Après une phase de projet-pilote concluante, la bibliothèque scolaire numérique Biblius se déploie maintenant dans les écoles primaires et secondaires du Québec. D’ici la fin de l’année scolaire, tous les centres de services scolaires et les commissions scolaires seront branchés.
« À l’heure où la bibliothèque scolaire vit des changements avec l’introduction du numérique, elle est maintenant considérée comme un carrefour d’apprentissage. Le numérique s’y insère avec les livres numériques et la robotique », a indiqué Nancy Lusignan de Bibliopresto, l’organisme derrière le développement de Biblius. Elle présentait la nouvelle plateforme lors de la plus récente Journée du numérique en éducation.
Le livre numérique peut être un fichier en format PDF, ePub ou audio. Il est soumis à la Loi sur le droit d’auteur au même titre qu’un livre papier. Il est important de rappeler ce point, selon Mme Lusignan. Ainsi, pour permettre le prêt en bibliothèque scolaire, des licences ont dû être signées avec les éditeurs.
La collection partagée de livres numériques, acquise par le ministère de l’Éducation et disponible dans Biblius, compte présentement plus de 400 ouvrages de littérature jeunesse accessibles à tous les élèves et membres du personnel qui y ont (ou auront) accès. Des ajouts seront fait en cours d’année.
Les centres de services scolaires qui le souhaitent pourront faire l’achat d’autres livres. Ceux-ci seront alors disponibles pour eux uniquement à travers le service. Pour l’instant, il n’est pas possible de faire des achats par école ou par classe.
Chaque prêt est valide pour 41 jours, au bout duquel, le livre sera retourné automatiquement. Il est aussi possible de retourner un livre à l’avance. Si un lecteur a déjà emprunté un livre, mais qu’il n’en avait pas terminé la lecture avant de le rendre, au deuxième emprunt, le livre s’ouvrira là où il était rendu.
Les livres numériques offerts dans Biblius peuvent être lus sur tablette, ordinateur, téléphone intelligent. Les enseignants peuvent projeter les œuvres disponibles sur le TNI ou en enseignement à distance. Par contre, dans ce cas, cela doit être en direct, sans enregistrement vidéo.
Les enseignants peuvent assigner une lecture à leurs élèves dans Biblius. Une fois choisis par un lecteur, les livres peuvent être lus hors ligne, ce qui donne la flexibilité aux jeunes de lire où qu’ils soient. Le livre s’ouvrira toujours automatiquement à la page où était rendu le lecteur à chaque connexion.
Des fonctionnalités d’accessibilité de base sont disponibles, comme la possibilité de grossir les caractères, ajuster les interlignes ou les marges, passer en mode nuit. Une fonction de synthèse vocale est intégrée, mais les outils Lexibar ou WordQ peuvent également être utilisés. Mme Lusignan a indiqué que d’autres fonctionnalités sont en développement, comme l’annotation et le dictionnaire. De plus, les enseignants pourront éventuellement pouvoir assigner des lectures à un élève en particulier.
Plusieurs capsules vidéos sont disponibles sur le site pour comprendre et apprendre comment l’utiliser. Autrement, la formation passera majoritairement par les conseillers pédagogiques, les bibliothécaires et les conseillers RÉCIT de chaque milieu.
Le déploiement du prêt de livres numériques en bibliothèque scolaire est l’une des mesures du Plan d’action numérique en éducation. Actuellement, 90 % des élèves du réseau scolaire public ont accès à Biblius. Le branchement se fait à travers le portail Mozaik de la Société GRICS par une intervention du service des technologies de l’information de chaque centre de services scolaire.
Le calendrier de déploiement dans les établissements d’enseignement privés devrait être publié dans les prochains mois. Le déploiement devrait aussi se faire d’ici la fin de 2022. En ce qui concerne, les établissements d’enseignement en dehors des CSS (communautés autochtones et Inuits), une analyse de besoins est en cours
Pour suivre le déploiement et accéder à Biblius : https://projetbiblius.ca/me-connecter-a-biblius/
Déjà paru sur le site de l’École branchée : Les livres numériques arrivent dans les bibliothèques scolaires
Aussi : un billet de Jean-Benoît Dumais de Coopérative des Librairies indépendantes du Québec : Le consensus pour faire naître Biblius
Derrière le geste banal de faire défiler des flux d’actualités se cache un phénomène nommé le « défilement anxiogène », ou « doomscrolling ». Cette habitude numérique, qui fait l’objet de cet article de La Conversation, décrit notre tendance à plonger dans un flot ininterrompu de nouvelles négatives. Un mot qui éclaire autant nos biais cognitifs que notre rapport aux technologies… et qui nous invite à reprendre le contrôle de notre attention.
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Et si programmer, c’était simplement apprendre à penser autrement? Avec son ton bienveillant et ses exemples du quotidien, cet enseignant montre que derrière chaque action — préparer un café, suivre une recette, résoudre un problème — se cache déjà un algorithme. Son objectif : apprivoiser la programmation et donner à chacun, enseignant ou non, le goût d’explorer la logique qui guide nos gestes.
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