Apprenant est un mot qu’on entend de plus en plus dans les discours et dans les milieux. Un enseignant peut maintenant se positionner en tant qu’apprenant. Mais concrètement, qu’est-ce que c’est? Qu’a-t-on à y gagner?
L’engagement et le processus
L’Office québécois de la langue française (OQLF) propose la définition suivante du mot apprenant : « Personne engagée dans un processus d’apprentissage ». Tout d’abord, le mot « engagé » signifie avoir de l’intérêt et vouloir apprendre quelque chose. Des actions seront faites pour effectuer l’apprentissage. Être engagé, c’est faire preuve de détermination et poser des questions. Le processus, quant à lui, sous-entend qu’il y a plusieurs étapes à franchir avant d’atteindre le but de l’apprentissage. En somme, être apprenant, c’est oser prendre action afin d’avancer dans un chemin que l’on connaît ou que l’on explore.
Changer de lunettes
Tout le monde peut être apprenant ou se doit d’être apprenant à un moment ou à un autre, que ce soit pour son bien personnel ou professionnel. Pour le devenir, il faut accepter et reconnaître qu’il est possible, voire nécessaire, d’ajouter une ou plusieurs corde(s) à son arc. Il faut mettre ses lunettes curieuses et ambitieuses et ranger les confortables et habituelles. J’ajouterais une chose importante, il faut voir le développement professionnel comme une preuve d’investissement et non comme une faiblesse.
Rien à perdre, tout à gagner
Lorsqu’on se fait le cadeau de prendre le temps de se développer professionnellement ou personnellement, la démarche ne peut qu’être positive. En fait, qu’a-t-on à perdre à vouloir essayer quelque chose? Le pire qui peut arriver c’est que ça ne marche pas ou que ça ne nous rejoint pas. Il sera alors plus facile de s’enligner vers autre chose en sachant ce que l’on a moins aimé.
Concrètement, l’écoute d’un balado, la lecture d’un article ou encore l’exploration d’une application en classe nous place en position d’apprenant. Ensuite, il revient à la personne de s’engager afin que ces actions aient un impact positif dans sa pratique. Par exemple, si l’écoute d’un balado sur le sketchnote donne envie de l’essayer en classe, pourquoi pas? On retravaille, on revoit et on réessaie par la suite pour que ce nouvel inconfort devienne plus confortable.
À noter que Laurie facilitera 2 ateliers de 3 h lors de notre prochain CréaCamp SPRINT, le 20 novembre : un premier sur le plan de travail numérique, et un deuxième sur le sketchnoting. N’hésitez pas à vous inscrire à l’une ou l’autre de ces formations!