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Des ressources pour la Semaine de l’éducation aux médias

Jusqu'au 31 octobre, la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information (#SemEduMedias) souligne l’importance de développer des compétences et un sens critique aiguisé pour mieux comprendre l’information à laquelle nous sommes continuellement exposés. Voici de belles idées pédagogiques sur le sujet pour souligner la semaine!

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Du 24 au 31 octobre, la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information souligne l’importance de développer des compétences et un sens critique aiguisé pour mieux comprendre l’information à laquelle nous sommes continuellement exposés. Par exemple, face à l’abondance d’information circulant au sujet de la pandémie actuelle, l’éducation aux médias devient plus nécessaire que jamais pour permettre aux jeunes, habitués à surfer d’un média social à l’autre, de faire la part des choses à travers tout ce qu’ils consultent.

« La vérification des informations que nous consultons en ligne doit devenir une habitude, comme boucler sa ceinture de sécurité, a indiqué Kathryn Ann Hill, directrice générale de HabiloMédias. Il s’agit d’une compétence rapide et facile que nous pouvons tous appliquer pour stopper la désinformation. Il faut non seulement enseigner aux jeunes Canadiens comment vérifier le contenu qu’ils voient en ligne, mais aussi les amener à en faire une habitude. »

En 2016, Normand Landry, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains et professeur à la TÉLUQ, et Sonia Lefebvre, professeure au département des sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières, avaient déjà identifié les cinq raisons pour s’investir dans une démarche d’éducation aux médias.

  1. Développer des compétences qui permettront aux élèves d’utiliser les  technologies médiatiques numériques de manière optimale et d’en comprendre le fonctionnement.
  2. Développer chez les étudiants un regard critique sur les médias, les contenus médiatiques et les acteurs qui produisent et diffusent ces contenus.
  3. Favoriser l’adoption d’une conduite éthique et responsable avec les médias, particulièrement sur Internet et les réseaux sociaux.
  4. Développer chez les étudiants des compétences informationnelles, notamment par la recherche et l’analyse de l’information.
  5. Développer des compétences qui permettront aux élèves de s’exprimer et d’exercer leur créativité à l’aide des technologies médiatiques.

Voici quelques ressources et activités à utiliser avec les élèves pour souligner cette semaine importante.

Résister à la désinfodémie

Historiquement, la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information est organisée par l’UNESCO. Le site web de l’organisme regorge d’ailleurs de références utiles. Pour 2020, le thème choisi est : Résister à la désinfodémie : L’éducation aux médias et à l’information pour tous et par tous. D’ailleurs, le mot désinfodémie peut en soi découler sur une belle discussion avec les élèves au sujet de la contraction ou de l’utilisation du jeu de mots.

  • Désinformation
    Information erronée ou déformant la réalité, qui est transmise au moyen des médias de masse ou des médias sociaux, dans le but de manipuler l’opinion publique.  
  • Infodémie 
    Surabondance d’informations, de véracité très variable, concernant un problème d’ordre public et particulièrement d’actualité, qui entrave sa résolution en empêchant la population générale de trouver des informations fiables et d’agir en conséquence. 

Quelques idées d’activités supplémentaires

Des ressources produites par l’École branchée

  • Des articles traitant du sujet des fausses nouvelles.
  • Le numéro du printemps 2020 du magazine École branchée, intitulé « L’urgence d’éduquer aux médias », qui est spécialement offert à 50 % de rabais pour souligner cette importante semaine, en utilisant le code promo : urgence-50-semaine-edu.

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Après des études en communication publique, Martine a été journaliste pour différentes publications, avant de poursuivre sa carrière comme conseillère en communications interactives chez La Capitale, groupe financier, puis chez Québec numérique, organisme dont elle a pris la direction générale avant de faire le saut comme conseillère politique au cabinet du ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale. Elle est aujourd'hui rédactrice en chef adjointe et chargée de projets spéciaux à l'École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

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