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Un défi pour aiguiser sa matière grise!

Après avoir invité les jeunes à bouger, l’athlète québécois Pierre Lavoie leur propose d’aiguiser leur matière grise. Le concours, qui sera lancé mercredi, vise à promouvoir la persévérance scolaire et les saines habitudes de vie.

Actuellement, cinq établissements de la Commission scolaire Marie-Victorin y participent dans le cadre d’un projet-pilote. Ce sont les écoles Paul-De Maricourt, Préville, Lionel-Groulx, Sainte-Claire et du Jardin-Bienville. Après une année de rodage, le concours fera son entrée dans toutes les écoles primaires de la province.

Les élèves ont un mois pour cumuler le plus grand nombre de cubes de matière grise possible. Un cube correspond à la pratique, pendant 15 minutes, d’une activité mentionnée dans le carnet de l’élève. Parmi la vingtaine d’activités proposées, on retrouve notamment une visite au musée, la création d’un coin lecture, la confection d’un accroche-porte, l’apprentissage d’une phrase simple en au moins trois langues, une visite à la bibliothèque et une participation sur le forum d’Allô prof. Les activités doivent être réalisées en compagnie d’un membre plus âgé de sa famille. Les devoirs comptent double!

Cette compétition amicale s’adresse aux jeunes de la maternelle à la sixième année. Les écoles participantes courent la chance de remporter des billets pour le spectacle Quidam du Cirque du Soleil. Tous les élèves, leurs parents et le personnel de l’établissement pourront y assister.

Pour consulter le site du défi

Génération C: une websérie pour familiariser les élèves du secondaire à la vie au Cégep!

Le Cégep de Chicoutimi innove dans sa façon d’informer les élèves du secondaire à la vie collégiale et aux programmes offerts par leur institution: sa websérie retient l’attention de son jeune public mordu de nouvelles technologies.

La websérie Génération C se veut un outil d’information scolaire nouveau genre. Sept étudiants tiennent la vedette dans les épisodes de cette websérie où les jeunes de 15 et 16 ans auront l’occasion d’en apprendre davantage sur leurs études collégiales et leur vie de jeune adulte. Différents sujets sont abordés à à travers les yeux de Marilou, étudiante en architecture, ceux de de Félix, étudiant en génie civil, et ceux des cinq autres personnages principaux. La vie en appartement, la réflexion sur l’avenir, les stages et les voyages culturels sont des prétextes pour expliquer les aspects académiques et sociaux des adolescents.

Réalisée en région par l’équipe de production de TVA, la websérie est dynamique et crédible. Elle permettra certainement aux futurs cégépiens de mieux s’informer. « Nous savons tous comment sont les jeunes de 15 ou 16 ans d’aujourd’hui, explique la directrice générale du Cégep de Chicoutimi, madame Ginette Sirois. Entre les études, la famille, les amis, le travail, le cellulaire, l’ordinateur, la télévision et bien d’autres choses, ils n’ont pas nécessairement le goût ni le temps de consulter toutes les informations mises à leur disposition.»

Les vidéos sont disponibles sur le site Internet du Cégep de Chicoutimi sont transmises sur Facebook et YouTube.

La nouvelle saison sera disponible en janvier 2011.

Source: Éric Émond, coordonnateur des communications au Cégep de Chicoutimi

Sur la Toile éducative cette semaine…

Voici quelques gazouillis, billets de blogues ou nouvelles qui ont retenu notre attention cette semaine.

Via le blogue du RÉCIT (par Pierre Lachance)
Web 2.0, on en est où?

Via Le sans papier (par le REFAD)
Nouvelles du REFAD du 26 octobre

Via Le blogue des CP du cégep de Victoriaville (par Denis Deschamps)
Enseignement magistral et apprentissage actif?

Via Mario tout de go (par Mario Asselin)
Plusieurs enseignants et conseillers pédagogiques s’intéressent à la publication Web et aux réseaux sociaux

Via le fil Twitter de @Alex_Riopel
Trouble de déficit de l’attention / hyperactivité (TDA/H) [Passeport santé] – http://goo.gl/sZeD Tout y est!!!

Via le fil Twitter de @melissabricault
Twitter en classe: http://www.cursus.edu/?module=document&action=getDoc&uid=71496 (Thot) et http://bit.ly/aCZDzZ (Guidebook For Teachers)

Via le fil Twitter de @webpedago
Blogueurs avertis ou indécis ? Le petit manuel à l’usage du blogueur débutant est fait pour vous. Comment ouvrir… http://fb.me/LEprzaxT

Via le fil Twitter de @carrefour_edu
Enseignants du primaire, voici près de 600 sites en sciences, classés selon les 3 univers du PFEQ. http://fb.me/D42bJKO0

Le nouveau bulletin CNaturel du MRNF

Le bulletin Cnaturel! publié par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune vous revient cette année avec plein de ressources. Les enseignants, conseillers pédagogiques et conseillers d’orientation du primaire et du secondaire sont invités à s’y abonner.

Pour l’Halloween, faites une incursion dans le monde des bêtes mal aimées.

Explorez la géologie en participant au concours Tremblements de terre – Des causes à effets.

Découvrez cinq nouvelles activités pédagogiques conçues pour les élèves du primaire et du secondaire.

Rencontrez des experts du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune dans votre école.

Pour consulter le bulletin d’octobre

Source: Claire Nadeau, MRNF

La campagne “Rejoignez-le mouvement” de l’UNICEF

Parce que trop d’enfants dans le monde ne sont pas scolarisés, IKEA et l’UNICEF se mobilisent pour apporter au plus grand nombre d’entre eux l’éducation dont ils ont besoin. C’est pourquoi IKEA souhaite fédérer les visiteurs de ses magasins autour de la cause des enfants en les invitant à participer à la collecte de fonds au bénéfice de nombreux programmes d’éducation à travers le monde.

Comment agir pour la cause des enfants ?
Pour chaque peluche achetée dans les magasins IKEA entre le 23 octobre et le 24 décembre 2010, 1€ sera reversé à l’UNICEF.

Pour en savoir davantage sur cette campagne mondiale

Une application pour le monde de l’éducation?

Québec – Mirego, une entreprise de Québec qui développe des applications pour iPhone et pour iPad, lance un concours qui pourrait intéresser les éducateurs branchés. Dans le cadre du concours, vous pourriez gagner 50 000$ en services professionnels chez Mirego pour le développement de votre propre application mobile.

« Nous faisons appel aux innovateurs et aux créatifs désirant faire une différence dans leur environnement », indique Mirego dans l’invitation qu’elle a lancée ce matin.

Il y a deux façons de présenter votre idée à Mirego.

En remplissant le formulaire de participation en ligne avant le 1er décembre 2010 à 17h. Le formulaire doit comprendre les informations suivantes :

  • La présentation de votre équipe
  • La raison pour laquelle vous méritez de gagner le concours
  • La description de votre application et de son concept
  • La description de la façon avec laquelle votre application contribuera à changer le monde
  • Vos coordonnés

Vous pouvez aussi faire parvenir une vidéo de deux minutes qui présente le concept de votre application. Pour les enseignants, cela pourrait même devenir un projet de classe en impliquant les élèves dans la production de cette vidéo promotionnelle. La vidéo doit comprendre les mêmes informations que celles requises dans le formulaire de participation. Elle doit être envoyée à [email protected] avant le 1er décembre 2010 à 17h.

Les 5 meilleures présentations seront ensuite sélectionnées par un jury et ces finalistes seront annoncés le 7 janvier 2011. Le grand dévoilement du concept gagnant se fera le 20 janvier 2011 à midi.

Le prix sera remis au concept qui fera le mieux ressortir les aspects suivants :

  • Potentiel du concept d’amélioration de la qualité de vie des utilisateurs
  • Créativité de la proposition
  • Innovation de l’application proposée
  • Qualité de la présentation
  • Fonctionnalité de l’application
  • Utilité de l’application

Voilà donc une occasion pour les éducateurs branchés de faire une différence pour le monde scolaire québécois en proposant un concept d’application mobile qui pourra favoriser les apprentissages chez les élèves ou simplifier la vie des éducateurs!

Le rôle des TIC dans l’apprentissage transdisciplinaire

Au cours des dernières années, le système éducatif québécois s’est engagé dans une transformation majeure de son organisation et de ses programmes d’étude au primaire, au secondaire ainsi qu’au collégial (Conseil supérieur de l’éducation du Québec, 2000). À cet égard, la vision, la mission et les valeurs du système scolaire québécois ont été redéfinies. Avec l’intégration pédagogique des TIC dans les écoles, les modes d’acquisition des savoirs des élèves et les pratiques pédagogiques des enseignants sont redessinés.

« L’école doit devenir le lieu de construction d’un autre savoir, ce qui signifie entre autres sensibiliser et former le jeune à l’apprentissage du projet, de l’entrepreneuriat, de la construction de l’individu, en ayant recours aux nouvelles technologies pour être en adéquation avec un environnement complexe au sein duquel l’utilisation intensive des technologies de l’information est généralisée. »
(Laberge, 2003, p.8).

En considérant les TIC comme outils d’apprentissage transdisciplinaires, il s’avère essentiel de définir le concept de transdisciplinarité. Comme l’indique le préfixe « trans», la transdisciplinarité présuppose une circulation d’une discipline à l’autre, pour les entrecroiser et les dépasser. Avec la réforme de l’éducation au Québec, l’émergence des TIC dans l’enseignement favorise un recadrage des apprentissages disciplinaires dans une dimension plus large et décloisonnée.

« Le Programme de formation vise le développement de compétences qui font appel à des connaissances provenant de sources variées et qui ne répond pas nécessairement à une logique disciplinaire. Aussi, l’école est-elle conviée à dépasser les cloisonnements entre les disciplines afin d’amener l’élève à mieux saisir et intégrer les liens entre ses divers apprentissages. »
(Programme de formation de l’école québécoise, 2001, p.5).

Pour Tardif (1998), l’usage des TIC par les enseignants favorise le développement de liens concrets entre les différentes disciplines scolaires. Comme le démontre une étude effectuée sur une période de cinq ans en Nouvelle-Zélande auprès de trois cohortes d’élèves de niveau secondaire, l’utilisation de l’ordinateur semble avoir contribué, avec d’autres moyens pédagogiques innovateurs, à augmenter l’apprentissage des élèves en anglais, en mathématiques et en sciences (Mckinnon, Nolan et Sinclair, 1996).

Considérer les TIC comme un outil transdisciplinaire exige des enseignants de revoir leurs pratiques pédagogiques. À cet égard, ils doivent développer des activités d’apprentissage permettant à leurs élèves de créer explicitement des liens avec d’autres apprentissages, d’autres disciplines et d’autres contextes de la vie courante. Avec l’usage des nouvelles technologies, les élèves pourront transférer leurs nouveaux apprentissages et les généraliser à tout contexte pertinent. Ainsi, ils apprendront à se servir de ce qu’ils ont appris pour structurer leur pensée, s’ouvrir à de nouveaux horizons et devenir un apprenant autonome. Développer l’autonomie de l’apprenant est primordial dans le contexte actuel de notre société. À l’aide des TIC, l’élève devient maître de ses apprentissages et capable de s’éduquer.

« Les méthodes éducatives sont proposées par l’enseignant et soutenues par les TIC mais c’est à l’apprenant qu’il revient de s’éduquer… terrain fertile pour éveiller, exercer et développer des compétences. »
(Laberge, 2003, p.6-7).

Reconnaissant que les TIC favorisent une ouverture d’esprit, il semble également intéressant de faire un parallèle avec l’article 14 de la Charte de la transdisciplinarité adoptée au Premier Congrès mondial de la Transdisciplinarité, « Convento da Arrabida » au Portugal en novembre 1994 : « Rigueur, ouverture et tolérance sont les caractéristiques fondamentales de l’attitude et de la vision transdisciplinaire. » (Nicolescu, de Freitas, Morin, 2002. p. 8, 9).

L’apport des TIC dans les situations d’enseignement et d’apprentissage ne doit pas constituer une révolution, mais un progrès favorisant l’acquisition de nouveaux apprentissages. Ce n’est qu’en présence de conditions favorables d’accès et d’utilisation que les nouvelles technologies pourront procurer des gains substantiels en matière d’apprentissages chez les élèves (Laferrière, Breuleux et Bracewell, 1999). Selon la firme québécoise de consultants en éducation « Discas », les TIC ne doivent pas éliminer catégoriquement les pratiques éducatives non technologiques actuelles, ni éclipser les ressources humaines, documentaires ou autres dont dispose déjà l’élève pour réaliser ses apprentissages. En somme, il s’agit plutôt d’amalgamer différentes méthodes d’apprentissage pour favoriser la réussite scolaire des élèves.

Par Hélène Archambault, Ph.D.
Professeure adjointe, Faculté d’éducation, Collège universitaire de Saint-Boniface, Winnipeg, (Manitoba)

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Références bibliographiques

Conseil supérieur de l’éducation. (2000a). Éducation et nouvelles technologies. Pour une intégration réussie dans l’enseignement et l’apprentissage. Rapport annuel 1999-2000 sur l’état et les besoins de l’éducation. Québec : Gouvernement du Québec.

Discas, Firme de consultants en éducation (1987). Le cadre d’intégration des TIC au curriculum (section 3). Document électronique téléaccessible à l’URL: http//www.discas.ca/Cadreref/TIC/TICconditions.html.

Gouvernement du Québec (2001b. Programme de formation de l’école québécoise. Éducation préscolaire et enseignement primaire. Québec: Ministère de l’Éducation.

Laberge, M.-F. (2003). Nos élèves entrent dans l’ère du numérique. Vie pédagoqique, Mars 2003.

Laferrière, T., Breuleux, A., Bracewell, R. (1999). Avantage des technologies de l’information et des communications (TIC) pour l’enseignement et l’apprentissage dans les classes de la maternelle à la fin du secondaire. Étude préparée pour Rescol Industrie Canada. Document électronique téléaccessible à l’URL : http//www.schoolnet.ca/snab/f/documents_de_discussion/pedagbenefitsSep28FR.pdf

Mckinnon, D.H., Nolan, C.J.P., Sinclair, K.E. (1996). The Freyberg Integrated Studies Project in New Zealand: A longitudinal Study of Secondary Students’ Attitudes Toward Computers, Their Motivation and Performance. Voir ci-haut International Conferences on Technology and Education, p. 463-465

Nicolescu, B., de Freitas, L., Morin, E. (2002). Charte de la Transdisciplinarité. Document électronique téléaccessible à l’URL: http://basarab.nicolescu.perso.sfr.fr/ciret/chartfr.htm

Tardif, J. (1998). Intégrer les nouvelles technologies de l’information- Quel cadre pédagogique ? Paris : ESF éditeur.

Concours Jeunes gardiens de la mémoire

Organisé par la Société de l’Alzheimer de Montréal, ce concours permet de mettre en valeur les actions bénévoles des élèves du secondaire.

Par ce concours, la Société Alzheimer de Montréal désire :

  • favoriser les échanges intergénérationnels entre des élèves du secondaire et des personnes atteintes d’une maladie liée à la perte de la mémoire;
  • permettre à ces jeunes de devenir les témoins et ensuite les « gardiens » d’une mémoire qui s’estompera peu à peu.

Pour s’inscrire, les élèves doivent remplir le formulaire en ligne et donner les coordonnées d’un enseignant qui supervisera leur projet. Une production écrite ou multimédia doit être fournie pour résumer l’expérience et ce qu’elle a apporté.

Un carnet de bord permet de planifier le projet et une foire aux questions divulgue des informations complémentaires à la réalisation du défi.

Six bourses d’études peuvent être gagnées.

Les projets doivent être remis au plus tard le 15 avril 2011.

Pour consulter les détails du concours

Clair 2011 : inspiration pour éduquer autrement

Dans le sillon du succès du colloque Clair 2010, les organisateurs tiendront Clair 2011, les 27, 28 et 29 janvier prochain au Centre d’apprentissage du Haut-Madawaska de Clair. « C’est notre façon d’amener des conférenciers de qualité, en français, au Nouveau-Brunswick, explique Roberto Gauvin, directeur de cette école. Nous sommes éloignés des grands centres, mais nous avons mis sur pied un colloque d’envergure internationale! »

C’est sur le thème « Voir l’éducation autrement » que s’articulent les conférences et ateliers du colloque. Présentation de blogues d’étudiants, visite de studio de télévision pour les élèves et autres outils technologiques pour stimuler l’apprentissage seront à l’honneur.

François Guité, enseignant d’anglais à l’école de Rochebelle et ex-coordonnateur du Réseau d’information pour la réussite éducative donnera la première conférence, le 27 janvier. Sébastien Paquet, blogueur et professeur à l’Université de Montréal, décrira en conférence des façons de préparer les écoles à l’ère de la communication, afin que les jeunes y occupent un rôle dans la création d’une culture de collaboration ouverte. Daniel Peraya, docteur en communication et professeur à l’Unité des technologies éducatives de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’éducation de l’Université de Genève, fera sa présentation la même journée. Finalement, le 28 janvier, Laurence Juin, enseignante d’histoire, de géographie et de lettres dans un lycée professionnel à La Rochelle livrera un témoignage sur le thème «une expérience au contact des TIC qui sert bien la pédagogie et les apprentissages ».

« Notre mission principale, tout au long de la fin de semaine, est de réseauter, affirme Roberto Gauvin. Les écoles avant-gardistes en matière de technologies en salle de classe, comme le Centre d’apprentissage du Haut-Madawaska, pourront partager leurs ressources. D’ailleurs, vendredi, les participants visiteront notre école en action, alors que les élèves seront en classe; nos étudiants sont les ambassadeurs de Clair 2011. » Le Centre souhaite en effet mettre en évidence ses pratiques pédagogiques innovatrices, comme leur projet de blogue scolaire.

Entre les conférences, des événements de socialisation ainsi que des ateliers dynamiques sont au menu. Par exemple, les participants sont invités à faire une affiche sur laquelle ils présentent leurs propres initiatives. Celles-ci seront mises en valeur lors d’une session où chaque volontaire expliquera son projet.

« Le succès de Clair 2010 a surpris tout le monde, décrit le directeur du Centre d’apprentissage. Clair 2011 bénéficie donc du soutien accru de notre communauté. Tous nos organisateurs sont bénévoles! » Le colloque invite les étudiants en pédagogie, des enseignants de tous les niveaux, des responsables scolaires ainsi que tous les membres de la communauté qui s’intéressent à l’éducation à y participer. « Clair 2011 nourrira les possibilités de réussite pour les élèves de tous les milieux, souhaite Roberto Gauvin. Nous sommes une petite école francophone de campagne au Nouveau-Brunswick. Pourtant, l’éducation que nous y proposons se base sur l’apprentissage par projet et l’utilisation de l’informatique. Ce que les participants de Clair 2011 observeront durant leur visite se développe à longueur d’année, chez nous. »

Conférence Le big bang et après : la place de l’homme dans l’Univers

L’astrophysicien de renommée mondiale, Trinh Xuan Thuan, animera une conférence le 3 novembre prochain au Jardin botanique de Montréal. La conférence, intitulée Le big bang et après : la place de l’homme dans l’Univers, invite à réfléchir sur la condition de l’homme et sur sa place dans l’Univers.

Après que Copernic, en 1543, eut délogé la Terre de sa place centrale dans l’Univers, les découvertes scientifiques n’ont cessé de réduire la place de l’homme dans le cosmos, à la fois dans l’espace et  dans le temps. Il s’en est suivi un désenchantement du monde. Selon Trinh Xuan Thuan, la cosmologie moderne enchante à nouveau le monde. Elle a redécouvert l’ancienne alliance entre l’homme et le cosmos : nous sommes tous des poussières d’étoiles. Elle a démontré que l’Univers a été réglé de façon extrêmement précise pour permettre l’émergence de la vie et de la conscience.

S’exprimant dans un langage simple et imagé, Trinh Xuan Thuan, un astrophysicien renommé sur la scène internationale et un conférencier hors pair, aborde des thèmes qui le passionnent et qui font réfléchir sur la condition de l’homme et sur sa place dans l’Univers. La qualité de sa contribution a été reconnue par l’UNESCO qui lui a décerné le Prix Kalinga 2009 pour son œuvre de vulgarisation scientifique.

Après la conférence, une séance d’observation du ciel aura lieu en compagnie des animateurs du Planétarium et des astronomes amateurs de la Société d’astronomie du Planétarium de Montréal. Des télescopes seront disponibles pour observer, entre autres, la planète Jupiter, ses lunes et sa tache rouge ainsi qu’Uranus.

Date : Mercredi 3 novembre à 19 h 30

Lieu :   Auditorium Henry-Teuscher, Jardin botanique de Montréal

Tarifs : Adultes : 14 $ / Étudiants/aînés (65 ans et plus) : 10,50 $

Billets en vente au Jardin botanique de Montréal et sur lavitrine.com

Renseignements : museumsnature.ca ou 514 868-3037

Sur la Toile éducative cette semaine…

Voici quelques gazouillis, billets de blogues ou nouvelles qui ont retenu notre attention cette semaine.

Via Blog bleu primaire (par Ostiane)
Quelle(s) place(s) pour les parents à l’école?

Via le blogue du RÉCIT (par Steve Quirion)
Une réflexion sur le TBI 2.0

Via La mère blogue (par Silvia Galipeau)
La salle de classe idéale

Via Mario tout de go (par Mario Asselin)
Ken Robinson, Will Richarson et le plan numérique québécois

Via le fil Twitter de @bbelzile
Le cellulaire a sa place en classe, croit Dalton McGuinty http://www.cyberpresse.ca/_purl/01-4316000

Via le fil Twitter de @FondationAlpha
Plaidoyer pour les classes spéciales http://bit.ly/947BDI

Via le fil Twitter de @DECclic
Table ronde sur les logiciels libres http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_logiciels_libres

Planet Éducalibre : pour suivre l’actualité du logiciel libre

Avis aux gens qui s’intéressent au développement et à l’utilisation des logiciels libres eb éducation : un nouveau portail a fait son apparition dernièrement sur le Web. Planet Éducalibre rassemble une collection de flux RSS sur les thèmes de l’éducation et du logiciel libre.

Actuellement, une vingtaine de blogues sont répertoriés, tous d’origine européenne. Par contre, tous ceux qui aimeraient y participer sont chaleureusement invités à s’inscrire comme collaborateur. En effet, le portail cherche à rassemble ces sites « qui ont la particularité d’être animés d’une même volonté d’échange et de partage des connaissances et des ressources éducatives libres afin d’encourager chacun à se les approprier, les utiliser, les enrichir et les diffuser plus largement. »

Que trouve-t-on particulièrement sur ce portail? Bien entendu, ce sont des articles qui proposent surtout des ressources éducatives et qui partagent des opinions ou des faits vécus en classe. On trouve également beaucoup d’échanges de nature très technique, pour ceux qui ont une passion du développement libre.

Personnellement, je m’intéresse surtout aux ressources pédagogiques proposées. Par exemple, en visitant le portail pour la première fois, j’ai découvert grâce à une blogueuse, Yasmine, un site appelé Truelles et Pixels. Ce site vise à faire découvrir l’archéologie aux élèves à travers un voyage dans l’histoire et de petits jeux. Cette même Yasmine propose d’autres ressources passionnantes : un serious game sur l’histoire de l’Angleterre, un autre sur la cité romaine, et un autre encore sur le thème de l’écologie…

J’ai découvert aussi dans un billet signé Jean-Marie Gilliot l’existence de la ressource Assistance scolaire personnalisée, qui rappelle le service québécois Allô prof, cette fois pour la France. C’est un service de soutien scolaire pour les élèves de la maternelle jusqu’à la terminale.

Rien en rapport direct avec le logiciel libre, me direz-vous? C’est peut-être une coïncidence, ou le fait que je ne parle pas du billet de Christophe Gallaire sur Sconet et la clé OTP, puisque je n’y connais personnellement rien…!

Je vous propose donc d’aller découvrir Planet Éducalibre par vous-même, et pourquoi pas d’y inscrire votre blogue s’il convient à la ligne éditoriale. C’est par ici : http://planet-educalibre.org

Par Audrey Miller

Le TBI et Logiciels éducatifs

Par cette chronique, Mélissa Bricault, responsable du site LogicielsÉducatifs.qc.ca, invite les enseignants à apprivoiser le tableau blanc interactif pour enrichir leurs pratiques pédagogiques.

Le tableau blanc va-t-il révolutionner l’apprentissage? Voici une question que l’on est en droit de se poser suite à une arrivée massive dans nos écoles de cette innovation technologique. Vous avez dit innovation? Cet outil en est-il vraiment une? En fait, l’aspect novateur vient de l’utilisation que l’on en fait et non pas de l’outil lui-même. Pourrait-on qualifier de novatrice une utilisation du TBI qui serait la reproduction de ce que l’on fait sur un tableau vert, la poussière en moins? Probablement que l’on peut se dire sans se tromper qu’une telle utilisation ne bouleverse pas les pratiques pédagogiques.

Alors? Comment peut-on profiter de l’arrivée du tableau blanc pour enrichir nos pratiques pédagogiques? Comment l’intégrer et quels logiciels exploiter pour favoriser l’interactivité en classe? En fait, y a-t-il des logiciels destinés qu’à l’utilisation du tableau blanc interactif? Quelles approches pédagogiques l’enseignant adopte-il dans l’utilisation de ces outils?

La mise en commun, la sauvegarde des traces, l’accès à de multiples ressources, l’interactivité sont autant de possibilités qu’offre le tableau blanc interactif. Offrir l’accessibilité de ce tableau tactile aux élèves peut être parfois ardue ou oubliée. Naviguer sur un site Internet, consulter un logiciel de référence, noter des idées, revenir sur une résolution de problème, répondre à des questions de recherche en équipe ou en grand groupe démontrent bien l’authenticité qu’amène cet outil dans la classe.

Il n’y a pas d’outils spécifiquement destinés qu’à l’utilisation du tableau tactile, mis à part les logiciels de créations de leçons interactives (Notebook, ActivInspire, ActivStudio, InterWrite…). Bref, tous les logiciels, sites, applications en ligne sont à la portée des enseignants et des élèves dans la classe, il suffit d’orienter l’élève vers la construction, la coconstruction, le raisonnement par la différenciation de nos approches pédagogiques.

Par contre, certains logiciels offrent des outils virtuels, des images et des explications de phénomènes en temps réel, des simulations et des animations qui facilitent l’interactivité sur le tableau tactile et motivent les apprenants dans la construction de leur apprentissage.

Voici quelques exemples de ces logiciels et le lien vers la fiche de logiciels éducatifs (LÉ) pour consulter leur description (onglet sommaire) et leurs évaluations sommaires, réalisées par des enseignants.

Sélectionnez le bon outil en fonction de votre intention pédagogique. Logiciels éducatifs vous guide dans ce vaste monde du logiciel avec ses évaluations, ses expérimentations de produits et vous partage son expertise en ligne.

Vous y retrouverez différents types d’outils pour différentes intentions pédagogiques:

  • Logiciels de création de leçons interactives;
  • Logiciels de référence pour comparer, rechercher, analyser;
  • Logiciels outils pour calculer, représenter graphiquement, diffuser, créer, inventer;
  • Logiciels d’accompagnement des apprentissages pour exercer, enrichir.

Suggérez-nous vos logiciels pour de futures évaluations!

Le portail TBI du RÉCIT vous propose des ressources pédagogiques en lien avec l’intégration du tableau blanc interactif en classe.

Par Mélissa Bricault, responsable Logiciels éducatifs

La programmation de Média-Jeunes 2010

Montréal, le 12 octobre 2010– Face à la modification des habitudes de consommation des médias, les télédiffuseurs publics repensent désormais leur mission et leur positionnement pour (re)conquérir les plus jeunes qui ont migré vers les nouvelles plateformes. Internet, téléphones mobiles, vidéo sur demande, sont autant de défis que les grands réseaux doivent relever pour conserver leur position. Des défis culturels, mais aussi économiques, qui nécessitent aujourd’hui la réflexion combinée des spécialistes de l’antenne et du marketing pour concevoir de nouveaux modèles de diffusion.

France Télévision et Radio-Canada aborderont ces enjeux cruciaux à travers des études de cas et leur vision stratégique sur la télévision de demain à la conférence Média-Jeunes 2010 organisé par l’Alliance pour l’enfant et la télévision (AET) qui aura lieu les 18 & 19 novembre prochains à Radio-Canada à Montréal.

Pour lire le communiqué complet

Source: Sylvie Lamy

La Semaine des bibliothèques publiques… c’est maintenant!

Québec – La 12e Semaine des bibliothèques publiques a lieu du 16 au 23 octobre 2010. Sous le thème “Prends un risque: abonne-toi!”, le Réseau des bibliothèques publiques animera plusieurs centaines d’activités.

Les jeunes de 12 à 25 ans de la province sont invités à risquer gros… Deviendront-ils accros à la lecture? Feront-ils des découvertes ou des rencontres exceptionnelles? C’est ce qu’ils apprendront en fréquentant leur bibliothèque cette semaine.

Le porte-parole de l’événement, l’auteur Patrick Sénécal, convie la population à l’une des 400 activités offertes par le Réseau des bibliothèques publiques. Juste à temps pour l’Halloween, les adolescents peuvent devenir le héros d’une aventure de cet auteur de séries noires et partager leur récit avec leurs amis.

Partout en province, les jeunes pourront se joindre à plusieurs activités animées par les responsables de leur bibliothèque ou encore participer à un concours national dont les prix sont offerts par Rock-Détente et Renaud-Bray.

À Québec, mais aussi dans d’autres bibliothèques participantes, a débuté le 16 octobre la campagne promotionnelle “Sac-ado”. À cet effet, chaque jeune de première secondaire qui s’abonnera ou renouvellera son abonnement à sa bibliothèque de quartier recevra gratuitement un sac à dos comprenant une revue Les Débrouillards et un livre publié chez Québec-Amérique.

Pour consulter le site du Réseau des bibliothèques publiques

Par Infobourg

La Twittérature : tout un défi!

Québec – Le nouveau festival littéraire Québec en toutes lettres propose tout un défi du 14 au 24 octobre prochains : celui d’apprivoiser la twittérature. En compagnie de Jean-Yves Fréchette, artiste de performance et pédagogue, les internautes pourront s’exprimer… en 140 caractères.

Professeur de littérature au cégep durant 35 ans et concepteur de logiciels pédagogiques, Jean-Yves Fréchette s’est interrogé sur la valeur littéraire des tweets lorsqu’il a découvert Twitter l’an dernier. Aujourd’hui, il croit avoir une réponse : « Le détournement du médium est le propre de l’artiste. La démarche artistique de la twittérature n’est pas différente de celle d’un peintre qui utilise de la peinture, d’abord fabriquée pour recouvrir les murs, pour peindre une toile. »

Pour Jean-Yves Fréchette, ce n’est pas parce que c’est petit que ce n’est pas bon, bien au contraire. Il affirme d’ailleurs que toutes les grandes idées tiennent en 140 caractères et cite en exemple E= mc2. M. Fréchette croit aussi en la valeur pédagogique de Twitter : les étudiants peuvent écrire sur un média qu’ils connaissent et être lus par un grand nombre de personnes. Selon lui, l’important, c’est que les jeunes apprennent à jouer avec les mots. Pourquoi pas en 140 caractères?

Alors qu’il découvre les tweets, Jean-Yves Fréchette entre en contact avec une communauté de twittérateurs, originaires surtout de France. Comme la ville de Québec est jumelée avec la ville de Bordeaux depuis 50 ans, Jean-Yves Fréchette a une idée : fonder un Institut de twittérature comparée (ITC) en collaboration avec un twittérateur français, le journaliste Jean-Michel Leblanc. Cet organisme, qui a pour l’instant un budget de « zéro dollar », a pourtant « ces lettres patentes, une volonté de fer et beaucoup de jus de bras! », selon M. Fréchette.

Les quatorze défis proposés sont tous inspirés de l’œuvre de Jorge Luis Borges, figure centrale de cette première édition du festival. Ils seront accessibles sur le site internet de Québec en toutes lettres ainsi que sur le site internet de l’Institut de twittérature comparée (ITC). Les participants, petits et grands, pourront donc écrire des tweets sans voyelle ou encore recréer une phrase de Borges. Les tweets réussis, seront mis en ligne par des bénévoles du festival qui agiront à titre de modérateurs. Le chiffre 140 n’a pas été choisi par hasard : dans l’œuvre de Borges, que Jean-Yves Fréchette connaît très bien, ce chiffre représente l’infini.

Québec en toutes lettres souligne aussi le 200e anniversaire de l’indépendance de l’Argentine, d’où est originaire l’écrivain. Lecteur et écrivain précoce, Borges a fait ses études à Genève. En 1955, à la chute de la dictature péroniste, il est nommé à la tête de la Bibliothèque Nationale. Il est alors déjà aveugle. « Que d’autres se vantent des pages qu’ils ont écrites; moi je suis fier de celles que j’ai lues » écrit-il.

Le Festival Québec en toutes lettres répond, selon les organisateurs, à un besoin du milieu littéraire québécois pour un événement à l’automne. Organisé en collaboration avec l’Institut Canadien de Québec, le festival est aussi financé par la Ville de Québec.

Pour consulter le site de Québec en toutes lettres et consulter l’horaire du festival
Pour suivre Pierre-Paul Pleau  (Jean-Yves Fréchette) sur Twitter
Pour lire l’article de Nathalie Collard sur la twittérature
Pour visiter le site de l’agence web interactive Créalogik

Pour visite le site de l’Institut de twittérature comparée
Pour consulter le blogue de Jean-Michel Leblanc, ITC bordeaux

Sur la Toile éducative cette semaine…

Voici quelques gazouillis, billets de blogues ou nouvelles qui ont retenu notre attention cette semaine.

Via le fil Twitter de @eenfance
Pour savoir comment protéger sa vie privée sur Internet, réseaux sociaux, blogs, chats; comment faire quand on… http://fb.me/JAexLMh0

Via le fil Twitter de @pierrelachance
#Facebook, un billet d’une future enseignante: http://recit.org/ul/1h0 #Web2.0 | L’École (nous) a un rôle à jouer!

Via le fil Twitter de @nadmo
Guide de survie Facebook à l’usage des parents technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/inte… via @technaute

Via le fil Twitter de @jcantin
Écoute à nouveau un podcast sur la métacognition trouvé sur Educause: http://yurl.fr/ade9I

Via le fil Twitter de @bbesnard
Livre virtuel, karaoké, jeux d’adresse et de mémoire sur le thème de l’Halloween – présco et 1er cycle –http://bit.ly/9NmAHj

Via le fil Twitter de @brosseaub
excellent article http://bit.ly/chFhPU #TBIédu le TBI a tout même sa place mais c’est un outil très spécialisé

Via le fil Twitter de @JacquesTondreau
Allô prof au service de garde http://bit.ly/ayFJUW

Webographie et bibliographie (La lecture à l’écran: les défis du lecteur branché)

Webographie

American Optometric Association, « Computer Vision Syndrome (CVS) », http://www.aoa.org/x5374.xml, consulté le 8 octobre 2010

Association des optométristes du Québec, « Les terminaux à écran cathodique et votre vision », http://www.aoqnet.qc.ca/public/informations/terminalEcranCathodique.php, consulté le 8 octobre 2010

InternetActu.net, « Est-ce que Google nous rend idiot? », Nicolas Carr, http://www.internetactu.net/2009/01/23/nicolas-carr-est-ce-que-google-nous-rend-idiot/, consulté le 8 octobre 2010

InternetActu.net, « Nouveau support, nouvelle culture », Hubert Guillaud, http://www.internetactu.net/2009/01/30/le-papier-contre-l%E2%80%99electronique-14-nouveau-support-nouvelle-culture/, consulté le 8 octobre 2010

Relief (blogue de François Guité), « M-learning : joindre une communauté de pratique », http://www.francoisguite.com/2010/09/m-learning-joindre-une-communaute-de-pratique/, consulté le 8 octobre 2010

TechCrunch, « Nicholas Negroponte: The Physical Book Is Dead In 5 Years », MG Siegler, http://techcrunch.com/2010/08/06/physical-book-dead/, consulté le 8 octobre 2010

ZDNet, « Links are dead, Doc », Steve Gillmor, http://www.zdnet.com/blog/gillmor/links-are-dead-doc/168, consulté le 8 octobre 2010

Les lecteurs de livres numériques présentés dans le dossier

iPad d’Apple : http://www.apple.com/ca/fr/ipad/

Sony Reader : http://www.sonystyle.ca/webapp/wcs/stores/servlet/CategoryDisplay?catalogId=100803&storeId=20153&langId=201&categoryId=1000622&N=4294959094

Amazon Kindle : http://www.amazon.com/Kindle-Wireless-Reader-Wifi-Graphite/dp/B002Y27P3M

Barnes and Noble Nook : http://www.barnesandnoble.com/nook/index.asp

Chapters/Indigo Kobo : http://www.koboereader.com/

Aussi :

Pour en savoir plus sur :

– Vooks : http://www.nytimes.com/2009/10/01/books/01book.html?_r=2

– Hotseat : http://www.itap.purdue.edu/tlt/hotseat/

– CafeScribe : http://www.cafescribe.com/

– Espresso Book Machine : http://www.ondemandbooks.com/home.htm

– De Marque : http://www.demarque.com

– Association nationale des éditeurs de livres : http://www.anel.qc.ca

– Vitrine de livres numériques québécois : http://vitrine.entrepotnumerique.com

– Application La hutte : http://itunes.apple.com/ca/app/la-hutte-mes-lectures-numeriques/id373689377?mt=8

– Jelis.ca : http://www.jelis.ca

– Livresquebecois.com : http://www.livresquebecois.com

Bibliographie

AGGER, Michael. The Internet Diet, Slate, juin 2010.

CARR, Nicholas. Is Google Making Us Stupid ?, Washington, The Atlantic, juillet-août 2008.

CARR, Nicholas. The shallows : what the Internet is doing to our brains, New York, W.W. Norton, 2010.

LABERGE, Marie-France. Nos élèves entrent dans l’ère du numérique, Québec, Vie Pédagogique, mars 2003.

LABERGE, Marie-France. Nouveaux Médias et transformation des pratiques de lecture, Québec, Vie Pédagogique, avril-mai 2006.

Plan d’action sur la lecture à l’école, Québec, Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

TESTARD-VAILLANT, Philippe, et Kheira BETTAYEB. E-book, internet, smartphone…la lecture change nos cerveaux aussi, Paris, Science & Vie, septembre 2009.

VANDENDORPE, Christian. Du Papyrus à l’hypertexte, Montréal, Boréal, 1999.

WOLF, Maryanne. Proust and the Squid: The Story and Science of the Reading Brain, New York, Harper, 2007.

Le livre numérique : la fin du livre papier?

La chronique de la mort annoncée du livre papier défraie les manchettes depuis quelques années. En août 2010, quelques mois après la sortie de la tablette électronique iPad d’Apple, l’informaticien et chercheur au MIT, Nicholas Negroponte, déclarait que le livre était moribond et que, d’ici 2015, il serait surpassé par le livre numérique, au même titre que la photo numérique a dépassé la pellicule.

La mobilité, rampe de lancement du livre numérique

L’histoire retiendra sans doute peu de choses du SoftBook, le premier lecteur de livres numériques lancé en 1998 par l’entreprise américaine SoftBook Press. Cet appareil, tout comme le Rocket ebook, sorti la même année, est passé inaperçu auprès du grand public.

Il faut dire que le marché de ce type d’appareil, aussi appelé livrel, n’a réellement pris son envol qu’en 2006-2007, avec le lancement du Reader de Sony et du Kindle d’Amazon. La multiplication des réseaux sans fil et l’offre croissante de livres numériques en ligne permettaient alors à ces appareils mobiles de se tailler une place auprès d’une large clientèle.

Toutefois, le marché du livrel, demeure, jusqu’en 2009, un marché discret et presque exclusivement américain. Le Kindle d’Amazon n’est vendu qu’en ligne et, tout comme le Reader de Sony, l’appareil ne séduit pas par son prix, qui à 400$, en fait hésiter plusieurs.

Mais l’arrivée de nouveaux produits sur le marché, comme le Nook du libraire américain Barnes & Noble ou le Kobo, associé aux libraires Indigo/Chapters et Borders, entraîne une baisse de prix et une expansion vers les marchés internationaux.

Pour Amazon, qui offre aussi une application Kindle gratuite pour l’iPhone, ces stratégies commerciales donnent des résultats. En juillet 2010, L’entreprise annonce une croissance des ventes du Kindle ainsi qu’un tournant significatif puisque les ventes de livres numériques chez Amazon, aux États-Unis, surpassent alors celles des ventes de livres imprimés.

Expansions, baisses de prix et migrations vers de nouvelles plateformes s’accélèrent à partir d’avril 2010, avec l’arrivée d’un redoutable compétiteur, l’iPad. La tablette électronique multifonction d’Apple se distingue notamment par son grand écran tactile de 9,7 po en couleur, contrairement à la majorité des lecteurs qui offrent un écran de 6 po à encre électronique monochrome (E Ink) réagissant aux commandes d’un clavier physique.

De plus, l’iPad offre de nombreuses caractéristiques propres à l’ordinateur portatif : possibilité de se connecter à un réseau 3G, en plus des réseaux sans fil (WiFi), et d’accéder à l’entièreté du Web (à l’exception des contenus Flash).

L’iPad ne vise donc pas uniquement le marché du lecteur de livres numériques, mais il met en lumière les lacunes des autres appareils offerts sur ce marché. En plus d’offrir un prix concurrentiel, les prochaines générations de lecteurs de livres numériques devront donc, pour résister et se distinguer, offrir la couleur, des écrans tactiles et plus d’options de connectivités.

Comment le lecture de livres numériques transforme l’expérience de la lecture

Le lecteur de livres numériques aura sans doute l’effet qu’a eu le baladeur numérique sur notre collection de disques CD. Tout comme le baladeur numérique, le lecteur de livres numériques peut stocker une quantité impressionnante de données : jusqu’à 3500 livres dans le cas du Kindle 3. Toutefois, il faut créer sa bibliothèque virtuelle, en se procurant des livres en version numérique, puisqu’il n’existe pas encore de technologie grand public permettant de copier rapidement les livres que l’on possède déjà.

Un autre désavantage du livre numérique est qu’une fois téléchargé sur votre lecteur, il n’est pas toujours possible de le partager avec d’autres utilisateurs, en raison notamment de protection DRM (gestion des droits numériques du fichier). Compte tenu de la courte durée de vie de nombreux appareils électroniques et du prix quasi équivalent des livres numériques et papier, on pourrait donner raison à ceux qui hésitent à se bâtir une collection de livres numériques. Heureusement, ce ne sont pas tous les titres qui sont protégés par DRM.

À ce jour, le format numérique le plus répandu est l’ePub, lisible sur la majorité des appareils, à l’exception du Kindle, qui a développé son propre un format propriétaire pour ses titres vendus sur Amazon. Par ailleurs, les lecteurs de livres numériques peuvent également afficher des documents PDF ou Word, plusieurs formats de fichiers photos et lire des pièces MP3.

Jusqu’ici toutefois, les livres hybrides, intégrant textes et vidéo, comme le fait l’éditeur américain Simon & Schuster avec ses Vooks, ne peuvent être lus sur les lecteurs de livres numériques actuels, à l’exception de l’iPad.

Reste que la plupart des lecteurs de livres numériques se distinguent avantageusement du livre papier en offrant les possibilités suivantes : grossir les caractères, souligner et annoter des passages et y accéder facilement dans le menu de l’appareil.

Ils intègrent également des dictionnaires, un outil de recherche pour retrouver des passages ou des mots et gardent en mémoire la page où la lecture a été abandonnée. Et puisque la plupart des appareils se connectent à Internet, il est possible d’effectuer des recherches sur Google ou Wikipedia, de partager des passages sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter et, bien sûr, d’acheter des livres numériques.

Le livre numérique au Québec

Le marché du livre numérique s’est mis en place tout récemment au Québec. Les premiers lecteurs de livres numériques, tels que le Reader de Sony, l’eSlick ou le Cybook n’ont fait leur apparition sur nos tablettes qu’en 2009.

La même année, l’entreprise québécoise De Marque,  éditeur de l’Infobourg, en partenariat avec l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), met en place une plateforme de distribution de livres numériques ainsi qu’une vitrine virtuelle permettant de cataloguer les titres disponibles en version numérique.

La plateforme permet aux éditeurs québécois et canadiens français d’entreposer leurs livres en version numérique (ePub ou PDF), mais aussi d’en faire la promotion, en créant, à l’aide d’un outil mis à leur disposition, un extrait feuilletable qui peut être affiché sur le site de l’éditeur ou des sites marchands partenaires.

En 2009 aussi, le libraire québécois Archambault devient d’ailleurs le premier dans la province à offrir un site de vente de livres numériques avec Jelis.ca. Le site LivresQuébécois.com se met également à la vente de livres numériques, en plus des quelques éditeurs québécois qui vendent des titres numériques directement sur leur site Web.

Depuis décembre 2009, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) propose d’ailleurs une mesure de soutien aux éditeurs québécois en remboursant 50 % des frais de numérisation des livres, plus 10 $ par titre, jusqu’à un maximum de 5000 $.

On compte à ce jour plus de 3 000 livres dans l’entrepôt numérique. L’entreprise De Marque, offre également aux utilisateurs de l’iPad une application, La Hutte, leur permettant de télécharger les œuvres à partir des sites marchands et de les lire. Par ailleurs, grâce à une entente entre De Marque et Apple, des livres québécois feront bientôt leur apparition sur l’iBookstore d’Apple.

D’ici la fin de l’année 2010, près d’une dizaine de modèles de lecteurs de livres numériques devraient être disponibles au Québec.

Conclusion: La lecture à l’écran: les défis du lecteur branché

Comme on a vu dans ce dossier, la lecture à l’écran est intimement liée à la lecture en ligne, en réseau. Comme toutes nouvelles formes de communications, l’Internet a imposé ses codes, son langage propre et l’utilisateur a dû s’y adapter, non sans mal.

Et bien que l’on retrouve tous les types de textes sur la toile, il faut reconnaître que le texte qui s’y trouve le plus répandu est court et utilise l’hypertexte et l’hypermédia pour appuyer son propos.

Bien qu’il prenne une grande importance dans notre société, il ne faut pas voir le phénomène de lecture sur le web comme une menace pour les autres formes de lectures (romans, essais, journaux, magazines, etc.), mais comme une forme parmi d’autres servant à  enrichir notre expérience de lecteur.