Au début de l’été 2014, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) inaugurait, en collaboration avec l’Institut d’éducation de l’Université de Londres, un premier MOOC portant sur l’enseignement et l’utilisation des TIC au primaire. À la fois théorique et pratique, ce MOOC se déroule sur la plateforme Coursera.
Intitulé « ICT in Primary Education: Transforming children’s learning across the curriculum », le MOOC (massive open online course, un cours totalement gratuit) se veut un lieu d’échange entre les différents acteurs du milieu primaire. Il s’adresse donc à la fois aux enseignants, aux directions d’établissements, aux professionnels ainsi qu’à toute personne intéressée par l’utilisation et l’enseignement des TIC auprès des enfants. Les récits de pratique, les partages d’expériences et les études de cas proviennent de nombreux pays et enrichissent les apprentissages.
Pour sa première édition, le MOOC a enregistré plus de 7 000 inscriptions provenant de près de 70 pays. Bien qu’il n’y ait pas d’autre session prévue prochainement, il est possible de s’inscrire sur une liste pour être informé de sa prochaine tenue.
Développé sous la direction de Diana Laurillard, de l’Institute of Education de l’Université de Londres, sur la base des travaux de l’Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation, le cours a quatre objectifs principaux :
- aider le milieu primaire à intégrer les TIC dans l’enseignement;
- développer l’usage des TIC dans l’enseignement primaire;
- soutenir les différents intervenants dans les obstacles qu’ils rencontrent;
- innover sur le plan pédagogique à l’aide des TIC.
L’école du 21e siècle, les impacts positifs que peuvent avoir les TIC sur l’enseignement et le développement du savoir, leur utilisation comme agent de changement dans le domaine de l’éducation et les façons de surmonter les obstacles qu’elles peuvent engendrer au quotidien figurent parmi les thèmes abordés dans le cours.
L’animation du MOOC est notamment assurée par huit spécialistes provenant de partout sur la planète, dont Florian Meyer, de l’Université de Sherbrooke. Il faut compter environ quatre à dix heures de travail par semaine afin de compléter les différentes activités du cours. Bien qu’il soit dispensé en anglais, des sous-titres en français permettent aux apprenants de le suivre facilement.
Pour plus d’informations concernant le contenu abordé et les différentes modalités, vous pouvez consulter la page du cours.