Le développement rapide des TIC rend de fiers services à la formation à distance. Cependant, il entraine aussi des défis. C’est ce qu’explore un nouveau mémoire publié par le REFAD, dont une portion s’intéresse plus précisément au niveau secondaire.
Le Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada (REFAD) a confié à M. Jean Losier le mandat de brosser un portrait des limites et défis auxquels est confrontée la formation à distance (FAD) au Canada francophone en 2013, tant au niveau secondaire, collégial et universitaire.
À l’aide d’enquêtes réalisées auprès d’intervenants en FAD, le mémoire présente une synthèse des différentes modalités de prestation de formation à distance, les contraintes administratives et/ou géopolitiques qui encadrent les services offerts en FAD dans les diverses provinces canadiennes, l’état des limites et opportunités technologiques actuelles avec lesquelles la FAD doit composer, ainsi que les défis pédagogiques qui en sont tributaires, puis les défis liés aux clientèles très diversifiées, auxquelles s’adressent ces formations à distance.
Le rapport rappelle qu’« au secondaire, les dispositions législatives provinciales ne permettent pas d’offrir des formations à distance aux populations d’âge scolaire, sauf exception pour les jeunes de 18 ans qui font un retour aux études, pour les handicapés ou les malades de longue durée, ou encore pour certains sportifs de haut niveau appelés à voyager pour leur entrainement ou pour leurs compétitions. »
L’auteur rapporte cependant des recherches suggérant l’apport positif qu’aurait la FAD « pour résoudre les problèmes d’enseignement au secondaire « régulier » quant à la formation dans des domaines spécialisés en régions éloignées, dans les petites écoles et les milieux défavorisés. »
Il fait état de différentes institutions qui ont beaucoup de succès avec la formation à distance. Il cite par exemple l’École virtuelle du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, à laquelle 180 élèves sont inscrits. « Ils suivent leurs cours généralement dans leurs écoles, en ligne ou parfois en visioconférence. » Il y a aussi le Conseil des écoles fransaskoises, où « les élèves n’ayant pas accès à une école fransaskoise dans leur région peuvent s’inscrire au Centre d’enseignement virtuel et d’innovation (CEVI) afin de suivre des cours à distance en français.
Pour en savoir plus, consultez le Mémoire sur les limites et défis de la formation à distance au Canada francophone.