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Une initiative collective contre la cyberintimidation créée par et pour des enfants

Les enfants suivis à l’Atlas, Centre de pédiatrie sociale en communauté (CPSC) du quartier Côte-des-Neiges à Montréal, souhaitent entreprendre une vaste campagne de sensibilisation afin de renforcer la sécurité des jeunes et protéger leurs droits face aux intimidateurs en ligne. Selon cyberaide.ca, depuis le début de la pandémie, le nombre de signalements de cyberintimidation a augmenté de 106 % au Canada. Parmi les cas signalés, 39 % impliquaient des enfants de 13 ans ou moins.
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Table des matières

Par Susanne Bergmann

Les enfants suivis à l’Atlas, Centre de pédiatrie sociale en communauté (CPSC) du quartier Côte-des-Neiges à Montréal, souhaitent entreprendre une vaste campagne de sensibilisation afin de renforcer la sécurité des jeunes et protéger leurs droits face aux intimidateurs en ligne. Selon cyberaide.ca, depuis le début de la pandémie, le nombre de signalements de cyberintimidation a augmenté de 106 % au Canada. Parmi les cas signalés, 39 % impliquaient des enfants de 13 ans ou moins.

C’est au printemps 2022 que l’initiative collective contre la cyberintimidation créée par et pour des enfants a pris naissance. L’objectif était de faire une vaste campagne de sensibilisation afin de renforcer la sécurité des enfants en ligne. Selon les propos de Jacinthe Dion, avocate en droit de la santé au CPSC de Côte-des-Neiges, le tout nouveau comité des droits des enfants, le GUACAMOLE ou Les Guacs, est un groupe de jeunes de 9-13 ans, qui veulent devenir des experts concernant les droits des enfants. Les Guacs souhaitent se rencontrer une fois par semaine et informer d’autres enfants au sujet de leurs droits.

Des risques réels et importants

Selon la Fondation Dr. Julien, la cyberintimidation ont des impacts significatifs sur la santé mentale des enfants. Selon le Journal of Child Psychology and Psychiatry, les adolescents qui ont été victimes de cyberintimidation sont 2 à 4 fois plus à risque d’avoir des idées suicidaires au cours de l’année suivante. Puisqu’ils ont passé beaucoup plus de temps en ligne que d’habitude au cours de la pandémie, les jeunes se sont exposés encore plus à devenir des potentielles victimes. 

Dès qu’elle a été informée de cette statistique, l’avocate Jacinthe Dion a cherché à obtenir l’opinion des jeunes face à cette réalité. D’autant plus que les enfants font généralement face à la cyberintimidation de leurs propres pairs! C’est ainsi que le comité des droits au Centre Atlas a entamé des discussions au sujet de la cyberintimidation. Par la suite, les jeunes ont senti le besoin de sensibiliser les autres jeunes et leurs familles. 

C’est ainsi qu’ils ont produit des affiches qui ont ensuite été exposées à divers endroits dans le Centre. Les participants ont aussi réalisé des enregistrements avec des témoignages qu’ils ont rendus disponibles avec les affiches. Ils ne souhaitaient pas associer leur visage aux affiches étant donné qu’il s’agit d’un sujet sensible.  De plus, il n’y pas de porte-parole officiel, c’est le groupe GUACAMOLE qui est porteur de ce projet.

Mme Dion confie qu’elle a d’abord dû gagner la confiance des jeunes avant de commencer ce projet dans un climat de confiance. Puis, le reste est véritablement venu d’eux, soit une campagne de sensibilisation initiée par des jeunes, pour des jeunes! « C’est important de donner la place aux jeunes concernant ce type d’enjeux et d’écouter leurs idées. »

Les porteurs du projet souhaitent continuer de sensibiliser leur communauté face à la cyberintimidation, tout en faisant en sorte que les jeunes deviennent des « ambassadeurs de leurs droits ».

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