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Écriture cursive : comment le numérique peut jouer un rôle?

Avec la dernière rentrée scolaire, l’apprentissage de l’écriture cursive est redevenu obligatoire dans les écoles de l’Ontario. Au Québec, les établissements scolaires ne sont pas tenus d’enseigner les lettres attachées, mais le ministre croit que cela pourrait être pertinent. Dans ce contexte, l’équipe de l’École branchée s’est demandé comment le numérique pourrait appuyer les élèves dans cet apprentissage.

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Avec la dernière rentrée scolaire, l’apprentissage de l’écriture cursive est redevenu obligatoire dans les écoles de l’Ontario. Au Québec, les établissements scolaires ne sont pas tenus d’enseigner les lettres attachées, mais le ministre croit que cela pourrait être pertinent. Dans ce contexte, l’équipe de l’École branchée s’est demandé comment le numérique pourrait appuyer les élèves dans cet apprentissage.

Le débat revient périodiquement dans l’actualité. Cette fois, c’est en raison d’une décision du gouvernement ontarien. Depuis septembre, les élèves de la province sont tenus d’apprendre à écrire en lettres attachées à partir de la 3e année, et ce, jusqu’en 9e année. L’enseignement de l’écriture cursive était optionnel depuis 2006, mais une réforme du programme d’éducation le rend à nouveau obligatoire. Dans le programme de 3e année, on lit comme objectif « écrire des textes en lettres cursives ayant une forme, une taille, un emplacement et un espacement appropriés ».

Les partisans de ce type d’écriture disent que lorsque les enfants utilisent leurs mains pour écrire, cela les aide à penser davantage aux mots qu’ils écrivent. Des études ont d’ailleurs déjà trouvé que l’écriture cursive permet d’activer des régions du cerveau responsables de la mémoire et de l’acquisition de nouvelles connaissances. D’autres avancent que le fait d’intégrer tôt l’écriture cursive agit comme soutien dans l’apprentissage de la lecture chez les élèves. 

Dans un article qu’elle signe sur le blogue de LEARN Québec, la conseillère pédagogique Josée Guillot affirme que, même si « l’écriture cursive semble avoir plusieurs avantages […], aucune recherche à ce jour ne démontre scientifiquement qu’elle devrait être privilégiée au lieu de l’écriture script ». Par ailleurs, peu importe le type d’écriture privilégié, « le geste graphomoteur doit être automatisé le plus rapidement possible dans l’apprentissage pour que l’élève puisse écrire sans effort cognitif conscient et ainsi se concentrer davantage sur les autres habiletés pour développer sa compétence à écrire ».

Que l’on soit en accord avec l’apprentissage de l’écriture cursive ou qu’on ait des réticences, il reste qu’elle est inscrite dans tous les programmes de formation de provinces du Canada, sauf en Colombie-Britannique et à Terre-Neuve-et-Labrador. Au Québec, le choix du type d’écriture revient aux équipes-écoles et des disparités se font remarquer.

Quelques ressources numériques pour apprendre ou pratiquer l’écriture cursive

Voici quelques applications qui pourraient être utiles pour aider les élèves à pratiquer l’écriture cursive avec le numérique. À utiliser sur des appareils munis d’écran tactile, allant du tableau numérique interactif (TNI) à l’iPad.

Des ressources de l’École branchée pour le personnel enseignant :

Déjà paru sur le site de l’École branchée : Écrire avec les technologies, ça change l’écriture!

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Martine Rioux est rédactrice et gestionnaire de projets d’éditions numériques. Au fil de ses expériences, elle a développé une solide expertise en lien avec la transformation numérique dans divers secteurs d’activités (éducation, culture, administration publique, etc.). Elle maîtrise les subtilités de l’univers numérique, ses enjeux, ses possibilités et sait les vulgariser en deux clics de souris. Elle est notamment rédactrice en chef des médias de l’École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

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