ANNONCE
ANNONCE
Entretien audio avec Alexandre Benassar, enseignant spécialisé en situation de handicap et professeur de construction mécanique en lycée professionnel, qui nous parle du dispositif FabUlis.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PROPAGER VIA :

Table des matières

ANNONCE

Entretien audio avec Alexandre Benassar, enseignant spécialisé en situation de handicap et professeur de construction mécanique en lycée professionnel, qui nous parle du dispositif FabUlis.

Texte par Alexane Saint-Amant

Les « Rendez-vous pédagogiques de l’École branchée » sont des entretiens en baladodiffusion avec des acteurs du milieu scolaire d’ici et d’ailleurs. Dans cet épisode, notre collaborateur (et idéateur du concept) Marc-André Girard s’entretient avec Alexandre benassar, enseignant spécialisé en situation de handicap à l’académie de nancy-metz.

C’est dans le lycée Henri-Nominé, un établissement du Nord-Est de la France regroupant 1500 apprenants âgés entre 12 et 25 ans que se trouve le dispositif FabUlis.

FabUlis est un projet à la jonction du fablab et des Ulis, soit les unités localisées pour l’inclusion scolaire. Il a été imaginé par Alexandre afin d’éviter que les élèves en situation de handicap se retrouvent dans une salle de classe et soient inclus uniquement de temps en temps, selon la bonne volonté des enseignants.

Faire de l’inclusion inversée

L’objectif du dispositif FabUlis est de faciliter l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Ce sont eux qui agissent comme médiateur du fablab, c’est-à-dire que ce sont eux qui reçoivent les utilisateurs et qui les forment aux outils numériques.

Alexandre souligne que l’initiative a permis de faciliter et améliorer le rapport avec la situation de handicap puisque les personnes qui fréquent le fablab sont nombreuses. Elles proviennent du lycée mais aussi de l’extérieur : enseignants d’autres collèges, chercheurs, entrepreneurs et associations diverses.

Des projets pluridisciplinaires et collaboratifs

Afin de lancer un projet, Alexandre demande à ses élèves ce qu’ils aimeraient créer, eux qui ne sont pas habitués d’avoir libre-choix sur leurs activités. Ainsi, il a vu ses élèves travailler sur la confection de skateboard électronique, de photomaton et de maquettes pédagogiques sur les cellules animales, pour ne nommer que quelques exemples.

Il parle de l’exemple d’un projet de potager hydroponique qui, partant de ses élèves en situation d’handicap, a permis de toucher toute une couche d’élèves et de travailler en collaboration notamment avec une école d’ingénieur. Intégrant à la fois la mécanique, l’électronique et l’étude des plantes, il a été possible de rejoindre beaucoup de cycles et de niveaux avec un tel projet.

Alexandre et ses élèves ne s’arrêtent pas là. Ils ont l’ambition de réaliser une campagne de financement participative à travers laquelle ils vendront les plans de leur potager hydroponique en open-source afin de financer des outils et des projets ultérieurs.

Badges numériques : un atout pour Ulis

Pour terminer l’entretien, Alexandre explique le fonctionnement des open badge et leur intérêt pour ses élèves en situation de handicap. Ces badges numériques permettent de repérer les compétences des élèves pour qui la communication orale n’est pas toujours aisée. À l’aide d’images et de métadonnées, les élèves peuvent démontrer les compétences qu’ils détiennent. Leurs badges peuvent ensuite être appliqués en entreprises et dans les universités.

Pour en savoir plus :

(Appuyez sur le bouton “Play” ci-dessous pour démarrer!)

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Arts : des outils pour planifier, évaluer et intégrer la compétence numérique

Le Service national du RÉCIT, domaine des Arts, a développé une série d’outils pour simplifier la tâche des enseignants en arts. En misant sur des chiffriers interactifs adaptés aux réalités du milieu scolaire, ils offrent des solutions concrètes pour planifier, évaluer, consigner le développement professionnel et intégrer la compétence numérique de façon cohérente. Une organisation optimisée pour laisser plus de place à la pédagogie… et à la créativité.

Lire la suite
Quand l’oral devient moteur de socialisation et d’apprentissage

Dans les salles de classe où le français se fraye parfois un chemin fragile, chaque moment de parole devient précieux. Au congrès 2025 de l’ACELF, un atelier a rappelé avec force que l’oral ne sert pas seulement à « parler » : il permet de se dire, de se reconnaître et de se construire comme francophone. Guidés par l’expérience bienveillante de Valérie Vielfaure, les participants ont redécouvert la puissance de l’oral pour créer du lien, apaiser les peurs et ouvrir des portes à ceux qui hésitent encore à prendre la parole. Un atelier qui résonne longtemps, parce qu’il touche à l’essentiel : redonner confiance aux élèves… et parfois aussi aux enseignants.

Lire la suite
Les #Édubrèves – édition du 25 novembre 2025

Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une importante subvention numérique pour les écoles belges, le lancement du Défi OSEntreprendre au Québec, des ressources pour le Safer Internet Day, un appel à mieux protéger les données scolaires, un guide célébrant la langue québécoise, un outil pour tester sa littératie en IA, un référentiel contre la cyberintimidation, des constats positifs de l’interdiction du cellulaire, des invitations au Séminaire des profs et au concours Point-virgule, un programme pour un climat scolaire pacifique, un éclairage sur les médias synthétiques… et bien plus!

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Connectez-vous!