’Institut québécois d’intelligence artificielle Mila. 

D’un montant de 20 000 $, la Bourse Antidote en TAL est attribuée dans le cadre du Fonds Druide pour la recherche en analyse de texte, créé par un don de Druide informatique à l’Université de Montréal. La Bourse Antidote en TAL est attribuée annuellement à un étudiant ou une étudiante du Département d’informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) de l’Université de Montréal dont les travaux sont liés au Mila.

Lire le communiqué de presse. 


Les secrets d’un innovateur avec Louis Garneau

Dans cette classe de maître en innovation, présenté par la chaîne Innovation 110 %,  Louis Garneau de Louis Garneau Sports dévoile ses secrets et sa passion pour l’innovation. L’innovation fait partie intégrante de la culture de l’entreprise, elle l’a aidé à propulser son entreprise dans plus de 50 pays et à toujours créer de la valeur ajoutée pour ses consommateurs au travers de produits innovants. Découvrez les secrets de cet athlète olympique devenu entrepreneur et innovateur inspirant.


Les semaines de la presse et des médias

La cinquième édition des Semaines de la presse et des médias  se tiendra du 1ᵉʳ au 31 mai 2024.

Vous pouvez télécharger les calendriers d’activité pour chaque semaine directement sur le site. 

Un concours pour les écoles primaires

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec présente un concours est spécialement conçu pour les écoles primaires. Les enseignants peuvent participer au nom de leur classe pour une chance de remporter des sacs cadeaux pour eux et leurs élèves ainsi qu’une conférence passionnante pour les classes gagnantes. Les

Consulter les modalités et inscrivez-vous d’ici le 16 mai.

Une table ronde pour tous     

Le Centre québécois d’éducation aux médias et à l’information présente la table ronde L’impact de l’éducation aux médias et à l’information sur la mobilisation citoyenne des jeunes. Est-ce que le fait d’être peu ou mal informé a un impact sur l’engagement des jeunes dans leur communauté? Comment favoriser l’engagement dans un paysage numérique en perpétuelle transformation? Quelles sont les initiatives inspirantes dans les domaines scolaires, médiatiques et politiques?

Le 23 mai 2023, de 18h à 19h30, chez AtWorkBase (486, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal). Les places sont limitées, l’inscription est obligatoire sur ce lien.


Des nouvelles capsules et fiches pédagogiques pour les élèves du primaire

Produite en collaboration avec Les As de l’info, grâce au soutien financier du ministère de la Culture et des Communications du Québec, la série de capsules Info à la découverte des médias initie les élèves du 2e et du 3e cycle du primaire à l’univers de l’information et des médias. Accompagné de véritables journalistes de tous les horizons, le personnage « Info » explore l’univers fascinant des médias.

Chaque capsule vidéo se décline également en fiche pédagogique, conçue par des professionnels de l’éducation, permettant aux enseignants de réinvestir les thématiques abordées en activités à faire en classe.

Découvrez les capsules vidéo sur ce lien.

Consultez les fiches pédagogiques sur ce lien


Les Éditions CEC acquièrent les collections Grand Duc

Les Éditions CEC ont annoncé l’acquisition des collections des Éditions Grand Duc de Groupe Éducalivres qui regroupent du matériel pédagogique destiné aux élèves du primaire, du secondaire et à l’éducation des adultes. Cette transaction permettra aux enseignants de continuer l’utilisation des services et des contenus offerts par Groupe Éducalives qui a dû cesser ses activités il y a quelques mois. Les clients pourront poursuivre l’utilisation des ensembles didactiques des Éditions Grand Duc qui seront revalorisés par l’intermédiaire de notre plateforme maZoneCEC. Dès maintenant, les écoles peuvent commander les collections Grand Duc pour recevoir leur matériel pédagogique pour la prochaine rentrée scolaire. 

Lire le communiqué de presse


Les aidants scolaires reçoivent une aide financière pour le déploiement de l’aide à la première transition

Les Aidants scolaires ont annoncé que le projet Déployer le service d’aide à la première transition a été financé par le gouvernement du Canada par le biais du programme Nouveaux Horizons pour les aînés et favorisera le déploiement de son service d’aide à la première transition.

Lancé en tant que projet-pilote au cours de l’année 2022, le service d’aide à la première transition consiste à jumeler un enfant identifié comme susceptible de rencontrer des difficultés à vivre ce passage important avec un aîné bénévole pendant ses derniers mois en milieu de garde à l’enfance et ses premiers mois à l’école. Cet aîné bénévole joue un rôle significatif pour l’enfant dans le cadre de son parcours, il l’accompagne et le sécurise au cours de cette étape importante. Ce bénévole débute ses présences en milieu de garde dans le groupe de l’enfant et il est présent à l’école pour l’accueillir dès les premiers jours de la rentrée.


En terminant, nous vous suggérons le documentaire Lire pour vivre

Lire pour vivre documente la quête de Claudia Larochelle pour répondre à certaines questions fondamentales sur l’amour/désamour des Québécois.es pour la lecture et sur leur niveau de littératie inquiétant. Quelles raisons historiques expliquent cette situation? Lire peut-il aider à grandir et, surtout, à vivre? Comment pouvons-nous améliorer le niveau de littératie de la population? Les idées sont là et les solutions existent. Partout au Québec, des passionné.e.s les mettent déjà en œuvre.

Présentée sur Savoir médias.


Si vous en voulez encore plus, vous pouvez (re)voir les #Édubrèves de la semaine dernière.

On se retrouve bientôt! N’hésitez pas d’ici là à nous « tagguer » (en bon français…) sur Twitter (@millaudrey ou @riomarti) pour que nous parlions de votre projet/ressource dans une prochaine revue de la semaine! Passez une excellente semaine.

Faites reconnaître vos projets novateurs lors des MTL Tech Awards

0

Communiqué — Pour la 5e année consécutive, le Printemps numérique présentera les MTL Tech awards lors de son événement annuel MTL connecte : la Semaine numérique de Montréal, qui se déroulera du 15 au 18 octobre 2024. À cette occasion, les entreprises, organisations, institutions et esprits novateurs sont invités à déposer leur candidature pour présenter leurs projets devant un jury constitué d’experts. Plusieurs prix sont à remporter.

MTL Tech awards est un concours international de l’innovation numérique qui a pour but de promouvoir les projets, les idées et les individus novateurs montréalais, québécois et internationaux. La cérémonie de remise des prix aura lieu à l’école NAD-UQAC (Montréal), le jeudi 17 octobre 2024.

>>> PARTICIPEZ AU CONCOURS

Date limite de dépôt : mercredi 3 juillet 2024 – 23h59 (EST)

4 PRIX À GAGNER

  1. PRIX DE L’INNOVATION
    Ce prix célèbre la créativité et l’innovation des entreprises d’ici et d’ailleurs.
  2. PRIX FEMMES EN TECH
    Ce prix célèbre le leadership féminin dans des organisations et entreprises d’impact.
  3. PRIX EN LITTÉRATIE NUMÉRIQUE JEUNESSE
    Ce prix fait rayonner les projets contribuant au développement des compétences numériques des jeunes Québécois.
  4. PRIX EN DÉCOUVRABILITÉ CULTURELLE FRANCOPHONE
    Ce prix vise à récompenser les projets qui favorisent la découvrabilité des contenus culturels francophones.

En soumettant votre candidature vous êtes déjà gagnants :

  • Profitez de deux accès en ligne gratuits à l’événement (valeur de 138$ +tx.)
  • Bénéficiez d’une visibilité dans le cadre de l’événement, propulsant ainsi votre projet vers des opportunités d’affaires internationales.

Pour les finalistes :

  • Obtenez un accès intégral gratuit (valeur de 499$ + tx). Ce billet donne accès à l’intégralité de l’événement, en ligne et en présentiel.
  • Soyez mis de l’avant dans la programmation et faites connaître votre projet auprès d’un parterre de professionnels en présentiel et en ligne.
  • Courez la chance de remporter plusieurs prix prestigieux.

Dates importantes

  • Mercredi 3 juillet 2024 – 23h59 (EST) : Date limite pour déposer votre candidature sur le formulaire.
  • Mardi 1er octobre 2024 : Annonce des finalistes sur nos médias sociaux.
  • Mardi 15 octobre 2024 : Présentations des finalistes devant le jury et un public de professionnels de l’industrie sur la scène principale de MTL connecte (à l’école NAD-UQAC, Montréal).
  • Jeudi 17 octobre 2024 : Cérémonie et remise des prix en direct sur la scène principale de MTL connecte (à l’école NAD-UQAC, Montréal).

Conditions de participation

  • Pouvoir se rendre à l’école NAD-UQAC, Montréal, le 15 octobre pour la présentation et le 17 octobre pour la cérémonie de remise des prix.

PRIX DE L’INNOVATION

  • Participer en tant qu’entrepreneur ou porteur de projet dans l’une des catégories suivantes : start-up, OBNL, PME ou Grande entreprise;
  • Inscrire votre projet qui changera les habitudes de demain parmi l’une des 4 thématiques de MTL connecte 2024.

PRIX FEMMES EN TECH

  • Participer en tant que femme en position de leadership œuvrant dans une entreprise, association ou à titre d’investisseur;
  • Soutenir des initiatives collectives ainsi que des pratiques plus durables et équitables, grâce aux nouvelles technologies et aux outils numériques;
  • Inscrire votre projet en technologie parmi l’une des 4 thématiques de MTL connecte 2024.

PRIX EN LITTÉRATIE NUMÉRIQUE JEUNESSE

  • Participer en tant qu’entreprise, institution, organisme ou milieu scolaire;
  • Œuvrer, entre autres, auprès d’une clientèle jeunesse au Québec;
  • Présenter un projet en littératie numérique dans l’un des secteurs suivants : l’éducation, la citoyenneté ou la culture.

PRIX EN DÉCOUVRABILITÉ CULTURELLE FRANCOPHONE

  • Participer en tant que personne morale à but non lucratif, ou à but lucratif, ou coopérative;
  • Œuvrer dans le domaine de la découvrabilité des contenus culturels francophones.

>>> DÉPOSEZ VOTRE CANDIDATURE

Date limite de dépôt : mercredi 3 juillet 2024 – 23h59 (EST)

Le premier Championnat de créativité du Québec se tiendra au Collège Durocher Saint-Lambert

0

Communiqué – Créativité Québec annonce la tenue de la première édition du Championnat de Créativité du Québec à l’Alinéa du Collège Durocher Saint-Lambert. Cet événement novateur vise à mettre en lumière l’ingéniosité et l’esprit d’innovation des jeunes du secondaire à travers la province. 

Le 27 avril prochain, neuf équipes de jeunes talentueux issus des quatre coins du Québec convergeront vers l’Alinéa, l’écosystème d’innovation du Collège Durocher Saint-Lambert, pour participer à une compétition créative sans précédent. Cette journée promet d’être riche en découvertes, en défis et en exploration du potentiel créatif des jeunes participants. 

Le Championnat de Créativité du Québec est bien plus qu’une simple compétition. Il s’agit d’une occasion pour les élèves de développer leurs compétences en matière d’imagination, de collaboration, de leadership et de pensée critique à travers des jeux sérieux tels que la joute créative et l’utilisation de l’intelligence artificielle. Au cœur de cette compétition, les équipes se mesureront lors de « joutes créatives », des confrontations où elles devront démontrer leur capacité à résoudre des défis stimulants.

Ces défis seront présentés par des partenaires de l’industrie : Ubisoft Éducation, Finance Montréal et Lab22, qui contribueront ainsi à enrichir l’expérience des jeunes participants. La finale de cette première édition sera particulièrement palpitante, alors que les équipes devront utiliser des outils d’intelligence artificielle pour comparer, améliorer leurs réflexions et faire preuve de pensée critique.

Le jury, composé d’experts de renom tels que la directrice d’IA du Conseil de l’innovation du Québec et de Cybercap, entre autres, désignera l’équipe gagnante, qui se verra décerner le prestigieux trophée Dali par le directeur général de Créativité Québec et un membre du Conseil de l’Innovation du Québec.

Le Collège Durocher Saint-Lambert est honoré d’accueillir cette première édition du Championnat de Créativité du Québec à l’Alinéa, un lieu propice au maillage entre élèves, équipes-écoles, chercheurs universitaires, experts et partenaires de tous horizons, afin qu’ensemble, ils puissent faire émerger des solutions innovantes pour relever les défis de demain.

Pratique innovante : les mathématiques en classe inversée

0

Par Martine Rioux

Éric Boudrias, Élise Choinière et Laurence Piché-Mandeville, enseignants à l’École internationale du Vieux-Longueuil, ont partagé leur projet lors du 42e colloque de l’AQUOPS. Alors qu’ils étaient en recherche de moyen pour faire de la différenciation en mathématiques, ils ont suivi une autoformation sur la classe inversée du CADRE21.

Débuté en février 2021, le projet a rapidement permis aux enseignants de constater une différence entre le « avant » et le « après » au cours de la même année scolaire. « Les élèves étaient plus engagés et s’impliquaient davantage dans leurs apprentissages », ont-il témoigné lors de l’atelier. 

Concrètement, Les mathématiques renversantes est un répertoire de huit collections de vidéos de mathématiques. Les enseignants ont rassemblé des vidéos existantes sur les thèmes au programme. « Nul besoin d’en produire de nouveaux si vous en trouvez qui vous conviennent », disent-ils. Ils ont créé un site Web pour rassembler le tout, mais cela aurait pu être un autre mode de diffusion (ex. Padlet, Bloc-notes de classe).

En collaboration avec le conseiller pédagogique de mathématiques, ils ont réfléchi à l’ordre d’enseignement des notions et fait une planification en spirale pour revenir sur certaines notions en cours d’année scolaire. La complétion d’une collection permet d’obtenir des badges numériques. Chaque badge regroupe des notions similaires dans les catégories suivantes :  arithmétique, géométrie, mesure, probabilité, statistique.

Une affiche dans la classe permet aux jeunes d’indiquer leur progression et donc à l’enseignant de suivre celle-ci.

Le principe de la classe inversée

Dans une classe inversée, les élèves découvrent les notions en regardant de courtes vidéos explicatives. Le visionnement peut se faire en classe ou à la maison. Dans le cas du présent projet, le tout se déroule à l’école, bien que les élèves aient aussi accès aux vidéos à la maison. 

En regardant les vidéos, les élèves doivent prendre des notes sur une feuille pour se souvenir des éléments clés (la prise de note efficace est modélisée avec les élèves, ils optent pour la technique de leur choix). La feuille devient l’outil de référence lors des activités qui suivent.

Ils ont ensuite un questionnaire autocorrectif à compléter afin de valider l’acquisition des compétences. Ils ont par la suite des activités à réaliser pour mettre en pratique leurs connaissances (cartes de tâches, exerciseurs, Netmath, cahier d’exercice, raisonner C2 formatifs, etc.). Ils ont l’opportunité de s’entraider entre eux et de recevoir un soutien individualisé de leur enseignant. Ils ont généralement le choix entre plusieurs activités, et ils ont accès aux corrigés. L’enseignant guide la réalisation des activités, il peut faire accélérer des élèves ou ralentir ceux qui ont mal compris et qui tentent de progresser malgré tout.

Lorsqu’ils se sentent prêts, ils peuvent passer un test de connaissances en lien avec la notion. Ils ont l’occasion de se reprendre si celui-ci ne se déroule pas comme prévu. Trois versions différentes par test sont prévues. Cet élément a complètement changé la perception des élèves face à l’évaluation. Ils regardent vraiment où ils se sont trompés en vue de la reprise.

Les avantages de la classe inversée pour les élèves

  • Apprentissage à son rythme : Les élèves peuvent visionner les vidéos autant de fois qu’ils le souhaitent et à leur propre rythme.
  • Disponibilité de l’enseignant : L’enseignant est plus disponible pour circuler dans la classe, offrir de la rétroaction, former des sous-groupes, proposer des activités de consolidation, etc.
  • Collaboration : Les élèves ont l’occasion de s’entraider et de travailler en équipe.
  • Différenciation pédagogique : L’enseignant peut adapter son soutien aux besoins de chaque élève, autant ceux en difficulté d’apprentissage que les plus doués.
  • Engagement accru : Les élèves sont plus actifs et impliqués dans leur apprentissage.
  • Développement de l’autonomie : Les élèves apprennent à gérer leur temps et à s’organiser.

Une période typique de mathématiques renversantes

  • Activer les neurones : En début de période, une routine mathématique (causerie, petit problème, etc.) est prévue pour préciser des notions ou valider la compréhension. 
  • L’enseignant circule dans la classe pour réajuster, faire des rétroactions, questionner les élèves. Il vérifie les productions, forme des sous-groupes d’entraide pour soutenir les élèves en difficulté ou rassembler ceux qui rencontrent les mêmes enjeux de compréhension.
  • Les élèves travaillent de façon autonome. Ils avancent sur leur feuille de suivi, collaborent, partagent leur raisonnement entre eux et questionnent l’enseignant ou leurs pairs au besoin.

Le projet est en constante évolution. Les enseignants de l’équipe continuent de créer de nouvelles vidéos, d’ajouter des activités et de perfectionner leur approche pédagogique. Ils explorent aussi des possibilités d’implanter le même type de pédagogie dans d’autres matières.

Au terme de l’atelier, ils ont partagé leur tableau de planification avec toutes celles et tous ceux qui voudraient s’en inspirer. Si vous cliquez sur les liens des questionnaires, vous serez invités à faire votre propre copie.

Le support de présentation qu’ils ont utilisé lors de leur atelier est également disponible ici : monurl.ca/aquops4115 

Besoin de formation d’appoint pour démarrer ou aller plus loin avec la classe inversée?

Il faut repenser la place de la compétence numérique dans le système éducatif québécois

0

Patrick Giroux, professeur
Université du Québec à Chicoutimi,
pgiroux@uqac.ca

Étienne Hébert, professeur
Université du Québec à Chicoutimi,
ehebert@uqac.ca

Gabriel Dumouchel, professeur
Université du Québec à Chicoutimi,
gdumouch@uqac.ca

Koffi Agbeko Agbotro, candidat au doctorat
Université du Québec à Chicoutimi,
kaagbotro@etu.uqac.ca

Nous constatons la convergence de deux problématiques : les très grands écarts de compétences numériques des étudiants qui entrent à l’université et la montée du numérique, ici représenté par les intelligences artificielles. Cette convergence rend la situation de moins en moins tenable dans les universités en imposant une pression de plus en plus importante sur l es professeurs, les chargés de cours et les professionnels qui les accompagnent. Nous proposons que cette situation puisse être potentiellement corrigée ou améliorée en révisant la place de la compétence numérique au sein du programme de formation québécois.

L’université fait face à un enjeu d’inégalités des chances lié à l’hétérogénéité de ses étudiants. Le constat est sans équivoque. À l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), les étudiants qui commencent des études de premier cycle sont très hétérogènes en termes de parcours et de connaissances/compétences scolaires, de culture, de conception de l’apprentissage et aussi des attentes vis-à-vis de l’établissement. Ce n’est pas un problème en soi, cela peut même être une force. On remarque cependant que les différences entre les étudiants sont parfois extrêmes et que certains arrivent à l’UQAC avec d’importantes lacunes à combler.

Des entrevues menées auprès de professeurs intervenant durant la première année de formation de différents programmes de premier cycle de notre université montrent que ce serait particulièrement vrai sur le plan des compétences technologiques.

Considérant l’importante présence du numérique dans les processus d’enseignement et d’apprentissage, ces lacunes ajoutent à la difficulté de suivre et de donner des cours universitaires. Cette situation n’est cependant pas caractéristique de notre établissement. Le comité scientifique de la Grande initiative réseau en Réussite (2020) souligne, par exemple, que « tous les étudiantes et les étudiants ne disposent pas des mêmes opportunités et habiletés techniques » (p. 25).

Cette fracture numérique touche l’ensemble des apprenants du Québec, comme en témoigne le rapport de Yagoubi (2020) qui fait état de clivages socionumériques notables chez les jeunes Québécois (13-29 ans) pour qui l’école ne donne pas suffisamment de cours pratiques sur le numérique.

De ce fait, bon nombre d’entre eux se disent autodidactes et apprennent même davantage par l’entremise de l’Internet. Certes, le manque de compétences techniques liées à l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) chez les adolescents et les jeunes adultes n’est pas nouveau (voir notamment Dauphin, 2012).

Cependant, pour ajouter à l’importance et à la complexité de cet enjeu,il apparaît que les étudiants internationaux qui fréquentent les universités québécoises ⎼ et ils sont de plus en plus nombreux au sein de l’UQAC ⎼ semblent plus souvent confrontés à des inégalités touchant l’accès aux outils numériques et les compétences pour en faire usage (Firme, 2021).

Au même moment, l’accélération du développement technologique et l’investissement récent des processus d’enseignement et d’apprentissage par les intelligences artificielles (IA) de manière plus ou moins contrôlée et réfléchie ajoutent à la pression pour s’adapter rapidement en apportant de nouveaux sujets de préoccupation tels que l’intégrité intellectuelle et le plagiat (voir notamment Anders, 2023; Frye, 2022; King et ChatGPT1, 2023; Roy et Lepage, 2023).

Les outils exploitant une IA générative sont dorénavant capables de produire des textes sur un sujet précis en respectant les consignes données par un enseignant ou par un étudiant, de faire la synthèse d’articles scientifiques ou professionnels, de produire des images originales ou des animations vidéo hyperréalistes, de commenter les faiblesses d’une théorie ou de composer un poème à la manière de Baudelaire sans qu’il soit possible pour l’enseignant de déterminer hors de tout doute si le travail a été produit par un étudiant ou non. Et les IA peuvent faire bien plus! Mais ce ne sont pas les seules difficultés posées par le développement récent de l’IA.

Le Pôle montréalais d’enseignement supérieur en intelligence artificielle (2023) met clairement de l’avant que l’on fait face à une situation inédite qui soulève de très importants défis. Dès 2020, le Conseil supérieur de l’éducation du Québec (2020b) agissait en publiant un rapport définissant l’IA, présentant plusieurs exemples d’usages porteurs et anticipant les enjeux sociaux et éthiques ainsi que les défis que pose le développement de l’IA en éducation.

Plus récemment, l’UNESCO (2023) a publié un guide dans lequel les auteurs décrivent plusieurs problématiques potentielles associées à l’arrivée des IA génératives tout en expliquant leurs implications pour l’éducation. Les défis sont trop nombreux pour tous être présentés ici, mais notons à titre d’exemple le fait que les coûts associés au développement de l’IA générative sont tellement importants qu’ils ne peuvent actuellement être assumés que par un tout petit nombre d’entreprises et de pays dans le monde. Cela pourrait contribuer à l’élargissement de la fracture numérique entre les États, consolidant le quasi-monopole de certaines grandes entreprises privées et plaçant de très nombreuses populations, notamment les étudiants, en situation de dépendance.

Un autre élément qui préoccupe plusieurs auteurs est le fait que l’IA se développe plus vite que les lois et les politiques, de sorte qu’il n’existe ainsi aucun moyen de certifier ou de contrôler le développement et les usages de ces outils. Développée sans véritables garde-fous solides, l’IA a aussi un potentiel grandissant de soutenir la création d’hypertrucages malveillants ⎼ mieux connus en anglais sous le nom de deepfakes⎼ presque impossibles à distinguer de la réalité et pouvant servir à manipuler, influencer ou désinformer des groupes ou des populations (Naffi et al., 2021).

Nos données personnelles peuvent aussi être exploitées par l’IA pour cibler les publicités d’une manière qui se rapproche réellement de la manipulation psychologique. Et ce ne sont là que quelques problèmes soulevés par quelques auteurs.

Actuellement, du point de vue de l’Université, les deux problématiques mentionnées convergent. L’IA a définitivement un potentiel pédagogique important, mais elle représente aussi de grands défis qui ne peuvent être relevés sans une éducation riche et des compétences avancées. Malheureusement, tous les étudiants ne sont pas outillés de la même façon pour exploiter ces outils émergents qui ne sont que des catalyseurs efficaces dans le processus pédagogique. Sans une intervention coordonnée, certains pourront en profiter alors que d’autres ne seront pas en mesure d’en tirer des bénéfices.

Ainsi, ces deux problématiques convergent et augmentent considérablement la pression sur les étudiants et les intervenants qui les soutiennent directement. Au final, la disparité au niveau de la compétence numérique et les nouveaux défis lancés par l’arrivée impromptue des IA placent certains étudiants en position de désavantage et compromettent leurs chances de réussir.

Dans l’état actuel des choses, il nous apparaît que la réponse la plus adaptée dépasse les capacités d’intervention de l’université québécoise et qu’une réflexion et une intervention plus globales sont nécessaires. La logique menant à ce constat est simple :

Les étudiants québécois représentent la plus grande proportion des étudiants à accéder à l’université québécoise. Tous devraient, théoriquement, avoir une base commune au regard de la compétence numérique.

Le programme de formation de l’école québécoise inclut les TIC comme une compétence transversale à développer de l’entrée au préscolaire jusqu’à la fin du secondaire depuis le tournant des années 2000 (Ministère de l’Éducation du Québec, 2006). Plus récemment, le Québec s’est d’ailleurs doté d’un cadre de référence de la compétence numérique (Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, 2019). Le Québec s’est aussi doté d’une structure de conseillance pédagogique spécialisée dans l’intégration pédagogique du numérique nommé RÉCIT. Le réseau collégial québécois s’est pour sa part doté d’un « cadre de référence sur lequel s’appuie le personnel pédagogique des collèges pour soutenir la maîtrise d’habiletés informationnelles, méthodologiques, cognitives et technologiques de la population étudiante » nommé Profil TIC et d’une « communauté de pratique qui regroupe, anime et appuie les conseillères et conseillers pédagogiques responsables de l’intégration pédagogique des technologies dans les cégeps et collèges publics et privés du Québec ».

En apparence très présente dans le curriculum québécois, la compétence numérique et ses dimensions ne sont clairement associées à aucun cours et n’ont pas à être évaluées formellement. Conséquemment, elles sont perçues comme étant sous la responsabilité véritable d’aucun enseignant. C’est donc une compétence que l’on peut mettre de côté dès que l’on manque de temps afin de travailler sur d’autres savoirs et compétences qui, eux, doivent être évalués formellement.

Comme l’a fait remarquer le Conseil supérieur de l’éducation du Québec en 2020 (2020a), considérer les compétences numériques comme étant transversales sans véritables responsables de son enseignement et sans évaluations formelles ne peut mener qu’à un développement à géométrie variable et à la persistance d’iniquités chez les étudiants et les enseignants. Quelques années plus tôt, Karsenti et Collin (2016) proposaient qu’il était peut-être temps de rendre obligatoire l’enseignement de la littératie numérique au Québec. Plus récemment, Tremblay et Poellhuber (2022) suggèrent que la présence de cours spécifiques dans les curriculums est devenue nécessaire.

Jugé suffisant en 2000, le statut « transversal » de la compétence numérique a donc déjà été remis en cause. À la lumière des écarts importants de compétences observés à l’université, il semble être devenu la cause d’enjeux auxquels l’université québécoise est confrontée. Il ne faut surtout pas penser que ce problème ne touche pas les étudiants internationaux admis dans les universités québécoises puisque ces derniers sont admis sur la base d’acquis similaires à ceux prescrits dans les profils de sortie québécois.

Or, puisque la compétence numérique fait l’objet de formations majoritairement volontaires ou facultatives (Tremblay et Poellhuber, 2022) et d’aucune évaluation formelle, elle occupe souvent une place de moindre importance – lorsqu’elle est présente- dans les profils de sortie des apprenants.

La solution nous apparaît clairement. Continuer de soutenir cette hétérogénéité à l’université entraînerait un investissement permanent de ressources et est difficilement tenable. Nous soutenons qu’il est temps d’aller à la source du problème et de déployer des changements à l’échelle du système éducatif québécois.

Considérant l’importance d’être compétent avec le numérique (Tremblay et Poellhuber, 2022), la solution la plus durable nous semble être de mieux former les étudiants québécois dès leur entrée à l’école et progressivement par la suite jusqu’à la fin de leur parcours d’apprenant dans les établissement d’enseignement. Surtout, la formation offerte doit devenir obligatoire et être évaluée formellement.

Plus encore, il convient aujourd’hui de mettre en place une progression claire des apprentissages à faire et des niveaux de maîtrise à avoir pour chaque dimension de la compétence numérique tout au long du cheminement des étudiants. Cela a déjà été demandé par des enseignants du secondaire (Giroux et al ., 2020).

Par défaut, cela permettra d’inclure le numérique dans les profils de sortie qui sont utilisés pour vérifier les équivalences de formation lorsque des étudiants étrangers souhaitent venir étudier au Québec. Ils devront donc avoir certaines compétences minimales avant de s’inscrire ou accepter des conditions de formations préalables à leur admission définitive.

Parallèlement, une solution préventive alternative susceptible d’améliorer la situation à court terme consisterait à diriger systématiquement ces étudiants ⎼ dès leur démarche d’admission⎼ vers des formations en ligne centrées sur le développement de la compétence numérique telle que « La compétence numérique : l’affaire de toutes et de tous! » de l’Université de Montréal.

Bien que pareilles formations offrent des attestations ne conférant pas de crédits universitaires, celles-ci pourraient devenir obligatoires afin d’accélérer l’intégration des étudiants étrangers en contexte universitaire québécois. Les établissements pourraient alors mieux investir leurs ressources auprès de ces étudiants et leurs collègues québécois dont certains auraient aussi avantage à suivre de telles autoformations avant d’entamer leurs études supérieures.

Par ailleurs, inclure le numérique dans les profils de sortie pourrait aussi contribuer à diminuer l’hétérogénéité et à améliorer le niveau de compétences parmi les apprenants à l’université comme à toutes les autres étapes du cheminement des étudiants (primaire, secondaire, collégial, formation professionnelle). Ainsi, le travail des enseignants et des accompagnateurs d’enseignants, du préscolaire à l’université, serait grandement facilité parce qu’ils pourraient se fier à une progression échelonnée et suivie des apprentissages liés au numérique.

De plus, cela leur permettrait de planifier plus facilement et efficacement l’intégration désormais nécessaire du numérique dans leur pédagogie. Il nous apparaît donc souhaitable à très court terme de formaliser l’enseignement lié à la compétence numérique et son évaluation dans les curriculums québécois afin de maintenir la qualité de la formation offerte au Québec et d’assurer que les étudiants formés dans nos écoles et universités soient outillés tant pour mettre à profit le numérique et l’intelligence artificielle que pour répondre aux défis qu’ils posent. En somme, la place du numérique dans le système éducatif québécois s’avère importante et ne pourrait être surestimée. Au contraire, elle devrait contribuer efficacement au développement du professionnalisme des étudiants.

  1. En date de parution de cet article, ChatGPT n’est pas un auteur selon le droit d’auteur canadien. Toutefois, comme la référence officielle sur la page de l’éditeur de cet article indique « Michael R. King et ChatGPT », nous l’avons conservé sous cette forme. ↩︎

Liste de références

© Auteurs. Cette œuvre est distribuée sous licence Creative Commons 4.0 International.

Le bien-être, une responsabilité partagée

0

Les spécialistes du monde entier, y compris l’Organisation mondiale de la Santé et l’Organisation internationale du travail, reconnaissent que le bien-être au travail constitue une responsabilité partagée entre les employés, leurs employeurs et les syndicats ou associations qui représentent les employés.

Dans le cadre de ses activités au sein des districts scolaires partout au pays, l’équipe Bien dans mon travail a constaté que les initiatives efficaces pour favoriser le bien-être au travail offrent aux employés de véritables occasions de faire part de leurs perspectives, font des syndicats leurs partenaires et s’emploient à trouver des solutions aux problèmes qui entravent le bien-être.

En adoptant dès le départ une optique de responsabilité partagée, plutôt que de faire porter le blâme ou d’attendre que quelqu’un d’autre règle le problème, on fait en sorte de solliciter la participation de tous les acteurs, qui voient qu’ils ont une contribution à apporter pour créer un milieu de travail sain, accueillant et positif.

L’amélioration du bien-être au travail nécessite :

Selon la recherche menée récemment, ce sont les stratégies systémiques visant à améliorer le milieu de travail et à accroître la voix et la participation des employés dans la prise de décisions qui sont le plus efficaces pour améliorer le bien-être au travail.1

Comme l’écrit William Flemming : 2

« Il s’avère que le moyen le plus efficace d’améliorer la santé mentale des employés est de réduire le stress, plutôt que de trouver d’autres moyens de composer avec lui. »

(traduction libre)

  1. Fox, K.E., et coll. « Organisational- and group-level workplace interventions and their effect on multiple domains of worker well-being: A systematic review », Work & Stress, vol. 36, no 1 (2022), p. 30-59. ↩︎
  2. Fleming, W. J. « Employee well-being outcomes from individual-level mental health interventions: Cross-sectional evidence from the United Kingdom. » Industrial Relations Journal (2023), p. 1-21. ↩︎

Ce contenu a d’abord été publié sous forme d’infographie sur le site du Réseau EdCan (www.edcan.ca).

Collecto lance un programme pour l’intégration pédagogique des technologies immersives dans les réseaux de l’éducation et de l’enseignement supérieur

0

Grâce au soutien financier du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE) par le biais de son programme NovaScience, ce projet interordre d’une durée de deux ans permettra de mettre en commun les expertises de plusieurs partenaires et de mobiliser des équipes du domaine des technologies immersives dans six régions du Québec.

Des formations en adéquation avec l’évolution technologique

Répondant directement aux besoins actuels du milieu de l’éducation en matière d’appropriation des technologies et du numérique aux fins d’usages pédagogiques, le parcours de formation proposé par Collecto reposera sur une approche de codéveloppement professionnel et sera soutenu par la contribution de spécialistes de la réalité étendue et de l’ingénierie pédagogique. Les formations offertes se démarqueront par l’accès à plusieurs technologies émergentes en enseignement (réalité virtuelle, vidéo 360, réalité augmentée, captation volumétrique, etc.).

« Ces technologies ont démontré leur capacité à enrichir significativement le processus d’enseignement », précise Florence Sedaminou Muratet, chargée de projets en pédagogie numérique chez Collecto.

Une collaboration interordre

La première cohorte du programme sera composée de personnel enseignant, de personnel des technologies de l’information ainsi que de technopédagogues provenant de sept établissements collégiaux, d’un établissement d’enseignement secondaire, de la Fédération des établissements d’enseignement privés, ainsi que du RÉCIT national. Cette collaboration interordre contribuera à une fusion des expertises et favorisera la création ainsi que la mutualisation de ressources éducatives innovantes au bénéfice des réseaux scolaire et collégial.

À l’issue du programme, les participantes et participants seront en mesure de fournir aux équipes pédagogiques de leur milieu les outils nécessaires pour une utilisation efficace et autonome des technologies immersives dans les expériences d’apprentissage. La directrice générale de Collecto, Chedlia Touil, souligne l’importance du projet pour le milieu de l’éducation : « Il nous apparaissait primordial de contribuer aux efforts de démocratisation de ces technologies immersives afin qu’elles deviennent des leviers de réussite et d’engagement scolaire ».

Des partenaires clés

Le programme s’appuiera sur les expertises reconnues de plusieurs partenaires spécialisés en technologies immersives. La collaboration avec le COlab, situé à Alma, permettra à la cohorte participante de découvrir les avancées technologiques dans un environnement de recherche et d’innovation de pointe.

Mentionnons également Ova, pour la formation axée sur les technologies immersives et l’intelligence artificielle, le centre de formation professionnelle Val-d’Or, pour l’élaboration de projets en réalité virtuelle et I-mersion CP, pour le développement des compétences numériques des conseillers et conseillères pédagogiques. Enfin, l’organisme CADRE21 sera responsable de certifier les acquis par l’émission de badges numériques.

À propos de Collecto

Collecto Services regroupé en éducation est un organisme à but non lucratif qui met ses expertises au service de tous les acteurs du réseau de l’éducation pour les accompagner et les soutenir dans la réalisation de leur mission éducative. Partenaire de choix, Collecto favorise l’innovation pour développer des services et relever les défis actuels et futurs du réseau de l’éducation. Créé en 1997 à l’initiative des cégeps du Québec, Collecto compte aujourd’hui plus de 140 organisations membres œuvrant dans ce même réseau.