Communiqué – Pour sensibiliser davantage les élèves aux enjeux actuels, notamment liés aux changements climatiques et au développement accéléré des nouvelles technologies, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, a annoncé aujourd’hui son intention de réviser les programmes d’études en science et technologie du primaire et du secondaire. Il en a fait l’annonce ce matin lors de sa participation au congrès annuel de l’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec.
Une implantation en deux temps
Le gouvernement reconnaît le travail important qui se fait concernant l’implantation obligatoire du nouveau programme Culture et citoyenneté québécoise dès l’automne 2024 et la révision du programme Français, langue d’enseignement dès l’automne 2025.
C’est pourquoi l’implantation du nouveau programme d’études en science et technologie se fera de façon facultative en 2026-2027 et de façon obligatoire dès l’automne 2027 au primaire. Les programmes d’études en science et technologie du secondaire seront, quant à eux, actualisés et implantés de façon facultative en 2028-2029 et de façon obligatoire dès l’automne 2029.
« Les programmes d’études en science et technologie sont en cours depuis 2001 pour le primaire et 2006 pour le secondaire. Il est donc nécessaire que nos jeunes aient accès à des notions plus actuelles. Je suis très heureux de lancer cette révision des programmes d’études de science et technologie, qui permettront aux élèves d’apprendre de la matière plus moderne, adaptée aux réalités d’aujourd’hui. Ces changements contribueront notamment à mieux les sensibiliser aux enjeux des changements climatiques. »
Bernard Drainville, ministre de l’Éducation
Réaction de l’Association des Enseignants en Science et Technologie du Québec (AESTQ)
Communiqué – L’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec (AESTQ) tient à partager tout son enthousiasme et sa fierté suite à l’annonce du ministre de l’Éducation, Monsieur Bernard Drainville, faite lors du 56e congrès annuel de l’AESTQ, qui se tient actuellement à Drummondville.
Rassemblant cette année plus de 500 participants et proposant une centaine d’activités de développement professionnel sous le thème “Enseigner les enjeux climatiques, l’éducation pour passer à l’action”, cet événement revêt une importance capitale pour l’éducation scientifique et technologique au Québec.
L’AESTQ se réjouit de l’engagement positif du ministre de l’Éducation à réviser les programmes de science et de technologie dans nos écoles, en y incluant davantage de contenu relatif à la crise climatique et d’autres défis actuels. Dans un monde en perpétuelle évolution, il est impératif que nos programmes éducatifs reflètent les avancées scientifiques et technologiques récentes, préparant ainsi nos élèves aux défis du XXIe siècle.
L’AESTQ est particulièrement fière de souligner cette annonce faite lors de son congrès annuel. Cette étroite collaboration témoigne de l’importance que le ministère accorde à l’avis des enseignants et des professionnels de l’éducation, qui se trouvent en première ligne pour dispenser ces programmes.
Depuis plus d’un an, l’AESTQ travaille activement à influencer le ministère de l’Éducation en faveur de cette révision des programmes. Notre collaboration avec Marie Maltais, une jeune étudiante engagée dans cette cause, a été particulièrement fructueuse. Marie a apporté un point de vue précieux sur les besoins éducatifs des élèves d’aujourd’hui en matière de science et de technologie. Cette annonce fait d’ailleurs suite à une rencontre qui a eu lieu en mai dernier entre le ministre, Marie Maltais et Camille Turcotte, directrice générale de l’AESTQ.
L’AESTQ est convaincue que cette révision des programmes de science et technologie sera bénéfique pour nos élèves, en les préparant adéquatement à relever les défis de demain, et pour le Québec dans son ensemble, en renforçant la compétitivité de notre société dans le domaine de la science et de la technologie.
Finalement, l’AESTQ exprime sa profonde gratitude envers le ministre Bernard Drainville pour son engagement en faveur de l’éducation scientifique et technologique au Québec. Nous nous réjouissons de travailler en étroite collaboration avec le ministère de l’Éducation au cours des prochains mois pour concrétiser cette révision des programmes de manière fructueuse.
À propos de l’AESTQ :
L’AESTQ est un regroupement professionnel à but non lucratif réunissant l’ensemble des intervenants en enseignement de la science et de la technologie de tous les ordres d’enseignement, du préscolaire à l’université, en passant par l’éducation aux adultes et l’adaptation scolaire. Elle a pour mission de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement de la science et de la technologie afin que la culture scientifique prenne une place importante au Québec.