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L’aventure de l’École branchée au Coopérathon 2017

L'École branchée participe au Coopérathon 2017! Pendant ces « 25 jours pour impacter des vies », nous tiendrons ici un journal de bord, tripes sur table!

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Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. Vous aimeriez que notre équipe le révise? N'hésitez pas à nous écrire!

Le Coopérathon, c’est un « marathon de coopération » initié par Desjardins en collaboration avec Hacking Health et CIC. Ce sont « 25 jours pour impacter des vies », dont la 2e édition débute officiellement le 12 octobre. L’École branchée tente l’aventure.

C’est ici qu’on tient notre journal de bord. On vous y parlera de notre démarche et de notre cheminement de façon ouverte, les tripes sur la table!

Suivez aussi les activités sur la page Facebook du Coopérathon et via le mot-clic sur Twitter : #cooperathon17.


Notre défi : L’École branchée sur la réussite!

Selon nous, 80 000 enseignants québécois gagnent à tirer profit du numérique pour préparer les jeunes à prendre leur place dans une société innovante! Mais comment mesurer l’impact de nos actions d’accompagnement de ces profs sur la réussite et la persévérance scolaires?

 


Journal de bord

Audrey et Stéphanie, porteuses du projet pour École branchée, racontent ici comment elles vivent le Coopérathon (en ordre chronologique… allez, lisez jusqu’au bout!).

En premier lieu, MERCI infiniment à notre extraordinaire équipe :

  • David Lessard
  • Michel Parent
  • Isabelle Bernier
  • Yvon Beauregard
  • Judith L’Heureux
  • France Leclerc
  • Lise Harbour
  • Normand Roy

Et chaleureuses pensées pour tous ceux qui nous ont aidés et encouragés tout au long de ce marathon!

Quelque part fin août 2017…

(Raconté par Audrey) « Le Coopéra-quoi? » Bon, une autre affaire qui va nous prendre du temps alors qu’on n’en a déjà pas assez. Pour nous aider à solutionner un problème qu’on rencontre… Attends un peu toi, ça pourrait finalement être bénéfique! Quoi? Et nous faire rencontrer plein de gens qui pourront nous aider, nous aiguiller, nous pister? Hé bien, il faut qu’on essaie!!

Il faut qu’on essaie parce qu’on a une volonté grande comme la planète, mais seulement deux paires de bras, à temps partiel qui plus est, Stéphanie et moi. Bon j’avoue, et énormément de bénévolat à travers tout ça. Je ne sais pas ce qu’il y a dans l’eau à l’École branchée, mais impossible de ne pas s’y engager à fond… C’est comme ça pour moi depuis 2012 quand j’ai accepté de prendre ses rênes. Je n’oublie surtout pas nos nombreux et précieux collaborateurs aux quatre coins de la province et même ailleurs, qui embarquent dans nos idées et projets parfois un peu démesurés, et bien sûr nos inestimables partenaires! Mais reste que tout cela n’est pas suffisant pour payer nos hypothèques! Il faut se le dire : on ne vise pas le marché de l’éducation si on veut faire de l’argent! Même en tant qu’organisme à but non lucratif, on ne « fait pas nos frais ».

Depuis 2012, j’avais caressé le rêve un peu fou de pouvoir faire survivre l’organisme sans recourir aux subventions, principalement parce que ça demande un temps FOU de gestion et qu’on préfère investir notre peu de temps à remplir notre mission. Mais j’ai dû voir la réalité en face : le marché québécois de l’éducation ne suffit pas. Pas sans un peu d’aide. J’ai donc commencé à m’intéresser au merveilleux monde des subventions. « Oh-my-God. » On n’est pas sorti du bois. Déjà que les subventions liées à l’éducation ne pleuvent pas, la majorité touche des projets intervenant directement auprès des jeunes. Mais nous, on vise les profs. J’ai donc lorgné du côté de l’industrie de l’édition de magazine, puisque c’est l’un de nos moyens de remplir notre mission. Là, il y a des appels à projet clairs. Voilà qui était rassurant pour une première expérience de financement. Mais j’ai déchanté un peu en constatant que l’organisme n’était pas admissible à des aides de fonctionnement puisque nous avions donné trop d’exemplaires ces dernières années, préférant que ça circule plutôt que de les pilonner. Bien ironique tout ça! Qu’à cela ne tienne, nous avons tout de même pu obtenir un petit financement pour “innover commercialement”, et c’est grâce à lui que ma précieuse collègue Stéphanie a fait son entrée dans l’équipe régulière (dont la taille venait de doubler d’un coup, ah ah!). Depuis, je m’intéresse un peu plus aux opportunités de financement, mais je me sens généralement perdue. (Ici, si vous avez des idées, svp écrivez-moi!)

Je reviens donc à cette fin août où nous avons eu l’occasion de rencontrer Alejandro, l’un des organisateurs du Coopérathon à Québec, qui nous a ouvert les yeux sur quelque chose que je n’avais pas su nommer avant : l’École branchée oeuvre dans l’économie sociale. Et il croit qu’on devrait vraiment participer au Coopérathon. On y réfléchit…

 

 

Quelque part début septembre…

(Raconté par Audrey) Depuis la rencontre avec Alejandro, ça nous trotte dans la tête. Il y a eu ce déclic qui a permis de commencer à regarder au-delà de notre réseau habituel. Mais quel serait concrètement notre défi? Après plusieurs idées, brouillons, ratures et recommencements, il a finalement pris forme… Notre grand problème, c’est qu’on manque de « bras ». Pour avoir plus de « bras » pour réaliser nos projets sans être constamment essoufflées, il nous faut des fonds pour engager d’autres personnes et pour nous rémunérer nous-mêmes décemment.

On entend souvent dire que l’éducation ne semble pas être une priorité au Québec, que contrairement aux États-Unis, les grandes organisations ne redistribuent pas à l’éducation de façon purement caritative. Et si on changeait ça?… Et si on allait convaincre des « grands » d’investir avec nous dans l’avenir de notre société innovante?

Et pourquoi investir dans les profs plutôt que dans les jeunes? Pour nous, l’équation est simple : aider un prof permet des retombées sur une vingtaine d’élèves ou plus par année pendant toute sa carrière… Ça nous semble gagnant!

1 prof x 20 élèves x 25 ans… Ça nous semble gagnant!

Sauf que convaincre de grands organismes de nous donner un petit coup de pouce, ça ne doit pas se faire comme ça… On imagine qu’ils veulent des chiffres, des preuves que ça fonctionne, la démonstration en un seul coup d’oeil que l’accompagnement des enseignants dans l’intégration du numérique a réellement des retombées significatives sur la réussite et la persévérance scolaire.

C’est donc ça, notre défi. Mesurer notre impact à l’aide d’indicateurs forts. Mais il faut trouver lesquels, comment les présenter et comment se préparer à approcher ces grands organismes.

Nous sommes rendues là, il faut que ça marche, on y croit. Si vous aussi vous y croyez, embarquez donc avec nous!

* * *

C’est aussi à ce moment qu’on a accepté le rôle de « référence » pour le volet Éducation du Coopérathon. L’École branchée fait donc aussi officiellement partie des partenaires de l’événement.

 

 

12 septembre : Café d’idéation #1 à Québec

(Raconté par Audrey) Je vais laisser Stéphanie vous parler de cette expérience! Par cette première présentation, on débutait officiellement notre recrutement de coéquipiers et on commençait à se faire voir sur les tribunes de cette belle aventure…

(Raconté par Stéphanie) Conduite par l’enthousiasme du Coopérathon que Alejandro nous a transmis, j’ai pris la route (un peu en retard) vers l’Université Laval, les bras pleins de magazines de l’École branchée, pour ce premier Café d’idéation à Québec. Honnêtement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais mon objectif était simple : donner le goût aux participants de se joindre à nous pour inspirer une nouvelle vague d’enseignants à tirer profit du numérique pour mieux préparer les jeunes à faire partie intégrante d’une SOCIÉTÉ INNOVANTE! Je ne savais pas non plus comment nous allions réaliser notre défi ni à quoi je pourrais m’attendre, mais j’avais fait de mon mieux pour démontrer l’importance de ce qu’on fait et du plaisir qu’on a à le faire au quotidien. Au final, on souhaite assurer la croissance de ce bel organisme à but non lucratif qui contribue à l’avancement de l’éducation depuis plus de 20 ans en aidant les enseignants à tirer profit du numérique pour favoriser la réussite de leurs élèves. Stimulant n’est-ce pas?

Une fois arrivée devant cette salle incroyablement remplie de gens passionnés, j’ai senti que nos espoirs seraient répondus. Audrey me manquait incroyablement. J’espérais lui faire honneur parce qu’elle incarne vraiment la mission de l’École branchée. Donc, je l’ai citée abondamment en plus de l’ajouter dans mon montage photo(!).

Finalement, le Coopérathon c’est un marathon de réflexions, de rencontres constructives qui crée véritablement une vague d’intérêt pour ce qu’on fait. Wow!

 

3 octobre : Café d’idéation #2 à Lévis

(Raconté par Audrey) Nous étions prêtes! Stéphanie m’avait raconté comment ça s’était passé le 12 septembre dernier, le genre de présentations qu’on y faisait. J’avais ajusté le support visuel et rêvé pendant 2 nuits de ce « pitch ». Comme lorsque je chante dans ma douche, c’était parfait! J’espérais que tout se passe bien une fois sur place, avec l’adrénaline mélangée au stress de présenter devant une salle remplie de gens que je ne connaissais pas…

En arrivant sur place à Lévis, j’avais réussi à décompresser un peu et à relativiser le tout, ce qui a pu faire descendre mon niveau de stress.

L’activité débute. Ouf, un petit doute m’envahit en les entendant : dossier informatisé central pour faciliter la vie des intervenants et des patients à l’urgence, projets pour favoriser la santé en milieu de travail, pour soutenir les gens atteints du diabète de type 2, pour aider les investisseurs à se protéger de la fraude, etc. J’avoue que devant des idées qui visent à sauver des gens, mon combat pour le numérique me semble parfois bien accessoire… Mais je me ressaisis et me dis que contribuer à former des jeunes prêts à prendre part à la société innovante de demain aura aussi un impact pour résoudre ces problématiques. Donc, je me sens mieux.

La présentation débute, tout va bien. À un moment, je vois que mes « diapos » ne suivent pas… Oups, c’est une version incomplète qui a été chargée sur l’ordinateur des présentateurs! Qu’à cela ne tienne, je laisse tomber et j’improvise! Je sens cette conviction qui m’anime, j’espère qu’elle porte son message.

À la fin des présentations, les gens présents sont invités à venir parler aux « porteurs de défis », voire à proposer de joindre leur équipe. Ces discussions sont passionnantes. Elles se passent à la vitesse de l’éclair et permette de prendre le pouls des idées de chacun. On note des coordonnées, on échange des cartes, on se tient en contact. Wow, quelle soirée enrichissante!

Nous sommes reparties en ayant bien hâte au lancement officiel, qui aura lieu à Montréal le 12 octobre. Par ailleurs, ce lancement est une activité gratuite et ouverte à tous! Pourquoi ne pas venir y assister?

 

6 octobre : Création officielle de l’équipe École branchée sur la réussite!

(Raconté par Audrey) C’est aujourd’hui que s’est faite l’inscription officielle de notre équipe sur la plateforme des participants. Notre défi existe maintenant bel et bien dans la « compétition », et les gens peuvent officiellement se greffer à nous! Car oui, il y a de beaux prix à la clé, mais honnêtement, la richesse des rencontres promises par les activités du Coopérathon vaut même encore plus…

 

7 octobre : Prise 2, LÀ notre défi est officiellement lancé!

(Raconté par Audrey) Faut juste pas le dire trop fort, j’avais oublié de cliquer sur « Soumettre » à la fin de l’inscription hier… 

 

10 octobre : Une équipe se forme!

(Raconté par Audrey) Wow, wow et re-wow! Des gens ont demandé à joindre notre équipe simplement en lisant nos 3 lignes de description sur la plateforme des participants! L’un d’entre eux nous a dit qu’il avait été attiré par la portée de notre organisme et parce qu’il trouvait lui aussi important d’aider les enseignants! C’est vraiment stimulant tout ça, on a hâte de se rencontrer en vrai au lancement officiel qui a lieu jeudi à Montréal!

Si vous voulez nous joindre et que vous vous demandez comment faire, voici :

  1. Il faut s’inscrire comme participant au Coopérathon.
  2. Il faut ensuite s’inscrire à la plateforme Agorize des participants avec votre no de confirmation Eventbrite (obtenu à l’étape 1).
  3. Une fois votre profil de participant créé, vous cherchez notre défi « École branchée sur la réussite » et vous cliquez sur « Joindre l’équipe »! On vous attend!
  4. Inscrivez-vous aussi à la soirée de lancement de jeudi : c’est gratuit!

 

12 octobre : C’est officiellement partiiii!

(Raconté par Audrey) Le lancement officiel du Coopérathon avait lieu ce soir à Montréal. Lors d’une soirée haute en couleurs, nous avons pu rencontrer plusieurs membres de notre équipe « en vrai », en plus d’en recruter d’autres en leur partageant notre enthousiasme. Ce fut un aller-retour fatiguant, mais qui en a valu la peine!

(Raconté par StéphanieWow, c’est réellement parti! Un moment unique, riche en rencontres et vibrant très fort d’une énergie capable de changer le monde. Honnêtement, c’était difficile de me contenir. Accueilli par Christian Leblanc, référence de la track Éducation, ce fut un plaisir de saluer tous les porteurs de défis en éducation. Ensuite, j’ai eu la chance de rencontrer en personne Ornella (avec qui j’avais eu quelques échanges téléphoniques déjà) et une partie de l’équipe de Academos. J’ai eu la chance de parler avec Christian Bélair de Repenser l’École avec qui je souhaitais faire connaissance. Sans parler de toutes les personnes qui se sont intéressées à notre défi. C’était si beau de les sentir touchées par l’importance d’accompagner les enseignants avec le numérique. Wow! C’est parti! L’équipe se construit!

 

14 octobre : Sprint #1 à Québec

(Raconté par Audrey) L’équipe de Libéo a animé un atelier pour nous permettre de mieux définir notre idée de projet, ce qui devrait orienter un peu plus la suite. Au départ, l’activité m’a honnêtement plutôt mélangée, mais le processus nous a finalement permis de cerner plus précisément ce sur quoi s’attarder, et dans quel ordre procéder. Nous avons bien hâte de rencontrer le reste de notre équipe à ce sujet afin de voir leur réaction et de recueillir leurs expertises pour poursuivre! Chose certaine, on a réellement compris la notion de « marathon » de coopération qu’est ce Coopérathon!! 🙂

. . .

Le paragraphe suivant, je l’ai écrit à 16h15 le 14 octobre. En le relisant, je ne me trouve d’ailleurs pas très convaincue, ni convaincante…

À 16h25, ma conception entière de notre participation au Coopérathon changeait de cap et se réalignait d’un seul coup, sous la magie d’Alejandro, notre super-mentor de Québec. Sur le chemin du retour à la maison, j’ai appelé Stéphanie en lui disant : « Alex vient de réaligner nos chakras!! ».

Effectivement, bien que nous avions réellement cerné pendant la journée un problème inhérent à notre fonctionnement organisationnel, il restait une partie de moi qui trouvait que le Coopérathon n’était peut-être pas l’endroit où rassembler des gens autour de la création d’un pitch de vente. Alejandro nous a donc ramené à l’essence de départ de notre défi : démontrer l’impact social de nos actions. Et, pour ce faire, on aura à imaginer tout un processus de suivi de ceux qu’on accompagne, les enseignants, qui représentent notre « zone d’influence » vers l’objectif ultime, la réussite et la persévérance scolaires. Un mélange d’analyse de données, de création et d’administration de sondages et de certainement bien d’autres choses… Très hâte d’en parler à l’équipe lors de notre prochaine rencontre!

Photo : Driss Benabdallah – Le Co-Work

16 octobre : Appel d’équipe

(Raconté par Stéphanie) Premier appel d’équipe au terme de notre premier atelier sur la compréhension de notre problème sur lequel construire toute la solution à notre défi. Notre cerveau est encore chaud! J’ose même dire qu’il est bouillant. Nous nous sommes rejoint sur Zoom pour faire connaissance avec les membres de notre équipe que nous n’avions pas rencontré à Montréal. Les échanges étaient si intéressants que nous avons dû créer trois autres meeting pour aller jusqu’au bout de nos idées. Nous souhaitions mettre la table sur les grandes étapes à franchir pour venir à bout de démontrer l’impact de nos activités sur la réussite des élèves. Wow ! Le mot d’ordre était: Définir notre canevas d’affaires. OK! Audrey, on se voit demain?! On se salue et on tente de dormir…

 

17 octobre : Un incubateur d’enseignants innovants

(Raconté par Stéphanie) Arrivée au siège social de l’École branchée à Stoneham : Je me coule un latté 🙂 Ça sent bon, c’est comme si je pouvais me laisser flotter sur un nuage de lait! C’est poétique, mais c’est plutôt la fatigue qui me met dans cet état d’inspiration soudain.

Ok! Comment on fait ça? On vide la table du salon des camions et des autos des enfants! (d’Audrey) On sort les crayons, on colle des mégas grandes feuilles qu’on divise en section et on se lance. On se met à réfléchir sur nos partenaires. On voit si clairement les liens entre tous les acteurs dans l’écosystème de l’éducation qu’on a déjà hâte de les solliciter. Qui sont nos clients? De quoi ont-ils besoin? Quels sont leurs défis? Les hypothèses fusent. Comment pouvons-nous y répondre? Et bang! L’École branchée devient soudainement un incubateur d’enseignants innovants, créatifs et leaders. Wow! Une journée productive et un mur bien rempli d’idée.

 

21 octobre : Sprint #2 à Québec

(Raconté par Audrey) C’est le début de la 2e semaine officielle du Coopérathon! J’aurais voulu écrire beaucoup cette semaine, mais elle est passée comme un coup de vent. Lundi soir dernier, nous avons eu une rencontre virtuelle avec des membres de notre équipe et nous avons littéralement « brassé la cabane »! Nous avons compris qu’au-delà de notre bonne volonté, un travail plus en profondeur s’imposait pour atteindre nos objectifs. Nous avons discuté avec des gens formidables qui nous ont montré la nécessité de revenir jusqu’à notre modèle d’affaires… et euh je dois ici préciser que ce n’est pas quelque chose que j’ai vraiment pris le temps de faire auparavant…

Nous avons donc finalement chamboulé notre horaire de la semaine et passé la journée de mardi, Stéphanie et moi, à tracer notre canevas de modèle d’affaires. Notre vision étant déjà claire, ça s’est bien passé et nous sommes arrivées à quelque chose d’assez génial… à notre avis! Restera à le partager à nos mentors et membres de l’équipe et voir leur réaction!! D’ailleurs, les premiers échos qu’on en a eu semblent particulièrement positifs, ce qui nous motive encore plus!

Ce matin, j’assiste à un autre atelier sur le canevas de modèle d’affaires. Go go go!

 

 

24 octobre : Rencontre d’équipe #2 en virtuel

(Raconté par Audrey) Cette rencontre réunit la majorité des membres de notre équipe, à notre grand bonheur. On en profite pour faire le point, raconter l’atelier de canevas de modèle d’affaires et lancer notre hypothèse de proposition de valeur. Plusieurs membres de notre équipe sont issus du milieu scolaire, y interviennent ou y enseignent carrément, donc leur apport a été particulièrement pertinent. Cette rencontre nous a permis de jeter les bases d’un sondage qu’on voulait lancer dans notre réseau pour s’assurer de valider nos hypothèses.

(Raconté par Stéphanie) Cette fois on se réunit sur Hangouts, pas question de devoir se reconnecter 3 fois durant la soirée surtout que l’équipe était presque toute au RDV. Et c’est ici que la synergie s’est fait sentir. Les échanges sont constructifs, les questions se soulèvent et mon fils arrive de son match de soccer. Il nous présente son gilet de gardien de but. Je suis émue et lui impressionné de voir un appel conférence avec autant de gens qui lui font des Bonjours. Mignon. Enfin, on sent au fil des échanges l’importance de valider nos hypothèses sur les enjeux des enseignants. Wow! Je me dis que c’est une grosse bouchée à prendre. Comment réaliser un questionnaire efficace et recevoir un échantillon suffisant de réponses en si peu de temps. On conclut : Audrey, on se voit demain ? Oui!

25 octobre

(Raconté par Stéphanie) Arrivée au siège social de l’École branchée, je me coule un latté 🙂 Mon cerveau commence à se détendre et à faire tout ce qu’il faut pour terminer cette séance de travail avec un sondage bien ficelé en main. Audrey avait déjà préparé une liste des éléments de ce que nous souhaitons recevoir comme information. Je m’offre pour être secrétaire. On se lance. On se questionne, on avance, on ajuste et on bogue sur la dernière question. dring!!! Le téléphone sonne juste au bon moment. C’est Isabelle, notre mentor !!!! Hourra! On en profite pour lui parler de notre difficulté à obtenir la question dont on a besoin pour conclure notre questionnaire. Et elle nous donne le bon feedback au bon moment. Elle utilise les bons mots pour que nos cerveaux trouvent. Et voilà, nous avons conclu avec une question ouverte et riche de sens! Vraiment dans ce Coopérathon, les étoiles s’alignent et les bonnes personnes apparaissent au bon moment sur notre route. Merci! On peut passer aux dernières vérifications avec l’équipe histoire de se challenger un peu. Le partage est prévu le lendemain.

 

26 octobre : On lance notre sondage!!

(Raconté par Audrey) Wow, un gros morceau bien concret de notre participation qui part à l’instant… SVP partagez, nous avons besoin du plus grand nombre de réponses possible! Ce sondage nous permettra de valider les besoins de la clientèle que nous desservons ainsi que notre proposition de valeur, ce qui constitue le coeur de la solution à notre défi dans le cadre du Coopérathon.

C’EST PAR ICI!! 

 

28 octobre : Début du sprint #3

(Raconté par Audrey) 

Avoir su tout ce que demandait le fait de participer au Coopérathon, je pense que je n’aurais pas embarqué. Heureusement, je ne savais pas, donc j’ai plongé. Maintenant, je ne reviendrais surtout pas en arrière!

On va s’le dire, c’est exigeant, mais si on veut vraiment avancer, on n’a juste pas l’choix. Et comme on ne fait jamais les choses à moitié, bien nous voilà toujours aussi motivées, à fond la caisse!

Samedi, c’était le début du sprint #3, le prototypage. Je suis arrivée un peu inquiète à l’atelier (animé une fois de plus de main de maître par l’équipe de design de Libéo) car je ne savais pas trop vers où on s’en allait question produit final. Nous avions plein d’idées, mais laquelle réussirait à bien concilier les précieuses données que nous avions commencé à accumuler grâce au sondage lancé jeudi en fin de journée, et auquel déjà plus de 150 personnes (WOW!) avaient répondu?

Tout s’est finalement placé naturellement, pendant cette séance de travail extrêmement riche avec mes coéquipiers David et Yvon. Nous avons commencé par analyser les informations recueillies lors du sondage, ce qui nous a permis de confirmer certaines hypothèses que nous avions et d’en préciser d’autres. Et cela a tout naturellement tracé la voie vers notre solution. Pourtant, il subsistait un doute dans mon esprit quant à son lien avec notre défi, soit la mesure d’impact de nos actions, mais l’équipe de Libéo nous a aidés à trouver la pièce du casse-tête qui manquait. Wow!

Ce n’est ni l’invention du siècle, ni une prouesse technologique, mais elle est réalisable, tire profit de l’intelligence artificielle et répond à la fois aux besoins de nos clients et aux nôtres, en plus de nous permettre de mettre en valeur nos partenaires. Ayoye!

Je ne vous en dis pas plus, je garde la surprise pour le « pitch » du 4 novembre!

 

29 octobre : Un dimanche en famille… non, trop d’idées en tête!

(Raconté par Audrey) Dimanche, j’avais trop d’idées en tête et trop de choses à faire, il me semblait, à l’aube de cette semaine « ninja-ironman » (puisque c’est comme ça que je vois le dernier droit du marathon!)!! J’ai finalement passé la journée à… prototyper, faire un premier jet du document final qu’on doit remettre vendredi et mettre sur papier des idées pour le pitch. En effet, on croit bon d’arriver à l’atelier de pitch prévu mercredi soir avec une V1 à challenger plutôt que les mains vides. Ça semble « big », mais tout a tellement de sens que ça se place tout seul. Je pense que c’est signe qu’on arrive à une conclusion qui aura bien du bon sens!

Merci à mon chum et à mes trois enfants de tenir bon même si je suis très souvent absente, même quand je suis à la maison, ces temps-ci!

 

30 octobre : Un lundi au boulot… non, en famille!

(Raconté par Audrey) Aujourd’hui, nous avions prévu une mise à jour et une séance de travail Stéphanie et moi. Cependant, peu de temps après son arrivée chez nous, on apprend que l’école de mon plus vieux est en feu (tout a rapidement été sous contrôle, mais il fallait récupérer le rejeton!). Le temps de me remettre de mes émotions, voilà la garderie qui annonce qu’elle ferme à cause d’une panne de courant. En voilà 2 autres à récupérer (c’est que j’en ai beaucoup, des enfants!). Tout le monde joue tranquillement et on se remet au boulot, quant tout à coup, c’est la panne chez nous aussi…

Pas grave, on réajuste le plan de match, on se retrousse les manches et on en profite pour lâcher prise et s’amuser avec les enfants! Stéphanie reprend la route vers chez elle pour avancer ses dossiers, croise une file de camion d’Hydro, et hop tout revient finalement vers 14h. On reprend le travail!

(Raconté par Stéphanie) Quelle course ! Le sprint de conception nous a permis de sonder les enseignants sur leurs défis et les moyens qui sont à leur disposition y répondre. Depuis jeudi dernier, nous avons reçu plus de 200 réponses. Un énorme merci à tous ceux qui ont  pris le temps de nous répondre. Honnêtement, avec le peu de temps que nous avions, j’imaginais recevoir un maximum de 50 réponses. Ça représente pour nous l’importance de l’École branchée pour les enseignants. C’est un facteur de motivation pour Audrey et moi si grand qu’on redouble d’énergie. Même si je n’ai pas eu la chance de me joindre à Audrey, David et Yvon pour mettre en place les grandes lignes de notre prototype, j’étais toujours en pensée avec eux. Ce n’est qu’en début d’après-midi que j’ai eu le détail de l’avancement de notre prototype. C’est simplement ingénieux et encore plus performant que ce que nous avions imaginé au tout début de notre parcours parce que nous avions déjà imaginé réaliser un parcours d’accompagnement personnalisé. C’est vraiment le son cloche apporté par les enseignants qui a poussé notre réflexion encore plus loin. J’ose pas encore vous dévoiler le coeur de notre solution. Par contre, je peux vous confirmer que notre hypothèse de départ est confirmer. Les enseignants ont un défi de temps et d’accompagnement dans l’usage du numérique avec leurs élèves.

 

1er novembre : Sprint #4, l’art du pitch

(Raconté par Audrey) Cet épisode aurait pu s’appeler aussi : « À go, on sort Audrey de sa zone de confort ». Ceux qui me connaissent savent que je ne suis juste pas capable (enfin, c’est ce que je pense) de vendre mes idées. Mais bon, portée par une équipe merveilleuse et des coachs qui me poussent au bout, ça pourrait potentiellement donner quelque chose de pas si mal. On verra bien… Un bel atelier ce soir au Camp, par Denis-François Gravel de TEDx Québec. Merci à David de nous avoir fortement suggérer d’arrive avec une V1 de ce qu’on pensait être un pitch, et à Stéphanie de mettre de la lumière dans tout ce qu’elle regarde ou touche!

(Raconté par Stéphanie) Atelier de pitch! Déjà! Notre logistique familiale était plutôt chaotique, nous avons dû en rire un peu pour arriver détendues juste à temps pour l’atelier de M. Denis François Gravel. Wow! C’est un défi, résumer tout près d’un mois de réflexion et de solution en 2 minutes. Comment y arriver? Denis a présenté les enjeux, les pièges, les incontournables, c’était d’une clarté limpide. Le défi c’est de mettre cela en pratique en seulement quelques jours. On avait déjà une première version en main sur laquelle travailler. Déterminées à repartir avec une V2 inspirée de ce qu’on venait de vivre, j’ai décidé d’encourager Audrey en lui apportant un Poke bol. C’est notre véritable péché mignon ces temps-ci! Faut bien s’encourager avec des ti-riens qui font du bien 🙂

 

2 novembre : « Quoi, on est déjà en novembre? »

(Raconté par Audrey) C’est à peu près ce que j’ai réalisé ce matin. Nuit blanche car mon mini est malade (fragile des bronches). On retrousse les manches, on appelle belle-maman en renfort et on essuie les poches en-dessous des yeux. C’est parti. Faut finaliser autant que possible le pitch, le document final et le prototype version 1000 car vendredi, dernière journée pour soumettre tout ça, je suis invitée à dîner, euh pardon, à déjeuner, à la résidence de la Consule générale de France pour rencontrer la directrice du numérique de l’Institut français… Wow, c’est ma sortie la plus jet-set prévue depuis très longtemps!

Voilà, 17h44, pitch intéressant préparé (je n’emploie pas le mot satisfaisant car je veux accueillir tout “challenge” à bras ouvert et c’est ma technique pour y arriver!), prototype V200000 prêt, document de présentation final pas mal à mon goût… Si tout va bien, il me restera demain à préparer mon support visuel pour le pitch (j’irai à la KISS, Keep it simple and straightforward!!), plus la pratique intensive devant les toutous! (Pas game de demander à la Consule générale de France de m’écouter pratiquer!)

 

3 novembre : La veille du pitch de demi-finale

(raconté par Audrey) Imprimante qui refuse d’obtempérer, se rendre compte que le contrat n’a pas été signé par tout le monde… Ce sont les joies des dernières minutes du Coopérathon. À 23h59 ce soir, le sort en sera jeté. À tout le moins, en ce qui concerne les documents officiels! Puis, c’est demain après-midi qu’on s’amusera à faire les “pitchs” pour convaincre le jury. Cette fois, le scénario est à mon goût. Léger détail, faudrait juste que je l’apprenne. Je sais ce que je vais faire de mon avant-midi demain 🙂 Donc je m’en vais soumettre ce que j’ai en mains, puis pour le reste ça ira à demain. Besoin de repos maintenant! Envoyez nous des ondes positives demain entre 15h et 17h!! Encore mieux, venez nous encourager au Grand Salon de l’Université Laval dès 14h45!!

 

4 novembre : « Ze pitch! »

(raconté par Stéphanie) 15h00, je sais que Audrey, David et une partie de l’équipe sont déjà au Grand salon de l’Université Laval. J’ai hâte de les rejoindre. J’imagine déjà l’énergie incroyable qui doit se dégager du grand salon. À mon arrivée, je sens une tension dans la salle. Une fatigue que tous les participants m’incluant devaient ressentir après ces longues semaines à penser, travailler, questionner, recommencer et retravailler pour en arriver à résumer l’essentiel en 2 minutes. Hich!

Je rejoins Audrey, Yvon et David accompagné de ses deux charmants enfants. L’émotion est palpable. 7 versions de son pitch plus loin, Audrey est invitée à se rendre sur scène. Elle ne m’avait pas présenté sa dernière version et je savais qu’elle serait Magnifique! Elle commence. Elle est confiante. Elle incarne si bien la mission de l’École branchée et la solution qui est née de ce marathon que j’en suis émue. Émue d’entendre en quelques minutes ce qui résume un si grand travail. Émue de voir mon amie et précieuse collègue être simplement si parfaite. Puis, c’est terminé! 2 minutes sonnent. Nous montons sur scène et les questions se font entendre. Et c’est à ce moment que je vis ma déception. C’est vrai, j’aurais pu préparer ce moment où les juges ont le goût de savoir comment nous avons prévu financer et faire vivre ce grand projet. J’aurais voulu répondre, mais mon coeur était juste encore trop fier. J’aurais voulu répondre que ce parcours dans ce Coopérathon nous l’avons réalisé dans le but de faire grandir l’École branchée et que ce projet sera réalisé en partenariat avec des grandes entreprises et organisations. De plus, nous développerons un modèle de parcours personnalisé qui pourrait être gratuit et un second qui pourra être disponible sous forme d’abonnement. Bof, je ne suis pas restée avec cette déception longtemps parce que le coeur est à la fête et à la reconnaissance! Wow! On attendra le 6 novembre avec impatience.

 

6 novembre : Le surlendemain (!) du pitch de demi-finale

(raconté par Audrey) Samedi, c’était le grand jour. L’aboutissement de cette course. La ligne d’arrivée!! Les minutes précédant le pitch ont été d’une intensité rare. J’étais à la fois calme et ultra nerveuse. Je suis enfin montée sur scène, portée par l’énergie des membres de notre équipe présents et de ceux qui étaient en pensée avec nous, et j’ai livré ce pitch qui avait hanté mes dernières nuits… Pas parfaitement, mais pas trop mal non plus! Contrairement à ce que je croyais, sous l’effet du stress, mon débit de voix a ralenti plutôt qu’accéléré, ce qui fait que j’ai dépassé le temps et dû prendre des raccourcis à la fin. Mais bon, je suppose que ça n’a pas trop paru.

Voilà, c’est fait, j’ai donc réussi à décrocher de tout cela dimanche, et j’ai bien hâte à ce midi pour savoir si nous accéderons ou non à la finale de jeudi. Mais peu importe l’issue, j’ai déjà hâte d’assister à cette soirée de gala où tant de cerveaux bouillonnants seront réunis pour le bien de l’innovation sociale! Et aussi bien hâte de poursuivre le magnifique projet que nous avons entamé! À suivre…!!

(raconté par Stéphanie) 11:00, je me demande si enfin 12:00 arrivera pour connaître les finalistes de ce Marathon incroyable. Durant cette heure interminable, je me rappelle les nombreux cafés lattés que nous nous sommes servis juste avant de commencer nos sprints de travail et de réflexions au siège social de l’École branchée en plein coeur de Stoneham. Je me rappel à quel point cette énergie stimulante m’a habitée au courant de ces 4 dernières semaines. Je pense à nos appels conférences d’équipe qui ont été des plus riches. Et quoi que j’ai un peu craint qu’une rencontre d’équipe à 7 personnes devienne improductive, j’ai été incroyablement surprise de voir à quel point nos échanges étaient empreints d’une synergie d’un naturel peu probable. Et en cherchant sur Google, son ami Wikipédia parle de la synergie comme d’un effet global : un effet synergique distinct de tout ce qui aurait pu se produire s’ils avaient opéré isolément, que ce soit chacun de son côté ou tous réunis mais œuvrant indépendamment. Il y a donc l’idée d’une coopération créative. C’est ce que nous avons vécu ensemble. Une coopération créative littéralement. Je suis remplie de gratitude au même moment.

Puis 12:00 arrive et j’attends seule en pensant à Audrey, à notre équipe, aux participants que j’ai croisé et ceux que j’ai rencontré au lancement de cette course folle. Et le post annonçant les finalistes a été publié. Notre course se termine ainsi! Dans une frénésie qui se termine le coeur satisfait d’avoir tout donné. L’École branchée ne sera pas de la finale, mais au final nous sommes gagnantes!

Nous sommes gagnantes d’une vision si claire de ce que nous pouvons accomplir pour créer un réel impact social en accompagnement les enseignants à leur rythme dans un parcours personnalisé pour les aider à oser le numérique avec leurs élèves.

Une fin, c’est comme le début d’un tout nouveau parcours!

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999. Elle s'implique cette année notamment dans l'Association Edteq et en tant que membre du comité d'orientation stratégique de l'ACELF.

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