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Les caractéristiques qui favorisent la collaboration entre professionnels de l’enseignement à l’aide du numérique

Lors d’un atelier virtuel, Audrey Raynault, conseillère pédagogique à Polytechnique MTL, a démontré que la collaboration en milieu scolaire (et même dans d’autres secteurs) pouvait prendre une vitesse supérieure grâce au numérique. 
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Les 9 et 10 septembre derniers, à l’occasion des premières Journées de formation sur l’intégration du numérique en conseillance pédagogique, Audrey Raynault, conseillère pédagogique à Polytechnique MTL, a démontré lors d’un atelier virtuel que la collaboration en milieu scolaire (et même dans d’autres secteurs) pouvait prendre une vitesse supérieure grâce au numérique. 

D’emblée, elle a établi que, grâce aux plateformes Web, il est possible de surmonter des limites à la collaboration, comme la distance ou l’accessibilité pour certaines personnes. En effet, à l’aide du numérique, la classe peut facilement être reliée à différents professionnels, aux parents, etc.

Ensuite, elle a rappelé différents facteurs de succès de la collaboration. En effet, ses recherches lui ont permis de trouver que les gens collaborent plus et mieux : 

  • lorsqu’ils se sentent en sécurité;
  • lorsqu’ils se sentent écoutés, compris;
  • et surtout lorsqu’ils ont l’impression qu’ils ont leur place dans un cercle de collaboration. 

Le but est alors de les faire migrer de l’isolement, qui est un état d’indépendance, vers la collaboration, où ils entrent dans l’interdépendance avec leurs coéquipiers/collègues ou autres.  

Les 4 dimensions de la collaboration

Mme Raynault a aussi exposé les 4 dimensions de la collaboration qui sont nécessaires pour qu’elle soit effective : la communication, la synchronisation, la coordination explicite et la coordination implicite. Voici en quoi chacune consiste. 

  1. La communication : tout ce qu’on transmet aux autres, comme des informations, des connaissances, la compréhension que nous avons de ce que les autres transmettent, partagent…
  1. La synchronisation : les échéances liées aux tâches, au travail à faire et tous les ajustements reliés à cela. 
  1. La coordination explicite : les tâches de chacun, faire le point et aussi discuter des échéanciers.
  1. La coordination implicite : l’anticipation des besoins, la réorganisation des tâches et la compréhension des non-dits des autres coéquipiers.  

Somme toute, afin de créer un climat de collaboration qui fonctionne et qui permet à tous de se sentir en sécurité, il est important de faire en sorte que ces quatre dimensions soient respectées, nommées et prises en compte. 

Avez-vous des expériences semblables vécues dans vos milieux qui viennent appuyer ces caractéristiques? Si oui, n’hésitez pas à nous en faire part via le module de commentaires au bas de l’article, ou à nous écrire à [email protected]

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