De plus en plus, des voix s’élèvent pour réclamer un changement dans le monde de l’éducation. C’est vrai au Québec comme ailleurs dans le monde. Implanter un changement, c’est facile. Ce qui l’est moins, c’est de le faire avec l’adhésion des intervenants de l’école et, naturellement, on se tourne vers la personne qui pilote l’école pour mener le changement. Or, elle va trop vite ou trop lentement. Elle consulte trop ou pas assez. Elle est trop insistante ou trop permissive.
Quelle est la vitesse optimale pour implanter le changement? Quelles sont les principales considérations à tenir en compte? Quelles sont les actions gagnantes pour que la démarche de changement se rende à bon port? Marc-André Girard réfléchit à ces questions.
Il se base sur un des chapitres du livre Le leadership moteur de Michael Fullan. La recette du succès serait essentiellement de faire preuve d’écoute, de rechercher des faits et de tenir compte des humains touchés par le changement. Dans tous les cas, il faut éviter de ralentir. Il faut avancer constamment, même si parfois la vitesse peut varier. Il ne faut surtout pas arrêter la démarche. Bref, le leader doit croire au changement et avancer.
Les 8 principes du changement
- Une introduction prudente dans le nouveau milieu
- Une volonté d’écouter l’équipe déjà en poste et apprendre d’eux (densité de l’expérience)
- Une recherche de faits et la résolution conjointe de problème
- Un diagnostic réfléchi et non hâtif
- Une écoute de tous les intervenants dans l’école (incluant les élèves et les parents)
- Mesurer l’enthousiasme face au changement
- S’assurer de l’adhésion des intervenants
- Élaborer un plan crédible
« Le succès ne vient pas seul.
Michael Fullan
Il faut y contribuer. »
Écouter l’épisode.
Référence : Fullan, M. (2015). Le leadership moteur: comprendre les rouages du changement en éducation. PUQ.