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Balado Rencontres numériques – La réalité virtuelle

Dans cet épisode, Martine Rioux discute avec Harold Dumur de l'entreprise OVA. Il parle de l'importance de comprendre les technologies d'aujourd'hui pour créer celles de demain. Harold a fait partie de la deuxième cohorte du programme PROTIC dans les années 90. Il est convaincu que cela a fait une différence dans son cheminement professionnel par la suite.
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Table des matières

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Les Rencontres numériques, présentées sous forme de balado, visent plus précisément à mettre en lumière des personnes qui oeuvrent dans des domaines technologiques porteurs afin qu’ils nous parlent de leur réalité au travail et des liens à faire avec le milieu scolaire.

Dans cet épisode, Martine Rioux discute avec Harold Dumur de l’entreprise OVA. Lorsqu’il a lancé son entreprise, en proposant un environnement de formation immersif en ligne à une grande entreprise américaine, il s’est lancé dans le vide. Il se rappelle que peu de gens pouvaient décrire ce qu’était la réalité virtuelle il y a une dizaine d’années.

« Il existait déjà plusieurs plateformes d’apprentissage en ligne. Je cherchais qu’elle serait la prochaine technologie du e-learning. Je la voyais en tridimensionnelle », se rappelle-t-il. C’est comme ça que son aventure entrepreneuriale a débuté. Aujourd’hui, la plateforme qu’il propose est un outil de création de formation en réalité virtuelle que les clients peuvent moduler à leur image (un peu comme il est possible de créer un site Web en se servant des modèles de WordPress ou Wix).

Selon lui, la pandémie a définitivement donné un élan à tous les types de technologies associés à la réalité virtuelle. « On cherche de nouvelles expériences en ligne, sans se déplacer, puis on veut créer des communautés. » Et ce sera ça, le métavers? « Le métavers est en construction. Ce sera sûrement un prolongement de la réalité virtuelle, ce sera une réalité mixte plus légère qu’on pourrait utiliser avec un clavier et une souris, sans casque, à la manière d’un jeu vidéo », prédit-il.

Et l’apprentissage immersif, ça fonctionne? «  Oui, ça contribue vraiment à l’apprentissage! » Il donne l’exemple d’un test qui a été réalisé sur des élèves de 12-13 ans au Japon. Une classe en apprentissage traditionnelle et une classe en apprentissage immersif ont été étudiées. Les deux groupes de jeunes apprenaient des notions de base en physique. « Ils ont constaté que la meilleure personne de la classe traditionnelle était aussi performante que la moins bonne personne en immersion! De plus, le taux d’attention était de 92 % dans la réalité virtuelle, contrairement à seulement 46 % dans la classe traditionnelle. »

Harold Dumur a fait partie de la deuxième cohorte du Programme PROTIC, où chaque élève avait un ordinateur portable. C’était une innovation dans les années 90. Il est convaincu que cette possibilité qu’il a eu d’explorer des nouvelles technologies alors qu’il était à l’école a contribué à son parcours professionnel. L’apprentissage se faisait par projet, la collaboration était au cœur des activités pédagogiques. « Ce n’était pas seulement un transfert du papier vers l’ordinateur. Il y avait une autre façon d’enseigner. » 

Pour lui, il est important que les enseignants puissent découvrir les nouvelles technologies de leur époque, comme la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle sont nouvelles aujourd’hui. « Les enseignants doivent avoir de la formation, pour découvrir les technologies, pouvoir être accompagné d’une certaine manière pour développer les nouvelles compétences ».

« Je pense que le prochain langage qu’il faut apprendre, c’est la programmation. »

Aux jeunes, il leur dit de s’intéresser aux technologies d’aujourd’hui afin de pouvoir imaginer celles de demain. « Si on ne comprend pas la technologie, on ne pourrait saisir toutes les opportunités qui vont se présenter. »

Cliquez pour écouter le balado!

Biographie

Harold Dumur a fait partie de la première cohorte du programme PROTIC au secondaire. En 2014, il a fondé la société OVA, qui crée StellarX, qui permet aux entreprises de créer du contenu immersif et de réalité mixte avec des objets 3D à l’aide de glisser-déposer. Cet environnement numérique permet de créer des formations immersives et des contextes de travail inédits.

Parcours de formation sur la réalité virtuelle

Ce balado fait partie d’une série de parcours de formation multimodaux préparés par l’École branchée. Ils comprennent chacun un dossier informatif, une formation de la série CréaCamp Découverte, un entretien avec un expert et un guide d’activités pédagogiques de la collection SCOOP!. 

Cliquez ici pour l’ensemble du parcours sur la réalité virtuelle!

L’objectif de ces parcours est de contribuer au développement professionnel des enseignantes et des enseignants en les outillant et en les inspirant dans la mise en place de projets traitant de sujets technologiques actuels avec leurs élèves.

Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec. 

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