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Projet pilote Robot 360 : quelques informations supplémentaires

Le ministère de l'Éducation annonce le projet pilote Robot 360 qui vise à former 29 enseignants volontaires qui se partageront 300 robots pour mener des projets intégrant la robotique dans leurs classes. Résumé d'une entrevue sur le sujet accordée cet après-midi sur les ondes de KYK 957 Radio X Saguenay. 

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Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a annoncé ce matin le projet pilote Robot 360 qui vise à former vingt-neuf enseignants volontaires qui se partageront 300 robots pour mener des projets intégrant la robotique dans leurs classes.

Le projet s’adresse aux enseignants du 3e cycle du primaire et du 1er cycle du secondaire des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Les enseignants intéressés sont invités à communiquer avec leur conseiller pédagogique RÉCIT.

Voici le résumé d’une entrevue sur le sujet accordée par notre directrice générale cet après-midi sur les ondes de KYK 957 Radio X Saguenay. On peut réécouter ici. 

C’est quoi, la robotique?

C’est une porte d’entrée vers l’apprentissage de la programmation. Programmer, ça veut dire être capable de parler à une machine, dans ce cas-ci, un robot. Bien entendu, au niveau scolaire, on utilise des langages adaptés au niveau des élèves. L’un des plus populaires a été développé spécialement pour cet usage par le MIT, le langage Scratch. En programmant un robot, l’élève voit tout de suite l’effet de son code et peut corriger ses erreurs étape par étape, en voyant le résultat immédiat, ce qui a un effet très motivant.

Quels sont les bénéfices?

Le premier est le développement de la pensée informatique, une faculté qui permet de déconstruire un concept générale en parties plus spécifiques. Par exemple, si je veux que mon robot trace un carré, il n’y a pas de bouton « Trace un carré » dans le logiciel de programmation. Il y a par contre les options de faire avancer le robot d’une certaine distance, puis de le faire pivoter dans une direction donnée d’un nombre de degrés voulu, puis de répéter. Cette logique s’applique aussi dans de nombreuses sphères de la vie. Par l’utilisation des robots, on développe aussi l’intérêt des jeunes pour le domaine des STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), qui ouvre de belles possibilités de carrières. On va également chercher l’intérêt des garçons.

L’enseignant qui adopte la robotique dans son enseignement offre un nouveau moyen aux élèves de développer des compétences et d’atteindre des objectifs pédagogiques en profitant de leur intérêt.

C’est nouveau chez nous?

Pas du tout! Depuis plusieurs années, la robotique fait partie du paysage dans de nombreuses écoles, souvent en parascolaire, un peu moins souvent directement en classe. Saviez-vous que des compétitions internationales comme la World Robot Olympiad (WRO) accueillent chaque année des milliers de jeunes provenant de 50 pays (ou plus!), dont des équipes Canadiennes? Les festivals de robotique pédagogique sont aussi de plus en plus prisés. On peut s’imaginer dans un événement qui croise les compétitions sportives et les Expo-sciences, où l’inventivité, la camaraderie et le désir de performer sont à l’honneur.

Pour le ministre Sébastien Proulx, « le projet pilote Robot 360 permettra d’expérimenter des activités de programmation en classe, en mettant à profit l’expertise du milieu scolaire et celle des organismes partenaires. Il s’agit d’une étape importante en vue du lancement de notre plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur. » Il invite par ailleurs tous les enseignants et enseignantes des régions où il se déroule à répondre à l’invitation qui leur est lancée.

Lisez ici le communiqué officiel du projet émis par le MÉES

 

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999. Elle s'implique cette année notamment dans l'Association Edteq et en tant que membre du comité d'orientation stratégique de l'ACELF.

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