Depuis l’automne dernier, les enseignants de l’école des Deux-Rives de Saint-Georges bénéficient du soutien de bénévoles du Mouvement des Aidants scolaires afin d’offrir du tutorat personnalisé à leurs élèves. Un service qui est disponible partout au Québec pour les écoles qui en font la demande.
« Notre organisme offre de l’aide au personnel des écoles depuis plusieurs années, mais c’est la première fois que notre service de tutorat est offert pendant le temps de classe, et surtout en mode virtuel. Ce projet s’est concrétisé à l’initiative de la direction de l’école », se réjouit Lise Allard, fondatrice du Mouvement des Aidants scolaires.
Le service de tutorat est offert autant aux élèves du primaire que du secondaire, et même de la francisation. Les enseignants ou les écoles peuvent simplement faire une demande auprès de l’organisme. Le service se déploie ensuite à raison de deux demi-heures d’accompagnement par semaine par élève. L’accompagnement peut se faire dans différentes matières, mais Mme Allard indique que la lecture et l’écriture sont les compétences les plus en demande.
L’une des particularités du tutorat offert par les bénévoles des Aidants scolaires est que le tuteur accompagne l’enfant conformément aux directives qu’il a préalablement reçues de la part de l’enseignant et que l’accompagnement peut se faire pendant le temps de classe.
Selon la fondatrice, il s’agit ainsi d’un véritable partenariat école-communauté, puisque les bénévoles agissent de concert avec les enseignants. Les parents sont également informés et impliqués dans la démarche.
Une nouvelle plateforme
Actif dans le milieu scolaire depuis 2007, le Mouvement des Aidants scolaires ne voulait pas se laisser arrêter par la pandémie. C’est ainsi que l’organisme s’est doté d’une plateforme d’aide à distance et qu’il a pu rapidement reprendre ses activités au cours de l’année 2020.
« Je suis agréablement surprise par les résultats de l’accompagnement en ligne. Tout se passe bien. Même virtuellement, les liens se tissent entre les élèves et les aidants. De plus, puisque l’accompagnement est maintenant virtuel, nous pouvons jumeler des tuteurs et des jeunes qui n’habitent pas la même région », dit Mme Allard.