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Une session Ignite endiablée pour allumer de nombreuses étincelles

20 diapos, 20 secondes par diapo pour un total de 6 minutes et 40 secondes. C’est le temps qui était alloué aux six personnes qui avaient accepté de relever le défi de ce format de conférence spectaculaire lors de l’événement #Clair2023, qui s’est tenu les 2 et 3 février dernier au Nouveau-Brunswick. Chacune devait présenter sa vision du thème « Allumez l’étincelle ».

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20 diapos, 20 secondes par diapo pour un total de 6 minutes et 40 secondes. C’est le temps qui était alloué aux six personnes qui avaient accepté de relever le défi de ce format de conférence spectaculaire lors de l’événement #Clair2023, qui s’est tenu les 2 et 3 février dernier au Nouveau-Brunswick. Chacune devait présenter sa vision du thème « Allumez l’étincelle ».

Le concept de la session Ignite (qui signifie « mettre le feu », en anglais), aussi appelé Pecha Kucha, vise à créer une ambiance de haute intensité lors d’un événement. Avec le rythme rapide des présentations qui s’enchaînent les unes après les autres, il est facile de générer une certaine effervescence.

Le session Ignite de #Clair2023 était animée par Maxime Pelchat, stratège numérque au CADRE21. Tour à tour, les braves qui avaient accepté de relever le défi sont montés sur la scène.

Voici un bref résumé de chacune des présentations.

Luc Caron, directeur général du district scolaire francophone du Nord-Ouest (DSFNO) au Nouveau-Brunswick

La pandémie a eu de nombreux impacts sur les jeunes. Seulement 38 % d’entre eux se disent en très bonne ou excellente santé mentale aujourd’hui. Il est urgent d’agir pour leur redonner une école motivante et engageante. Pour ce faire, chaque membre du personnel scolaire doit devenir un apprenant lui-même et se mettre à l’écoute des besoins des jeunes.

M. Caron a cité une recherche qui présente des conditions favorables à l’apprentissage selon les enseignants. Il a mis la liste en opposition avec des conditions vécues dans les écoles.

Alisha Collins, directrice de l’apprentissage créatif et de l’initiative de biofabrication pour l’organisme Labos créatifs en Nouvelle-Écosse

Selon Alisha, la biotechnologie est le nouveau numérique. La biofabrication va nous aider à concevoir de nouveaux produits et matériaux durables à base d’éléments biologiques vivants (champignon, levure, algue, bactérie). Elle permet d’explorer la créativité des jeunes au service du développement durable.

Mme Collins a cité des domaines qui sont déjà influencés par la biotechnologie : architecture, énergie, mode, alimentation et autres biens de consommation.

Frédéric Ouellet, enseignant de mathématiques et technopédagogue au Collège de Sainte-Anne de La Pocatière

M. Ouellet a toujours eu le souci de faire avancer les choses en éducation, il veut améliorer l’apprentissage chez les élèves et susciter leur engagement. Il a présenté les étincelles qu’il essaye de propager au quotidien dans son milieu et a invité les participants à faire de même :

  • L’esprit d’équipe et l’implication dans son école
  • La créativité
  • La collaboration
  • Le partage
  • La passion pour une discipline (les mathématiques, dans son cas)

Chantal Doiron-Pelletier, directrice adjointe au CAHM

Mme Doiron-Pelletier dit qu’elle rêve du jour où tous ceux qui l’entourent deviendront des agents de changement. « Au lieu de rester à l’intérieur de la “boîte”, débarrassons-nous de la boîte! », a-t-elle lancé. Selon elle, la « boîte » représente les responsabilités que l’on a et que l’on doit accomplir comme professionnel. « Une fois que j’ai rempli mes obligations, laisse-moi m’amuser! » Elle a proposé sa façon d’avancer pour réaliser ses rêves :

  • Trouver des solutions
  • Foncer toujours
  • Tirer des apprentissages
  • Travailler en équipe
  • Tester ses idées avec d’autres

Son message de conclusion : « Devenons les pédagogues que les chercheurs cherchent. Créons nos propres données ».

Alexandre Audet, enseignant de français à l’école secondaire publique Pierre-de-Blois de Barrhaven, en banlieue d’Ottawa, et co-animateur du balado Les ingénieux pédagogiques

L’histoire de l’humanité a commencé autour d’un feu, mais aujourd’hui, le feu est éteint dans plusieurs milieux scolaires, la flamme des élèves n’est plus très forte. L’innovation n’est pas au rendez-vous. Qui sont les responsables? M. Audet les nomme humoristiquement Paul Temps, Paula Ressource et Paul Goût!

Pour lui, l’enseignant doit être un apprenant modèle pour lui-même et pour ses élèves. Il doit changer de perspective, changer de regard sur les contextes, voir l’humain d’abord, le programme après. « Et si les contraintes nous forçaient plutôt à innover? » Il a invité tous les participants à devenir des agents multiplicateurs dans leur milieu. « Une étincelle suffit pour rallumer le bois mort. »

Laurie Couture, conseillère pédagogique à l’École branchée

Mme Couture, qui s’est présentée comme créatrice de guirlandes, a utilisé comme fil conducteur l’anatomie d’une guirlande. Elle a commencé par décrire les différentes parties d’une ampoule : le culot (la base solide), les filaments (les idées), le verre (l’environnement sécurisant). « Une ampoule, c’est comme un enseignant ou une école. »

Pour transformer les ampoules en guirlande, elles doivent être reliées entre elle. Plusieurs moyens sont à la disposition des enseignants pour entrer en contact et développer leur réseau (événements, réseaux sociaux, etc.). Ensuite, pour que la guirlande brille, elle doit être alimentée. Il faut allumer l’interrupteur. Il appartient à chacun de trouver sa façon de briller et de contrer ceux qui risqueraient d’éteindre.

Voici la rediffusion des présentations pour que vous puissiez les voir en action!

Nos autres articles au sujet de #Clair2023 : 
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Les retrouvailles de #Clair2023
« L’école ne devrait pas être un pain aux bananes » #Clair2023

  • Les participants de #Clair2023 peuvent récupérer leur badge numérique via la plateforme du CADRE21.

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Martine Rioux est rédactrice et gestionnaire de projets d’éditions numériques. Au fil de ses expériences, elle a développé une solide expertise en lien avec la transformation numérique dans divers secteurs d’activités (éducation, culture, administration publique, etc.). Elle maîtrise les subtilités de l’univers numérique, ses enjeux, ses possibilités et sait les vulgariser en deux clics de souris. Elle est notamment rédactrice en chef des médias de l’École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

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