Le projet Tomatosphère a été reconduit pour les années 2011 à 2014! On estime que d’ici la fin de l’année, 14 000 classes du Canada et des États-Unis auront participé à cette expérience lancée il y a neuf ans.
Cette année, les classes participantes recevront deux sachets de 40 semences de plants de tomates, le premier de graines « témoins » et le second de semences soumises à des conditions simulant l’environnement spatial à l’Université de Guelph. « Ce traitement simule une situation dans laquelle un problème surgit dans le système d’entreposage à bord de l’engin spatial. Les semences sont exposées à l’environnement spatial (des températures de ‑90 °C) et des pressions extrêmement basses », mentionne-t-on sur le site. Les élèves seront amenés à comparer les taux de germination et pourront faire état du rythme de croissance et de développement de leurs plants.
« L’objectif de Tomatosphère est double. Il consiste d’abord à instruire et à inspirer les jeunes élèves puis à paver la voie aux explorations spatiales prolongées qui nous mèneront finalement sur Mars », indique-t-on sur le site. Actuellement, les véhicules spatiaux peuvent seulement transporter les ressources pour de courtes missions. La Station spatiale internationale doit être réapprovisionnée sur une base régulière. Or, un voyage vers Mars prendrait plus de deux ans. Produire de la nourriture dans l’espace fournirait une partie de la solution, d’autant que les plantes éliminent le dioxyde de carbone dans l’air grâce à la photosynthèse. La tomate est l’un des aliments envisagés en vue de la création d’une « ferme martienne ».
À cette expérience s’ajoutent des modules facultatifs à l’intention des enseignants et des élèves permettant d’explorer des thèmes comme la nutrition lors d’un voyage vers Mars et l’environnement martien. La section du site destinée aux élèves propose aussi des liens pour en apprendre davantage sur l’espace.
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