QUÉBEC, le 6 mai 2021 /CNW Telbec/ – Dans la foulée des Rendez-vous pour la réussite éducative : l’éducation au-delà de la pandémie, le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge, et la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, ont lancé aujourd’hui le Plan de relance pour la réussite : l’éducation au-delà de la pandémie, représentant des investissements totalisant 110 M$. Axé sur les élèves, leur engagement et leur réussite, ce plan, réalisé suite à une consultation regroupant près de 60 acteurs du réseau scolaire, de 35 élèves du secondaire ainsi que d’une dizaine de parlementaires de différentes allégeances politiques, sera en application dès l’été 2021 pour permettre d’assurer la persévérance scolaire et de favoriser la réussite éducative des élèves du Québec.
Des mesures concrètes
Le plan vise plus précisément à réduire les écarts en matière d’apprentissage, et à favoriser le bien-être des élèves et du personnel, en plus d’augmenter les occasions de sortir, de bouger et de profiter du plein air, notamment par les mesures suivantes :
- 60 M$ pour la poursuite du programme national de tutorat pour faire en sorte que les élèves les plus vulnérables bénéficient d’un soutien pédagogique supplémentaire et qu’ils puissent créer de nouveaux liens qui leur permettront de renforcer leur motivation et de favoriser leur bien-être. Une partie de la somme allouée pour cette mesure (7,2 M$) est réservée aux élèves inscrits dans les centres d’éducation des adultes et de formation professionnelle, afin de soutenir leur réussite éducative;
- 4,7 M$ pour l’embauche d’agents en soutien consacrés au renforcement du lien entre l’école et la famille afin de tisser un filet de protection autour des jeunes présentant des facteurs de vulnérabilité, issus de milieux défavorisés ou vivants dans des situations de précarité découlant de la pandémie;
- 19 M$ pour mettre en œuvre différentes initiatives de soutien additionnel en formation et accompagnement du personnel scolaire, notamment pour des problèmes plus spécifiques, comme la santé mentale et le bien-être des élèves. Ces sommes permettront notamment l’embauche de ressources spécialisées, la libération du personnel à des fins de formation et l’achat de matériel. Les écoles auront l’autonomie nécessaire pour mettre en place les initiatives les plus porteuses selon les besoins identifiés dans leurs milieux;
- 6 M$ pour offrir une sortie éducative à chaque élève du primaire, en classe nature (classe rouge en automne, classe blanche en hiver et classe verte au printemps) ou en classe découverte, c’est-à-dire une sortie se déroulant dans un environnement autre que la nature, souvent en milieu urbain, avec comme préoccupation un aspect culturel, sportif, artistique, scientifique ou historique;
- bonification de 2 M$ pour un total de 11,7 M$ pour le programme À l’école, on bouge!, qui vise à soutenir des établissements d’éducation préscolaire et d’enseignement primaire afin que l’ensemble de leurs élèves soient physiquement actifs tous les jours de classe pendant au moins 60 minutes, y compris les cours d’éducation physique et à la santé prévus à leur horaire.
Partenariat de deux ans pour des camps pédagogiques pendant l’été
En complément de ces mesures, les ministres annoncent la conclusion d’un partenariat de 8,8 M$ sur deux ans avec le Réseau québécois pour la réussite éducative pour la mise en place d’activités pédagogiques pendant la période estivale. Dès cet été, ces activités pour les jeunes constitueront un accompagnement supplémentaire pour soutenir les élèves vulnérables et permettront d’atténuer les impacts négatifs du phénomène de la glissade de l’été.
Les choix d’activités sont effectués selon les milieux et les besoins des jeunes (ex. : animation d’ateliers de lecture, bibliomobile, clubs de lecture, camp de jour avec volet pédagogique, camp pour adolescents pour aider à la motivation scolaire, animation d’ateliers permettant une préparation à la transition entre le primaire et le secondaire). Ces activités leur seront proposées dans une visée complémentaire aux apprentissages, mais également selon une approche agréable et ludique.
Savoirs essentiels, bulletins et épreuves ministérielles
Pour assurer un retour progressif à la normale en ce qui concerne les encadrements pédagogiques, des modifications devront être apportées au Régime pédagogique. Avec les changements envisagés, l’année scolaire 2021-2022 serait divisée en deux étapes de durée similaire, avec la pondération suivante : 40 % pour la première (août 2021 à janvier 2022) et 60 % pour la deuxième (février 2022 à juin 2022). Des communications aux parents devront être faites à la mi-étape pour les tenir informés de la progression de leur enfant. Par ailleurs, les examens ministériels obligatoires seraient réintroduits avec une pondération ajustée à 10 % au lieu de 20 %. L’ensemble des épreuves uniques seraient aussi réintroduites pour les 4e et 5e années du secondaire et leur pondération serait également ajustée à 20 % au lieu de 50 %. On vise ainsi un retour progressif à la normale dans le réseau scolaire. Précisons que les savoirs essentiels à prioriser en cohérence avec les épreuves qui seront réintroduites et réajustées par le Ministère seront disponibles pour les enseignants dès juin afin de bien préparer la prochaine rentrée scolaire.
Plan de relance pour la réussite éducative : « Un plan que nous attendions impatiemment qui tient compte de la période transitoire que nous vivons » – AMDES
MONTRÉAL, le 6 mai 2021 /CNW Telbec/ – Comme l’a déclaré la présidente de l’AMDES, Kathleen Legault : « L’improvisation en éducation a été durement vécue dans les milieux au cours de la dernière année. Quand on sait que la rentrée se planifie dès janvier, il était temps que le plan soit rendu public. Nous le partageons dans les grandes lignes, car il reflète ce que nous avions demandé lors des consultations, notamment les apprentissages essentiels, les deux étapes, le respect de l’autonomie des établissements scolaires pour déterminer les moyens et les mesures à mettre en place pour répondre aux besoins des élèves. »
L’AMDES a tenu à rappeler que le très grave problème de la pénurie de personnel demeure un défi majeur et on ne retrouve pas d’actions concrètes aux effets immédiats pour y remédier. Les avancées récentes pour valoriser la profession enseignante sont un premier pas, mais ne règlent rien pour les autres personnels.
« À Montréal, on ne peut qu’applaudir le partenariat renforcé avec les organismes communautaires et l’engagement du réseau Réussite Montréal avec qui nous travaillons déjà depuis des années. Le communautaire est essentiel surtout dans les quartiers plus défavorisés et nous nous réjouissons qu’il soit mieux outillé pour contribuer au soutien des élèves, » a indiqué la présidente de l’AMDES.
Source: AMDES
La Fédération des établissements d’enseignement privés s’inquiète des délais pour recevoir les balises sanitaires pour la rentrée 2021
Montréal, 6 mai 2021 – La Fédération accueille avec satisfaction le Plan de relance éducative présentée par le ministre de l’Éducation ce matin. La Fédération est en accord avec les orientations et les principes de ce plan et assure son entière collaboration au ministre et au ministère pour amener à la réussite tous les élèves qui lui sont confiés.
La Fédération tient toutefois à rappeler que le tutorat est une approche qui a une portée limitée. Cela peut aider les élèves à court terme, mais il faudrait davantage miser sur le personnel de l’école pour bien soutenir les élèves qui éprouvent des difficultés, en veillant à avoir davantage de ressources sur le
terrain. Les écoles privées, qui accueillent près de 20 % d’élèves ayant des défis particuliers au secondaire, considèrent que la meilleure façon d’accompagner ces élèves est de compter sur du personnel enseignant disponible quelques heures par semaine pour offrir des périodes de récupération en petits groupes et d’offrir du soutien par des ressources spécialisées. Pour respecter le principe de flexibilité, les écoles devraient être en mesure de déterminer l’utilisation des montants alloués au tutorat et à l’ajout de ressources sur le terrain, selon les besoins de leurs élèves.
« L’accompagnement des élèves par du personnel de l’école favorise la continuité et la collaboration pour la réussite de l’élève, explique David Bowles, président de la Fédération. Selon nous, la meilleure utilisation de tout budget additionnel est d’ajouter des ressources pour mieux soutenir le personnel
enseignant (orthopédagogues, TES, psychoéducateurs, enseignants libérés pour soutenir des élèves en difficulté). »
La Fédération tient aussi à faire part de son inquiétude quant aux délais prévus pour la diffusion des balises sanitaires pour la rentrée 2021. La préparation des groupes et des horaires se fait généralement au printemps en prévision de l’année scolaire suivante.
« Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre en éducation, il est essentiel pour les écoles de pouvoir planifier la rentrée quelques mois à l’avance, afin d’être fin prêt lorsque les élèves retournent à l’école, » indique M. Bowles.
Source : FEEP
Plan de relance pour la réussite éducative – La FCSSQ se réjouit de voir ses propositions mises en oeuvre
QUÉBEC, le 6 mai 2021 /CNW Telbec/ – La Fédération des centres de services scolaires du Québec salue favorablement le Plan de relance pour la réussite éducative présenté aujourd’hui par le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge et la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest.
« L’année scolaire qui se terminera bientôt a été une année toute particulière. Il en est de même pour celle qui s’en vient. Il était essentiel pour les centres de services scolaires de pouvoir prévoir adéquatement la prochaine rentrée. La prévisibilité prévue au Plan de relance est très bien accueillie. Également, il était très important de laisser de la flexibilité au réseau de l’éducation. Chaque centre de services scolaire connaît ses élèves, leurs besoins et les priorités de chaque école. La Fédération constate avec une grande satisfaction que plusieurs mesures de notre mémoire conjoint avec l’Association des directions générales scolaires du Québec ont été prises en compte par le ministre et seront mises en œuvre par notre réseau, en respect de l’expertise des personnes engagées sur le terrain », a précisé la présidente-directrice générale de la FCSSQ, Mme Caroline Dupré.
« Nous sommes également satisfaits du maintien des deux étapes et de l’augmentation du nombre de communications aux parents, afin d’assurer le meilleur soutien possible aux élèves, en collaboration avec les familles. Le programme tutorat déjà appliqué se poursuivra et sera bonifié; nous ajouterons les élèves en formation professionnelle et en formation générale des adultes qui seront identifiés par les équipes-écoles. Je tiens d’ailleurs à assurer du total engagement des centres de services scolaires envers les élèves, afin de soutenir leur persévérance et leur réussite », a-t-elle conclu.
Source : FCSSQ
Plan de relance pour la réussite éducative – La réussite des élèves au cœur du plan de relance
QUÉBEC, le 6 mai 2021 /CNW Telbec/ – L’Association des directions générales scolaires du Québec (ADGSQ) est rassurée par les investissements de 110 M$ dévoilés aujourd’hui par le ministre Jean-François Roberge et la ministre Isabelle Charest dans le cadre du Plan de relance pour la réussite éducative faisant suite aux récentes consultations du réseau. Toutes les mesures annoncées vont constituer d’importants leviers afin que les élèves puissent poursuivre leur engagement vers dans leur réussite à compter de la prochaine période estivale.
Ayant participé avec grand intérêt aux consultations lors des Rendez-vous pour la réussite éducative, l’ADGSQ salue à nouveau l’écoute du ministre à l’endroit des directions générales pour orienter les priorités et cibler des mesures concrètes, pertinentes et adaptées à la réalité scolaire actuelle.
Un plan de relance qui prend appui sur les recommandations des partenaires du réseau doit être salué par les premiers dirigeants du réseau que représentent les directions générales et ce plan clair << au-delà de la pandémie >> saura sans doute être une source de mobilisation significative de tous les acteurs interpelés par la mission éducative; qu’elle se réalise à l’école ou à l’extérieur des établissements.
<< Le plan de relance du ministre est solide et résolument axé vers des mesures variées visant notamment la consolidation du programme de tutorat, l’embauche et la formation de personnel ainsi des activités moins académiques pour que les élèves continuent de se développer dans des conditions qui favorisent leur réussite et leur bien-être. >>, a déclaré M. Lucien Maltais, président de l’ADGSQ.
<< Avec cette vision mobilisatrice, les directions générales réaffirment leur engagement à continuer à tout mettre en œuvre pour actualiser les volontés du gouvernement, et particulièrement celles du ministre de l’Éducation et de la Ministre déléguée, afin d’être un partenaire faisant partie de la solution et de continuer à mettre leur leadership au profit de la mobilisation des tous les acteurs qui doivent assurer, ensemble, la réussite des élèves >>, de conclure M. Maltais.
Source : ADGSQ
Plan de relance pour la réussite – Les parents sont toujours au rendez-vous
QUÉBEC, le 6 mai 2021 /CNW Telbec/ – La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) et l’Association des comités de parents anglophones (EPCA) saluent les mesures annoncées aujourd’hui par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, et la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest.
Les parents sont au rendez-vous depuis plus d’un an pour accompagner leurs enfants vers la réussite dans ce contexte particulier. Ils et elles aiment parler de réussite et veulent être impliqués et informés des décisions. Des sondages menés auprès des parents au cours de l’année scolaire ont révélé une augmentation de la satisfaction par rapport aux communications envoyées aux familles en lien avec les mesures sanitaires et les cas de covid-19 dans leur école. Nous devons aussi arriver à ce niveau de satisfaction pour les communications liées à la réussite et aux progrès de nos enfants.
Les mesures annoncées sont un pas dans la bonne direction, notamment la création du rôle d’agent de liaison dans les écoles en milieux défavorisés, une demande de longue date des parents que nous espérons voir s’élargir à toutes les écoles.
Les deux communications envoyées aux parents en cours d’année, annoncées aujourd’hui, devraient cependant être des rencontres individuelles où un échange peut avoir lieu. Ces échanges sur le progrès de l’élève favorisent des transitions scolaires harmonieuses, la coéducation et l’implication des parents. Ce minimum de deux rencontres devrait même être bonifié pour les parents d’élèves ayant des besoins particuliers.
Plan de réussite individualisé
Ceci étant dit, la FCPQ et EPCA sont déçues que leur proposition de plan de réussite individualisé (PRI) ne soit pas retenue cette année. Nous sommes convaincus que cet outil aiderait les élèves, mais aussi les parents et le personnel scolaire, non seulement en améliorant la collaboration et les communications, mais aussi et surtout pour favoriser la réussite de tous les élèves. Nous continuerons à mettre de l’avant le PRI et ses avantages.
Tutorat et soutien aux élèves
La poursuite du programme de tutorat est bien accueillie. Les parents réitèrent toutefois l’importance de ne pas mettre de critères restrictifs pour l’admissibilité au tutorat. Le programme devrait être disponible pour tous les élèves qui en ont besoin. De plus, les demandes provenant des parents estimant que leur enfant a besoin de cet accompagnement devraient être prises en sérieuse considération.
Par ailleurs, les activités pédagogiques pendant l’été répondent à un réel besoin, notamment pour les élèves vulnérables et pour les communautés anglophones et allophones. Nous saluons l’octroi de ce partenariat au Réseau pour la réussite éducative, une organisation solide et de confiance. Ces activités estivales devraient demeurer un choix pour les familles et devraient être ciblées en collaboration avec des organisations locales pour bien répondre aux besoins.
Motivation des jeunes
Les parents ont de nombreuses fois mis de l’avant l’importance des activités parascolaires et de la socialisation pour la motivation des jeunes. Nous accueillons donc avec satisfaction la bonification de programmes qui permettent aux jeunes de bouger et de faire des sorties éducatives, tels que À l’école, on bouge!
Rentrée 2021-2022
Avec l’annonce d’une campagne de vaccination pour les ados avant la prochaine rentrée scolaire, nous avons espoir que tous les élèves pourront retourner physiquement à l’école. C’est une bonne nouvelle pour nos jeunes, qui ont accès à de l’encadrement et à des services adaptés à leurs besoins à l’école, en plus de bénéficier des interactions sociales.
Nous sommes satisfaits de l’échéancier proposé pour nous informer des décisions concernant les mesures sanitaires et des ajustements au plan de la rentrée au besoin et nous serons bien sûr à l’écoute.
Pour consulter ce communiqué en anglais, cliquez ici.
Plan de relance pour la réussite scolaire – Des moyens modestes devant des besoins immenses
MONTRÉAL, le 6 mai 2021 /CNW Telbec/ – Réagissant à l’annonce du gouvernement du Québec du Plan de relance pour la réussite scolaire, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) qualifie de modestes les sommes annoncées, compte tenu de l’explosion des besoins dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, et même avant.
Ainsi, la présidente de la Centrale, Sonia Ethier, salue l’injection de 110 millions de dollars déjà prévue au budget, mais juge dès le départ que le montant sera insuffisant pour répondre à la hausse importante de la demande pour répondre aux besoins des élèves et du personnel. « Des investissements de moins de 40 000 dollars par établissement scolaire vont aider, mais ne suffiront pas à répondre aux problèmes structurels qui affligent nos réseaux.
« L’annonce d’aujourd’hui clarifie le plan de match jusqu’à l’été 2022, ce qui est une bonne chose. Toutefois, les besoins engendrés par la crise iront bien au-delà de ce moment. Dans cet esprit, nous attendons toujours un plan de match qui dépasse le moyen terme et qui ratisse plus large, en assurant un arrimage cohérent des diverses mesures gouvernementales visant à réduire les répercussions de la pandémie.
« Le plan prévoit un certain suivi de l’évolution de la situation et parle d’encourager la recherche, mais on ne doit pas focaliser uniquement sur les bonnes pratiques et les innovations pédagogiques. On a aussi besoin de recherches pour mieux comprendre comment la pandémie affecte les élèves et les adultes en formation en fonction de leurs différenciations socioéconomiques, ethnoculturelles et de genre afin de mettre en place des mesures appropriées et structurantes à plus long terme », explique Sonia Ethier.
Dans les mesures déployées, la CSQ souligne le 60 millions de dollars dédié au tutorat, mais émet des craintes, étant donné que le rattrapage et l’encadrement reposent presque exclusivement sur les épaules du personnel scolaire, qui est déjà surchargé. « Si la poursuite du programme national de tutorat est indiscutablement bienvenue, plusieurs questions demeurent sur le “comment” », dit Sonia Ethier.
Parmi les différentes mesures annoncées, la mise en place d’activités estivales, pour une durée de deux ans, est perçue positivement par la CSQ puisqu’elle aidera à amoindrir les pertes d’acquis des élèves lors de la période estivale. Toutefois, le montant de 5 millions de dollars consacré pour la réussite scolaire des élèves autochtones apparaît comme étant dérisoire et négligeable pour répondre aux besoins criants de ces communautés.
Les grands oubliés : la formation professionnelle et l’éducation des adultes
Une nouvelle fois, la CSQ déplore que la formation professionnelle (FP) et la formation générale des adultes (FGA) soient les grands oubliés de l’annonce d’aujourd’hui, malgré le dégagement de 7,2 millions de dollars réservés pour le tutorat. Pour la présidente de la Centrale, les sommes sont absolument insuffisantes. « Dans la dernière année seulement, beaucoup d’élèves en FP ou FGA ont quitté le réseau ou abandonné en raison de la pandémie. Devant ces nombreux abandons, les centres de formation professionnelle et d’éducation des adultes font face à une crise de leur financement et nécessitent un soutien financier plus important que jamais. L’ajout de sommes importantes, comme nous le réclamions lors du Rendez-vous pour la réussite éducative, aurait permis de pallier le manque de financement qui a été engendré par l’abandon des nombreux élèves. La formation professionnelle et la formation générale des adultes sont, malheureusement encore, les grands oubliés de l’annonce d’aujourd’hui », plaide la présidente de la CSQ.
Source : CSQ