ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

Une application pour évaluer les élèves en temps réel imaginée par un enseignant

L’application québécoise AMÉÉ (pour « Application mobile d’évaluation des élèves ») est née à la suggestion d’un enseignant spécialiste qui souhaitait mieux connaitre les forces et faiblesses de ses élèves sans passer le peu de temps dont il dispose avec eux à prendre des notes sur papier.

Publié le :

Classé dans :

Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. N'hésitez pas à nous écrire si vous en trouvez!

L’application québécoise AMÉÉ (pour « Application mobile d’évaluation des élèves ») est née à la suggestion d’un enseignant spécialiste qui souhaitait mieux connaitre les forces et faiblesses de ses élèves sans passer le peu de temps dont il dispose avec eux à prendre des notes sur papier.

En 2010, Vincent Morissette, enseignant en éducation physique et à la santé au primaire à l’école des Hauts-Clochers (CS des Découvreurs), a acheté son premier iPad et a eu l’idée de cette application pour favoriser l’observation et l’évaluation du potentiel de ses élèves.

Il se rappelle en particulier d’un élève de 6e année qu’il a aidé à se prendre en main au niveau de sa santé physique et psychologique. Grâce à son intervention, cet élève a pu travailler sur lui-même pour grandir intérieurement et forger sa personnalité, en plus d’intégrer l’équipe de football au secondaire.

M. Morissette aurait bien aimé avoir un tel impact sur chacun de ses élèves, mais la courte heure hebdomadaire qu’il passe avec eux lui permet difficilement de tous bien les connaitre. En effet, « pour bien reconnaitre les forces et défis d’un élève, il faut prendre beaucoup de notes et l’observer en temps réel. Avec le papier-crayon, cela est impossible puisqu’il faut baisser constamment les yeux pour écrire », nous explique-t-il.

C’est de là que lui est venue l’idée d’une application contenant des données préenregistrées permettant de consigner en quelques clics des notes sur les observations, dans le but de produire des rapports visuellement compréhensibles pour l’enfant afin qu’il sache plus précisément ce qu’il doit travailler. En plus, cet outil facilite la communication entre tous les intervenants de l’école, sans alourdir la tâche de l’enseignant.

C’est ainsi qu’après discussion avec des programmeurs est née AMÉÉ. L’application s’adresse à tous les enseignants, pas seulement à ceux d’ÉPS. En effet, AMÉÉ contient une base de données de toutes les compétences à évaluer du programme de formation de l’école québécoise, que l’enseignant peut sélectionner selon ses besoins. De plus, elle permet de pondérer facilement toutes les activités. À la fin d’une étape, il suffit de cliquer sur un bouton et l’application produit tous les rapports nécessaires sur chaque élève en PDF.

Cependant, l’avantage majeur pour Vincent Morissette est que cet outil lui permet d’aider le plus d’élèves possible de façon simple et efficace. « Une application créée par des enseignants, pour des enseignants », conclut-il. On peut voir ici une vidéo de présentation qui montre son fonctionnement plus en détails.

 

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999.

Commentaires, reproduction de textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, X, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n'est pas permis de reproduire les articles de l'École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l'organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l'intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'infolettre Hebdo mardi #Actu et vendredi #DevProf pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Faites briller vos projets pédagogiques et pratiques gagnantes!

Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer d'autres acteurs de l'éducation à innover pour améliorer la réussite éducative! L'École branchée vous offre ses pages pour faire circuler l'information dans le milieu scolaire, alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >

À lire aussi

Pourquoi évaluer avec Microsoft Forms?

Évaluer peut parfois s'avérer un défi, mais le véritable défi réside dans la capacité à évaluer avec précision afin de dresser un portrait juste de chaque élève. Saviez-vous que Microsoft Forms, un outil tout simple, peut devenir un puissant allié dans ce processus? Voici comment!

Et s’il devenait normal de se tromper?

Bien que l’erreur puisse être considérée comme une source d’apprentissage, elle n’est pas valorisée dans notre système éducatif. Pourtant, qui peut se vanter d’avoir appris à faire quelque chose de nouveau au premier essai? Et si on utilisait la programmation informatique pour transformer nos perceptions (et celles des élèves) par rapport à l’erreur?

Les enjeux éthiques liés à l’utilisation du numérique pour l’évaluation

Certains enjeux éthiques surgissent lorsqu’il est question d’évaluation à l’aide d’outils numériques en éducation. Le sujet a récemment fait les manchettes alors que des élèves ont pu utiliser le dictionnaire Usito lors de l’examen d’écriture de 5e secondaire. « Et si on commençait par déconstruire le concept d’évaluation? », c’est la question que pose un groupe de chercheurs. Ils en ont récemment discuté dans le cadre du congrès de l’Acfas.