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Soutien pour le déploiement de laboratoires créatifs dans les écoles des Maritimes et collaboration avec le Québec

Depuis le milieu des années 2010, les enseignants des écoles primaires et secondaires des provinces maritimes peuvent compter sur l’organisme Brilliant Labs / Labos créatifs pour les appuyer dans leurs projets créatifs avec leurs élèves. Nous avons récemment eu l’occasion d’échanger avec Natacha Vautour, coordonnatrice des projets francophones pour l’organisme.

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Depuis le milieu des années 2010, les enseignants des écoles primaires et secondaires des provinces maritimes peuvent compter sur l’organisme Brilliant Labs / Labos créatifs pour les appuyer dans leurs projets créatifs avec leurs élèves. Nous avons récemment eu l’occasion d’échanger avec Natacha Vautour, coordonnatrice des projets francophones pour l’organisme.

École branchée : Quel est l’origine de votre organisation?
Natacha Vautour : Le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick a d’abord créé notre organisation en 2014 afin de soutenir le développement de laboratoires créatifs dans les écoles de la province. Puis, les ministères de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador se sont joints au financement, de même que le gouvernement fédéral.

ÉB : Comment fonctionne votre organisation?
NV : Au départ, le ministère du Nouveau-Brunswick avait financé sept écoles avec des montants substantiels. Ils ont servi de modèles et d’inspiration pour les autres. Maintenant, nous recevons les demandes des écoles et des enseignants. Nous pouvons accorder de petits montants (500 $) pour la réalisation de projets concrets. De plus, nous offrons de l’accompagnement personnalisé et nous proposons toutes sortes de défis aux enseignants afin de leur donner des idées et de les amener à essayer des projets créatifs.

ÉB : Sentez-vous l’effet d’entraînement?
NV : Évidemment, nous travaillons avec les enseignants volontaires, mais il y a de plus en plus d’enseignants qui essaient. Beaucoup sont au primaire mais ils sont de plus en plus nombreux au secondaire. Quand il y a un enseignant dans une école qui fait appel à nous, je dirais que ce n’est pas long et qu’il y en a d’autres qui se joignent à lui. Cela demande une certaine ouverture d’esprit des enseignants. Ils acceptent de laisser leurs élèves créer à leur manière. De plus, je dirais que les projets sont de plus en plus complexes. Certains enseignants ne veulent qu’expérimenter la robotique au départ, puis ils découvrent le potentiel pédagogique et, rapidement, ils vont plus loin.

ÉB : Un conseil pour les enseignants qui se lancent…
NV : Créer des liens avec ce qui vous intéresse et penser durabilité. Quand vous concevez une activité, pensez-la pour qu’elle soit multiniveau et multidisciplinaire. Ainsi, si vous êtes amené à changer de niveau d’enseignement ou même d’école, vous pourrez réutiliser votre activité. Cela demande quand même du temps de préparation, alors aussi bien le maximiser. Ainsi, vous pouvez aussi « échanger » plus facilement des activités avec des collègues.

ÉB : Quand on vous demande « À quoi ça sert de mettre en place un laboratoire créatif? », que répondez-vous?
NV : Le laboratoire permet l’atteinte de plusieurs objectifs avec les élèves : développement de la pensée créative, esprit d’entrepreneuriat, résolution de problèmes, désir d’innover, collaboration. Pour les enseignants, le laboratoire créatif devient une occasion de personnaliser l’apprentissage des élèves, de proposer des projets engageants. Au passage, nous touchons beaucoup aux Objectifs du développement durable de l’ONU puisque les laboratoires encouragent aussi une conception durable et responsable d’objets.

ÉB : Vous êtes très présents dans les Maritimes, avez-vous des collaborations avec le Québec?
NV :
Oui! Nous avons deux projets qui sont en développement et qui devraient être lancés au printemps 2022. Nous travaillons avec l’équipe du Laboratoire de formation et de recherche sur la littératie numérique à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) afin de produire une série d’affiches pouvant guider l’implantation d’un laboratoire créatif dans une école. Avec cette même équipe, nous rédigeons également une nouvelle autoformation qui sera bientôt offerte aux enseignants via l’organisme CADRE21

Pour aller plus loin : le magazine Labos créatifs et les Infos créatives, https://issuu.com/brilliantlabs

À lire demain… Du laboratoire créatif au développement durable

Pour en savoir plus sur la mise en place d’un laboratoire créatif dans un établissement scolaire, surveillez notre dossier spécial à paraître dans les prochains jours (réservé aux abonnés du magazine École branchée).

En complément : (Re)lisez notre article Laboratoires créatifs dans les écoles québécoises : état des lieux et questionnements.

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Après des études en communication publique, Martine a été journaliste pour différentes publications, avant de poursuivre sa carrière comme conseillère en communications interactives chez La Capitale, groupe financier, puis chez Québec numérique, organisme dont elle a pris la direction générale avant de faire le saut comme conseillère politique au cabinet du ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale. Elle est aujourd'hui rédactrice en chef adjointe et chargée de projets spéciaux à l'École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

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