Par Marie-Claude Harnois, M.A., directrice générale et pédagogue de ÉtudeSecours
Au cours de la dernière année, Marie-Claude Harnois, directrice générale et pédagogue de ÉtudeSecours, et son équipe ont été aux premières loges pour constater à quel point les écoles se sont retrouvées dans des situations très complexes et contraignantes afin de bien répondre aux besoins de leurs élèves. Elle nous partage son retour sur cette période pleine de rebondissements.
Cela fait déjà plusieurs mois que les différents acteurs du milieu de l’éducation manifestent leurs grandes et légitimes inquiétudes à l’égard du cheminement de leurs élèves, de leur (dé)motivation et même de leur santé psychologique. La pandémie a frappé fort dans le milieu de l’éducation, autant pour les divers intervenants scolaires que pour les élèves et les parents.
Nous en sommes tous préoccupés, et nous le serons encore pendant quelque temps. Parmi les centaines d’appels et courriels, pour ne pas écrire les milliers, que mon équipe a reçus au cours des 15 derniers mois, tous étaient en mode solution et voulaient trouver la meilleure avenue pour soutenir leurs élèves qui vivaient une situation difficile dans leur parcours.
Chaque fois, il s’agissait d’une histoire singulière et unique. C’était gratifiant d’y contribuer et de sentir qu’on faisait une différence.
Nous sommes bons!
Depuis le début de la crise, mon équipe et moi avons été aux premières loges pour constater à quel point les écoles se sont retrouvées dans des situations très complexes et contraignantes afin de bien répondre aux besoins de leurs élèves.
La gestion et l’organisation des cours en ligne (et de l’évaluation!), les bilans, les absences, les consignes sanitaires, les bulles classe, l’anxiété, l’accompagnement du personnel enseignant et professionnel, la formation, la fatigue, les horaires casse-tête, etc. ont indubitablement été un grand défi, particulièrement dans le contexte où les consignes et orientations ministérielles entraient parfois au compte-goutte. Nous avons tous appris dans la tempête.
Maintenant, il est temps de regarder dans le rétroviseur. Quel chemin parcouru! Nous pouvons nous donner une belle tape dans le dos et nous dire que nous sommes bons. Juste comme ça. Nous sommes bien fatigués, mais nous avons tenu bon! Et nous le serons lors de la prochaine rentrée scolaire, parce que notre motivation intrinsèque est le bien-être et la réussite de nos élèves.
Nous avons eu beaucoup de chance d’accompagner les écoles et les parents au cours des derniers mois, malgré la crise qui nous submergeait et la fatigue. J’ai envie d’en tirer du positif.
Ça me confirme que le modèle d’école en ligne qu’est ÉtudeSecours répond à des besoins réels. Le numérique devra se structurer davantage dans le milieu éducatif. C’est inévitable. Et cela passe entre autres par la reconnaissance des entrepreneurs de l’industrie edtech d’ici, qui mettent leur créativité à l’œuvre pour aider les écoles et les élèves.
L’edtech du Québec a répondu « présente » haut et fort pour aider le milieu scolaire dans les défis qui se sont imposés au cours des derniers mois. De belles collaborations sont nées et continuent de se développer. C’est une grande fierté de constater cette mise en commun de nos expertises respectives au profit de nos jeunes, qui font preuve d’une telle résilience. Et ce n’est qu’un début.