ANNONCE

Enseigner la robotique au préscolaire 4 ans, c’est possible

Dans cet article, Fany Lauzon, étudiante de troisième année au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, partage l’expérience vécue dans sa classe de stage au préscolaire 4 ans avec l’exploration de la robotique. Elle traite de ses succès ainsi que de ses futurs objectifs en ce sens.

Publié le :

Classé dans :
ANNONCE

Par Fany Lauzon, étudiante de troisième année au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire. Enseignante suppléante au Centre de services scolaire des-Mille-Îles. Collaboration spéciale.

Dans cet article, Fany Lauzon, étudiante de troisième année au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, partage l’expérience vécue dans sa classe de stage au préscolaire 4 ans avec l’exploration de la robotique. Elle traite de ses succès ainsi que de ses futurs objectifs en ce sens. 

À l’Université, j’ai suivi un cours de technopédagogie en contexte disciplinaire et j’étais enthousiaste à l’idée d’intégrer les activités de robotique que j’y avais découvertes. Lorsque j’ai appris que je ferais mon stage au préscolaire 4 ans, j’ai eu une petite réticence à l’idée de faire vivre une activité de robotique aux enfants avec la Beebot. Je croyais qu’ils seraient trop jeunes pour en comprendre le fonctionnement et pour manipuler ces outils technologiques de manière appropriée. 

J’ai tout de même tenté ma chance et devinez quoi? Mon activité a été un succès sur toute la ligne!

Je ne regrette pas du tout mon choix et je vous conseille même d’explorer l’idée avec vos petits élèves. Ils ont été motivés à découvrir le fonctionnement du robot, curieux et avant-gardistes quant à sa manipulation et son utilisation.

Déroulement de l’activité

Dans le cadre de l’activité, j’ai commencé par aborder le sujet en questionnant les enfants sur les caractéristiques qui permettent d’identifier un robot. Pour ce faire, je me suis inspirée du jeu présenté sur le site du Récit présco pour classer des objets sur le tableau blanc interactif selon qu’ils sont un robot ou non. Les enfants de ma classe de stage ont démontré beaucoup d’intérêt et ont été participatifs.

Par la suite, nous avons fait une course de Beebot où chaque équipe avait un robot et devait tourner un gros dé en mousse pour la faire avancer selon le nombre obtenu. J’ai vu l’esprit compétitif de certains élèves ressortir et d’autres ont fait preuve de détermination afin de faire franchir la ligne d’arrivée à leur robot avant celui de l’autre équipe. Je peux vous assurer que le travail d’équipe et les encouragements étaient beaux à voir.

Mes constats, réussites et futurs objectifs

En ce qui concerne mes succès lors de cette activité, ceux-ci se rapportent surtout à l’intérêt des élèves par rapport à l’activité. Dès qu’ils ont vu les robots dans la classe, ils étaient curieux, excités de commencer et attentifs à ce que je disais. J’ai pu voir l’émerveillement dans leurs yeux lorsqu’ils ont vu le robot avancer pour la première fois. Ils avaient hâte de commencer l’activité. 

J’ai ainsi eu une preuve concluante que l’apprentissage passe par le jeu. J’ai vu des élèves développer leur communication, leurs habiletés sociales, le travail en équipe, le sentiment de compétence, etc. Je ferai certainement vivre cette expérience à plusieurs autres groupes d’élèves dans ma carrière et j’aurai comme objectif de leur faire vivre des défis à la hauteur de leur capacité en poussant toujours un peu plus loin. Je compte ainsi rester dans la zone proximale de développement des élèves et continuer de développer leur intérêt et leur curiosité par rapport à la nouveauté et à la technologie, qui est en constante évolution.  

Je vous suggère par ailleurs d’aller explorer le site de La classe de Florent.  Il s’agit d’une ressource qui offre des jeux éducatifs permettant de se pratiquer avec le fonctionnement d’un Beebot. Mes élèves ont d’ailleurs beaucoup aimé faire les défis qu’offre cette plateforme et ils m’ont impressionnée par leur maîtrise des outils technologiques.


Dimension(s) de la compétence numérique en lien avec cet article
2- Développer et mobiliser ses habiletés technologiques

Voir le Cadre de référence.

À propos de l'auteur

Collaboration spéciale
Collaboration spéciale
L'École branchée diffuse des textes provenant d'acteurs de la communauté éducative. Vous pouvez contribuer vous aussi! Profitez-en pour transmettre vos idées, parler d'un projet pédagogique vécu en classe, etc. Trouvez les détails dans le menu À propos / Soumettre un article.

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'Info #DevProf et l'Hebdo pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Vos commentaires

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter, Instagram ou LinkedIn.

Reproduction de textes

Toute demande de reproduction des articles de l'École branchée doit être adressée à l'organisme de gestion des droits Copibec.

Faites briller vos projets d'école et pratiques gagnantes!

L'École branchée fait circuler l'information dans le milieu scolaire afin d'alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >

À lire aussi

Musique et création numérique : des élèves fabriquent leur propre instrument de musique

Leslie Surprenant, enseignante en Musique-études, utilise le microcontrôleur Makey Makey et le logiciel Scratch pour permettre à ses élèves de fabriquer leurs propres instruments de musique et de composer des pièces uniques. Nous l’avons rencontrée pour en discuter avec elle.

Construction d’un simulateur sismique : Quand la robotique rencontre la géographie

Alexandra Mercier, enseignante d'univers social, utilise la robotique et LEGO WeDo 2.0 pour permettre à ses élèves de comprendre les risques sismiques et les techniques de construction parasismique. Apprenez-en plus sur le projet!

Une brigade numérique pour aider le personnel enseignant à se sentir plus confortable dans l’enseignement de la programmation

« Les enseignants sont ouverts à réaliser des activités de programmation et de robotique, mais demeurent inconfortables avec ce type de projet. Lorsqu’un spécialiste est présent dans la classe, ils acceptent volontiers d’y participer. » À l’école primaire Marc-Favreau, à Montréal, ces spécialistes seront des élèves !