À l’occasion du colloque de l’AQUOPS, nous avons rencontré Claude Frenette, conseiller pédagogique RÉCIT de l’enseignement privé, qui nous parle de l’importance de l’AQUOPS dans le paysage québécois de la formation continue des enseignants en ce qui a trait à l’intégration des TIC.
Texte par Alexane St-Amant Ringuette
Du 27 au 29 mars 2018, l’École branchée était au colloque de l’Association québécoise des utilisateurs d’outils technologiques à des fins pédagogiques et sociales (AQUOPS) à Québec. Rassemblant près de 800 congressistes, 200 animateurs et 115 représentants d’entreprises, tous ces intervenants du domaine de l’éducation s’y sont réunis afin de prendre part à cet incontournable rendez-vous technopédagogique annuel.
Impliqué étroitement auprès de l’AQUOPS depuis de nombreuses années, ayant notamment joué le rôle de président pendant trois ans, Claude Frenette a vu le colloque évoluer aux côtés des technologies. L’une des raisons pour lesquelles ce colloque lui tient à cœur, c’est qu’il cible directement les enseignants sur le terrain qui veulent intégrer les technologies qu’ils soient de niveau expert ou débutant.
Du numérique à l’intention pédagogique?
Dans cette entrevue, Claude Frenette explique qu’aux débuts de l’AQUOPS, il fallait montrer aux participants comment appuyer sur des boutons. L’angoisse par rapport à la technologie était palpable. Aujourd’hui, la technologie est plus accessible, ce qui permet aux participants de se concentrer sur l’intention pédagogique derrière l’usage du numérique. Ce qui importe, ce n’est plus de comprendre comment la technologie fonctionne, mais plutôt comment en faire usage pour atteindre ses objectifs en classe.
Réflexion, co-construction et accompagnement
Dans les ateliers de l’AQUOPS, les participants sont placés rapidement dans l’action. Avec l’accompagnement de leurs animateurs, ils sont amenés à explorer et à s’approprier par eux-mêmes les divers outils présentés, et ce à leur propre rythme.
La pérennité du colloque de l’AQUOPS démontre son importance et sa pertinence. Aux yeux de Claude, sa valeur réside dans le fait qu’il propose une panoplie d’ateliers concrets « pour » des gens en classe « par » des gens qui sont proches de la classe.