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Le lecteur face à l’écran

Les mécanismes de lecture à l’écran diffèrent de ceux de la lecture d’un texte imprimé. Lire à l’écran exige de nouvelles compétences, met notre attention à l’épreuve et entraîne quelquefois son lot de désagréments physiques.

Depuis l’apparition de l’ordinateur personnel dans les années 1980, la lecture à l’écran a fait l’objet de plusieurs études et réflexions. C’est surtout l’arrivée de l’Internet dans les années 1990, qui, en amplifiant le phénomène, nous amène encore aujourd’hui à nous pencher sur cette activité qui bouleverse les habitudes du lecteur.

Lire à l’écran

Que ce soit pour conduire une voiture ou taper sur un clavier, on ne réfléchit quasi plus à nos gestes, une fois les compétences d’une activité acquises. Ainsi, pour plusieurs d’entre nous, la lecture à l’écran est devenue une activité banale que l’on pratique presque inconsciemment. Pour plusieurs, elle est même devenue leur principale façon de lire.

Cependant, pour accéder à un article dans un navigateur Web, lire un document PDF ou feuilleter un roman sur un lecteur de livres numériques, il a d’abord fallu se familiariser avec le support et l’interface logicielle.

Selon une étude menée par le psychiatre américain Gary Small, du Semel Institute for Neuroscience and Human Behavior de l’Université de Californie et cité dans le magazine Science & Vie, les centres du cerveau contrôlant les prises de décision et les raisonnements complexes montrent un surcroît d’activité lorsqu’une personne navigue sur Internet : « Le lecteur, fouillant dans les résultats d’un moteur de recherche, par exemple, n’est pas seulement guidé par les lignes composant le texte. Il doit faire des choix, rebondir d’une information à une autre, construire son chemin de lecture. »

Non seulement le lecteur doit-il « construire son chemin de lecture », mais il doit également s’adapter à un texte qui défile, contrairement à un texte imprimé fixe. Qui plus est, le lecteur, distrait par les alertes courriels et autres hypermédias, voit sa vitesse de lecture réduite de 25 %.

Par ailleurs, nos yeux ne semblent pas encore tout à fait adaptés à des heures prolongées de lecture devant un moniteur. Selon l’Association des optométristes américains, de 50 à 90 % des personnes qui passent plus de trois heures devant un écran d’ordinateur montrent un ou des symptômes du syndrome de vision informatique, qui se traduisent par des migraines, de la fatigue, des troubles de la vision ou des douleurs au cou.

Pour remédier à ces symptômes, l’Association des optométristes du Québec recommande notamment un repos de 15 minutes pour chaque 2 heures de travail modéré et un repos de 10 minutes par heure de travail intensif.

Utilisée principalement sur les lecteurs de livres numériques, l’encre électronique, qui réfléchit la lumière ambiante pour afficher le texte à l’écran, est réputée causer moins de fatigue oculaire qu’un écran rétroéclairé, tel que l’écran LCD ou ACL. Pour un confort oculaire optimal, les utilisateurs d’écran à rétroéclairage doivent s’assurer d’utiliser la résolution adéquate et d’ajuster correctement la fréquence de rafraîchissement de l’écran.

Cependant, lire à l’écran ne génère pas uniquement des désagréments. Devant l’écran, le lecteur a peut-être davantage le contrôle sur sa lecture puisqu’il peut, par exemple, grossir les caractères, rechercher un mot ou un passage dans un texte et obtenir sa définition. De plus, en lisant sur le web, le lecteur peut enrichir sa lecture en suivant des hyperliens ou en consultant des contenus audio et vidéo. Il peut également, à la fin d’un article, lire les réactions de lecteurs et faire connaître sa propre opinion sur le sujet. Bref, la multitude des sources d’informations disponibles sur le web fait en sorte que la lecture à l’écran est constamment enrichie.

La lecture profonde est-elle possible à l’écran ?

La réflexion à propos de la lecture à l’écran porte surtout sur la lecture en ligne en opposition à la lecture de textes imprimés. Déjà, à la fin des années 1990, l’hypertexte et l’hypermédia étaient perçus comme des éléments de distraction pouvant écarter le lecteur du texte.

Ainsi, en 1999, paraissait l’ouvrage de Christian Vandendorpe, Du papyrus à l’hypertexte, texte dans lequel l’auteur mettait en doute le statut de lecteur de celui qui lit à l’écran :
[…] la lecture ne semble guère compatible avec une autre activité et suppose une attention complète de la part du sujet. Ainsi hésitera-t-on à décrire le consommateur en train de déambuler dans un centre commercial comme un “lecteur”, même si celui-ci est amené à lire des étiquettes de produits ou des noms de magasins. Le lecteur est, par essence, quelqu’un qui se consacre, pour une durée déterminée, à la perception, à la compréhension et à l’interprétation de signes organisés en forme de message. Au contraire, la personne occupée à zapper dans un hypermédia n’est pas loin de ressembler à notre consommateur, happant au vol des bribes d’information, des appels, des tentatives de séduction provenant de myriades d’images, de sons, de réclames. La rapidité de la circulation, la distraction continuelle et l’absence de concentration empêchent que l’on puisse parler ici de lecture au sens plein. En outre, le lecteur d’un hypertexte fait souvent bien autre chose que lire : il regarde des icônes, sélectionne un bouton, fait défiler une colonne de texte, etc. Tantôt lecteur, tantôt spectateur, tantôt simple utilisateur : tel est le statut mouvant de quiconque s’aventure dans de vastes hypertextes, comme ceux que l’on trouve sur le Web.

Plus près de nous, en 2007, Maryanne Wolf, Professeure de psychologie du développement de l’enfant, s’inquiète dans Proust and the Squid: The Story and Science of the Reading Brain, de l’avenir cognitif du jeune lecteur, c’est-à-dire un lecteur qui pourrait ne pas faire l’effort de pousser ses réflexions plus loin que ce qui lui propose son environnement numérique.

Une réflexion à laquelle fait écho de manière retentissante Nicholas Carr dans Is Google Making Us Stupid?, article paru dans le magazine The Atlantic en juillet 2008, où il décrit comment l’utilisation de l’Internet modèle les processus cognitifs et comment la paresse intellectuelle nous menace à trop s’appuyer sur les savoirs du cyberespace :

Le type de lecture profonde qu’une suite de pages imprimées stimule est précieux, non seulement pour la connaissance que nous obtenons des mots de l’auteur, mais aussi pour les vibrations intellectuelles que ces mots déclenchent dans nos esprits. Dans les espaces de calme ouverts par la lecture soutenue et sans distraction d’un livre, ou d’ailleurs par n’importe quel autre acte de contemplation, nous faisons nos propres associations, construisons nos propres inférences et analogies, nourrissons nos propres idées. La lecture profonde, comme le défend Maryanne Wolf, est indissociable de la pensée profonde.

Pour Nicholas Carr, la lecture en ligne contamine l’expérience de la lecture. Depuis qu’il utilise régulièrement Internet, l’auteur se dit incapable de se plonger dans un livre ou dans un long article sans être rapidement distrait. Il met en cause le flux d’informations continues et les nombreuses sources de distractions auxquelles on s’expose en naviguant sur le web.

Auparavant, dit-il, j’étais un plongeur dans une mer de mots. Désormais, je fends la surface comme un pilote de jet-ski.

Le maintien du but en mémoire

Comme l’explique le professeur de psychologie cognitive Thierry Baccino pour le magazine Science & Vie, « […] plus il ouvre des fenêtres, plus l’individu, quand il n’oublie pas purement et simplement l’objectif de sa lecture, éprouve la sensation d’être perdu, de tourner en rond et de ne plus pouvoir suivre le fil du récit ».

Le lecteur qui s’intéresse, par exemple, au Sommet des Amériques de Québec et qui utilise comme point de départ l’article qui lui est consacré dans Wikipedia, sera exposé à plus d’une cinquantaine d’hyperliens. Difficile donc de lire l’article, sans dévier de sa lecture. On pourra ainsi être tenté d’en savoir plus au sujet de la désobéissance civile, de lire ensuite à propos d’Henry David Thoreau et ainsi de suite en oubliant rapidement l’objectif initial de sa lecture.

Pour maintenir l’objectif de lecture, on propose aux auteurs, comme l’a fait récemment Nicholas Carr ou le journaliste Steve Gillmor, de déplacer les hyperliens du corps du texte à la fin.

On suggère également de désactiver d’autres sources de distractions comme les alertes courriels ou la messagerie instantanée pendant la lecture à l’écran. Reste que le lecteur ne peut pas toujours se soustraire aux nombreuses publicités et aux contenus audio ou vidéo qu’il retrouve en ligne, en marge du texte.

Il apparaît en somme clair que l’écran sur lequel on lit n’est pas la source de la distraction. La distraction vient principalement du fait de lire en ligne, de lire en réseau comme le résume bien Hubert Guillaud dans son texte Vers de nouvelles manières de lire.

Et ce n’est pas non plus la lecture en surface qui pose un défi, celle qu’on fait sur le web pour se divertir ou encore pour s’informer rapidement, mais bien la lecture profonde, que l’on fait pour parfaire ses connaissances et qui demande une plus grande concentration.

Lecture à l’écran : défis du lecteur branché

Un dossier conjoint de l’Infobourg et de Carrefour éducation

Par Marc-André Brouillard

Introduction

Difficile aujourd’hui de passer une journée sans que nos yeux ne croisent un écran. Au cours des dix dernières années, le phénomène de la lecture à l’écran s’est répandu à l’ensemble de la société.

Utilisé, il y a quelques années, presque exclusivement par les gens d’affaires, le téléphone intelligent est désormais entre toutes les mains. Le lecteur multimédia a remplacé le baladeur numérique dans les poches des adolescents et l’ordinateur portatif, qui se retrouve dans plusieurs foyers, se décline aujourd’hui en netbook, tablette électronique et lecteur de livres numériques.

La culture du Web, la multiplication des réseaux d’accès à Internet et la miniaturisation des processeurs, permettant de développer de nombreux appareils mobiles, ont donné naissance à de nouvelles formes de lecture et d’apprentissage. À la lecture profonde, associée aux textes imprimés, s’oppose désormais une lecture en surface, associée à l’hypertexte.

Le livre, tel qu’on le connaît depuis plus de 500 ans, passe à l’ère du numérique et migre vers de nouvelles plateformes. Une évolution qui n’est pas sans bousculer le personnel enseignant qui doit, plus que jamais, jouer son rôle de guide et de formateur.

Pour lire la suite:

Le lecteur face à l’écran

L’enseignement et la lecture à l’écran

Le livre numérique : la fin du livre papier?

Conclusion

Webographie et bibliographie

Retrouvez aussi le dossier complet en format PDF: Lecture_ecran_versionInfobourg

L’Infobourg autorisent la reproduction de ce dossier sous licence Creative Commons (By, Nc, Nd).  Si vous désirez déroger aux conditions de la licence, veuillez contacter l’Infobourg ([email protected]).

L’enseignement et la lecture à l’écran

Avec la multiplication de nouvelles plateformes informatiques : lecteur multimédia, netbook, tablette électronique, tableau interactif, etc., la classe peut s’ouvrir à de nouvelles formes de lectures et d’apprentissages.

Pour une lecture à l’écran efficace

Pour la spécialiste de l’intégration des technologies de l’information et de la communication en classe, Marie-France Laberge, la lecture est devenue plurielle. « Lire ne réfère pas automatiquement au livre pour les élèves qui fréquentent nos écoles actuellement; lire fait partie d’un univers où coexistent l’image, le son et l’écrit », explique-t-elle dans son texte Nouveaux Médias et transformation des pratiques de lecture.

On pourrait parler de translittératie, soit l’habileté à lire, écrire et interagir en utilisant une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communications, tel que définit par Sue Thomas qui enseigne les nouveaux médias à l’Université de Montfort, en Angleterre.

Les effets positifs de ces nouvelles formes de lectures sont nombreux. L’interactivité permet au jeune lecteur d’« utiliser sa logique, sa réflexion, son sens de l’observation ou son imagination pour progresser dans le site », explique Marie-France Laberge.

La sociabilité permet à l’élève d’élargir son réseau en dehors de son groupe immédiat, et la mobilité lui permet de poursuivre son activité d’apprentissage à l’extérieur des murs de la classe.

Cependant, pour Marie-France Laberge, « […] la façon de lire et de s’approprier ses lectures doit être dirigée. C’est à l’enseignant de mettre en place les conditions de l’appropriation du savoir. La lecture hypermédia exige le développement de nouvelles compétences, non seulement parce qu’elle appelle la recherche d’informations dans différents modes sémiotiques (oral, écrit, images) et suivant différentes modalités sensorielles (vision, ouïe, toucher avec la souris), mais aussi parce que le mode d’organisation des documents se trouve également diversifié par rapport à l’imprimé ».

Elle poursuit d’ailleurs sur le même thème dans son texte Nos élèves entrent dans l’ère du numérique en ajoutant, « […] sans le développement par l’élève de véritables habiletés de recherche et de traitement de l’information,  “ les pratiques éducatives d’Internet pourraient se concevoir comme la fréquentation peu dérangeante d’une épicerie de la connaissance à l’échelle de la planète ” (Tesson, 1998). Internet est un réseau qui s’invente sous nos yeux et la nécessité d’amener l’élève à dépasser le comportement de simple consommateur semble être un des rôles importants de l’école des années 2000 ».

Ainsi, l’enseignant qui dirige une activité de collecte d’informations sur le web doit non seulement aider l’élève à formuler ses requêtes dans les moteurs de recherches, mais il doit aussi amener l’élève à distinguer les textes qu’il trouve dans sa recherche. Par exemple, l’élève qui a la pomme comme sujet découvrira une panoplie de textes allant de la recette à l’infopublicité. L’enseignant pourra guider l’élève vers les textes informatifs, l’aider à identifier ceux qui s’adressent à son niveau de lecture et faire le tri  des textes les plus crédibles.

En août 2010, s’est d’ailleurs tenu un camp de lecture à l’écran, organisé par le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport ayant pour axe principal la recherche et le traitement de l’information.

On y a notamment discuté de l’importance de maintenir son intention en tête dans les différentes étapes de recherche d’informations sur des supports informatiques. Puisque les jeunes entretiennent avec les technologies de l’information et de la communication des rapports ludiques ou de communication, il devient important, dans un processus d’apprentissage, d’encadrer davantage les recherches de l’élève pour éviter qu’il ne perde le fil. Le camp de lecture s’est également intéressé, comme on l’a vue plus haut, au sens qu’il faut savoir donner à l’information manipulée et à la compréhension des contextes où cette information s’exprime.

Des règles et des savoirs qui s’avèrent cruciaux dans un contexte de lecture en réseau puisque, comme l’explique Christian Vandendorpe dans Du papyrus à l’hypertexte, « […] la dynamique du Web tend ainsi à transformer la lecture en une activité fébrile où le lecteur est constamment à la surface de soi-même, surfant sur l’écume des sens offerts, emporté dans un kaléidoscope d’images et de fragments de texte oubliés dès qu’ils ont été perçus ».

À l’ère du m-learning

Le terme m-learning désigne l’utilisation de plateformes mobiles comme véhicules d’apprentissage. De nombreuses applications, dédiées à l’apprentissage de différentes matières, ont été développées pour des lecteurs multimédias, des téléphones intelligents ou pour des consoles de jeux portatives.

Difficile d’ignorer le fait que ce phénomène prend de l’ampleur en lisant le blogue du professeur d’anglais, François Guité : « Le m-learning n’est plus un phénomène marginal que l’école peut négliger. Un sondage auprès de mes élèves révèle que les trois quarts possèdent un ordinateur mobile quelconque : iPod touch, tablette numérique, ordinateur bloc-notes (notebook) ou ordinateur portable. Du coup, les élèves prennent en main leur éducation hors des murs de l’école et de la supervision des parents. »

Il devient dès lors important, selon lui, de préparer les élèves aux plateformes d’apprentissage pour mobiles, dont Hotseat, qu’il cite en exemple et constituer un réseau dans le but de partager et d’améliorer les usages de ces plateformes.

Application pour ordinateurs et appareils mobiles, la plateforme sociale Hotseat permet, par exemple, aux étudiants de proposer à l’enseignant une série de questions qu’ils souhaitent voir aborder en classe. Les questions récoltant le plus de votes pourront alors être abordées en classe. Une telle application, dite collaborative, fait appel à la participation de plusieurs utilisateurs.

On pourrait également citer l’exemple de CafeScribe, une application associée à un entrepôt numérique de plus de 10 000 manuels scolaires qui permet non seulement aux étudiants de se procurer des livres numériques, d’annoter les pages numériques de leur manuel, mais aussi de partager notes et discussions à propos du livre avec différents groupes d’utilisateurs, sur une plateforme virtuelle.

Aux applications collaboratives s’ajoutent également les applications personnelles qui permettent de poursuivre l’activité d’apprentissage à l’extérieur des murs de la classe. Par exemple, la boutique d’application d’Apple, offre à ce jour dans son catalogue, une centaine d’applications d’enseignement.

L’utilisateur du téléphone iPhone, du lecteur multimédia iPod Touch ou de la tablette électronique iPad, peut ainsi télécharger différentes applications pour parfaire son apprentissage des mathématiques, du français ou des langues. Aussi, en collaboration avec différentes universités à travers le monde, Apple offre dans le catalogue de sa boutique virtuelle iTunes, des centaines de conférences et cours magistraux couvrant différents domaines, et qui peuvent être téléchargés gratuitement et écoutés sur un baladeur numérique.

Concours d’écriture : La classe 100 % FouLire

Les Éditions FouLire, maison qui publie notamment les aventures du chien Galoche, de la fantôme Frissella, du farfadet Hector et de bien d’autres personnages, organise un concours d’écriture pour les classes du primaire au Québec. Voici les détails!

En solo ou en équipe, les élèves de la classe doivent se mettre dans la peau d’un personnage des romans de FouLire et inventer une histoire à leur tour. Le court texte doit tenir sur une feuille 8 ½ x 11 pouces et doit être illustré. Une équipe auteur-illustrateur peut donc être formée. Il ne faut surtout pas oublier de signer l’œuvre! Nombre de mots : 50 à 75 pour le 1er cycle, 125 pour le 2e cycle et 200 pour le 3e cycle. N’oubliez pas : tous les élèves de la classe doivent participer!

Ensuite, une lettre de l’enseignant doit accompagner l’ensemble des créations. Cette lettre devra indiquer le niveau de la classe, l’adresse postale de l’école ainsi que le courriel de l’enseignant.

Tout doit être envoyé par la poste à la maison d’édition au plus tard le 1er avril 2011. Un jury composé d’auteurs et d’illustrateurs de FouLire sélectionnera les 11 classes gagnantes en tenant compte du respect intégral du sujet et du nombre de mots selon le niveau, de la qualité des textes et de l’originalité de la présentation de l’ensemble des travaux.

Maintenant, passons aux choses intéressantes : les prix! Chaque classe participante recevra un certificat de participation et 28 autocollants des différents personnages de FouLire avant le 30 mai 2011. Pour les classes gagnantes, voici les prix :

  • 1er prix : 30 livres FouLire au choix, 30 signets et des affichettes des collections.
  • 2e prix : 20 livres FouLire au choix, 30 signets et des affichettes des collections.
  • 3e prix : 10 livres FouLire au choix, 30 signets et des affichettes des collections.
  • 8 autres prix de participation : 5 livres FouLire au choix, 30 signets et des affichettes des collections.

Voici l’adresse postale de la maison d’édition FouLire :
4339, rue des Bécassines
Québec QC G1G 1V5

Les gagnants seront annoncés au plus tard le 15 mai 2011 et leurs noms seront publiés sur le site www.foulire.com

Bonen chance à toutes les classes participantes!

Fenêtre numérique sur l’histoire dʼun village des cantons

Sylvain Dodier et Luc Pallegoix, créateurs du site La bande à Sylvain, présentent leur toute nouvelle création numérique. Il s’agit de la naissance du village de Saint-Isidore-de-Clifton, situé dans les Cantons-de-l’Est. Dans les vidéos divisées en sept chapitres, on y narre chacune des grandes étapes de l’histoire de ce village centaire. Une ligne du temps permet également d’enchaîner les événements marquants et de voyager dans l’histoire.

Découvrez ce village dans le Cabinet des curiosités du château virtuel La J’@imerie.

Abonnez-vous également à J’@ime…express, leur bulletin mensuel.

Un univers créatif, léger et pétillant!

Source : Julie Pouliot, responsable des communications

Les jeunes autochtones canadiens recevront des ordinateurs portables XO

Canada – La Fondation Belinda Stronach, BMO Banque de Montréal, l’entreprise de production de nickel Vale et le gouvernement de l’Ontario s’associent pour fournir 5000 ordinateurs portables XO à de jeunes autochtones canadiens, qui n’ont pas nécessairement accès aux mêmes ressources éducatives que les autres enfants canadiens.

La Fondation Belinda Stronach a choisi de se concentrer sur les jeunes autochtones âgés de 6 à 12 ans, car bien qu’ils soient le segment de la population ayant la plus forte croissance démographique du pays, plusieurs n’ont pas les ressources pour développer leur plein potentiel.

« Je crois fortement à la combinaison du pouvoir de la technologie et de l’éducation, et à l’investissement dans nos jeunes », a déclaré Belinda Stronach, lors du lancement du projet le 29 septembre dernier à Ottawa. La députée libérale fédérale a aussi ajouté que les enfants autochtones « devraient avoir les mêmes possibilités que les autres enfants canadiens. »

L’ordinateur XO, distribué par le groupe One Laptop per Child Canada (OLPCC), est un ordinateur robuste, peu dispendieux (environ 100$) et faible consommateur d’énergie. Il est déjà distribué dans une trentaine de pays, surtout des pays en voie de développement. Les enfants autochtones pourront l’utiliser dès la rentrée scolaire 2010-2011.

L’ordinateur distribué aux jeunes autochtones est équipé de huit programmes éducatifs spécialement adaptés à leurs besoins, à la fois interactifs et oraux. Ces programmes portent sur la littéracie, la forme physique, l’économie, la nutrition, la science du son, la sécurité aquatique de même que la santé mentale et le bien-être. Le XO comprend aussi une bibliothèque virtuelle et peut être relié à un réseau internet sans fil. Trente autres programmes développés par OLPC sont aussi disponibles.

Les programmes spécifiques ont été développés par des étudiants autochtones, des spécialistes de l’éducation et des experts en programmation provenant d’un centre de toxicomanie et de SécuriJeunes Canada.

Ces programmes ont pour but d’amener les enfants à vouloir apprendre. Grâce à l’ordinateur portable, les enfants peuvent y accéder n’importe où. Le projet veut aussi donner la possibilité aux enseignants d’innover dans leur manière d’enseigner. OLPCC souhaite soutenir le travail de l’enseignant à l’intérieur comme à l’extérieur de sa classe.

« Je suis heureux de collaborer avec One Laptop per Child à cette importante initiative. Ce projet pilote ouvrira de nouvelles opportunités et offrira un nouveau parcours éducatif aux étudiants autochtones », a affirmé lors du lancement du projet, le ministre ontarien des Affaires autochtones, Chris Bentley.

Le projet OLPC a été lancé en 2005 dans l’État du Delaware aux États-Unis par des membres du corps enseignant du Media Lab, un département du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston. Le projet est financé par de grandes compagnies informatiques telles qu’AMD, eBay, Google, News Corporation, Nortel et bien d’autres. Les créateurs du projet visent à développer des programmes pour des populations spécifiques, dans ce cas-ci des enfants autochtones, qui n’ont pas accès aux mêmes ressources que les autres canadiens, et leurs familles.

La Fondation Belinda Stronach pose des gestes au Canada et à l’étranger permettant de faire progresser le potentiel humain par l’autonomisation (empowerment) des individus et les changements sociaux.

Liens Internet :

La Fondation Belinda Stronach : www.tbsf.ca

One Laptop per Child : http://laptop.org

One Laptop per Child Canada : www.OLPCCanada.com

Pour lire d’autres articles sur le sujet :

http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/September2010/29/c6262.html

http://www.marketwire.com/press-release/De-nouvelles-possibilites-detudes-pour-les-jeunes-autochtones-maintenant-plus-proches-TSX-BMO-1326888.htm

http://www.digitaljournal.com/pr/125407

http://www.pieuvre.ca/2010/09/29/lolpc-fait-son-entree-au-canada/

Sur la Toile éducative, cette semaine…

Voici quelques gazouillis, billets de blogues et nouvelles qui ont retenu notre attention cette semaine.

Mario tout de go
Internet est un espace public, le saviez-vous?

Sylvia Galipeau, La presse
Pour en finir avec les enfants du mois de septembre

Ariane Lacoursière, La Presse
Trop facile le nouvel examen de français?

Via le fil Twitter de @griffeinfo
Un permis de bonne conduite sur le web
http://wp.me/pFoy1-23q

Via le fil Twitter de @carrefour_edu
Bonne journée mondiale des enseignants! Envoyez photos et cartes électroniques sur le site officiel.
http://fb.me/L0TjnoOD

Via le fil Twitter de @netpublic
A l’âge de 2 ans, 81 % des enfants ont déjà une présence numérique sur Internet. Qu’en penser?
http://j.mp/9HKRKo

Via le fil Twitter de @nouveauxmedias
Internet – La vidéo représentera la moitié du trafic internet en 2012
http://j.mp/cD9QOD

Par Infobourg

En excursion pour découvrir les êtres vivants de mon quartier!

Apprendre tout en s’amusant, voilà le défi des animateurs des muséums nature de Montréal qui se déplacent dans votre classe. Sensibiliser les élèves à l’importance de la biodiversité? Pourquoi pas!

Le Biodôme, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium de Montréal proposent aux enseignants plus de cinquante activités éducatives et d’outils pédagogiques. Leur équipe scientifique anime des visites et des ateliers qui permettront aux élèves de tous les niveaux de se familiariser avec la botanique, l’entomologie ou l’astronomie.

Jusqu’au 15 octobre, par exemple, les deux animateurs de l’activité “La biodiversité dans mon quartier”  diviseront votre classe du 3e cycle du primaire en 6 équipes de scientifiques amateurs. Ensemble, vous partirez en excursion de deux heures dans un parc ou un espace vert de l’île de Montréal pour découvrir les êtres vivants qui sillonnent leur quartier. Munis de leurs sacs à dos, les ornithologues, entomologies ou botanistes en herbe utiliseront les outils d’observation fournis et griffonneront dans leur carnet de terrain. L’enseignant recevra également un guide pédagogique.

Pour télécharger le guide d’activités Curieux de nature!
(Les détails de l’activité “La biodiversité dans mon quartier” se trouvent à la page 19)

Un guide pour mieux choisir une technologie d’aide pour les troubles d’apprentissage

Le Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ) vient de lancer, en collaboration avec Septembre Éditeur, un intéressant guide présentant les différentes technologies d’aide pour les troubles d’apprentissage, à l’intention des enseignants et autres professionnels de l’éducation.

Ce guide a été élaboré par Mme Nadia Rousseau, docteure en psychopédagogie, ainsi que ses assistants de recherche Chantal Dufresne, Léna Bergeron et Éric Chabot. Il démystifie les différentes technologies d’aide en portant un grand soin à définir chaque type de technologie et chaque niveau d’aide. De plus, un lexique accompagne le lecteur en définissant de façon compréhensible les principaux troubles d’apprentissage, les termes plus techniques et les stratégies pédagogiques.

On fait bien sûr le survol rapide de quelques logiciels particulièrement utilisés dans les écoles, en insistant sur leurs forces et leurs points plus faibles, tout en expliquant quels problèmes ils aident à pallier. Ce sont des logiciels de prédiction de mots, de structuration de la pensée, d’aide à la rédaction, de reconnaissance vocale et autres organisateurs.

Également, dans le guide, on aborde les défis de la mise en place de ces technologies d’aide à l’école ainsi que les défis auxquels font face les enseignants. Notamment, les annexes regorgent de grilles d’analyse pratiques qui aideront à faire des choix éclairés selon différentes situations, particulièrement pour la lecture, l’écriture, l’organisation, la mémorisation et les mathématiques.

En conclusion, l’auteur émet un souhait pour son ouvrage : « J’ose donc formuler le souhait que ce guide concoure à l’évolution des pratiques enseignantes en matière de soutien aux jeunes ayant des troubles d’apprentissage. Il est à mon sens crucial que le milieu de l’éducation emboîte le pas et qu’il intègre les technologies d’aide en classe tout en offrant aux intervenants et aux élèves un soutien technique adéquat. Car, en définitive, les avantages de l’utilisation des technologies d’aide à l’école dépassent largement les défis! »

Le guide peut être acheté sur le site Web de Septembre Éditeur, au coût de 29,95 $. Vous pourrez même feuilleter gratuitement en ligne les 20 premières pages.

La semaine éducation-médias 2010 : Explorer la représentation des sexes dans les médias

Le Réseau Éducation médias et la Fédération canadienne des enseignants et enseignantes (FCE) organisent la 5e édition de la Semaine éducation médias 2010 qui aura lieu à travers tout le Canada du 1er au 5 novembre 2010.

Cette année, la semaine aura pour thème « Genres et médias ». Les participants réfléchiront sur l’image corporelle, les stéréotypes, la sexualisation et le rôle des médias dans les relations sociales.  Ils se questionneront sur la façon dont les médias façonnent des modèles pour les jeunes et influencent leur identité sociale.

La Semaine éducation médias 2010 est un évènement qui sert « à promouvoir la maîtrise de l’éducation aux médias comme une composante clé de l’éducation des jeunes », selon leur site internet. Depuis l’an dernier, le commanditaire officiel de l’évènement est le groupe You Tube. Des bibliothèques publiques, des commissions scolaires et des organismes comme Acces to Media Education Society et la Fondation Filles d’action collaborent à l’évènement.

Les organisateurs définissent l’éducation aux médias comme le processus qui permet à des individus d’acquérir une vision critique des médias et de comprendre la nature, les techniques de production et l’influence de leurs produits et messages. En plus des médias traditionnels, ils s’intéressent aux jouets, à la mode, aux centres commerciaux et aux parcs à thème.

Le développement du cyberespace a bien entendu entraîné de nouvelles questions, sur la place de l’internet dans nos relations avec les autres, par exemple. Les organisateurs s’inquiètent de l’utilisation des nouveaux médias « sans surveillance ni réflexion. » Plusieurs concepts clés de l’éducation médias sont expliqués sur le site internet de l’évènement.

Durant la première semaine de novembre, des activités auront lieu dans toutes les provinces canadiennes : des forums, des ateliers de production médiatique, des débats, des sessions d’information pour les parents, des ateliers de perfectionnement et des conférences.

Par exemple, une pétition contre l’”ultraminceur” dans les médias est présentement en circulation. Aussi, l’Université Mount Saint Vincent d’Halifax sera l’hôte d’une conférence sur l’image corporelle les 4 et 5 novembre prochain. Consultez le calendrier ainsi que les suggestions d’activités sur le site internet de l’évènement.

La Semaine éducation médias incite aussi les jeunes à participer à l’activité Un jour sur Terre. Le 10 octobre prochain, partout sur la planète, des artistes, des citoyens et des étudiants captureront 24 heures de l’expérience humaine à travers la lentille de leur caméra ou de leur appareil photo. Cette tribune de l’éducation médias permettra aux participants de poser un regard critique sur le monde qui les entoure.

Le Réseau Éducation médias est un organisme à but non lucratif qui possède une expertise en éducation aux médias et en littéracie numérique. Le réseau souhaite développer l’esprit critique des jeunes envers la sphère médiatique tout en leur fournissant les outils nécessaires pour utiliser internet de manière efficace et prudente. La Fédération des enseignants et enseignantes (FCE), qui coorganise l’évènement, représente 200 000 enseignants de tout le pays depuis 90 ans.

Un cadeau techno à Montréal-Nord

Montréal-Nord – L’école secondaire Henri-Bourrassa inaugure un tout nouveau laboratoire informatique grâce à la bourse Future Génération.

« Les élèves ont tellement hâte d’y aller! » lance Jean-François Bouchard en ouvrant la porte du tout nouveau Techno lab de l’école secondaire Henri-Bourassa. Le directeur de cette institution située à Montréal-Nord l’admet d’emblée : « Notre école avait beaucoup de rattrapage à faire, au niveau de la technologie! Je suis heureux que nous ayons été choisis pour la bourse Future Génération. »

« Nous avons choisi de financer le projet de l’école secondaire Henri-Bourassa avec cette bourse parce que leurs besoins technologiques étaient grands et que nous avons senti beaucoup de dynamisme dans l’équipe scolaire, explique Thierry Lopez, directeur du marketing au Québec chez Future Shop, qui finance la bourse Future Génération. Le nombre d’ordinateurs par élève y était insuffisant et nous avons voulu y remédier par cette bourse de 50 000$. »

La bourse a permis à l’école d’acheter 32 nouveaux ordinateurs et de remettre à neuf un local de 625 pieds carrés où les portables seront utilisés à des fins culturelles. Pour Jean-François Bouchard, cette orientation artistique pourra être exploitée par plusieurs cours : arts plastiques, français, anglais, multimédia et arts dramatiques par exemple. « Cela nous permet aussi de nous ouvrir aux projets des élèves, qui sont beaucoup plus créatifs que leur directeur! » s’exclame-t-il.

L’offre d’activités sportives, à la polyvalente, est riche et permet à plusieurs jeunes de faire leur place dans l’école. « Nous manquions d’activités culturelles pour les étudiants qui ne font pas partie d’une équipe sportive, décrit le directeur. Le Techno lab sera un outil de plus pour accrocher ces élèves. Nous savons bien que le meilleur moyen de combattre le décrochage est d’impliquer l’étudiant dans la vie scolaire. »

Future Shop n’impose aucune contrainte aux écoles qui profitent de la bourse et de fait, aucun équipement du Techno lab ne provient de chez ce détaillant. C’est en se basant sur les critères de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île que l’école a défini les termes de l’appel d’offres pour l’achat des ordinateurs et des logiciels: « On nous a offert une bourse de 50 000$ et carte blanche pour la dépenser », raconte Jean-François Bouchard. La bourse respecte la loi 180, qui interdit la publicité destinée aux enfants, puisque nulle part dans l’école on ne trouve le logo du donateur.

En combinant le budget pour matériel technologique de l’école secondaire Henri-Bourassa et la bourse Future Génération, l’ensemble des professeurs, de la direction et du comité de parents se sont entendus pour rénover l’ancien local de sciences technologiques afin de le convertir en laboratoire informatique. Les réparations ont été effectuées au cours de l’été, et le nouvel espace a été inauguré à la rentrée. « Notre école est située dans un quartier défavorisé, exprime Jean-François Bouchard. La bourse Future Génération nous a permis de combler un manque technologique, et les élèves sont très fiers du Techno lab. »

Toutes les écoles secondaires situées dans une ville où se trouve un magasin Future Shop peuvent s’inscrire à la bourse Future Génération. La demande doit être approuvée et soumise avec la permission du directeur de l’école. La date limite pour présenter un projet est le 21 octobre ; six bourses seront attribuées au Canada en janvier 2011.

Pour plus d’information, visitez le futurehop.ca/technolab

Pour voir des photos du Technolab

Truc Allô prof : Parfaire son apprentissage de la langue… grâce aux TI

En août 2010, un rapport préparé par une équipe de recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) à l’intention du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, tend à montrer que l’utilisation du blogue dans le cadre scolaire contribuerait significativement à la motivation des élèves.

Or, des jeunes qui trouvent de l’enthousiasme à écrire et à lire, ce sont certainement des jeunes susceptibles de développer des compétences liées à la formulation des idées et à l’organisation du discours. Si l’activité est bien dirigée, laisse entendre le rapport, on pourrait même voir des conditions propices à l’amélioration de l’usage de la langue. S’il s’avère que le blogue ou ses dérivés sont capables de générer de tels gains, il serait regrettable de s’en passer. Mais encore faut-il offrir de bons outils et de bonnes approches aux élèves…

Devant l’intégration de toute nouveauté, il y a des résistances. C’est aussi vrai en éducation, et cela se comprend puisque l’école est au cœur de la formation des enfants et des adolescents; aussi bien dire au centre de leur développement intellectuel.

Quand il est question de l’introduction des nouvelles technologies de l’information, cette résistance peut être modérée, par exemple par l’ajout au fureteur d’un filtre excluant les résultats de recherche ayant des caractères précis. Elle peut aussi être plus radicale, comme lorsque l’accès aux réseaux sociaux – on pense à des sites comme Facebook, mais aussi YouTube ou Vimeo – est carrément interdit sur les ordinateurs d’une école ou d’une commission scolaire.

L’ambition de protéger les jeunes et d’éviter qu’ils ne soient tentés par une utilisation peu pédagogique d’Internet est noble, mais il semble qu’en même temps, on se prive d’outils dotés de qualités fort profitables dans un contexte d’apprentissage.

Les forums d’entraide

Mis en ligne en 2005, les forums d’Allô prof ont permis des dizaines de milliers d’échanges entre les élèves québécois et les enseignants de l’organisme. L’outil propose des rubriques qui correspondent en fait à toutes les matières enseignées au primaire et au secondaire. Des forums de ce genre, comme le blogue, encouragent la participation active d’une communauté sur des thèmes donnés. En expliquant par écrit leurs difficultés ponctuelles, les jeunes utilisateurs s’exercent également dans l’apprentissage de la langue.

En effet, pour être compris par la communauté d’entraide et obtenir des réponses pertinentes et complètes, ils doivent bien formuler leur problème et décrire clairement ce qui ne fonctionne pas. De plus, les échanges sont supervisés par les enseignants de l’organisme qui peuvent corriger (de manière sympathique!) les énoncés fautifs ou imprécis. La dimension technologique des forums leur confère un attrait supplémentaire, qualité bien relevée dans le rapport de recherche de l’UQAC.

Cet attrait est assez fort pour que des milliers de jeunes interviennent non pour demander de l’aide, mais pour aider leurs pairs. L’usage des forums dépasse donc la quête de solutions à mes problèmes. S’ils suscitent un intérêt altruiste, c’est que l’utilisation des forums procure un réel plaisir et une certaine fierté. Ce sont des aspects qui habituellement, dans un contexte d’apprentissage, stimulent la rétention de la connaissance, peut-être mieux que le cadre d’une pratique scolaire plus traditionnelle, comme la dictée.

À propos d’Allô prof :

Allô prof est un organisme de bienfaisance soutenant la persévérance scolaire qui a pour mission de fournir gratuitement de l’aide aux devoirs à tous les élèves du Québec. Pour appuyer sa mission, Allô prof met à la disposition des jeunes un service téléphonique et des services en ligne impliquant une équipe d’enseignants qualifiés et une communauté virtuelle composée d’élèves‐aidants, de parents et d’acteurs de l’éducation. Depuis sa fondation en 1995, Allô prof a répondu à plus d’un million de requêtes venant des élèves québécois du primaire et du secondaire. Le développement des services d’aide aux devoirs s’est fait grâce au soutien de plusieurs partenaires fidèles : le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, la société GRICS, Rio Tinto Alcan, les Fonds Universitas et Télé-Québec.

Par Marc-Antoine Tanguay

Directeur des communications et du marketing

[email protected]

 

Un partenariat européen sur la citoyenneté pour les internats d’excellence

France – À partir du 1er octobre, les 12 internats d’excellence mis en place à la rentrée 2010 se lancent dans un partenariat expérimental avec des établissements scolaires étrangers européens. Avec le programme « Connecting Classrooms » du British Council (l’agence britannique chargée des relations culturelles et des échanges éducatifs), chacun travaillera avec un établissement gallois, un établissement roumain et un établissement hongrois. Le 1er octobre, un élève et un enseignant de chaque internat assisteront au lancement du projet dans les locaux du British Council à Paris.

Objectif : faire travailler les élèves issus de pays européens différents en partenariat sur le thème de l’égalité des chances et de la cohésion sociale. Les internats seront divisés en 2 groupes de 5 ou 6 établissements. Ils travailleront en réseau sur un thème lié à la citoyenneté, comme les valeurs olympiques, l’engagement citoyen…

Le British Council France et le ministère de l’Éducation nationale s’engagent dans ce programme par convention, pour 3 ans.

Le programme « Connecting Classrooms » s’appuie sur les recommandations du Conseil de l’Europe relatives à l’éducation à la citoyenneté mondiale. Il prépare les jeunes à devenir des citoyens du monde en appariant des établissements français avec des établissements européens. Ce programme s’appuie sur des programmes d’échanges européens : Comenius, pour les financements, et eTwinning, pour les TICE. L’Union nationale du sport scolaire (UNSS) et le réseau des écoles associées de l’UNESCO pour la formation des élèves au « leadership » accompagnent les établissements français.

Le British Council France et le ministère de l’Éducation nationale inaugurent le programme en Europe. Vingt ministères de l’Éducation y participent : France, Allemagne, Belgique, Bosnie Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Espagne, Grèce, Hongrie, Israël, Italie, Malte, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Slovaquie, Ukraine. « Connecting Classrooms » fonctionne déjà avec une soixantaine de pays d’autres continents. Dès mars 2011, 20 nouveaux établissements seront impliqués en France.

Communiqué de presse de British Council

À la découverte du livre numérique

Un numéro spécial de l’École branchée, publié au printemps 2010, à découvrir et redécouvrir.

Appel à tous: Les nouveaux outils d’apprentissage encouragent-ils réellement la performance et la réussite des étudiants ?

Le Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada (REFAD www.refad.ca) publiera au printemps 2011 un mémoire qui tentera d’indiquer quelques pistes de réponse à la question « Les nouveaux outils d’apprentissage encouragent-ils réellement la performance et la réussite des étudiants ».

Après avoir présenté une revue critique des principales recherches relatives à l’influence des TIC sur les apprentissages et l’acquisition des habiletés et des performances qui s’ensuivent, on revisitera les concepts de « réussite » et de « performance » en contexte éducatif, notamment en regard des NOA (nouveaux outils d’apprentissage) et de la FAD (formation à distance).

On explorera entre autres les principaux facteurs de réussite tant sur le plan académique (motivation, compréhension, mémorisation, compétence) que sur le plan personnel (organisation, autonomie, sociabilité, adaptabilité, créativité, développement). Les paramètres de ces concepts ainsi dégagés structureront l’analyse de diverses expériences en FAD ou en classes virtuelles, soutenues par les NOA.

On s’intéressera, entre autres, aux expériences mettant en œuvre des dispositifs d’interaction et de collaboration et aux nouveaux dispositifs d’individualisation de l’enseignement-apprentissage.

Ce mémoire tentera de donner un portrait général de l’usage des NOA dans le cadre des formations aux niveaux primaire, secondaire et postsecondaire. Tout en mentionnant certaines expériences remarquables à l’échelle internationale, on privilégiera les expériences et données canadiennes. C’est en ce sens que nous souhaitons établir des contacts avec les praticiens canadiens et les responsables institutionnels de la mise en œuvre des NOA pour que ce mémoire reflète la réalité canadienne.

Si vous avez développé un cours en classe virtuelle ou collaboré à des FAD ayant recours aux NOA et/ou avez élaboré quelques réflexions personnelles sur ces expériences, et que vous souhaitiez nous en faire part, faites-vous connaître avant le 26 novembre 2010. Notre agent de recherche, M. Jean Loisier, entrera alors en contact avec vous.

Pour informations supplémentaires :
[email protected] / [email protected]
(514) 284-9109

Ce projet est possible grâce à un financement du ministère du Patrimoine canadien

La SNCF lance « Écoles mobiles »

Partenaire de longue date de l’Éducation nationale, la SNCF prolonge cette année son engagement auprès de la communauté éducative. En organisant un concours scolaire pour valoriser le travail de classes travaillant sur le thème des transports, la SNCF complète son dispositif pédagogique portant sur le développement durable, la sécurité et la citoyenneté.

Un dispositif pédagogique déjà riche de ressources

« Depuis de nombreuses années, des cheminots interviennent dans les classes pour sensibiliser les élèves à la sécurité et la citoyenneté dans les transports. L’an passé, nous avons rencontré 220 000 jeunes partout en France. Sur notre site internet dédié aux enseignants, près de 55 000 ressources sur l’éducation au développement durable ont été téléchargées dès la première année », souligne Jean-Louis Jourdan, directeur du Développement durable à la SNCF.

Le dispositif pédagogique SNCF s’articule autour de deux thématiques :
– la sensibilisation aux règles de civisme et de sécurité à respecter dans les transports (programme « Voyageur et citoyen ») ;
– l’éducation au développement durable en s’appuyant sur des exemples issus de l’univers des transports (programme « Mobil’idées : pour comprendre l’écomobilité »).

Un concours réservé aux scolaires

« Écoles mobiles », un concours organisé avec Le WebPédagogique (1re communauté éducative sur Internet), s’adresse aux classes du CM1 à la troisième.

Les classes participantes sont invitées à déposer sur Internet les travaux réalisés en classe (affiche, vidéo, blog…) autour du thème des transports traité sous l’angle de l’écomobilité, de la citoyenneté ou du train.

Quatre prix seront décernés par catégorie (primaire et collège) : Prix Citoyen, Prix Écomobilité, Prix Univers train et Prix des internautes. Les lauréats se verront récompensés par des packs informatiques (ordinateur, vidéoprojecteur…) et, pour les grands gagnants, par des voyages scolaires.

Plus d’informations sur www.sncf.com/enseignants

Communiqué de presse

Invitation / Table d’échanges techno-pédagogiques en formation à distance

Vous êtes cordialement invités à venir présenter vos pratiques exemplaires ou émergentes, ou encore venir partager vos expériences, votre point de vue, et votre vision de la formation à distance via la nouvelle formule de la Table d’échanges techno-pédagogiques, édition 2010-2011, organisée par le Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada (REFAD; http://www.refad.ca).

Une série de quatre audioconférences, sans frais, permettra à huit intervenant(e)s de présenter, de manière informelle, différents projets ou différentes conceptions de la formation à distance, à raison de deux intervenant(e)s par réunion. Un appel pour des sites observateurs sera effectué ultérieurement.

Vous êtes invités à confirmer votre intérêt à venir partager vos expériences. Ces rencontres, qui se feront par audioconférences assistées par Internet auront lieu les jeudis suivants de 12h00 à 13h00 (heure de l’Est) :

– Le jeudi 4 novembre 2010 sous le thème Les réseau sociaux ont-ils un réel impact en FAD ?

– Le jeudi 2 décembre 2010 sous le thème L’encadrement en FAD dans les nouveaux environnements d’apprentissage (cours en ligne, Web 2.0 et apprentissage nomade)

– Le jeudi 3 février 2011 sous le thème L’évaluation des apprentissages en FAD dans les cours en ligne et le Web 2.0

– Le jeudi 3 mars 2011 sous le thème Est-ce que les TIC effacent les préjugés et améliorent la crédibilité de la FAD ?

Chaque rencontre d’environ une heure se déroulera comme suit :
– Démarrage de la rencontre, présentation des participant(e)s, rappel des objectifs par l’animatrice, consignes pour le déroulement et mise en contexte (5 minutes)
– Intervention du(de la) premier(e) participant(e) (10 minutes)
– Échanges et discussions avec l’animatrice et des observateurs(trice)s invité(e)s (15 minutes)
– Intervention du(de la) deuxième participant(e) (10 minutes)
– Échanges et discussions avec l’animatrice et des observateurs(trice)s invité(e)s (15 minutes)
– Évaluation de la rencontre et conclusion (5 minutes)

Un compte rendu des réunions sera ensuite préparé et présenté aux participant(e)s pour approbation. Le tout sera publié par le REFAD sur son site Web.

Vous êtes invités à confirmer dès aujourd’hui votre intérêt et votre participation en communiquant avec le REFAD (s.v.p. avant le 22 octobre 2010) à [email protected]. Vous n’avez qu’à indiquer la date et le thème que vous retenez pour votre présentation.

Ce projet est possible grâce à un financement du ministère du Patrimoine canadien et du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du Québec, SAIC

Évaluer en ligne : pratiques et défis

Dans le cadre de la recherche qu’il publiera au printemps 2011, le Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada (REFADwww.refad.ca) sollicite vos témoignages et réflexions sur Les pratiques et défis de l’évaluation en ligne.

Entre autres :
– Quelles sont vos pratiques d’évaluation en ligne, formative et sommative ?
– Quels sont les avantages et contraintes de ces modes d’évaluation en ligne ?
– Avez-vous été confrontés au défi particulier du plagiat électronique ? De quelle façon ?
– Quels moyens avez-vous mis en place pour le prévenir, le détecter et le sanctionner ?

Vous aimeriez partager vos expériences de l’évaluation en ligne, nous faire part de vos réflexions, préoccupations ou opinions sur ces modes d’évaluation et leur évolution ?

Envoyez vos réflexions ou soulignez vos publications à notre agente de recherche, Mme Lucie Audet [email protected], ou indiquez-lui que vous souhaiteriez être interviewé(e) sur le sujet.

Ou, si vous le préférez, participez au blogue Évaluation et plagiat en ligne (http://evaluationenligne.blogspot.com/), créé pour faciliter la cueillette de vos apports à cette recherche.

Pour informations supplémentaires:
[email protected] / [email protected]
(514) 284-9109

Ce projet est possible grâce à un financement du ministère du Patrimoine canadien

Échec scolaire : « Bien vivre à l’école », un dossier pédagogique

Paris – La 3e édition de la Journée du refus de l’échec scolaire (JRES), organisée par l’Afev (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville), est parrainée par l’UNICEF France et deux membres de son comité de parrainage, Claire Brisset et Marcel Rufo. Elle aura lieu le 22 septembre prochain et sera axée cette année sur la souffrance à l’école. À cette occasion, l’UNICEF France et « Citoyen de demain » s’associent pour proposer un nouveau dossier pédagogique intitulé « Bien vivre à l’école ».

Chaque année, 150 000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme, soit près d’un jeune sur cinq. Il apparaît que la souffrance des élèves est au centre du processus de l’échec scolaire, alors que ce phénomène reste peu pris en compte.

L’objectif de la JRES est de mettre en lumière les problématiques conduisant à l’échec scolaire, pour nouer un dialogue avec les décideurs politiques concernés, les enseignants et les parents et tenter de trouver des solutions.

Unis par la même volonté d’aider les enfants à devenir des citoyens autonomes, solidaires et responsables, l’Unicef France et « Citoyen de demain » s’associent dans le cadre de la JRES pour proposer un dossier pédagogique sur le thème du « Bien vivre à l’école ».

Destiné aux enseignants, le dossier pédagogique permet d’organiser des ateliers auprès d’enfants de 8 à 12 ans. Il s’articule autour de 3 séquences :
– Aller à l’école : À quoi ça sert ?
– Vivre à l’école : Comment vivre ensemble ?
– Apprendre à l’école : On fait équipe ?

Chaque séquence, composée d’une « fiche enseignant », d’une « fiche élève » et de documentation (dessins animés, textes et affiches, photographies…), permet d’ouvrir le débat à partir de diverses activités et d’établir un dialogue entre les élèves ainsi qu’avec leurs enseignants en vue de créer une atmosphère de travail propice à l’apprentissage et ainsi participer au recul de l’échec scolaire.

Retrouvez le dossier pédagogique « Bien vivre à l’école » ici !

Communiqué de l’Unicef France

Persévérer avec Jean-Michel Anctil

Succès Scolaire lance une offensive contre le décrochage scolaire ! L’entreprise joint ses efforts à des personnalités québécoises avec le projet Persévérer avec… Cette semaine, Succès scolaire rend public une vidéo sur la persévérance scolaire avec Jean-Michel Anctil.

Persévérer avec… consiste en une série de courtes entrevues vidéo avec des personnalités québécoises des milieux sportifs, artistiques et des affaires soucieuses de s’impliquer en partageant leur histoire et leur vision de l’éducation.

Le point de départ de ces entrevues est la phrase suivante : « Quand je serai grand, je veux être… ». Les capsules se terminent avec un mot adressé directement aux élèves québécois portant sur l’importance de persévérer à l’école.

Le but est d’assurer une vaste diffusion de cette initiative et des autres initiatives locales en matière de décrochage scolaire pour partager les bonnes pratiques et ainsi toucher le plus de jeunes et d’acteurs impliqués pour finalement combattre le décrochage scolaire.
Certaines des personnalités ayant participé à ce jour : Alexandre Bilodeau, Jean-Michel Anctil, André Caillé, Jean-Luc Mongrain, Florence K, Étienne Boulay.

Visitez le site www.successcolaire.tv pour visionner gratuitement ces capsules.