Marie-Noëlle Marineau, qui est aussi conseillère en développement de formations et gestionnaire de communauté au CADRE21, a présenté les résultats de sa recherche lors du Colloque ROC, qui s’est tenu en ligne les 15, 16 et 17 novembre 2023.
À travers une recension des écrits, elle cherchait à savoir si l’utilisation de la microcertification pouvait représenter une option intéressante pour garder des traces des activités de formation continue du personnel enseignant. Elle en conclut que « oui », mais qu’il faudra d’abord démocratiser cette forme de reconnaissance et mieux organiser la centralisation des badges obtenus.
La microcertification numérique (MCN) est une certification de courte durée, une attestation de connaissance, de compétence ou d’aptitude spécifique acquise, reconnue par une forme d’accréditation, souvent un badge numérique pouvant être affiché dans un portfolio numérique ou sur les réseaux sociaux. (Inspiré par Dhalla, 2019; Desjardins et al., 2021; Macdonald, 2022)
La MCN représente l’acquisition d’un élément à la fois (à la différence d’un certificat que vous pouvez obtenir après avoir complété plusieurs cours, par exemple).
Il s’agit d’un fichier numérique qui est une représentation visuelle donnant la preuve d’un apprentissage réalisé, de l’acquisition d’une compétence ou de la participation à une activité de développement professionnel. Bien qu’il puisse avoir l’air d’une simple image, des données structurées sont encodées dans le badge, ce qui lui donne sa valeur.
Les personnes qui accumulent des badges ont tout intérêt à les rassembler dans un portfolio numérique pour présenter l’ensemble des activités de formation réalisé. Présentement, au Québec, des plateformes comme Campus RÉCIT et CADRE21 permettent de se constituer un portfolio pour les activités réalisées chez elle. Cependant, il n’existe pas de plateforme qui permettraient de regrouper des badges recueillies sur diverses plateformes.
– Les badges numériques pour démocratiser l’attestation de la formation continue
– Pourquoi implanter les badges numériques à l’école
– Les badges numériques : ça vient d’où, ça fait quoi?
Après des mois de débats, l’Australie applique désormais une loi interdisant aux moins de 16 ans de créer un compte sur des plateformes comme Instagram, TikTok ou Facebook. Plusieurs pays suivent de près ce modèle ambitieux, qui soulève à la fois des enjeux éducatifs et de protection numérique. Découvrez en plus sur ses modalités et les réactions qu’il suscite.
On les connaît comme des lieux de transition entre le secondaire et l’université. Mais saviez-vous que les cégeps sont aussi des moteurs de recherche et d’innovation? Un nouveau rapport du Conseil supérieur de l’éducation révèle un visage méconnu de ces établissements, où étudiants et enseignants contribuent à faire avancer les savoirs… souvent bien plus près de chez vous que vous ne le croyez.
Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : un nouveau partenariat entre L’École branchée et l’AFT-RN pour renforcer la formation numérique en France et en Belgique, des jeunes beaucerons finalistes mondiaux en robotique à Singapour, une application albertaine qui transforme le temps d’écran en apprentissage des STIM, et le projet IA & Toi, à la recherche d’écoles dans la région de Québec. On parle aussi d’éducation aux changements climatiques, d’initiatives environnementales en milieu scolaire, d’un atelier familial sur la littératie financière, et d’un nouveau rapport sur la maternelle en immersion française.
Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, X, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.
Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.
Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.
