ANNONCE
ANNONCE

Le MELS met fin au mandat du RÉCIT de l’enseignement privé

Le 19 juin dernier, le MELS annonçait de nombreuses coupures dans le financement des écoles privées subventionnées. Une coupure qui est passée plutôt inaperçue, mais qui fera sans doute très mal, est celle du RÉCIT de l’enseignement privé.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PROPAGER VIA :

Table des matières

ANNONCE

Le 19 juin dernier, le MELS annonçait de nombreuses coupures dans le financement des écoles privées subventionnées. Une coupure qui est passée plutôt inaperçue, mais qui fera sans doute très mal, est celle du RÉCIT de l’enseignement privé.

En juin dernier, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) annonçait de nombreuses coupures dans le financement des écoles privées subventionnées. On a parlé abondamment des coupures au niveau du transport scolaire ainsi que les effets sur les familles de la classe moyenne. Une coupure qui est passée plutôt inaperçue, mais qui fera sans doute très mal, est celle du RÉCIT de l’enseignement privé.

Tel qu’on l’indique sur son site Web, le RÉCIT est un réseau de personnes-ressources qui soutient le personnel enseignant du Québec dans l’intégration pédagogique des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il a été créé en 2000-2001 et est soutenu financièrement par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Ce sont les commissions scolaires (ou la Fédération des établissements d’enseignement privés pour ce RÉCIT spécifique) qui assurent la gestion des personnes-ressources du RÉCIT et déterminent les priorités d’action.

Cependant, depuis le 1er juillet 2014, le mandat des deux conseillers pédagogiques (Claude Frenette et Karine Thonnard) qui assuraient le service pour toutes les écoles de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FÉEP) a été coupé. Le coordonnateur des services à l’enseignement de la FÉEP, Normand Brodeur, s’inquiète : « Si le MELS constate que 250 écoles peuvent fonctionner sans le RÉCIT, il y a danger pour les autres. Ils nous ont mis devant un fait accompli, avec quelques jours d’avis en plus. Et ce n’est qu’une coupure parmi d’autres… Les conseillers d’orientation aussi, entre autres, y sont passés. »

La FÉEP a étudié différentes options, dont un soutien de la Direction des ressources didactiques du MELS ou l’accès aux services des RÉCIT nationaux, sans succès. De son côté, l’Association québécoise des utilisateurs de l’ordinateur au primaire et au secondaire (AQUOPS), qui œuvre aussi à soutenir les enseignants dans leur intégration des TIC, notamment par son colloque annuel, se désole de cette annonce. « Comme organisme ayant à cœur la réussite scolaire, nous sommes convaincus que la technologie joue un rôle incontournable dans cette mission. Ce faisant, l’AQUOPS ne peut que déplorer la fin du mandat du RÉCIT de l’enseignement privé », commente Patrick Beaupré, président de l’AQUOPS, par voie de communiqué.

 

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Quand l’oral devient moteur de socialisation et d’apprentissage

Dans les salles de classe où le français se fraye parfois un chemin fragile, chaque moment de parole devient précieux. Au congrès 2025 de l’ACELF, un atelier a rappelé avec force que l’oral ne sert pas seulement à « parler » : il permet de se dire, de se reconnaître et de se construire comme francophone. Guidés par l’expérience bienveillante de Valérie Vielfaure, les participants ont redécouvert la puissance de l’oral pour créer du lien, apaiser les peurs et ouvrir des portes à ceux qui hésitent encore à prendre la parole. Un atelier qui résonne longtemps, parce qu’il touche à l’essentiel : redonner confiance aux élèves… et parfois aussi aux enseignants.

Lire la suite
Les #Édubrèves – édition du 25 novembre 2025

Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une importante subvention numérique pour les écoles belges, le lancement du Défi OSEntreprendre au Québec, des ressources pour le Safer Internet Day, un appel à mieux protéger les données scolaires, un guide célébrant la langue québécoise, un outil pour tester sa littératie en IA, un référentiel contre la cyberintimidation, des constats positifs de l’interdiction du cellulaire, des invitations au Séminaire des profs et au concours Point-virgule, un programme pour un climat scolaire pacifique, un éclairage sur les médias synthétiques… et bien plus!

Lire la suite
Pourquoi et comment développer la littératie en IA

Entre ambitions pédagogiques, balises légales et contraintes technologiques, comment outiller les élèves – et leurs enseignants – pour développer une littératie en IA solide et critique ? De la maternelle à l’université, un chantier éducatif s’impose… même sans recourir directement à l’IA!

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Connectez-vous!