Nous avons rencontré Alexandre Chenette, conseiller pédagogique au Service national du RÉCIT du développement de la personne et facilitateur au CréaCamp des Bois-Francs. Il nous parle du potentiel pédagogique de la réalité virtuelle.
Dans cette entrevue, Alexandre souligne que la technologie permet d’exploiter la réalité virtuelle à des fins pédagogiques, et ce, dans toutes les matières scolaires. Il nous met toutefois en garde : la réalité virtuelle ne suscite pas automatiquement un engagement durable chez les élèves. Il faut utiliser les bonnes stratégies et prendre le temps de bien comprendre sa valeur pédagogique, et c’est précisément ce les participants ont pu faire lors du CréaCamp des Bois-Francs.
« L’important est de retourner à l’intention pédagogique »
– Alexandre Chenette
La façon la plus simple et démocratique de faire de la réalité virtuelle c’est avec les appareils mobiles comme les téléphones intelligents et les tablettes, mais il existe aussi des lunettes intégrées qui fonctionnent de façon indépendante. Dans un cas comme dans l’autre, l’aspect immersif permet d’ajouter une toute nouvelle dimension aux apprentissages. Alexandre nous invite d’ailleurs à surveiller les résultats de recherche qui permettront de comprendre l’impact d’une expérience immersive en réalité virtuelle sur la rétention des apprentissages et donc sur les résultats scolaires.
On vous invite à écouter l’entrevue pour entendre Alexandre au sujet de la valeur pédagogique de la réalité virtuelle. On vous invite aussi à consulter l’autoformation présentée dans le cadre des combos numériques, afin de découvrir les pièges à éviter et les stratégies à utiliser pour apprendre avec la réalité virtuelle.
Derrière le geste banal de faire défiler des flux d’actualités se cache un phénomène nommé le « défilement anxiogène », ou « doomscrolling ». Cette habitude numérique, qui fait l’objet de cet article de La Conversation, décrit notre tendance à plonger dans un flot ininterrompu de nouvelles négatives. Un mot qui éclaire autant nos biais cognitifs que notre rapport aux technologies… et qui nous invite à reprendre le contrôle de notre attention.
Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une série d’événements sur l’intelligence artificielle en éducation du Réseau EdCan en partenariat avec l’École branchée, un webinaire du CRIFPE sur la mise à jour du Cadre de référence de la compétence numérique, et un festival numérique international, Barak@TIC 2025, pour la francophonie enseignante. Du côté du Québec, on découvre le Musée des médias des As de l’info, une communauté de pratique pour l’évaluation en CCQ, les Journées de la persévérance scolaire, et des ressources festives signées Alloprof et Curio. En vedette aussi : le Sommet pancanadien sur l’éducation artistique, une mise à jour d’Antidote et le Prix Roberval 2025. Bonne lecture!
Et si programmer, c’était simplement apprendre à penser autrement? Avec son ton bienveillant et ses exemples du quotidien, cet enseignant montre que derrière chaque action — préparer un café, suivre une recette, résoudre un problème — se cache déjà un algorithme. Son objectif : apprivoiser la programmation et donner à chacun, enseignant ou non, le goût d’explorer la logique qui guide nos gestes.
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