L'École branchée, un organisme à but non lucratif

Réflexion sur la position d’apprenant(e)

Apprenant est un mot qu’on entend de plus en plus dans les discours et dans les milieux. Un enseignant peut maintenant se positionner en tant qu’apprenant. Mais concrètement, qu’est-ce que c’est? Qu’a-t-on à y gagner?

Publié le :

Classé dans :

Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. N'hésitez pas à nous écrire si vous en trouvez!

Array

Apprenant est un mot qu’on entend de plus en plus dans les discours et dans les milieux. Un enseignant peut maintenant se positionner en tant qu’apprenant. Mais concrètement, qu’est-ce que c’est? Qu’a-t-on à y gagner? 

L’engagement et le processus

L’Office québécois de la langue française (OQLF) propose la définition suivante du mot apprenant : « Personne engagée dans un processus d’apprentissage ».  Tout d’abord, le mot « engagé » signifie avoir de l’intérêt et vouloir apprendre quelque chose. Des actions seront faites pour effectuer l’apprentissage. Être engagé, c’est faire preuve de détermination et poser des questions. Le processus, quant à lui, sous-entend qu’il y a plusieurs étapes à franchir avant d’atteindre le but de l’apprentissage. En somme, être apprenant, c’est oser prendre action afin d’avancer dans un chemin que l’on connaît ou que l’on explore. 

Changer de lunettes

Tout le monde peut être apprenant ou se doit d’être apprenant à un moment ou à un autre, que ce soit pour son bien personnel ou professionnel. Pour le devenir, il faut accepter et reconnaître qu’il est possible, voire nécessaire, d’ajouter une ou plusieurs corde(s) à son arc. Il faut mettre ses lunettes curieuses et ambitieuses et ranger les confortables et habituelles. J’ajouterais une chose importante, il faut voir le développement professionnel comme une preuve d’investissement et non comme une faiblesse. 

Rien à perdre, tout à gagner

Lorsqu’on se fait le cadeau de prendre le temps de se développer professionnellement ou personnellement, la démarche ne peut qu’être positive. En fait, qu’a-t-on à perdre à vouloir essayer quelque chose? Le pire qui peut arriver c’est que ça ne marche pas ou que ça ne nous rejoint pas. Il sera alors plus facile de s’enligner vers autre chose en sachant ce que l’on a moins aimé.

Concrètement, l’écoute d’un balado, la lecture d’un article ou encore l’exploration d’une application en classe nous place en position d’apprenant. Ensuite, il revient à la personne de s’engager afin que ces actions aient un impact positif dans sa pratique. Par exemple, si l’écoute d’un balado sur le sketchnote donne envie de l’essayer en classe, pourquoi pas? On retravaille, on revoit et on réessaie par la suite pour que ce nouvel inconfort devienne plus confortable.


À noter que Laurie facilitera 2 ateliers de 3 h lors de notre prochain CréaCamp SPRINT, le 20 novembre : un premier sur le plan de travail numérique, et un deuxième sur le sketchnoting. N’hésitez pas à vous inscrire à l’une ou l’autre de ces formations!

À propos de l'auteur

Laurie Couture
Laurie Couture
Enseignante de français au secondaire et collaboratrice sur divers blogues, Laurie Couture se passionne pour l’écriture et pour l’aspect novateur en éducation : comment peut-on modifier ses façons de faire pour améliorer sa méthode? Elle adore découvrir, discuter et développer au sujet des pratiques probantes en lien avec les technologies. À l’aide du numérique, elle aspire à mettre sur pieds des projets et des documents répondant aux tendances actuelles et proposant des approches nouvelles.

Vos commentaires

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter, Instagram ou LinkedIn.

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'infolettre Hebdo mardi #Actu et vendredi #DevProf pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Faites briller vos projets pédagogiques et pratiques gagnantes!

Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer d'autres acteurs de l'éducation à innover pour améliorer la réussite éducative! L'École branchée vous offre ses pages pour faire circuler l'information dans le milieu scolaire, alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >

Reproduction de textes

Toute demande de reproduction des articles de l'École branchée doit être adressée à l'organisme de gestion des droits Copibec.

À lire aussi

Les #Édubrèves – édition du 17 avril 2022

Dans cette édition : un outil pour former à l'écriture narrative, le balado Le plan numérique, des matériaux durables pour les écoles du Québec, des appels à communications pour des événements à venir, des infographies sur la création de laboratoires créatifs, l'inclusion pédagogique dans les environnements d'apprentissage virtuels, des nouvelles de l'Observatoire des pratiques innovantes en évaluation des apprentissages et bien plus!

Travailler en CAP, ça veut dire quoi?

Travailler en CAP, ça veut dire collaborer pour soutenir l’apprentissage, focaliser sur l’apprentissage de tous les élèves et suivre les résultats pour l’amélioration continue. Découvrez les fondements du travail en CAP dans le cadre du projet CAR : collaborer, apprendre, réussir.

Projet CAR : collaborer, apprendre, réussir!

Le projet CAR vise à soutenir la culture de collaboration en éducation, à renforcer le leadership pédagogique des acteurs dans les organisations scolaires. Il soutient, via des communautés de pratique, les gestionnaires et les membres du personnel scolaire afin qu’ils développent des approches collaboratives pour favoriser la réussite de tous les élèves.