Mot de la rédac'
C’est la dernière ligne droite avant la fin d’une deuxième année scolaire, faut-il le rappeler, vraiment particulière. Adaptation, ambiguïté, inquiétude, mais aussi succès, découvertes et grands apprentissages en ont ponctué les étapes.
Les enseignants sont à l’avant-plan de tous ces changements que nous vivons à une vitesse qui aurait été impensable sans un contexte de pandémie; leur rôle est complexe et essentiel. Avec l'appui des équipes de direction et de soutien, qui peuvent mettre en place les conditions optimales pour l’exercice de leur profession, et celui des parents, qui deviennent leurs yeux sur ce qui se passe à la maison, ils cherchent à avoir la meilleure influence possible dans un écosystème où bulles-classes, écoles et familles doivent entretenir des liens particulièrement étroits (tout en restant à 2 m!). Pensons-y : jamais il n’aurait été possible d’explorer autant de façons de faire différentes en éducation en un si court laps de temps!
On a vu que malgré tout, des apprentissages en ligne qui viennent appuyer les apprentissages en présentiel, c’est possible quand on dépasse le stade de l’enseignement « d’urgence ». Après tout, enseigner à distance, ça ne date pas de mars 2020, c’est même une filière d’études universitaires. Toutefois, ce mode s’était plus rarement appliqué au primaire et au secondaire, donc il manquait des pièces du casse-tête, et le système était loin d’être prêt à le généraliser en quelques semaines. Sans vouloir minimiser les immenses défis, on a vu qu’ensemble, on était capables d’accomplir de grandes choses en plaçant le bien de nos jeunes en priorité.
Des + à retenir de cette année :
• L'utilisation de plateformes de communication pour organiser les informations qui doivent transiter de la classe à la maison, et pas seulement lors de la fermeture d’une classe;
• Le réseautage entre enseignants qui ont appris à se tourner rapidement vers les autres quand ça n’allait pas, incluant vers ceux qui ne sont pas des collègues immédiats (vive les réseaux sociaux!);
• La réflexion à propos de l’évaluation et des formes variées qu’elle peut revêtir qui s’est élargie, bien au-delà de l’examen papier sur un contenu déterminé et tenu à date fixe pour tous;
• L'investissement dans le développement professionnel des enseignants (et pas seulement au niveau de la compétence numérique), qu’il faudrait maintenant reconnaître et valoriser.
Maintenant, le danger serait de repartir « comme avant » dès que ce sera possible, non?
Bonne lecture!
Audrey Miller
Éditrice et rédactrice en chef
@millaudrey
Avril 2021 – Vol. 23 no 3
Collaborateurs à la rédaction
Myra Auvergnat-Ringuette, Maryline Barrette- Dubé, Stéphanie Dionne, Mélanie Ducharme, Sylvain Duclos, Marc-André Girard, Maxime Laflamme, Audrey Miller, Martine Pellerin, Martine Rioux.
Éditrice et rédactrice en chef
Audrey Miller
Directrice du développement
Stéphanie Dionne
Révision linguistique
Josée Tardif
Correction d'épreuves
Maryline Barrette-Dubé, Maxime Laflamme
Montage graphique
Marie-Michèle Bouchard-Roussin Catherine Zoueki, Kate-Lyn Lapointe
(EMBLÈME Communication)
Impression
Solisco Imprimeur
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Dépôt légal 2e trimestre 2021
Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et archives Canada
ISSN 1706-0907 (Imprimé)
ISSN 2369-1662 (Format numérique)
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Traduction automatisée - des erreurs (parfois hilarantes) vont se glisser! 😉
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