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Encadrer le téléphone cellulaire à l’école : des impacts positifs sur la productivité des élèves

Selon des chercheurs britanniques, le fait de limiter, d’encadrer, voire d’interdire les téléphones cellulaires à l’école, aurait des impacts positifs sur l’apprentissage des élèves.

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Selon des chercheurs britanniques, le fait de limiter, d’encadrer, voire d’interdire les téléphones cellulaires à l’école, aurait des impacts positifs sur l’apprentissage des élèves.

Le débat sur l’utilisation des téléphones cellulaires à l’école ne date pas d’hier. Certains y sont favorables, en affirmant que ces appareils ouvrent des possibilités pédagogiques intéressantes. D’autres souhaitent à l’opposé qu’ils soient interdits dans les classes et même à l’école.

Bannir les téléphones = 5 jours d’école de plus par année!

Un récent article de discussion rédigé par le Centre for Economic Performance de la London School of Economics and Political Science dresse un portrait plutôt négatif des téléphones cellulaires à l’école.

Les chercheurs ont étudié les effets des politiques restrictives en matière d’utilisation des appareils mobiles sur la productivité des élèves. Leur intention était d’estimer l’effet du bannissement des téléphones sur les performances académiques.

Selon les résultats auxquels arrivent les chercheurs, les élèves fréquentant les établissements scolaires qui ont interdit l’utilisation des appareils mobiles à l’école ont vu leur productivité moyenne augmenter d’un peu plus de 6 %. Selon les auteurs, le fait de bannir le cellulaire à l’école équivaudrait à ajouter une heure d’apprentissage par semaine, soit cinq jours complets d’école par année.

Une mesure encore plus efficace pour les plus faibles et les moins motivés

Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont également croisé différentes données pour chacun des élèves. L’analyse leur a également permis de conclure que le fait d’interdire les téléphones cellulaires à l’école profitait encore plus aux élèves les plus faibles et les moins motivés, qui, dans l’ensemble, ont vu leur productivité augmenté de plus de 14 %. Cela s’expliquerait par le fait que ces appareils sont des sources de distraction importante, et que cette catégorie d’élèves, qui présente parfois des problèmes d’apprentissage et de motivation, est davantage susceptible d’être touchée.

Les auteurs tiennent toutefois à préciser que les résultats de leurs travaux ne remettent pas en cause les potentialités pédagogiques de ces appareils. Ils sont plutôt d’avis qu’il faut mieux encadrer leur utilisation à l’école pour éviter que leur potentiel de distraction fasse de l’ombre à leurs visées pédagogiques.

Et vous, qu’en pensez-vous? Que constatez-vous dans votre pratique?

À propos de l'auteur

Dominic Leblanc
Dominic Leblanc
Diplômé en sociologie, Dominic Leblanc est conseiller pédagogique au Service des programmes et du développement pédagogique du Cégep régional de Lanaudière à L'Assomption.

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