Communiqué – C’est aujourd’hui à l’Assemblée nationale du Québec que commencent les consultations particulières et auditions publiques de la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ). Il est prévu que ces consultations et auditions se terminent le 26 septembre.
Au cours des prochains jours, les 12 membres de la Commission entendront près d’une quarantaine d’organisations et de spécialistes québécois, canadiens et internationaux. Ceux-ci sont entre autres issus des domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux, de la sécurité publique, du droit et du numérique.
Participer, dès l’automne 2024, à la consultation en ligne ouverte à toute la population.
De plus, cet automne, des membres de la Commission se déplaceront dans certains établissements d’enseignement et écoles du Québec afin d’aller à la rencontre des jeunes et du personnel scolaire.
Comité directeur multipartite
Le comité directeur de cette commission est constitué de quatre parlementaires représentant chacun des groupes siégeant à l’Assemblée nationale.
« Je me réjouis de lancer officiellement ce vaste chantier. Toutes les propositions seront étudiées de façon à retenir les meilleures, soit celles au bénéfice des jeunes et des générations futures », a déclaré Mme Amélie Dionne, présidente de la Commission et députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata.
« Le mandat de la Commission est considérable, mais la répartition des travaux par phase nous permettra de recueillir une multitude de points de vue et de produire un rapport complet et étoffé », a ajouté M. Enrico Ciccone, vice-président de la Commission et député de Marquette.
« La Commission a choisi d’accorder une place importante aux jeunes, notamment en allant à leur rencontre, a souligné M. Alexandre Leduc, député d’Hochelaga-Maisonneuve. Elles et ils nous feront connaître les conséquences et les avantages des écrans et des réseaux sociaux qu’elles-mêmes et eux-mêmes vivent. »
« Je suis heureux de voir les groupes parlementaires collaborer en vue d’aborder ces enjeux devenus incontournables dans notre société. Nous devons réfléchir ensemble à des mesures visant à limiter leurs effets néfastes », a mentionné M. Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia.
La Commission déposera son rapport au plus tard le 30 mai 2025.
Chaque personne possède un ensemble unique de connaissances et de culture, façonné par ses expériences personnelles et son parcours professionnel. Ce fondement constitue une base solide pour relever les défis de l’année scolaire, mais il faut aussi reconnaître que certaines subtilités et points de vue contrastés peuvent constituer des préjugés cognitifs.
En réalité, ces biais sont omniprésents dans la société, y compris chez le personnel enseignant. Garder un esprit critique envers son propre fonctionnement et ses méthodes pédagogiques assure une pratique réflexive, importante pour chaque enseignant, afin de faire évoluer constamment ses pratiques pédagogiques.
Accepter que chacun puisse, à un moment ou un autre, se tromper, et reconnaître que cela peut être une occasion précieuse pour encourager la réflexion chez les élèves et les collègues, permet de considérer positivement l’erreur et d’en faire une opportunité d’apprentissage.
Alors, n’hésitez jamais à remettre en question vos savoirs!
2- Actualiser ses savoirs
Peu importe l’expérience passée ou les chemins empruntés pour arriver dans une nouvelle salle de classe, chaque personne reste un apprenant en perpétuelle évolution. Cela s’applique non seulement aux outils numériques, mais aussi aux méthodes pédagogiques pouvant être adaptées aux programmes scolaires et aux codes culturels des élèves. Il est essentiel de se rappeler que les éducateurs, leurs collègues, ainsi que les élèves, sont constamment en apprentissage.
Selon la théorie de Philippe Meirieu, si l’idée que chaque individu est éducable est acceptée, il est logique d’appliquer ce principe à soi-même.
La société actuelle évolue à une vitesse de plus en plus grande, et les nouveaux progrès en intelligence artificielle, par exemple, viennent accélérer le phénomène : sans veille constante, il sera difficile de combler l’espace qui se crée entre les changements et le monde enseignant. Petit clin d’œil au passage, l’équipe de l’École branchée est là pour vous appuyer et contribuer à cette veille professionnelle, tout comme le font les différents conseillers pédagogiques et autres personnes-ressources au sein des établissements.
Chacun a la responsabilité d’actualiser les savoirs et de les partager pour faire évoluer les connaissances collectives. Face à des changements de plus en plus rapides, il devient plus essentiel que jamais de favoriser le partage et l’échange.
Alors, n’oubliez pas de toujours continuer à apprendre pour améliorer votre profession!
3- S’adapter au contexte
Qui dit « nouvelle école » dit également « nouveau contexte »! Il faut alors s’approprier le projet éducatif, les outils numériques et plateformes disponibles, les différents codes et façons de faire… Cette réalité regorge de défis, mais elle représente aussi une occasion de rendre son enseignement plus signifiant pour les élèves.
Par exemple, si les outils numériques vous font peur, sachez que l’environnement numérique de travail mis à votre disposition offre un grand nombre de fonctionnalités dont vous n’aurez pas nécessairement besoin. Avancez à votre rythme, et identifiez avec l’aide de vos collègues ce qui est essentiel et ce qui peut être utilisé de manière facultative. Aussi, n’hésitez pas à impliquer les élèves, c’est gagnant à tout coup!
L’utilisation judicieuse des outils numériques ne pourra apporter qu’un plus. Cela ne sera toutefois possible que si ces derniers appuient vos intentions pédagogiques et augmentent votre méthode d’enseignement.
Alors, prenez le temps de bien comprendre le contexte dans lequel vous arrivez afin d’y faire votre place!
Quelques questions à se poser en arrivant dans une nouvelle école :
Quel est l’environnement numérique utilisé? (Microsoft 365 / Google Éducation / autre?)
Quel est le règlement relatif à l’utilisation des outils numériques au sein de l’école?
Des projets sont-ils déjà développés en lien avec les compétences numériques?
Qui est la personne de référence qui m’accompagnera dans ces questions numériques?
Existe-t-il, de manière interne ou externe, des tutoriels et procédures qui me permettront de prendre en main ces nouvelles possibilités?
Quelle est l’expérience d’utilisation du numérique des élèves que je vais avoir en classe?
En parallèle de ces considérations, si vous prenez contact pour la première fois avec le système éducatif québécois et son PFEQ (Programme de formation de l’école québécoise), il sera important de prendre connaissance d’autres documents clés, tels que ceux portant sur la différenciation ainsi que les différentes dimensions de la compétence numérique.
En conclusion
Devenir enseignant est un véritable défi, une aventure dans laquelle on s’engage pleinement. Les difficultés sont réelles, mais les émotions et la sensation de voir un élève progresser, ou un collègue évoluer dans ses pratiques, n’ont pas de prix! Nous pouvons tous avoir un impact durable sur la vie de nos jeunes, de notre école. Retenez que vos forces permettront à d’autres d’évoluer, tout comme celles des autres vous feront également grandir en tant qu’enseignant, en tant que personne.
En complément de nos articles d’actualité complets qui paraissent pendant la semaine, voici les #Édubrèves, de courtes nouvelles qui pourraient vous intéresser. N’hésitez pas à les partager ou à m’écrire si vous avez des informations à faire circuler.
Attention, l’usage de GIF animés dans ce condensé de nouvelles brèves est à des fins de divertissement seulement.
Congrès ACELF 2024 – Un événement à ne pas manquer!
L’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) tiendra son 77e congrès pancanadien les 17 et 18 octobre 2024, à Laval, sous la thématique « Nos francophonies à cœur ouvert ». L’événement sera coanimé par une élève passionnée et l’excellent animateur Nicolas Ouellet, connu pour son rayonnement dans la francophonie canadienne et son documentaire explorant les identités multiples.
Voici ce qui attend les congressistes :
Une conférence éclairante sur la décolonisation, la terminologie et les réalités autochtones avec l’animateur, chroniqueur et comédien Abénaki Xavier Watso.
Un témoignage captivant où l’auteure jeunesse et artiste Marie-Denise Douyon partage son parcours marqué par les défis et les écueils de la migration, et nous rappelle l’importance de l’art comme passerelle entre les gens.
Une conférence audacieuse où le comédien, animateur et documentariste Pascal Justin Boyer partage ses réflexions sur l’avenir de la langue française.
Des ressources pour le cours Culture et citoyenneté québécoise
Avec l’arrivée du nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise, de nombreux enseignants ont exprimé le besoin d’être mieux préparés en raison d’un manque de formation et de matériel pédagogique adapté. Pour répondre à ce besoin, de nombreuses organisations québécoises ont développé des ressources. L’École branchée vous en présente plusieurs dans le dossier Apprivoiser le programme Culture et citoyenneté québécoise.
Cette semaine, nous vous suggérons plus particulièrement les ressources pédagogiques développées par Éducaloi. Elles sont gratuites, adaptées à chaque niveau scolaire et pertinentes pour diverses matières comme l’histoire, le français et l’anglais.
La trousse Tj pour parler de santé mentale positive
Tel-jeunes, en partenariat avec le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ), a bonifié sa Trousse Tj qui regroupe des outils pédagogiques, dédiés au personnel scolaire, pour parler de santé mentale positive aux jeunes.
La trousse contient plus de 54 vidéos, 30 fiches réponses, 7 outils d’accompagnement et 6 ateliers, tous téléchargeables gratuitement en ligne, qui ont été pensés et rédigés par l’équipe de Tel-jeunes et surtout, basés sur les réels enjeux confiés par le personnel scolaire et les élèves en classe. On y retrouve des témoignages, des capsules éducatives, et plus encore, utiles tant bien pour les animations en classe que lors d’échanges plus informels avec les élèves. Cela permet aux ados de se sentir entendus, compris, validés, ce qui peut faire une grande différence.
Un guide pédagogique pour éduquer à la sobriété numérique
Voici une ressource qui a été récompensée par un prix de l’UNESCO. Il s’agit du projet de Sarah Descamps, une doctorante de l’Université de MONS en Belgique : Éduco Net Impact.
À travers ce site, elle aborde les notions d’impact environnemental et écologique pour éduquer à plus de sobriété numérique. Le site regorge d’activités pour aborder cette thématique, de ressources, de vidéos, d’un jeu à télécharger et à imprimer en libre accès.
9 bonnes pratiques écoresponsables pour réduire l’empreinte écologique du numérique
Toujours sur le même thème, voici 9 bonnes pratiques à mettre en place pour vous aider à réduire votre empreinte écologique du numérique. Cette série d’actions simples qui permettent de toucher les trois cycles de vie des appareils est proposée par l’Académie de la transformation numérique de l’Université Laval.
Si vous souhaitez débuter un parcours vers une utilisation numérique plus responsable, sachez que l’ATN propose également la formation Réduire l’empreinte écologique du numérique.
4 méthodes pour sélectionner les meilleures idées
Voici une nouvelle vidéo de la chaîne YouTube Innovation 110 % de Fabrice Briatte. Elle propose de découvrir quatre méthodes pour sélectionner les meilleures idées après un brainstorming. Les outils pourraient transformer la manière dont vous prenez des décisions en équipe.
Favoriser la transition primaire-secondaire
GoSecondaire.ca est une plateforme ludique conçue pour accompagner les jeunes de 5ᵉ et 6ᵉ année du primaire en route vers l’entrée à l’école secondaire. Ces derniers y trouvent jeux et trucs permettant d’explorer les nouvelles réalités du quotidien des élèves du secondaire.
Webinaire : Les nouveautés Microsoft Education de la rentrée
Le pédagogue Sébastien Place propose un webinaire pour découvrir des nouveautés Microsoft Education qui arriveront durant l’année scolaire. C’est un rendez-vous le 12 septembre à 11 h (HAE). Vous pourrez aussi poser toutes vos questions en direct.
Un nouveau magazine sur les technologies dans la société
L’équipe de CScience Le Lab lance un nouveau magazine bimensuel, nommé LES CONNECTEURS. Il est axé sur le rapport entre la technologie et la société, disponible gratuitement sur la plateforme CScience.
Dans le 1ᵉʳ numéro :
des articles et chroniques articulés autour de la réduction de la fracture numérique et scientifique
des exemples d’initiatives locales et étrangères pour rapprocher les communautés des savoirs et démocratiser la science et les technologies auprès des aînés, de jeunes Autochtones, Haïtiens, des personnes souffrant d’un handicap visuel ou auditif, etc.
des témoignages d’organismes et de chercheurs, etc.
Pour en savoir plus au sujet de ce nouveau magazine, écoutez cette entrevue de Chloé-Anne Touma, rédactrice en chef, avec Bruno Guglielminetti, à la minute 30:20.
Essai : Et si l’école rendait nos ados heureux ?
Voici une nouveauté littéraire, publié aux Éditions Château d’encre, qui devrait intéresser le personnel de l’éducation : Et si l’école rendait nos ados heureux? En s’appuyant sur les études les plus récentes, Julie Dubois, directrice du Collège Sainte-Anne, secondaire Lachine, propose sa vision d’une école secondaire adaptée aux nouvelles réalités sociétales et aux besoins des jeunes d’aujourd’hui : une école qui se préoccupe autant de leur réussite scolaire que de leur bien-être au quotidien.
Elle insiste sur l’importance d’intervenir dans toutes les sphères de la vie scolaire, en proposant la mise en place d’une pédagogie innovante, des actions concrètes en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (ÉDI), la promotion de la santé mentale positive et le développement des compétences socio-émotionnelles des jeunes. Sans oublier un élément clé du bonheur des ados: leur donner les moyens de se découvrir des passions et de déployer tous leurs talents.
Une trousse pour la santé et la sécurité dans l’enseigement
Des ateliers peuvent aussi être animés dans les milieux en complément de la trousse. Il faut contacter le Réseau EdCan pour en savoir plus sur les ateliers personnalisés et les programmes d’apprentissage professionnel.
Dehors l’école!: nouvelle série documentaire sur la pédagogie en plein air
Pour une première fois au Québec, une série documentaire braque les projecteurs sur les nombreux bénéfices qu’apporte l’éducation en plein air à la réussite éducative et au bien-être des jeunes. Déclinée en 5 épisodes de 25 minutes et diffusée dès cette semaine sur Savoir Média, la série Dehors l’école! donne la parole à un grand éventail d’expert·e·s et d’acteurs·trices terrain.
Éducation relative à l’environnement: 20 activités pour les élèves du secondaire
Voici 20 activités pour les enseignantes et enseignants qui souhaitent accompagner leurs élèves dans leur rapport à l’environnement et au monde.
Troubadour, la ressource qui transforme les élèves en auteurs, permet dorénavant de travailler l’univers social
Créée par Nanomonx en collaboration avec des spécialistes de l’enseignement, Troubadour contient les thèmes du RÉCIT abordés de la 3ᵉ à la 6ᵉ année du primaire. Cette ressource numérique québécoise allie les aspects visuels, historiques et académiques.
Motiver les élèves grâce à une nouvelle application d’écriture créative
L’entreprise québécoise Pikobuz a lancé l’application Grifori accompagnée de son nouveau site web. Grifori est une application d’écriture créative qui aide les élèves à se motiver en leur permettant d’écrire tous les types de textes vus en classe avec des variations ludiques pour en faire des histoires dont vous êtes le héros et des jeux d’évasion.
Gingo.ai : un assistant de correction basé sur l’intelligence artificielle
Les enseignants passent entre 5 et 15 heures à corriger 30 copies, une tâche chronophage et répétitive. En cette rentrée scolaire, Gingo.ai leur propose une alternative : un assistant de correction basé sur l’intelligence artificielle capable de générer des propositions de correction pour 30 copies en moins de 3 minutes! Ce nouvel outil a été développé par deux entreprises françaises basées à Annecy, Compilatio et 1D345.
Les fonctionnalités :
Création de l’évaluation : L’enseignant crée son évaluation, renseigne les réponses attendues et attribue un barème.
Collecte des devoirs : Les copies sont déposées sur Gingo.ai, qui génère automatiquement une proposition d’évaluation incluant note, justification et conseils d’amélioration.
Validation des corrections : L’enseignant valide ou ajuste les corrections proposées, gardant ainsi le contrôle et la responsabilité de l’évaluation finale.
Gingo.ai est disponible en version bêta, gratuitement dès maintenant pour les enseignants désireux de tester cette innovation.
Services de perfectionnement professionnel en enseignement des arts
Tout au long de l’automne, La ruchée, laboratoire d’éducation artistique offre plusieurs activités de perfectionnement professionnel. Propulsée par la Fédération culturelle canadienne-française, La ruchée offre des services et des outils pour soutenir l’enseignement des arts ou l’utilisation des arts comme moyen pédagogique. Elle vise à faciliter l’accès des élèves à une éducation artistique de qualité en français, partout au pays.
Apprendre à ciel ouvert : Un nouveau programme éducatifdes Amis de la montagne
Les Amis de la montagne lance Apprendre à ciel ouvert, un tout nouveau programme d’immersion en nature dédié au milieu scolaire, rendu possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec. L’objectif d’Apprendre à ciel ouvert est d’offrir aux jeunes l’occasion d’acquérir des notions de sciences de l’environnement et de technologies du primaire, de les sensibiliser à la protection des milieux naturels, et de leur faire profiter des bénéfices de l’immersion en nature.
Destiné aux groupes de 2e cycle du primaire en 1ère année du programme, Apprendre à ciel ouvert a rencontré un succès considérable lors de la période d’inscription cet été. En conséquence, il est déjà complet pour l’année scolaire qui débute sous peu. Ainsi, entre 12 et 18 groupes – plus de 200 élèves – participeront aux activités qui se dérouleront dans le Mont-Royal à Montréal, dès le 11 septembre 2024.
Les Amis de la montagne peuvent déjà annoncer que les inscriptions pour l’année scolaire 2025-2026 ouvriront à l’été 2025 aux classes des 2e, mais aussi des 3e cycles du primaire. Pour un potentiel de 36 groupes et leur enseignant.e.s accueilli.e.s sur deux ans, cinq fois par ans (soit plus de 3 600 participations).
On se retrouve bientôt! N’hésitez pas d’ici là à nous « tagguer » (en bon français…) sur X (@millaudrey ou @riomarti) pour que nous parlions de votre projet/ressource dans une prochaine revue de la semaine! Passez une excellente semaine.
Le Ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance (MEDPE) du Nouveau-Brunswick a publié la semaine dernière son Cadre d’orientation sur l’intelligence artificielle et son Guide d’intégration de l’IA pour les écoles. La production de ces deux documents est le fruit d’une collaboration entre le ministère et les trois districts scolaires francophones de la province.
Dans cette province bilingue de l’Est du Canada, le Ministère travaille en étroite collaboration avec tous les districts scolaires. Les secteurs francophone et anglophone se partagent certaines ressources, mais les documents remis aux districts respectifs diffèrent selon les documents phares de chaque secteur. Le Cadre et le Guide présentés dans cet article concernent principalement le secteur francophone, tandis que le secteur anglophone remet à ses districts d’autres documents adaptés à leurs besoins spécifiques.
Le processus d’élaboration des documents s’est déroulé sur une période de 10 mois, au cours desquels des consultations sur le terrain et auprès des parties prenantes ont eu lieu. Un conseiller principal sur l’IA (intersectoriel) a été embauché, un comité provincial francophone (représentants du MEDPE et des trois DSF) a été formé et Annick Arsenault-Carter, agente pédagogique provinciale à la Direction de l’amélioration continue et de l’innovation pédagogique au MEDPE, a été assignée au dossier numérique à temps plein. « L’arrivée des modèles linguistiques de grande taille (LLMs) a accéléré le besoin de réagir en rédigeant un cadre d’orientation sur l’IA et un guide d’intégration pour assurer une utilisation intentionnelle, responsable et éthique de l’IA (être proactif) », explique-t-elle.
Avec la publication de ces deux documents, le MEDPE fait savoir à la communauté éducative du Nouveau-Brunswick qu’il « soutient l’utilisation responsable et intentionnelle de l’intelligence artificielle et n’envisage pas l’interdire ».
Cadre d’orientation
La philosophie derrière la production des documents semble être la suivante : « Avec les progrès rapides et constants de l’IA, il est impératif de créer un cadre d’orientation pour assurer une intégration cohérente, continue et responsable, tout en permettant d’innover pour relever les défis de l’éducation. », comme on le lit dans la section Contexte du Cadre d’orientation sur l’IA.
Celui-ci vise à « assurer une intégration cohérente, continue et responsable, tout en permettant d’innover pour relever les défis de l’éducation ». Il s’aligne sur les visées du système éducatif francophone du Nouveau-Brunswick :
Une citoyenneté engagée et éthique : L’utilisation de l’IA dans le système scolaire acadien et francophone doit favoriser l’adoption de comportements éthiques et responsables.
Une vie équilibrée : Prêter attention à l’équilibre technologique, aux interactions humaines et à l’éthique des outils d’IA garantit un développement holistique et équitable des compétences
Un désir d’apprendre tout au long de la vie : Les individus peuvent nourrir leur désir d’apprendre grâce à l’IA, celle-ci proposant des parcours personnalisés et un accès flexible aux ressources éducatives, favorisant ainsi l’apprentissage continu.
Le Ministère privilégie une intégration intentionnelle de l’IA, tant pour enseigner au sujet de l’IA que pour enseigner avec l’IA (voir schéma ci-dessous). Il souligne l’importance de la transparence et l’éthique dans l’utilisation des outils IA et rappelle qu’« il est essentiel d’éduquer toute la communauté apprenante, y compris les familles, pour démystifier l’IA et créer un environnement de confiance et d’engagement collaboratif ».
Dans la conclusion, le Ministère indique « l’intégration de l’IA dans le système éducatif du Nouveau-Brunswick permet de personnaliser l’apprentissage et d’améliorer l’efficacité pédagogique, à condition d’être réalisée de manière responsable et éthique ».
Guide d’intégration pour les écoles
Le Guide d’intégration de l’IA vise à « fournir aux directions d’école, au personnel éducatif et aux familles un ensemble de ressources et de stratégies visant à intégrer l’intelligence artificielle dans l’enseignement et l’apprentissage de manière intentionnelle et efficace ». Ceci afin que chacun puisse mieux comprendre son rôle et permettre à tout d’utiliser l’IA de façon optimale tout en minimisant les risques.
Le guide est divisé en section, abordant chacune un aspect spécifique de l’intégration de l’IA. Il offre des conseils pour les directions d’école, des outils pratiques pour les personnes enseignantes et apprenantes, ainsi que des ressources pour les familles. « Il encourage un engagement enthousiaste dans cette évolution technologique pour assurer une éducation de qualité, éthique et inclusive à toute la communauté scolaire. »
Les piliers essentiels de l’intégration de l’IA
Le document ministériel rappelle que, l’humain étant au cœur du processus d’intégration de l’IA, il doit tenir compte des piliers suivants :
Transparence et responsabilité
Inclusivité et équité
Éthique et intégrité
Équilibre pédagogique
Pensée critique
Confidentialité et sécurité
Les phases d’intégration de l’IA dans les écoles
Découverte et sensibilisation
Découverte des bases de l’intelligence artificielle, ses concepts clés et ses applications potentielles.
Éthique et intégrité académique
Enseignement des principes de l’intégrité académique et de la prévention du plagiat, ainsi que la promotion d’une utilisation responsable de l’IA.
Exploration et intégration de base
Expérimentation avec des outils d’IA intégrant des technologies telles que l’analyse de texte et création d’images pour enrichir l’apprentissage.
Intégration avancée et collaboration
Approfondissement de l’intégration de l’IA dans l’enseignement, en exposant les élèves à des activités d’apprentissage authentiques liées à l’IA.
Innovation
Développement et promotion de méthodes d’enseignement et d’apprentissage qui étaient impossibles avant l’introduction de l’IA.
Le guide contient une foule de ressources clé en main pouvant être utilisées par les directions et le personnel enseignant.
Des outils en évolution et activités de sensibilisation
Annick Arsenault-Carter, agente pédagogique provinciale à la Direction de l’amélioration continue et de l’innovation pédagogique au MEDPE, confirme que ces documents seront mis à jour au fur et à mesure de l’évolution des connaissances dans le domaine de l’IA. Une section abordant la perspective des Premières Nations sera aussi ajouté dans le guide dans les prochains mois.
Par ailleurs, le comité provincial qui était chargé de la création du cadre et des guides anime des activités de sensibilisation auprès du personnel éducatif pour amorcer les discussions et réflexions sur les prochaines étapes. Celles-ci sont conçues pour outiller les dirigeants des districts et les directions dans l’accompagnement de leur personnel.
Elles visent à soutenir le cheminement vers l’atteinte de l’objectif 1 du Plan d’Éducation de 10 ans : « Assurer que chaque élève développe les compétences dont il a besoin pour réaliser son projet de vie et de carrière. » Elles offrent également des occasions pour discuter et réfléchir sur des approches intentionnelles concernant les rôles que jouent les directions, les personnes enseignantes, les personnes apprenantes, les familles et la communauté apprenante.
« Un lien essentiel à ne pas ignorer est la gestion du changement, car ces activités visent aussi à faciliter l’adoption des nouvelles pratiques, en assurant une transition en douceur pour tous les acteurs impliqués dans le processus éducatif », conclut Mme Arsenault-Carter.
Un numéro axé sur la sensibilisation à la cybersécurité en milieu scolaire
STONEHAM-ET-TEWKESBURY, le 5 septembre 2024 – L’École branchée, le média de l’enseignement à l’ère du numérique, vient de publier le numéro d’automne de sa revue professionnelle. Disponible dès maintenant, il explore comment les intervenants du milieu de l’éducation peuvent intégrer la cybersécurité dans leurs pratiques pédagogiques, développer une vigilance numérique, et transmettre des comportements responsables aux élèves (et au personnel!) pour favoriser des usages plus sécuritaires.
Selon Terry Cutler, expert en cybersécurité ayant contribué à ce numéro, il est en effet essentiel d’être proactif pour apprendre à éviter les pièges numériques et développer des réflexes adaptés.
Des exemples concrets qui montrent comment éduquer à la cybersécurité dans les pratiques pédagogiques
En plus des concepts fondamentaux, les experts invités fournissent des exemples concrets qui montrent comment intégrer la cybersécurité dans les pratiques pédagogiques. Ils proposent des approches adaptées, pouvant renforcer la vigilance numérique des élèves, tout en équilibrant sécurité et autonomie professionnelle en milieu scolaire.
Ce numéro est donc un essentiel dans le coffre de ressources professionnelles de toutes celles et tous ceux qui se préoccupent de bien préparer les élèves à des usages du numérique toujours plus sûrs et réfléchis. C’est également un outil incontournable pour sensibiliser et augmenter la compétence du personnel de toutes les écoles.
Le numéro d’automne 2024 de L’École branchée est disponible en version imprimée et en format numérique, en français et en anglais. Pour vous le procurer ou pour en savoir plus sur les options d’abonnement, cliquez ici.
À propos de l’École branchée
L’École branchée est un média à but non lucratif dont la mission est de contribuer au développement professionnel des acteurs de l’éducation pour favoriser la réussite éducative à l’ère du numérique. Depuis 1996, l’École branchée est à l’avant-garde des pratiques innovantes grâce à son fil d’actualité en ligne, sa revue professionnelle, ses guides d’activités pédagogiques et son service de formation continue. En savoir plus.
« Les élèves ne savent pas vraiment ce que représentent les changements climatiques. Le projet de maison intelligente a servi à leur présenter concrètement des actions qui peuvent faire une différence pour réduire l’impact des humains sur l’environnement », indique l’enseignante qui avait obtenu des heures de libération afin de concevoir et mettre en application ce projet inédit. Elle en a aussi profité pour réaliser des activités autour du gaspillage alimentaire et d’autres sujets connexes dans plusieurs matières.
« Avec ce projet, je voulais essayer quelque chose de complètement nouveau et différent. Nous l’avons bâti au fur et à mesure. Il y a eu beaucoup de péripéties et d’ajustements, mais ce fut très stimulant et, surtout, les élèves étaient fiers de leur réalisation », explique Sébastien Bergeron, conseiller pédagogique en intégration du numérique au Centre des services scolaire des Bois-Francs, qui a initié le projet.
Celui-ci a été réalisé avec le « Smart Home Kit » d’Elecfreaks qui offre tout le nécessaire pour construire une maison intelligente basée sur micro:bit avec des composants comme des capteurs de température, de son, de collision, d’humidité, de lumière, etc. Au départ, il s’agissait d’installer la maquette du kit, tout simplement, mais l’enseignante et le conseiller pédagogique ont vite réalisé que cela ne rendait pas le projet assez concret pour les élèves. C’est alors que deux autres écoles du CSS ont été appelées en renfort.
Des élèves de l’École secondaire Le boisé de Victoriaville et leur enseignant Pierre Bazin ont d’abord dessiné une maison avec le logiciel Sketchup ainsi que différentes pièces et supports pour construire celle-ci. Des pièces ont été imprimées en 3D. Puis, le technicien en travaux pratiques (TTP) Alain Binette de l’École La Myriade de Victoriaville a procédé à la découpe des maisons avec une découpe laser dans des panneaux de masonite.
Finalement, 12 maisons intelligentes étaient maintenant prêtes à être assemblées et équipées par les élèves de Mme Vicky. À travers les différents tutoriels et guides préparés, ils ont progressé dans la construction des maisons. Elles ont été munies de dispositifs pour contrôler la luminosité et la température, pour ouvrir ou fermer les volets, pour activer un ventilateur, d’un écran permettant d’afficher des données en temps réel, etc.
Malgré l’ampleur qu’a pris le projet de construction, les élèves, regroupés en équipes de 2 ou 3, ont aussi pu réaliser des activités permettant de mesurer l’impact que peut avoir le contrôle de différents aspects d’une maison sur l’environnement. Le projet s’est échelonné de février jusqu’à la fin mai, alors que les élèves ont pu présenter le fruit de leur travail aux autres classes de l’école.
Maintenant que les maisons sont bien fonctionnelles, le projet pourra être répété d’une année scolaire à l’autre, avec le volet construction en moins. Par ailleurs, l’enseignante Vicky D’Astous a définitivement eu la piqûre et souhaite continuer d’aborder la thématique des changements climatiques avec ses élèves, car cela leur permet de prendre conscience des gestes qu’ils peuvent poser pour participer à réduire l’effet de ceux-ci.
Communiqué – La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) lance ImmersART, un tout nouveau programme de microsubventions visant à financer des activités artistiques, culturelles et patrimoniales en français dans les écoles d’immersion intermédiaires et secondaires, partout au Canada.
ImmersART permettra aux écoles d’immersion intermédiaires et secondaires de faire vivre à leurs élèves des expériences enrichissantes en français et de découvrir la diversité des expressions culturelles franco-canadiennes. Le programme vise également à renforcer les liens entre les milieux culturels et scolaires, et à multiplier les opportunités professionnelles pour les artistes franco-canadiens et acadiens.
Pour profiter d’une activité subventionnée, une école et un organisme à but non lucratif (OSBL) devront prendre entente pour offrir une activité culturelle, artistique ou patrimoniale en français entre septembre 2024 et juin 2025. Les OSBL pourront déposer une demande pour obtenir une microsubvention de 1 500 $ ou plus afin de financer l’activité. Une seule microsubvention sera accordée par école chaque année.
Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant. Pour plus d’informations sur le programme, les activités admissibles et les demandes de subventions, consulter immersart.ca ou la page Facebook d’ImmersART.
Renforcer le sentiment d’appartenance à la francophonie
« ImmersART permettra de créer des liens entre les écoles d’immersion et les organismes artistiques et culturels de leur région, explique Nancy Juneau, présidente de la FCCF. Ces précieuses collaborations viendront non seulement renforcer le maillage local entre les écoles, les artistes et les organismes, mais aussi la vitalité et la croissance d’une francophonie canadienne plurielle et inclusive. »
Le programme ImmersART vise également à soutenir l’apprentissage du français dans les écoles d’immersion intermédiaires et secondaires, et à favoriser le sentiment d’appartenance des jeunes à une francophonie pancanadienne inclusive et ouverte à l’autre.
Le programme ImmersART
Le programme ImmersART favorise la création de nouvelles expériences en français pour les jeunes qui fréquentent les écoles d’immersion intermédiaires et secondaires par le biais d’activités artistiques, culturelles et patrimoniales subventionnées. Cette initiative pancanadienne encourage les partenariats entre les écoles ciblées et les organismes artistiques, culturels et communautaires, grâce aux microsubventions accordées.
La Fédération culturelle canadienne-française
Depuis plus de 40 ans, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) défend et valorise la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien. Unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne au pays, la Fédération compte 21 membres investis à travers le Canada : 13 organismes provinciaux et territoriaux, 7 organismes nationaux représentant les arts médiatiques, les arts visuels, la chanson et la musique, l’édition et le théâtre, et un regroupement pancanadien de diffuseurs des arts de la scène.
L’École branchée est heureuse d’annoncer que le Ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance (MEDPE) du Nouveau-Brunswick a choisi d’abonner l’ensemble du personnel scolaire de ses trois districts francophones à deux de ses ressources phares, soit sa revue professionnelle et sa banque d’activités pédagogiques SCOOP!.
Ainsi, le MEDPE a choisi d’inclure l’expertise de l’École branchée dans sa vision stratégique pour contribuer au développement professionnel du personnel des 90 écoles de langue française de la province. Ce sont quelque 3 000 enseignantes et enseignants qui pourront en profiter, en plus des autres membres du personnel scolaire.
« Nous sommes extrêmement fiers de collaborer avec l’École branchée et de mettre à la disposition de tout le personnel éducatif des trois districts scolaires francophones cette ressource précieuse. L’École branchée, par ses contenus riches et diversifiés, contribue au développement des compétences numériques essentielles, mais va au-delà en soutenant également le développement des compétences socioaffective, cognitive et communicative. Ces ressources permettent non seulement de renforcer la littératie numérique, mais aussi d’enrichir les pratiques pédagogiques, offrant ainsi à notre personnel éducatif les outils nécessaires pour guider les personnes apprenantes dans un monde en constante évolution technologique. »
– Annick Arsenault (Carter), Agente pédagogique provinciale, Responsable dossier numérique, Direction de l’amélioration continue et innovation pédagogique au Ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance du Nouveau-Brunswick
Des ressources qui contribuent au développement professionnel continu en éducation
Rappelons que la revue École branchée,diffusée depuis 26 ans, est un média à but non lucratif dont la mission est de contribuer au développement professionnel des actrices et des acteurs de l’éducation pour favoriser la réussite éducative à l’ère numérique.
Pour sa part, la collection de guides pédagogiques SCOOP! propose depuis 2004 des idées d’activités pour motiver et engager les élèves à partir de contextes actuels, qui abordent, ancrent ou enrichissent le développement de la compétence numérique et de la culture informationnelle des élèves. À cet effet, une série de guides ont été spécialement sélectionnés pour appuyer le programme de cybercitoyenneté et pour mettre en valeur les compétences socioaffective, cognitive et communicative, telles que définies dans le Profil de sortie d’un élève du système scolaire acadien et francophone du Nouveau-Brunswick.
Par ces services, l’École branchée offre un soutien à la formation continue ainsi qu’une mise en lumière de l’expérience sur le terrain et de l’apport de la recherche. Elle se veut une source d’inspiration, de ressources, d’applications et d’astuces concrètes.
« Nous sommes ravis d’élargir la portée de nos ressources en accueillant le Nouveau-Brunswick parmi nos abonnés francophones. Cette expansion témoigne d’un engagement mutuel à offrir de l’information de qualité et à contribuer efficacement au développement professionnel en éducation. Ces nouveaux abonnés s’ajoutent d’ailleurs au personnel chanceux de toutes les écoles francophones de l’Ontario, de la Saskatchewan, de Terre-Neuve-et-Labrador et de l’Île-du-Prince-Édouard, en plus de nombreux centres de services scolaires du Québec. Nous sommes impatients de collaborer avec eux! »
– Audrey Miller, directrice générale et éditrice de la revue École branchée
Un contenu riche compris dans l’abonnement-école
Tous les membres du personnel des écoles des trois districts scolaires francophones du Nouveau-Brunswick auront donc accès gratuitement à :
la version numérique de la revue, qui comprend trois nouvelles éditions par année;
un exemplaire imprimé envoyé dans chaque établissement;
des dossiers Web exclusifs portant sur des thèmes tels le bien-être, l’IA, la production médiatique, la douance, et plus;
les rencontres virtuelles du Club de lecture qui ont lieu trois fois par année avec des autrices et auteurs invités, permettant aux lectrices et lecteurs de creuser les sujets;
l’accès à l’ensemble des éditions antérieures de la revue depuis 2015;
Pour profiter pleinement de leur abonnement, les membres du personnel des trois districts scolaires francophones du Nouveau-Brunswick pourront se connecter directement à partir de leur compte Microsoft, puis cliquer sur le logo de l’École branchée affiché dans l’onglet Applications.
À propos de L’École branchée
École branchée est un média à but non lucratif dont la mission est de contribuer au développement professionnel des acteurs de l’éducation pour favoriser la réussite éducative à l’ère numérique. Depuis 1996, l’organisme développe et entretient un réseau de communication réunissant diverses initiatives de tout l’écosystème éducatif (personnel enseignant/directions/spécialistes, public/privé, primaire/secondaire, francophone/anglophone) afin de favoriser le développement et l’appropriation des pratiques pédagogiques et éducatives actuelles, notamment au moyen du numérique, puis de valoriser l’éducation, l’école et la profession enseignante.
C’est la rentrée. Certains l’abordent comme d’habitude. D’autres font table rase et l’abordent avec un mélange de curiosité et d’intentionnalité.
Certains se braquent. Ils ont déjà décidé qu’ils allaient simplement essayer de survivre une année de plus. On l’entend dans leurs mots. On voit l’incertitude dans leur non-verbal. On le ressent. Combien de gens pensent qu’ils sont impuissants en éducation présentement. Ça me touche tellement.
D’autres abordent chaque jour avec la conviction qu’ils vont travailler avec les meilleurs cette année, les yeux et le cœur remplis d’espoir en se disant que cette année sera leur meilleure jusqu’à maintenant. Pourquoi pas?
Et vous? Dans quel état d’esprit abordez-vous la rentrée? Avez-vous décidé de façon prématurée ce qui sera possible ou non pour vous ou pour les autres cette année?
La rentrée scolaire est une période vraiment stimulante d’un point de vue de leadership. Seth Godin affirme que les leaders transformationnels n’ignorent pas le monde dans lequel ils vivent. Ils décrivent plutôt l’avenir qu’ils tentent de créer. Vision.
La deuxième partie de cette citation, c’est ce qui me sort du lit. On ne subit pas nos listes de classe. Ce sont les adultes qui donnent le ton dans une école! Ce NOUS, que nous formons.
On n’ignore pas ici la complexité de la tâche, l’hétérogénéité des besoins, l’incertitude face à la preuve d’apprentissage, qui est menacée présentement puisque nous sommes tous en train d’apprendre la place que peut/doit occuper l’IA dans nos classes mais surtout, dans notre société. Mais que voulons-nous créer? Vision.
Toutes les personnes enseignantes communiquent leur vision présentement. Certains tentent de recréer les conditions de l’école qu’ils ont aimée, certains visent la fin du cours de 75 minutes, d’autres, bien ancrés dans la réalité d’aujourd’hui visent le profil de sortie ou encore le projet de vie de chaque élève. Vision. Sens.
Pour que les jeunes embarquent, il faut les amener quelque part.
Quelle est la valeur ajoutée de la présence scolaire à l’ère de l’IA et des nouvelles technologies émergentes? Moi je pense que c’est nous, la valeur ajoutée. Pas l’information, pas le plan de travail, pas le local au mobilier flexible. Nous. Les humains en devenir. Les humains capables de connexion et d’empathie.
Idée t-shirt : Tous les élèves peuvent progresser GRÂCE À CE QUE NOUS FAISONS! (Je le porterais fièrement.)
Une question importante à se poser en tant qu’équipe présentement est donc la suivante : Voulons-nous défendre l’école d’hier ou créer l’école d’aujourd’hui?
Je ne cherche pas à créer des clans ou à diviser en posant cette question. Or pour atteindre la cible, il faut la voir clairement. Gabor Maté affirme que le sentiment de sécurité ne vient pas de l’absence de menace. Il vient de la présence de connexion. Il faut être ensemble pour réussir à créer l’école d’aujourd’hui. Empathie. Absence de jugement. Mais on avance.
J’ai eu le bonheur et le privilège de participer à ISTE à Denver en juin dernier.
Pendant sa conférence, Ethan Mollick a affirmé qu’à l’ère de l’IA, les choses suivantes sont plus importantes que jamais :
Les connaissances de base;
L’expertise;
Le développement professionnel.
J’ajoute le leadership à cette liste.
Pour que les acteurs du réseau embarquent dans le projet éducatif collectif, il faut les amener quelque part.
Cette vision va demander d’avoir le courage de diriger tout en apprenant (leading while learning) comme me disait ma collègue Annick Arsenault-Carter lors de mon passage à Moncton la semaine dernière. Merci pour le bon dîner 😉
À Denver, M. Mollick affirmait que pour façonner ce que les IA génératives vont devenir, il faut interagir avec elles et se partager nos trouvailles. Je vous recommande d’ailleurs son excellent livre Co-Intelligence: Living and Working With AI.
Nous sommes tous en train de bâtir notre compétence à interagir avec les IA. C’est en quelque sorte un nouvel aspect de la littératie. Chaque IA a sa personnalité.
Voici le Padlet que j’ai utilisé pour consigner les documents présentés au NB la semaine dernière ainsi que trois de mes interactions avec ChatGPT. Je vous invite à en prendre connaissance (surtout les prompts) et à y ajouter vos ressources et vos fils de discussion avec ChatGPT ou autre. Activons notre intelligence collective!
Cette chronique a d’abord été publiée sur le blogue de l’auteur. Elle est reproduite ici avec sa permission.
Pourtant, malgré des efforts soutenus, plusieurs parents et professionnels constatent que certains enfants ne sont pas motivés à bouger et préfèrent les écrans; pourquoi cela? Parmi les causes potentielles, plusieurs études révèlent que les enfants maladroits, c’est-à-dire ayant de faibles compétences motrices, ont tendance à se retirer des activités physiques, sportives et de loisirs.
Respectivement doctorante en éducation et professeure en sciences de l’activité physique et en développement moteur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), nous nous efforçons dans le cadre des recherches menées au Laboratoire de recherche en motricité de l’enfant de comprendre ce phénomène méconnu, particulièrement lorsqu’il touche les enfants ayant un trouble spécifique d’apprentissage (TA) (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie) pour éviter le cycle négatif du désengagement.
À quoi les compétences motrices font-elles référence?
Lancer une balle, bricoler ou botter un ballon nous paraît simple. Pour ce faire, le cerveau d’une personne doit toutefois continuellement utiliser les informations sensorielles de son corps et détecter celles de son environnement pour la planification, la production et la correction des mouvements.
De plus, il doit coordonner sa posture, sa motricité fine, globale et oculaire, et ce, tout en maintenant l’équilibre de son corps pour veiller à ne pas tomber! Bouger est donc très complexe, surtout lorsqu’on doit être précis, suivre un rythme imposé ou trouver des stratégies pour déjouer un ou une adversaire par exemple.
C’est ce qu’on appelle les compétences motrices. Elles sont particulièrement importantes lors du jeu. L’équilibre, la manipulation et le contrôle des objets, ainsi que les mouvements locomoteurs (p. ex. sauter, courir) sont des compétences motrices dites « fondamentales ». Il est essentiel de les développer dès l’enfance et de les pratiquer régulièrement dans des contextes amusants et variés puisque l’acquisition d’autres compétences motrices repose sur elles.
Développement des compétences motrices
Certains facteurs influencent le développement des compétences motrices, comme la maturation (âge), l’expérience (pratique), le contexte social (p. ex. surprotection, négligence) et l’intégrité des capacités de l’enfant depuis sa naissance (p. ex. systèmes nerveux et musculosquelettique).
Bien sûr, si un enfant n’a jamais fait de vélo, il ne peut posséder cette compétence. Le manque de stimulation peut également causer un retard de développement. Si les difficultés se maintiennent malgré une pratique régulière, on doit toutefois envisager qu’elles pourraient être attribuables à une atteinte neurologique.
Qui sont les jeunes à risque d’avoir des difficultés à bouger?
Les populations à risque de présenter des difficultés motrices incluent les enfants prématurés, issus de milieux vulnérables ou présentant des atteintes neurologiques comme les troubles neurodéveloppementaux (p. ex. trouble développemental de la coordination/dyspraxie).
Ces derniers causent un dysfonctionnement de la maturation cérébrale, c’est-à-dire une altération du développement du cerveau, ce qui affecte les capacités des enfants, dont certaines permettant de bouger efficacement.
Une récente revue de littérature réalisée par ma coautrice, Mariève Blanchet, et la neuroscientifique Christine Assaiante démontre aussi qu’il y a des atteintes significatives des compétences motrices chez les enfants ayant un TA, sans autres troubles associés. En effet, comparativement à leurs pairs au développement typique du même âge, ces enfants rencontrent des difficultés pour exécuter divers types d’actions et doivent utiliser diverses stratégies de compensations pour bouger.
Multiples conséquences associées aux difficultés motrices
Les difficultés motrices peuvent nuire aux apprentissages des enfants ainsi qu’à leur développement global.
En raison de leur maladresse, ces enfants auront tendance à se retirer des activités qui se présentent à eux (loisir, parc de quartier, sports, jeux…) puisqu’ils n’ont pas confiance en leurs capacités. Au-delà de leur manque de confiance, ces enfants peuvent également éprouver moins de plaisir à participer à des activités et se fatiguer plus rapidement que leurs camarades.
Conséquemment, ils sont moins actifs physiquement, ce qui entraînera un mode de vie sédentaire.
Suggestions pour aider ces jeunes
Il est essentiel d’adapter les activités pour que les jeunes se sentent compétents à bouger et de varier les activités disponibles afin qu’ils puissent faire des choix, vivre des succès, puis s’engager dans la pratique d’activités physiques et sportives. Cela est d’autant plus important chez les jeunes vivant des difficultés motrices, comme ceux ayant un TA.
Voici quelques suggestions :
Plein air : Jouer et bouger dehors a plusieurs bénéfices. Cela facilite l’inclusion sociale, augmente l’intensité des activités, les opportunités et la richesse des stimulations sensorimotrices et cognitives.
Coopération : Opter pour des activités encourageant la coopération plutôt que la compétition. La coopération favorise l’inclusion, la participation et la socialisation, et augmente l’acceptation par les pairs.
Progression lente des activités : Favoriser la pratique d’une même tâche dans une variété de contextes. Par exemple, un enfant pourrait courir sur un terrain plat, linéaire et régulier (asphalte), puis progresser vers un terrain incliné, avec diverses courbes, irrégulier (racines au sol), texturé (gazon, gravier), instable (sable, roches, branches), étroit (corde, planche, tracés au sol, poutre, bande de trottoirs). Il pourrait également courir dans l’eau et la neige. Il importe de commencer par des tâches simples (dribler sur place) plutôt que des tâches doubles (dribler en courant ou dribler et écouter des consignes).
Jeu libre : Offrir des périodes d’activités initiées et dirigées par les enfants, sans procédure ou structure de jeux imposées par un adulte, avec du matériel de recyclage, et qui ne font pas nécessairement référence à des sports (cône, corde, boîte…). Le jeu libre favorise la créativité, l’autonomie, l’engagement moteur, le développement de la confiance en soi et l’inclusion sociale.
Deux passionnés de l’éducation, de pédagogie et de numérique, et collaborateurs de l’École branchée, Marie-Andrée Croteau et Marc-André Girard, ont décidé d’organiser une journée de réflexion sur les intelligences artificielles (IA) en éducation. Il s’agit d’une initiative complètement autonome de leur part.
L’Init-IA-tive est une journée destinée aux professionnels de l’éducation primaire ou secondaire qui se déroulera le vendredi 10 janvier 2025 de 8 h 30 à 16 h 30 au Holiday Inn de Laval (Face au Carrefour Laval, sur le bord de l’autoroute 15).
« Face à l’avènement des IA dans tous les domaines de la société, il faut en venir à l’évidence : l’éducation ne fait pas exception à la règle. En parallèle, plusieurs professionnels dans les organisations scolaires se sentent dépassés par le rythme auquel cette technologie s’impose d’elle-même dans les pratiques éducatives. Cette journée de réflexion se veut une init-IA-tive complètement autonome (non affiliée à une organisation ou un établissement) pour permettre aux participants de mieux comprendre les IA, les apprivoiser et comprendre leur potentiel d’augmentation des compétences des humains qui accompagnent les élèves qui leur sont confiés », lit-on sur le site de l’événement.
Programmation
En conférence d’ouverture, la chercheure Margarida Romero de Université de Côte d’Azur sera présente pour parler de sa vision créative et humanisante des IA en éducation.
Celle-ci sera suivie d’un panel d’experts auquel participeront : Normand Roy de l’Université de Montréal, Margarida Romero, Marie-Andrée Croteau et Marc-André Girard. Il sera animé par Martine Rioux de L’École branchée. Des sessions de réflexion et de travail auront aussi lieu.
Deux sessions de travail et une période de mise en commun sont aussi prévues à l’horaire. Elles seront l’occasion de nommer des espoirs, des appréhensions, des attentes, des besoins par rapport au déploiement de l’IA dans les milieux éducatifs. Des recommandations en lien avec les constats de la journée seront formulées et publiées.
Objectifs de la journée
Comprendre ce que sont les IA dans un contexte scolaire et surtout, comprendre ce qu’elles ne sont pas.
Apprivoiser cette technologie autant émergente que subversive en éducation.
Humaniser les usages des IA en les accueillant en tant que technologie d’augmentation des compétences et des interventions humaines.
Démystifier les usages des IA en éducation : fonctionnement, potentiels et limites.
Se familiariser avec certains usages professionnels des IA en éducation.
Co-construire des pistes pour outrepasser les limites associées aux IA dans les usages professionnels.
En complément de nos articles d’actualité complets qui paraissent pendant la semaine, voici les #Édubrèves, de courtes nouvelles qui pourraient vous intéresser. N’hésitez pas à les partager ou à m’écrire si vous avez des informations à faire circuler.
Attention, l’usage de GIF animés dans ce condensé de nouvelles brèves est à des fins de divertissement seulement.
Colloque de l’École en réseau (ÉER) – Les inscriptions sont ouvertes
Le colloque de l’ÉER se tiendra en virtuel le 27 septembre 2024 sous la thématique « Collaborer pour apprendre ».
Pour y assister, deux modalités s’offrent à vous :
Individuellement, du lieu qui vous convient;
En présentiel, sur l’un des sites satellites pour accroître le réseautage. Les sites sont animés par des personnes porteuses de dossier de l’ÉER et des personnes enseignantes ressources.
Pour une deuxième année, l’organisme CyberCap présente le Parcours Futurs Talents lors du Forum InCyber Canada qui aura lieu les 29 et 30 octobre 2024 au Palais des congrès de Montréal. Cette expérience est destinée aux jeunes âgés de 12 à 15 ans et leur permettra de vivre une aventure interactive et stimulante tout en découvrant les fondamentaux de la cybersécurité.
Ce que les jeunes vivront :
L’importance d’un mot de passe sécurisé
Les risques liés au partage en ligne
La compréhension de l’authentification multifactorielle
La sécurité biométrique
et bien plus encore
Vous aimeriez faire vivre cette activité entièrement gratuite à leur classe? Voici le formulaire d’inscription.
Ateliers C’estPasViolent en sensibilisation à la violence conjugale et sexuelle
Voici une ressource qui pourrait être très utile pour le personnel enseignant qui offre le cours Culture et Citoyenneté québécoise ou tout autre cours/activités ou contexte où il pourrait être pertinent de discuter de la thématique de la violence conjugale et sexuelle.
La campagne de sensibilisation C’est pas violent vise principalement les jeunes de 15 à 18 ans et se prête à de nombreuses interventions éducatives. En plaçant les jeunes dans la perspective d’une victime de violence, l’expérience interactive permet de :
favoriser la reconnaissance de différentes formes de violence plus subtiles;
accroître la sensibilité à la réalité des victimes de violence entre partenaires intimes;
susciter une réflexion personnelle sur la violence entre partenaires intimes.
La plateforme interactive bilingue (cestpasviolent.com et itsnotviolent.com) présente 5 situations distinctes, qui explorent chacune différentes formes de violence non-physique, dont des formes de violence sexuelle entre partenaires intimes.
Le congrès AESTQ 2024 est lancé! Explorez la diversité et la décolonisation dans votre pédagogie
L’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie du Québec prépare son prochain congrès qui aura lieu les 31 octobre et 1ᵉʳ novembre à Saint-Hyacinthe. Cette année, le congrès mettra en lumière des thèmes essentiels pour l’avenir de l’enseignement : la diversité et la décolonisation dans l’enseignement des sciences et de la technologie.
Projet de recherche sur l’écoanxiété chez les jeunes
Vous êtes parents de jeunes de 12 à 25 ans? Vous êtes témoins de l’inquiétude que suscitent chez eux les impacts des changements climatiques et la dégradation de l’environnement ? Vous avez déjà abordé ces questions avec eux? Alors des chercheur·re·s de l’Université de Sherbrooke vous invitent à participer à un entretien individuel et confidentiel sur la plateforme TEAMS d’une durée de 60 à 90 minutes, contre une compensation financière de 20 $ Le but: discuter de ces enjeux afin de notamment contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et cliniques, au bénéfice des jeunes.
Les détecteurs d’IA : une fausse solution aux défis de l’éducation à l’ère de l’IA : L’intégration de l’intelligence artificielle dans le domaine de l’éducation soulève des questions éthiques et pratiques importantes. Parmi celles-ci, l’utilisation des détecteurs d’IA pour identifier les travaux des élèves générés par des outils d’intelligence artificielle est un sujet de débat qui revient constamment. Dans cet article, nous examinerons les problématiques associées à ces détecteurs, les limites de leur fiabilité, et les autres moyens de favoriser un apprentissage constructif.
La citoyenneté numérique, défi éducatif pour la démocratie : Les initiatives de citoyenneté numérique sont nombreuses et variées à travers le monde. Voici un article récent de Jean-Claude Domenjoz qui vise à mieux faire comprendre la signification et la portée de l’éducation à la citoyenneté numérique.
Réservez la date au Forum national sur littératie et Immigration
Pour plus d’informations sur Littératie Ensemble – United for Literacy, veuillez consulter le site www.unitedforliteracy.ca.
150 idées d’activités physiques à faire en classe avec vos élèves
Vous êtes un titulaire de classe au primaire? Vous n’êtes pas sans savoir que vos élèves passent entre 50 et 70 % de leur temps à l’école en position assise et qu’ils ont parfois besoin de se dégourdir les jambes. Avez-vous déjà essayé d’intégrer des pauses actives à votre classe? Voici 150 idées d’activités à faire en classe.
5 octobre, Journée-Parents de l’Institut des troubles d’apprentissage
La prochaine Journée-Parents de l’Institut des troubles d’apprentissage aura lieu le 5 octobre. Une matinée complète avec sept conférences d’experts gratuites en ligne.
Disponible en rediffusion pendant 30 jours après l’événement.
On se retrouve bientôt! N’hésitez pas d’ici là à nous « tagguer » (en bon français…) sur X (@millaudrey ou @riomarti) pour que nous parlions de votre projet/ressource dans une prochaine revue de la semaine! Passez une excellente semaine.
Par Janie Perron, coordonnatrice aux communications, Jeunes musiciens du monde et Érica Stella, directrice recherche et développement, Jeunes musiciens du monde
Les bienfaits de la pratique musicale
Les bienfaits de la pratique de la musique chez les jeunes sont bien documentés. Plusieurs études montrent l’influence de l’éducation musicale sur les apprentissages, la réussite scolaire, le développement des aptitudes sociales et de l’estime de soi, la motivation, et la persévérance (Fédération des harmonies et des orchestres symphoniques du Québec [FHOSQ] et Fédération des associations de musiciens éducateurs du Québec [FAMEQ], s.d.).
La musique, par son caractère rassembleur, fait la promotion de la coopération et influence positivement l’estime personnelle et la confiance en soi des jeunes. Elle augmente leur bien-être, leur assure une meilleure connaissance de soi et leur apprend à mieux gérer leur temps.
Les programmes offerts par l’organisme JMM sont multiples (Comptines et farandoles, MusiDécouverte, Cours d’instrument, Bands, JaMMs, Jeunes musiciens sur scène, Camps et perfectionnement) et permettent de rejoindre des jeunes âgés de 0 à 18 ans. Actuellement, l’organisme offre des activités et des services à plus de 1 500 jeunes annuellement à Québec, Montréal, Val-d’Or, Kitcisakik, Senneterre, Lac Simon, Sherbrooke, Laval, Manawan et Longueuil.
L’approche musicosociale
L’enseignement de la musique au sein de Jeunes musiciens du monde s’articule autour de l’approche musicosociale, développée en collaboration avec le Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ).
Cette approche utilise l’apprentissage musical pour favoriser le développement socioémotionnel des élèves. Elle cible de manière intentionnelle et structurée le développement d’habiletés socioémotionnelles en lien avec certaines habiletés musicales. Par exemple, en réalisant un jeu d’ensemble (habileté musicale qui demande l’identification, la compréhension et la réalisation de la musique dans un contexte de jeu en groupe), on travaille la conscience des autres élèves (habileté sociale).
Le jeu au centre de l’enseignement
D’ailleurs, l’approche musicosociale mise en œuvre à JMM place le jeu au centre de l’enseignement. En effet, il a été scientifiquement prouvé que l’apprentissage par le jeu constitue un moyen privilégié de répondre aux défis des élèves et à la mise en valeur de leurs forces (Duclos, 2009; Boussuat et Lefebvre, 2020).
Le jeu musicosocial est un type d’activité d’enseignement-apprentissage par lequel les membres de l’équipe-école travaillent avec les élèves de façon simultanée et intentionnelle des habiletés socioémotionnelles et musicales ciblées pour chacun des groupes. Les membres du personnel enseignant et d’intervention sociale et musicale conçoivent les jeux musicosociaux.
En ayant toujours à l’esprit leur intention pédagogique, ils et elles se posent la question suivante :
Que pouvons-nous proposer aux élèves pour les aider à développer telle habileté socioémotionnelle en travaillant telle habileté musicale?
Crédit photo : Marie-Christine Couture
L’enseignement en petits groupes
JMM se distingue par l’enseignement en petits groupes, permettant aux élèves de s’entraider et de travailler ensemble à l’atteinte d’objectifs communs. Cela met en œuvre deux fondements importants de l’organisme : le « jouer ensemble » et le plaisir.
Les JaMMs illustrent bien ces concepts. Dans le cadre de ce programme, les élèves expérimentent le jeu d’ensemble et l’improvisation avec des jeunes et des enseignants d’autres groupes, jouant des pièces avec des pairs de différents âges, niveaux et instruments. Ces rencontres sont des moments de créativité et de spontanéité où les participantes et les participants improvisent les arrangements et expriment leurs idées musicales, favorisant ainsi le plaisir et la création de nouvelles amitiés dans une ambiance conviviale.
Crédit photo : Marie-Christine Couture
Un outil de transformation sociale
Jeunes musiciens du monde est un organisme à but non lucratif qui accompagne les jeunes issus de milieux comportant des facteurs de risque à développer leurs habiletés socioémotionnelles et à se projeter positivement dans l’avenir par l’apprentissage gratuit de la musique. L’organisme s’installe près des milieux identifiés par différents paliers du gouvernement comme comportant des facteurs de risque.
L’organisme utilise ainsi la musique comme outil de transformation sociale. L’approche musicosociale offre un environnement d’apprentissage inclusif et flexible, mettant l’accent sur le développement des habiletés socioémotionnelles en plus des habiletés musicales. L’éducation musicale devient ainsi un catalyseur de la coopération, de la confiance en soi et de l’amélioration du bien-être des jeunes.
Bibliographie
Boussuat, B. et Lefebvre, J. (2020). Former avec le funny learning. Dunod.
Duclos, G. (2009). Besoins et défis des enfants : vivre en harmonie avec les enfants de 6 à 12 ans. Éditions Enfants Québec.
Utiliser un agenda, c’est bien plus que noter des tâches à accomplir! L’équipe derrière les planificateurs scolaires Studyo démontre qu’un agenda numérique peut transformer la simple réception de devoirs en ligne en un outil de développement de compétences essentielles. Les élèves apprennent ainsi à planifier non seulement quand et comment ils réaliseront leurs travaux, mais aussi à s’organiser en inscrivant leurs propres tâches et en prenant des décisions proactives pour gérer des projets plus longs.
« La recherche a montré que des stratégies d’apprentissage clés telles que la planification, la fixation d’objectifs, le découpage et le blocage de temps ont un impact direct sur la réussite des élèves, tout en développant l’autodirection. Nos agendas sont justement conçus pour permettre aux élèves de développer ces stratégies », explique Renaud Boisjoly, fondateur de l’entreprise québécoise de technologie éducative, Studyo. En effet, Studyo permet de noter ses décisions et actions et d’en suivre l’avancement, ce que les autres outils en ligne, comme Google Classroom, ne permettent pas.
Au cours des dix dernières années, Studyo s’est donné comme objectif d’appuyer les élèves, le personnel enseignant et les établissements scolaires vers une utilisation optimale de l’agenda numérique; et donc à aller plus loin que le simple devoir inscrit dans une case. Ce faisant, l’usage du planificateur Studyo vise à favoriser l’autonomie des élèves dans leur parcours d’apprentissage en les amenant à saisir une partie des tâches à accomplir, à prendre des décisions sur leur charge de travail et à suivre l’avancement par eux-mêmes.
« Les planificateurs scolaires remettent les élèves aux commandes pour prendre le contrôle de leurs cours, devoirs et échéances. Définir un objectif final, visualiser des étapes et diviser les tâches à accomplir, estimer le temps requis, suivre la réalisation de ces tâches, prioriser, constater des progrès, etc., il s’agit de compétences nécessaires pour utiliser efficacement un agenda », fait remarquer Renaud Boisjoly.
D’ailleurs, l’intégration explicite de son usage permet aussi d’accroître progressivement la responsabilité des élèves dans leur réussite scolaire. Les enseignantes et enseignants sont encouragés à prendre un peu de temps chaque semaine pour modéliser la planification de tâches dans la plateforme numérique. La recherche a démontré que les élèves qui apprennent des compétences organisationnelles par l’exemple présentent de meilleures performances académiques, une plus grande auto-efficacité et une auto-régulation accrue par rapport à ceux qui ne reçoivent pas ce type d’enseignement (Gunzenhauser &Nückles, 2021).
3 stratégies de planification à adopter dans son agenda
Utiliser la gestion du temps par blocs, selon le temps nécessaire pour accomplir une tâche.
Utiliser le morcèlement en sous-tâches pour éviter la procrastination.
Tirer parti de son « chronotype », c’est-à-dire planifier des tâches en fonction de son rythme de productivité
Studyo et Studyo Go : plus que des agendas, des planificateurs scolaires
Studyo est un logiciel convivial de planification et de coordination dans lequel il est possible d’intégrer facilement des informations à partir des systèmes de gestion de l’apprentissage existants des écoles, notamment Google Classroom et Microsoft Teams.
Les planificateurs scolaires Studyo se déploient en deux versions :
Studyo Go, destiné principalement aux établissements d’enseignement publics, est une application autonome qui peut être utilisée instantanément par n’importe quel élève ou enseignant. Elle permet d’ajouter des niveaux de priorité et des icônes pour clarifier chaque travail scolaire. Elle inclut également des plans de cours pour enseigner les compétences organisationnelles aux élèves. C’est le compagnon idéal pour les utilisateurs de Google Classroom.
Avec la version de base gratuite, les enseignants, les élèves et les parents ont accès à l’ensemble des tâches à réaliser en un seul endroit; les devoirs de Google Classroom y apparaissent automatiquement. La plateforme propose une version payante qui permet de partager le calendrier et les horaires, économisant ainsi temps et efforts dans la communication des informations.
Studyo, destiné principalement aux établissements d’enseignement privés, est un planificateur scolaire complet qui est déployé dans une école, avec des adaptations possibles selon l’horaire et les besoins spécifiques. Il comprend des fonctionnalités supplémentaires telles que le suivi des progrès, l’intégration des données provenant des systèmes de gestion et la connexions à d’autres sytèmes de gestion des travaux en plus de Google Classoom, comme Microsoft Teams, Moodle et toute une série d’autres.
Autre caractéristique précieuse : Les enseignants peuvent voir la charge de travail actuelle des élèves en temps réel pour éviter de planifier plusieurs examens le même jour. Ils voient quel enseignant a publié un travail et quand, permettant des communications pour établir des priorités. S’ils oublient, Studyo les avertit des surcharges possibles.
Communiqué – La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) se réjouit de l’investissement majeur de près de 12,4 millions $ annoncé par le gouvernement fédéral pour appuyer ses programmes de soutien aux arts en milieu scolaire.
Grâce à ce financement, la FCCF pourra consolider et amplifier ses services aux milieux scolaires et artistiques francophones au pays, notamment le programme PassepART, le laboratoire d’éducation artistique La ruchée et le tout nouveau programme ImmersART.
En 2028, le gouvernement canadien aura investi 25 millions $ au total dans les initiatives soutenant les arts à l’école de la FCCF.
« Nous saluons l’engagement du gouvernement à promouvoir et à soutenir les arts et la culture en français dans les écoles. Les élèves qui en bénéficient développent leur sentiment d’appartenance à une francophonie canadienne plurielle et inclusive. L’intégration des arts et de la culture à l’école contribue au développement d’une relève à la hauteur des défis du monde de demain. Elle nourrit leur créativité, leur sens critique et leur capacité à résoudre des problèmes », indique Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.
PassepART et La ruchée : des retombées exceptionnelles
Depuis 5 ans, les initiatives PassepART et La ruchée ont des retombées extrêmement positives sur les élèves et sur la vitalité des milieux des arts, de la culture et de l’éducation franco-canadiens et acadiens.
De 2019 à 2023, le programme PassepART a attribué près de 4,5 millions $ en microsubventions pour soutenir la prestation d’activités culturelles, artistiques et patrimoniales en français dans les écoles franco-canadiennes et acadiennes. PassepART a rejoint toutes les écoles visées, soit 750 écoles partout au pays, et a permis la tenue de 1 771 activités, réalisées par près de 300 organismes culturels et artistiques.
Le laboratoire d’éducation artistique La ruchée, de son côté, a établi des collaborations avec 19 conseils scolaires, quatre universités et un ministère. Pas moins de 375 enseignant⸱e⸱s, artistes et autres participant⸱e⸱s, provenant de 12 provinces et territoires, ont pu bénéficier de ses projets pilotes, touchant ainsi plus de 8 000 élèves. Depuis, La ruchée a amorcé le déploiement à l’échelle canadienne d’une vaste gamme de services et d’outils pour soutenir l’enseignement des arts et leur utilisation comme moyen pédagogique. Elle offre notamment des formations, du mentorat, des services d’accompagnement, des ressources pédagogiques et une communauté de pratique.
ImmersART : un nouveau programme visant les écoles d’immersion
La FCCF lance aussi cet automne le nouveau programme de microsubventions ImmersART, visant à financer des activités artistiques, culturelles et patrimoniales en français dans les écoles d’immersion intermédiaires et secondaires, partout au Canada.
Grâce à ImmersART, les élèves en immersion auront la chance de vivre plus d’expériences enrichissantes en français et de découvrir la diversité des expressions culturelles franco canadiennes. Le programme renforcera les liens entre les milieux culturels et scolaires, et multipliera les opportunités professionnelles pour les artistes de la francophonie canadienne et acadienne.
Pour profiter d’une activité subventionnée, une école et un organisme à but non lucratif (OSBL) devront prendre entente pour offrir une activité admissible entre septembre 2024 et juin 2025. Les OSBL peuvent déposer leur demande dès maintenant pour obtenir 1 500 $ ou plus afin de financer l’activité.
Citations
« Les jeunes méritent d’avoir accès aux ressources et aux possibilités qui leur permettront de s’épanouir en tant que francophones. Cet investissement nous rapproche de la création d’environnements où la culture, la langue et les talents des jeunes sont à l’honneur. En appuyant ces programmes, nous permettons aux jeunes de préserver leur patrimoine et de tisser des liens solides avec les membres de leur communauté. »
– L’honorable Randy Boissonnault, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles
« Cet investissement fera en sorte que la culture, les arts et les activités communautaires seront au cœur du développement, du sentiment d’appartenance et de l’épanouissement des jeunes francophones. Notre gouvernement déploie beaucoup d’efforts pour mettre de l’avant des projets concrets qui contribuent activement à une société meilleure. En investissant dans ces programmes, nous renforçons non seulement l’avenir des jeunes, mais aussi celui de la francophonie au Canada. »
Depuis plus de 40 ans, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) défend et valorise la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien. Basée à Ottawa, elle est l’unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne au pays. Elle compte 21 membres investis à travers le Canada : 13 organismes provinciaux et territoriaux, 7 organismes nationaux représentant les arts médiatiques, les arts visuels, la chanson et la musique, l’édition et le théâtre, et un regroupement pancanadien de diffuseurs des arts de la scène.
Sur la photo :de gauche à droite :
Marie-Ève Desormeaux, directrice de la programmation arts à l’école
Safiatou Ali, gestionnaire des programmes PassepART et ImmersART
Marie-France Lalonde, députée d’Orléans
Randy Boissonnault, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles
Mona Fortier, députée d’Ottawa—Vanier
Marie-Christine Morin, directrice générale de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF)
Dans un premier temps, il faut reconnaître que l’insertion professionnelle est un processus complexe qui comporte plusieurs dimensions. La professeure et chercheure Joséphine Mukamurera, de l’Université de Sherbrooke, a développé le champ de recherche de l’insertion professionnelle (IP) en enseignement depuis les années 1990. Elle a notamment élaboré un cadre de référence multidimensionnel qui présente cinq dimensions identifiées à l’IP.
L’intégration en emploi fait référence aux différentes modalités administratives, associées au début dans un nouvel emploi (salaire, paie, assurances, affections, etc.).
La socialisation organisationnelle renvoie à l’intégration dans le milieu scolaire qui, lui aussi, possède déjà ses valeurs, ses règles, ses fonctionnements, etc.
L’affectation spécifique est liée au contexte, aux composantes et à la nature de la tâche (gestion d’horaire, organisation de la classe, distribution de la charge de travail, etc.).
La dimension personnelle et psychologique renvoie à l’aspect humain et émotif de l’insertion professionnelle, tel que vécue par la personne (gestion du stress et des émotions, sentiment d’efficacité personnelle, etc.).
Les besoins prioritaires de soutien
Ensuite, selon leur profil, les personnes en situation d’insertion professionnelle ont divers besoins de soutien. « Le concept de besoins de soutien réfère au désir de recevoir de l’aide relativement à un aspect de l’insertion ou de la profession jugé difficile, insatisfaisant ou à améliorer (Giguère, 2018) », indiquent Mireille Lussier, du Cégep de Granby, et Marie-Hélène Guay, de l’Université du Québec à Montréal.
« Les besoins reliés à la socialisation organisationnelle sont associés au désir de familiarisation au nouvel environnement de travail du personnel novice et à sa culture interne.
Les besoins reliés à l’enseignement réfèrent aux notions de planification et d’évaluation de l’enseignement qui nécessitent du soutien.
Les besoins liés à la gestion de classe renvoient aux interventions visant la motivation et au maintien du climat favorable aux apprentissages. […]
Les besoins liés à la différenciation pédagogique portent sur les interventions liées aux besoins et aux rythmes des élèves. […]
Les besoins de nature personnelle et psychologique réfèrent à la construction de son identité professionnelle ainsi qu’à la grande importance du soutien et des encouragements reçus des collègues du milieu scolaire.
Finalement, les besoins liés à la collaboration renvoient au partage d’expertise, à l’entraide et à la collégialité entre collègues. Le personnel participant à la recherche-action nomme le grand besoin de se faire offrir de l’aide par les collègues, et ainsi, éviter de sentir qu’ils quémandent de l’aide et dérangent. »
Par ailleurs, dans leur publication, les deux femmes présentent les étapes d’une démarche d’accompagnement soutenant l’élaboration collaborative d’un programme d’IP dans les milieux scolaires. Les gestionnaires d’établissement scolaire et les personnes conseillères pédagogiques gagneraient à le consulter.
Le Carrefour national de l’insertion professionnelle en enseignement (CNIPE)
Au Québec, le ministère de l’Éducation a confié au Carrefour national de l’insertion professionnelle en enseignement (CNIPE) la mission de favoriser l’insertion des enseignantes et des enseignants en début de carrière et de contribuer au développement de leur identité professionnelle.
Si vous utilisez d’autres ressources qui pourraient être partagées avec nos lecteurs, n’hésitez pas à nous en parler en nous écrivant à [email protected].
Communiqué – Pour certains enseignants, la planification est vue comme une surcharge de travail. L’Assistant Axel·le, un assistant d’enseignement qui automatise certaines tâches administratives des enseignants en intégrant un outil de planification dans un calendrier, vient répondre à ce problème.
Un planificateur personnalisable pour les enseignants du primaire
Avec l’Assistant Axel, tout est centralisé: planification et matériel à utiliser. L’assistant numérique qui automatise les tâches quotidiennes des enseignants allège leur charge mentale et améliore considérablement leur routine professionnelle. Parmi ses fonctionnalités, on retrouve notamment une planification automatisée pour gagner du temps, une bibliothèque et une librairie où les ressources éducatives des enseignants seront progressivement ajoutées, ainsi qu’un calendrier scolaire numérique et un horaire pour une organisation optimale.
Ayant vu le jour en mars 2024, l’Assistant Axel est la première version développée par Axel.le Solutions éducatives, fondée par Jessika Geoffroy et Jean-François St-Laurent. Incubée à Entrepreneuriat ULaval et LE CAMP, l’entreprise a bénéficié d’un accompagnement personnalisé. Les premiers mois ont été consacrés à tester l’assistant avec divers enseignants.
Une solution par et pour les enseignants
Orthopédagogue depuis 2016, Jessika Geoffroy a rencontré les mêmes défis que les enseignants débutants, comme maîtriser la planification et trouver des activités pertinentes pour enseigner des notions précises. Pendant ses études, l’idée de créer un assistant numérique pour automatiser certaines tâches lui est venue en partageant ses expériences avec Jean-François St-Laurent, conjoint et associé, qui a toujours été animé par la soif d’entreprendre. Ensemble, ils ont décidé de concrétiser ce projet en allant à la rencontre d’enseignants, de directions d’école, et de professeurs d’université pour valider leur concept à travers des discussions et des sondages.
« Être enseignant est un métier complexe. En plus de gérer le manque d’accompagnement et le retard de certains élèves, il faut décider des enseignements, organiser la classe, ajuster, peaufiner et évaluer chaque apprentissage. Avec l’Assistant Axel·le, on ne veut pas ajouter des tâches supplémentaires aux enseignants, mais plus de leur permettre de se concentrer sur leurs forces par une bonne planification. Notre application propose des outils avec lesquels ils peuvent travailler en fonction des objectifs d’enseignement ou d’évaluation (cibles d’apprentissage) qu’ils ont. » Jessika Geoffroy, cofondatrice de Axel·le Solutions éducatives.
À propos de l’Assistant Axel·le
Lancé en 2024, l’Assistant Axel·le est un outil spécialement conçu pour simplifier la vie des enseignants. Il regroupe tous les outils de planification en un seul endroit, permettant aux enseignants de gagner du temps et de se concentrer sur ce qu’ils aiment vraiment faire : enseigner et inspirer. Pour le lancement, les entrepreneurs ont choisi d’offrir gratuitement l’abonnement à l’Assistant Axel.le aux étudiants en enseignement en stage au primaire pour l’année 2024-2025.
Communiqué – Ottawa, le 28 août 2024 – Le Centre franco, organisme de référence qui contribue à la mise en œuvre des priorités éducatives de l’Ontario, offre l’abonnement à la revue professionnelleÉcole branchée, une ressource traitant de l’enseignement à l’ère numérique, au personnel des plus de 400 écoles de langue française de la province, et ce, pour toute l’année 2024-2025. Ce sont plus de 11 000 enseignantes et enseignants qui pourront en profiter!
Rappelons que la revue,diffusée depuis 26 ans, est un média à but non lucratif dont la mission est de contribuer au développement professionnel des actrices et des acteurs de l’éducation pour favoriser la réussite éducative à l’ère numérique.
L’École branchée offre un soutien à la formation continue ainsi qu’une mise en lumière de l’expérience sur le terrain et de l’apport de la recherche. Elle se veut une source d’inspiration, de ressources, d’applications et d’astuces concrètes.
À partir de l’édition d’hiver 2024-2025, le Centre franco contribuera également au contenu de la revue pour apporter une perspective adaptée aux orientations de l’Ontario en ce qui a trait aux thèmes centraux.
Un contenu riche compris dans l’abonnement-école
Tous les membres du personnel scolaire des écoles francophones de l’Ontario auront donc accès gratuitement à la version numérique, qui comprend trois nouvelles éditions par année (automne, hiver, printemps), et chaque école en recevra aussi un exemplaire imprimé. Des dossiers Web exclusifs sont compris dans l’abonnement, portant sur des thèmes tels le bien-être, l’IA, la production médiatique, la douance, et plus. Une rencontre virtuelle du Club de lecture aura lieu trois fois par année avec des autrices et auteurs invités, permettant aux lectrices et lecteurs de creuser les sujets. Enfin, les personnes abonnées pourront accéder à l’ensemble des éditions antérieures de la revue depuis 2015.
Les conseils scolaires pourront profiter de leur abonnement à partir du site Web du Centre franco ou via leur environnement d’apprentissage virtuel (EAV).
« Nous sommes très heureux de pouvoir offrir ce périodique aux spécialistes en éducation des écoles de langue française de l’Ontario. La revue École branchée effectue une veille des pratiques liées à l’enseignement à l’ère numérique en présentant des dossiers de fond portant sur les grands enjeux pédagogiques. Il s’agit d’une ressource qui deviendra vite incontournable pour les enseignantes et les enseignants, leur donnant l’occasion d’appuyer davantage leurs élèves en salle de classe. »
– Claude Deschamps, directeur général du Centre franco
« Depuis ses débuts, l’École branchée effectue une veille des enjeux et opportunités du numérique pour la francophonie qui crée des ponts et dépasse les frontières. C’est donc une grande fierté pour nous de prendre place dans le coffre à outils professionnel de l’ensemble du personnel enseignant des écoles de langue française de l’Ontario ainsi que de contribuer à faire rayonner ses pratiques! »
– Audrey Miller, directrice générale et éditrice de la revue École branchée
À propos du Centre franco
Depuis 50 ans, le Centre franco joue un rôle important de concertation, de coordination et de production, s’illustrant ainsi comme un partenaire de choix du système d’éducation en langue française. Il est LA référence en matière de création et de diffusion de contenus éducatifs, et contribue à la mise en œuvre des priorités éducatives de la province. Ce centre multiservice s’investit dans la création de ressources et de cours en ligne, dans le développement professionnel du personnel scolaire et dans la gestion de projets divers, comme le service d’appui à l’apprentissage Eurêka! et le service d’appui au personnel enseignant Moi, j’enseigne!.
École branchée est un média à but non lucratif dont la mission est de contribuer au développement professionnel des acteurs de l’éducation pour favoriser la réussite éducative à l’ère numérique. Depuis 1996, l’organisme développe et entretient un réseau de communication réunissant diverses initiatives de tout l’écosystème éducatif (personnel enseignant/directions/spécialistes, public/privé, primaire/secondaire, francophone/anglophone) afin de favoriser le développement et l’appropriation des pratiques pédagogiques et éducatives actuelles, notamment au moyen du numérique, puis de valoriser l’éducation, l’école et la profession enseignante. Obtenez plus d’information sur la revue ici.
L’État de la situation de l’Obvia deviendra un nouveau rendez-vous annuel. Effectivement, il est prévu qu’une nouvelle publication permettra à chaque année de prendre le pouls de la recherche scientifique autour des sept axes de recherche de l’organisation : santé, éducation, travail et l’emploi, éthique et gouvernance, droit, arts et médias, et transition socioécologique.
Le chapitre consacré à l’axe Éducation et capacitation (p. 13 à 19) s’articule autour de deux thématiques : le mariage entre la science des données et les sciences de l’apprentissage, et le potentiel capacitant des IA pour les personnes et les organisations.
Transformation numérique du réseau scolaire
Le réseau scolaire québécois vit présentement une profonde transformation numérique dans le cadre du Plan stratégique 2023-2027 du ministère de l’Éducation. Ce plan vise essentiellement à « valoriser les données en éducation pour permettre à l’ensemble des intervenants de prendre des décisions mieux éclairées ».
Les chercheurs de l’Obvia indique qu’« en focalisant toute son attention sur la transformation numérique de sa gestion des données, l’État a négligé son indispensable parallèle : la transformation numérique de la gestion de l’information gouvernementale (IG). […] Au-delà des énoncés de politiques et de l’acquisition des outils technologiques, la migration de la gestion documentaire (GD) analogique vers la gestion de l’information (GI) numérique piétine en l’absence de pratiques adaptées et affirmées, et de structures de suivi et de reddition de comptes. » Les chercheurs se questionnent aussi sur l’application de la Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels (communément appelée Loi 25). Ces considérations peuvent avoir l’air éloignées de l’intelligence artificielle, mais leur prise en charge par les acteurs du milieu de l’éducation influencera ensuite les usages possibles de l’IA (et les limites également), notent-ils.
Enjeux identifiés pour le développement des personnes et des organisations
Parmi les principaux enjeux soulevés par le groupe, on retrouve :
La nécessité de nommer les compétences numériques qui composent la littératie numérique, préalables à l’intégration responsable de l’IA;
L’augmentation de la polarisation face aux technologies déjà utilisées à des fins de formation (ex. l’IA comme outil efficace vs le risque accru de plagiat);
Le besoin de formation et d’expérimentation sur mesure par et pour l’ensemble des actrices et acteurs éducatifs;
Le défi de création d’un cadre éthique et responsable qui permettrait de maximiser les bénéfices liés à l’utilisation des données tout en préservant l’intégrité et la dignité de chaque individu derrière ces données.
Le niveau de littératie de données et de littératie numérique qui demeure « assez limité » chez les gestionnaires et les individus en position de leadership dans les organisations alors que ces personnes ont un impact sur l’adoption des technologies et de l’IA, l’usage et la valorisation des données dans la prise de décisions.
Le besoin (et la difficulté) de mettre à jour continuellement de l’offre de formation afin de tenir compte des nouveautés qui apparaissent constamment (ex. hypertrucage), en plus d’encourager l’adoption d’une posture active plutôt que celle d’une observation passive face aux phénomènes numériques.
Attention aux extrêmes
Les chercheurs notent que plusieurs débats ont cours au sujet de l’usage des technologies en éducation (ex. pour ou contre les écrans en classe). Ils mettent en garde contre la tentation de « proposer des interventions parfois trop simplistes, parfois trop complexes » et appellent à « prendre le recul nécessaire pour mieux circonscrire ces phénomènes récents et émergents ». Du même coup, ils rappellent que la fracture numérique, au lieu de diminuer, a tendance à s’accentuer.
« Le milieu de l’éducation n’est pas à l’abri du phénomène en ne rendant pas toujours accessible à tous des outils technologiques, dont des outils utilisant de l’IA, et en n’intégrant pas dans les programmes de formation l’usage de ces outils. » (Plantard et al., 2023)
Pistes d’action et implications
Des pistes d’action et implications sont présentées à la fin du chapitre.
Impliquer les différentes parties prenantes (direction, personnes enseignantes, apprenantes, parents) dans le développement des politiques et des protocoles encadrant l’utilisation des systèmes d’IA et des données éducatives qui en résultent.
Mettre en place des cadres réglementaires et éthiques adaptés encadrant l’utilisation de l’IA en éducation, en s’appuyant sur une veille des pratiques locales et internationales.
Recueillir l’expression des besoins des parties prenantes puis cartographier les demandes et les attentes dans les différents programmes de formation (formation générale des jeunes, formation professionnelle, formation technique, enseignement supérieur, etc.) au regard du développement de la littératie de l’IA.
2- Des dispositifs d’accompagnement à proposer :
Mettre en place des programmes de formation continue des personnes enseignantes sur les concepts clés de l’IA, son fonctionnement et l’utilisation éthique et critique des technologies d’IA en classe.
Sensibiliser les personnes apprenantes à l’IA, en les initiant à son fonctionnement et en développant leur esprit critique face à ces technologies.
Détecter les initiatives existantes et les accompagner dans leur développement via la recherche participative.
3- La présence de personnes expertes :
Documenter les modalités concrètes mises en place avec des mécanismes de suivi et d’évaluation réguliers par les milieux d’enseignement ou l’entreprise pour l’implémentation d’une IA responsable.
Concevoir des systèmes d’IA qui minimisent les biais algorithmiques, en diversifiant les jeux de données d’entraînement et en testant rigoureusement les performances sur différents groupes d’utilisateurs.
Collaborer étroitement avec les établissements d’enseignement scolaires pour s’assurer de l’adéquation entre le projet d’établissement, l’organisation existante, la maturité de l’appropriation par les parties prenantes, les fonctionnalités des systèmes d’IA envisagés et les besoins pédagogiques révélés.
Recommander l’investissement dans les systèmes d’IA explicables; et sur le développement technologique dans ce domaine qui pourrait faire émerger des systèmes qui évitent ou mitigent certaines difficultés de « sur-transparence ».
*L’axe Éducation et capacitation était sous la responsabilité de Chris Isaac Larnder et Nadia Naffi, en collaboration avec plusieurs autres chercheurs : Viviane Vallerand, Otilia Holgado, Normand Roy, Simon Parent, Nathalie Glais, Bruno Poellhuber, Ann-Louise Davidson, Valéry Psyché, Janvier Ngnoulaye, Christian Desîlets, Laurence Lachapelle-Bégin, Arnold Magdelaine, Elaine Mosconi, Julie Voisin et Didier Paquelin.
En complément : Voici une sélection de plus de 90 ressources autour de l’IA pour les enseignants, dont des articles d’actualité, des formations et des guides d’activités pédagogiques.
En complément de nos articles d’actualité complets qui paraissent pendant la semaine, voici les #Édubrèves, de courtes nouvelles qui pourraient vous intéresser. N’hésitez pas à les partager ou à m’écrire si vous avez des informations à faire circuler.
Attention, l’usage de GIF animés dans ce condensé de nouvelles brèves est à des fins de divertissement seulement.
Une Init-IA-tive de développement professionnel
Inscrivez-vous à une journée de réflexion sur les intelligences artificielles (IA) destinée aux professionnels de l’éducation primaire ou secondaire qui se déroulera le vendredi 10 janvier 2025 de 8h30 à 16h30 au Holiday Inn de Laval (Face au Carrefour Laval, sur le bord de l’autoroute 15).
Il s’agit d’une Init-IA-tive complètement autonome, menée par deux passionnés de l’éducation, de pédagogie et de numérique, et collaborateurs de l’École branchée : Marie-Andrée Croteau et Marc-André Girard.
Conférencière d’ouverture : Margarida Romero qui traversera l’Atlantique pour venir parler de sa vision créative et humanisante des IA en éducation. Suivi d’un panel d’experts auquel participerront : Normand Roy, Margarida Romero, Marie-Andrée Croteau et Marc-André Girard. (Animé par Martine Rioux de L’École branchée). Des sessions de réflexion et de travail auront aussi lieu.
Pour inscription (Places limitées, tarifs modulés en fonction de la date de votre inscription. Économisez si vous vous inscrivez d’ici le 29 août.)
La rentrée scolaire à Montréal
Les trois centres de services scolaires de l’île de Montréal (CSS) — le Centre de services scolaire de Montréal, le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, et le Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île — ainsi que les deux commissions scolaires (CS) — la Commission scolaire English-Montréal et la Commission scolaire Lester B. Pearson — ont tenu un premier point de presse conjoint la semaine dernière pour faire le point sur la rentrée scolaire alors qu’ils se préparent activement à accueillir les élèves.
La réalité montréalaise est complexe. Grâce aux efforts concertés des cinq organisations du territoire, ces dernières accomplissent leur mission éducative et contribuent au plein potentiel de plus de 280 000 jeunes et élèves adultes.
Les CSS et CS de Montréal en chiffres :
Plus de 280 000 élèves scolarisés, soit environ 20 % des élèves du Québec
Plus de 3 800 inscriptions d’élèves provenant de l’extérieur du Québec traitées durant l’été par les trois CSS
Plus de 10 000 élèves inscrits aux cours d’été au secondaire à l’été 2024
486 établissements d’enseignement
Plus de 250 chantiers actifs à l’été 2024
Plus de 420 millions de dollars estimés en investissement pour le maintien des actifs pour l’année scolaire 2024-2025
Décernés par l’Association Edteq, les Prix Excellence sont attribués aux organisations en technologie éducative qui se démarquent par leur innovation et leur influence positive sur le secteur de l’éducation. Ces prix mettent en lumière les contributions significatives de ces entreprises à la réussite éducative grâce à des solutions technologiques novatrices. Les lauréats sont choisis pour leur capacité à développer des produits qui enrichissent l’expérience éducative, favorisent l’inclusion numérique, et soutiennent les enseignants dans leur mission d’éduquer et de former les futurs citoyens. Ces distinctions soulignent l’importance de l’innovation technologique dans la promotion de pratiques éducatives enrichissantes et inclusives.
Les catégories à l’honneur cette année :
Innovation pédagonumérique
Impact social
Projet pédagonumérique
Le jury sera formé de membres d’Edteq, de chercheurs et d’experts issus du domaine de l’éducation et du numérique éducatif.
Minecraft Education a bénéficié en juillet d’une mise à jour très attendue, la 1.21. Elle donne la possibilité de sauvegarder ses mondes dans le nuage via OneDrive. On y trouve aussi de nouvelles fonctionnalités amusantes, de nouveaux blocs et autres objets, dont la chambre d’épreuves, le tatou et la masse.
Voici une publication qui explique comment se déroule la mise à jour pour PC Windows, Chromebook, Mac et iPad (en anglais).
Notez que l’École branchée, en tant que nouveau partenaire Microsoft, compte dans son réseau de formateurs des spécialistes de Minecraft qui peuvent vous appuyer pour vos besoins de formation des enseignants.
Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, l’honorable François-Philippe Champagne, a lancé la prochaine phase de CodeCan et souligné un nouvel investissement de 39,2 millions de dollars dans le programme. CodeCan, qui en est maintenant à sa quatrième phase, est à la recherche de candidatures d’organismes à but non lucratif capables d’aider des élèves de la maternelle à la douzième année à acquérir des compétences numériques, notamment en codage, ainsi que des connaissances en IA. Cette phase du programme vise à offrir des possibilités de formation à 1,5 million d’élèves et aussi à 100 000 enseignants, pour que ces derniers puissent intégrer leurs nouvelles compétences numériques et de nouvelles technologies dans leurs salles de classe.
Les Guides Choisir de Septembre éditeur proposent une version 2025 mise à jour, et adaptée aux dernières tendances. Pour leur 37e année consécutive de publication, les guides Choisir Secondaire, Collégial et Université 2025 offrent une présentation exhaustive des procédures d’admission dans l’ordre d’enseignement concerné.
Les trois Guides Choisir 2025 ont pour vocation de simplifier les orientations de formation et de carrière en présence d’une multitude de programmes dans les trois ordres d’enseignement. Chaque ouvrage donne des informations détaillées et objectives : contingentement, conditions d’admission et préalables, coût et financement, cote R, lieux de formation, statistiques d’emploi, professions liées, compétences à acquérir.
Un rappel que la programmation des activités 2024-2025 de l’École en réseau est maintenant disponible
Pour faciliter votre planification annuelle, l’équipe de l’ÉER vous propose la programmation 2024-2025 des activités offertes au préscolaire et au primaire, au secondaire et en développement professionnel. Vous trouverez aussi des activités en réseau offertes en anglais. C’est en visitant cette page que vous pourrez consulter toutes les activités en réseau.
Cette année encore, vous pouvez vous préinscrire à une activité en cliquant sur son nom. Ainsi, vous serez informés par courriel dès l’ouverture des inscriptions officielles et pourrez alors vous y inscrire.
On se retrouve bientôt! N’hésitez pas d’ici là à nous « tagguer » (en bon français…) sur X (@millaudrey ou @riomarti) pour que nous parlions de votre projet/ressource dans une prochaine revue de la semaine! Passez une excellente semaine.
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