Tel-jeunes vient en aide aux jeunes éprouvant des problèmes personnels depuis 1991. Évoluant avec son temps, l’organisme reçoit les textos des jeunes depuis le 12 mars de cette année. En trois mois seulement, plus de 60 000 courts messages ont été échangés avec les jeunes.
« Premier organisme jeunesse d’intervention sociale à utiliser une plateforme de texto au Canada, Tel-jeunes affirme sa volonté d’étendre son expertise d’intervention en demeurant connecté avec les habitudes de communication des jeunes d’aujourd’hui, et rencontre un vif succès auprès d’eux. » C’est ce qu’on peut lire dans le communiqué émis pour annoncer la bonne nouvelle.
On y apprend que plus de 2 676 jeunes québécois ont pu entrer en contact avec les intervenants de Tel-jeunes afin d’échanger avec eux au sujet de leurs préoccupations, leurs questionnements et leurs problèmes, tout cela en ayant recours à un moyen technologique qu’ils affectionnent particulièrement.
À partir d’un téléphone mobile, les jeunes de moins de 20 ans peuvent texter leurs questions au 514-600-1002, entre 8h et 22h, où qu’ils soient au Québec. Relations amoureuses, sexualité, intimidation, relations familiales, école, amis… Tel-jeunes répond à toutes leurs questions, en les écoutant, et en cherchant avec eux des pistes de solutions à leurs problèmes. La section téléphonique est accessible 24 h sur 24 au 1 800 263-2266.
« Afin d’aider à mieux comprendre les nouveaux enjeux qu’implique la mise en place du service de texto, la professeure Christine Thoër et des chercheures du Centre de recherche sur la communication et la santé (ComSanté) de l’UQAM, conduiront avec Tel-jeunes une recherche soutenue par le Service aux collectivités de l’UQAM. Cette recherche permettra à Tel-jeunes de mieux cerner les motivations des jeunes à utiliser le texto pour échanger avec un intervenant sur leurs problématiques, de documenter leurs façons d’utiliser ce mode de communication et d’évaluer son impact sur les pratiques des intervenants. »
Il peut être intéressant d’afficher cette information à différents endroits dans l’école pour encourager les jeunes à s’y référer en cas de besoin.