Des étudiants en enseignement ont participé aux différentes activités du dernier colloque de l’AQUOPS. Voici aujourd’hui leurs impressions sur la conférence d’ouverture, où il a notamment été question des TIC comme outils d’aide, de l’importance du partage entre enseignants et de télécommunication avec l’équipe du bateau scientifique Sedna.
Du 15 au 17 avril se tenait à Québec le 32e colloque de l’AQUOPS. Sur place, des étudiants en enseignement de l’Université Laval ont assisté à différents ateliers et livré leurs impressions sur le blogue de l’Association. Nous aurons l’occasion de vous présenter, au cours des prochaines semaines, certains de leurs compte-rendu.
Les étudiants du projet JournalisTIC étudient avec les professeurs René Fountain et Margarida Romero ou avec le chargé de cours Patrick Plante en intégration des TIC dans l’enseignement. « Le but de leur participation au congrès était de comprendre les TIC, leurs règles de jeux, leurs applications et leurs impacts pour mieux les utiliser et les intégrer plus tard dans leurs démarches pédagogiques », explique Suzanne Dansereau, responsable de cette initiative au sein de l’AQUOPS.
Plusieurs d’entre eux ont notamment livré leurs impressions sur la conférence d’ouverture. François Rivest, conseiller pédagogique et animateur au RÉCIT local de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île, et Patrick Beaupré, président du conseil d’administration de l’AQUOPS, ont accueilli les 850 congressistes du colloque par une conférence ludique intitulée « Pour une bonne note ». Celle-ci a permis de faire un bref retour sur les conférences de la veille et a su, selon les journalistes Valérie Carrier, Émilie Girard et Marie-Ève Massicotte, susciter l’intérêt et augmenter la curiosité pour les thèmes qui allaient être abordés lors des ateliers du jour. « Dommage que nous ne puissions pas assister à chacune de ces conférences! », ont exprimé les étudiantes.
Les conférenciers ont pris soin de rappeler, comme l’a noté Frédérique Francoeur, « que les TIC représentent des instruments extrêmement utiles, mais qu’elles ne sont, au fond, qu’une aide à l’enseignement. Elles ne sont pas l’enseignement. Cependant, elles permettent de présenter ce qu’on n’aurait pas pu voir autrement (pensons à Google Maps) et d’utiliser des outils efficaces, adaptés à nos besoins. »
Pendant cette conférence, les journalistes ont entre autres été marqués par le lien de communication à distance établi avec Émilie Walsh. Mathieu d’Avignon résume : « Grâce aux nouvelles technologies, ils (les conférenciers) ont ensuite établi une communication en direct avec Émilie Walsh (de Trois-Rivières), ancrée à l’île de la Réunion avec l’équipe du Sedna, un bateau-laboratoire scientifique. Son rôle sur le bateau? Cette étudiante en sciences de l’information, qui souhaite devenir bibliothécaire, est responsable de la communication avec le grand public et les groupes scolaires et de la rédaction des journaux de bord pour Internet. » Frédérique Francoeur a remarqué que « lors de la communication satellite, quelques problèmes techniques ont malheureusement surgi, donnant la chance à plusieurs de sortir leur téléphone intelligent de leur poche pour vérifier leurs courriels… Comme quoi la tentation ne se présente pas seulement aux élèves! »
Valérie Carrier, Émilie Girard et Marie-Ève Massicotte ont retenu l’invitation lancée aux enseignants pour s’inscrire au site du projet 1000 jours pour la planète. « Cette inscription pourrait permettre de reprendre contact avec Émilie et d’en faire bénéficier les élèves. Il serait ainsi possible d’aborder divers sujets avec elle, tels que la biodiversité, la nature, les baleines, les pays et même les pirates! Les élèves pourraient ainsi en apprendre beaucoup sur ces sujets et ils pourraient le faire d’une manière interactive et unique. Déjà, 728 classes ont déjà profité de cette expérience d’apprentissages exceptionnelle et l’équipe veut atteindre l’objectif de 1000 classes inscrites! »
« Les conférenciers ont invité les congressistes à participer au colloque avec un esprit critique et en fonction de leurs besoins. Ils ont insisté sur la possibilité de travailler ensemble et de partager les savoirs, comme cela se fait avec le RÉCIT, devenu un lieu de partage des savoirs incontournable », conclut Mathieu d’Avignon. « Reste à savoir quel risque moi, étudiante en enseignement, je prendrai au terme de ce congrès », ajoute Frédérique Francoeur.
Enfin, Élise Blais et Léah Domingue proposent aux intéressés de consulter le document Google qui a été utilisé par l’équipe JournalisTIC pour prendre des notes communes pendant cette conférence d’ouverture afin de rédiger leurs articles.