Une recherche publiée par le Conseil des ministres de l’Éducation du Canada (CMEC) montre que les attentes des parents quant au niveau de scolarité qu’atteindront leurs enfants, qu’elles soit élevées ou plus limitées, influencent les performances des enfants ainsi que le niveau de scolarité réel qu’ils atteindront.
La série L’évaluation, ça compte comporte plusieurs notes de recherche se basant sur les résultats de divers programmes d’évaluation à la fois canadiens et internationaux, parmi lesquels figurent ceux du Programme pancanadien d’évaluation (PPCE), du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), du Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS) et des Tendances de l’enquête internationale sur les mathématiques et les sciences (TEIMS).
À la lumière des données de ces programmes, une variété de questions d’éducation sont mises de l’avant, dont Quel est le degré d’importance des attentes en matière d’éducation?, qui fait l’objet de la quatrième note de recherche de la série.
Le feuillet indique que les attentes des parents en regard du niveau de scolarité constituent un prédicateur pertinent des résultats des jeunes dans l’ensemble des matières. D’ailleurs, plus les attentes sont exprimées précocement, plus l’image que se forment les enfants d’eux-mêmes, quant à leur éventuel cursus scolaire, demeure stable.
La recherche indique également une intéressante roue qui tourne : plus les attentes des parents sont élevées, plus les enfants réussissent, et plus ils réussissent, plus les attentes tendent à s’élever. Il existe donc une influence bidirectionnelle parents-enfants. Fait à noter, on remarque que les attentes formulées auprès des garçons sont généralement plus élevées.
Différences entre anglophones et francophones
Parmi les nombreux résultats statistiques exposés dans le document, on observe une différence significative entre les attentes des anglophones et des francophones. Si plus d’un tiers des premiers aspirent à l’obtention d’une maîtrise ou d’un doctorat par leur enfant, seuls 20 % des francophones véhiculent de telles attentes. L’inverse est aussi vrai : plus d’un tiers des francophones imaginent que leurs jeunes iront au cégep ou dans un établissement de formation professionnelle, alors que chez les anglophones, ce groupe représente moins de 20 % des répondants.
Les attentes des élèves eux-mêmes jouent également un rôle clé dans leur réussite scolaire. Pour en savoir plus, la note Quel est le degré d’importance des attentes en matière d’éducation? est disponible sur le Web (5 pages).