Les animatrices du RÉCIT à l’éducation préscolaire ont animé l’atelier « Des idées d’activités pour exploiter des logiciels de dessin en classe » au dernier congrès de l’Association d’éducation préscolaire du Québec. L’Infobourg vous en fait un compte-rendu.
Les vingt participantes ont pris place, sur des tabourets, dans un local conçu pour l’enseignement des sciences. « On s’adapte! », plaisante Lynda O’Connell en entamant sa présentation. Il s’agit là d’un constat à l’image de l’appropriation des outils technologiques en salle de classe.
Après avoir présenté la vingtaine de SAÉ disponible tout au long de l’année scolaire par le biais du site recitpresco.qc.ca, les animatrices font un triste constat. « On envoie souvent le matériel informatique plus désuet dans les classes de maternelle », déplorent-elles. Pourtant, à en juger par les réalisations affichées sur le site, les enfants sont capables de créations surprenantes à l’aide d’outils aussi simples qu’un microphone et d’un appareil photo.
Les technologies ont leur place au préscolaire », croient-elles. « Nous avons même connu des enseignantes qui ont justifié la bonification de leur équipement informatique en présentant une situation telle que Ma collation santé à leur direction d’école! ».
Chaque année, nombreuses sont les enseignants qui réalisent les situations d’apprentissage originales conçues par les animatrices. À la découverte des dinosaures, par exemple, permet aux élèves de découvrir ce fascinant monde en plus d’offrir aux enseignantes une plate-forme conviviale pour afficher les travaux des enfants. « Nous bouclons la boucle », explique Pascale –Dominique Chaillez. Ainsi, les enseignantes qui envoient les travaux de leur classe bénéficient d’une vitrine sur le Web, car les responsables du RÉCIT à l’éducation préscolaire s’occupent de déposer les créations. En prime, pour plusieurs situations, un jeu de mémoire est créé à l’aide des dessins des enfants, ce qui en fait une activité TBI toute simple, mais qui remporte du succès auprès des petits.
La situation Hommage à un peintre de chez nous, quant à elle, permet de se familiariser avec le style de Séguin-Poirier ou Tanobe. Que ce soit en explorant les réalisations des élèves pour ce projet ou celles d’autres situations, les enseignantes présentent ne peuvent réprimer leur admiration et leurs « wow! » enthousiastes. « Le fond coloré donne du « punch » », confient les animatrices. « Rien à voir avec un fond blanc! ». Cette fois, un casse-tête peut être réalisé avec les peintures soumises par les élèves, ce qui les ravira certainement.
Mesdames O’Connell et Chaillez ont ensuite rassuré les participantes concernant l’utilisation du TBI en classe. « Ne cherchez pas trop loin! Ce que vous faites déjà avec votre ordinateur, vous pouvez le faire sur votre TBI! ».
Les participantes ont enfin été invitées à troquer leur stylo pour une souris et une tablette graphique le temps de quelques croquis. Après quelques exclamations pendant cette période d’appropriation du stylet et de la tablette graphique, les animatrices ont rassuré les participantes. « Ne vous mettez pas de pression », disent-elles. « Les enseignantes qui assistent à nos formations veulent réussir parfaitement du premier coup! Nous ne publierons rien sur Internet aujourd’hui! »
À en croire l’attention que les participantes ont portée à leur processus créatif, ces dernières ont bien apprécié leur atelier. Quand elles ont félicité les animatrices pour les belles ressources qu’elles offrent dans un environnement où il y en a si peu pour leur clientèle, madame O’Connell a répondu en souriant « Bien d’accord avec vous! ».