Vous avez créé votre compte Twitter et vous ne comprenez toujours pas ce que vos collègues (ou vos élèves!) trouvent de si extraordinaire à cet outil? Ou bien vous cherchez des pistes pour développement votre réseau professionnel grâce à Twitter? Voici quelques pistes pour aller plus loin.
Twitter est un service Web qu’il faut considérer d’abord et avant tout comme un espace public pour partager de l’information, des découvertes ou des opinions et/ou discuter avec d’autres gens. Certains y sont aussi comme simples lecteurs.
L’une des utilisations les plus répandues de Twitter est la veille professionnelle. On l’utilise pour se connecter à un réseau de gens qui partagent de l’information, permettant ainsi de se tenir à jour sur les tendances en éducation, sur les nouvelles technologies, sur les projets pédagogiques innovants, etc. Ce réseau peut aussi nous apporter de l’aide ou du soutien au besoin : vous cherchez une classe avec qui correspondre? Une référence vers un spécialiste? Un site Web sur un sujet particulier? Faites un appel à tous, on vous répondra! À ce sujet, consultez cette formidable liste « d’Edutweeteurs » francophones, compilée collectivement suite à l’initiative d’un grand Edutweeteur, Jacques Cool. Vous y découvrirez des gens à ajouter à votre propre liste de suivi.
De plus en plus d’enseignants envisagent aussi Twitter comme un outil pour vivre des projets éducatifs. On peut en effet créer un compte distinct pour la classe ou demander à tous les élèves de se créer un compte personnel. Ensuite, on communique ensemble en utilisant un mot-clic (ou « hashtag », mot commençant par « # ») commun et en s’abonnant les uns aux autres.
Les possibilités sont infinies, allant du simple outil de communication traditionnelle (« N’oubliez pas le devoir à remettre demain! ») jusqu’aux nouvelles formes de création, comme la « twittérature ». Les enseignants de langues, entres autres, en raffoleront. Lisez d’ailleurs les réflexions de Brigitte Léonard, enseignante qui intègre Twitter à plusieurs projets. Elle parle notamment de son expérience après avoir abordé le deuil grâce à un livre jeunesse et des désavantages de vouloir trop “protéger” les “tweets” de sa classe.
Aussi, Twitter aiguise le sens du résumé et de la synthèse, autant pour l’enseignant que pour l’élève : 140 caractères pour tout dire, c’est peu, mais ça demande un grand effort.
Bien sûr, l’utilisation de Twitter en classe ne va pas sans un plan de sensibilisation à l’identité numérique. Les élèves doivent comprendre que tout ce qu’ils écrivent sur Internet (pas seulement sur Twitter) laisse une trace indélébile qui peut les suivre toute leur vie. Ils doivent aussi savoir que l’anonymat sur Internet est un mythe. À cet effet, consultez notre dossier spécial sur l’identité numérique.
Enfin, consultez cet autre dossier qui présente justement des enseignants qui tweetent.