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Les Technologies d’information et de communication (TIC) sont en plein développement et manquent à la formation des enseignants, déplorent les enseignantes Mélanie Couture et Anne-Sophie Charland. Pour initier leurs collègues qui craignent d’utiliser leur tableau blanc interactif, elles ont présenté des solutions faciles à mettre en place, au congrès de l’Association québécoise des enseignants en Univers social.
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Les Technologies d’information et de communication (TIC) sont en plein développement et manquent à la formation des enseignants, déplorent les enseignantes Mélanie Couture et Anne-Sophie Charland. Pour initier leurs collègues qui craignent d’utiliser leur tableau blanc interactif, elles ont présenté des solutions faciles à mettre en place, au congrès de l’Association québécoise des enseignants en Univers social.

« Le point de départ devrait être l’auto-évaluation : de quoi ai-je peur, avec quels programmes suis-je confortable ? », commence Mélanie Couture, qui enseigne en immersion française. Il faut, à partir de ses réponses, que l’enseignant se fixe des objectifs d’apprentissage précis. Par exemple, est-ce qu’un prof hésite à utiliser le tableau blanc en classe parce qu’il n’a pas confiance en ses habiletés à trouver du contenu sur Internet? Dans ce cas, un cours de mise à niveau s’impose. Si c’est plutôt parce que les applications utilisées avec le TBI sont sont trop complexes, il peut plutôt consulter ses collègues qui sont familiers avec les applications du tableau.

Pour Anne-Sophie Charland, qui se définit elle-même comme une débutante dans l’utilisation de technologies en classe, les TIC peuvent constituer une surcharge de travail si l’enseignant ne sait pas s’y prendre. « Je ne suis pas experte des outils technologiques, explique-t-elle. Si un problème survient pendant une activité en classe, je ne saurai probablement pas comment le régler! Il faut bien choisir les programmes qu’on exploite ; ainsi, on s’en sort mieux s’il y a un bogue. »

Car les bogues et gels d’écrans ne sont pas impossibles, observent les deux enseignantes. Même s’il ne faut pas tout connaître des ordinateurs, il faut que le professeur puisse réagir à certaines situations sans paniquer: quand une image n’apparaît pas au bon endroit, que le fichier est introuvable, ou que l’ordinateur doit être redémarré, par exemple.

Mais le savoir-faire en matière de TIC est profitable, croient les deux enseignantes. « Le portail de l’école permet de partager le calendrier scolaire avec les parents et de leur communiquer les progrès de l’enfant, décrit Mélanie Couture. Je l’utilise aussi pour mettre en valeur certains jeux éducatifs que je choisis. » Le portail permet de publier tout ce qui est distribué en classe. Ainsi, si un élève a perdu une feuille, il peut la réimprimer chez lui. Les étudiants peuvent aussi faire le devoir directement sur le portail, ce qui permet d’économiser le papier.

Anne-Sophie Charland, pour sa part, constate qu’elle a grandement bénéficié de son apprentissage des TIC. « Beaucoup de matériel est disponible gratuitement sur le Web. Des activités sont déjà prêtes, et accessibles même pour ceux qui ne sont pas des pros de l’ordinateur», explique-t-elle. Les commissions scolaires offrent des ressources aux enseignants qui souhaitent développer des habiletés en TIC ; mais encore, la solution la plus efficace est de se tourner vers les élèves. « Demandez leur aide! disent Couture et Charland. Les jeunes connaissent les TIC : faites-en vos alliés, pour apprendre à les utiliser. »

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