ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE
Un ordinateur portable par élève : une expérience ni rose ni noire pour 39 classes de 16 écoles françaises. Si les appareils comportent des avantages, ils apportent aussi leur lot de désagréments, selon une étude Acer-European Schoolnet réalisée l’année dernière et dévoilée cet automne.
Temps de lecture estimé : 3 minutes
PARTAGER VIA :

Table des matières

Un ordinateur portable par élève : une expérience ni rose ni noire pour 39 classes de 16 écoles françaises. Si les appareils comportent des avantages, ils apportent aussi leur lot de désagréments, selon une étude Acer-European Schoolnet réalisée l’année dernière et dévoilée cet automne.

On y apprend que 71 % des enseignants français ayant participé au projet estiment que les netbooks fournis ont motivé davantage les élèves vis-à-vis de l’apprentissage et de l’école en général, tandis que 50 % des jeunes partagent leur avis. Aussi, plus de 70 % des enseignants pensent que les appareils ont rendu le travail scolaire plus agréable, contre 60 % pour les jeunes. Moins de la moitié des profs et des élèves ont trouvé que l’ambiance s’était améliorée en classe. De plus, 53 % des enseignants disent avoir observé que les jeunes étaient plus autonomes dans leurs apprentissages.

Un portrait positif, mais il y a un revers à cette médaille. Selon l’étude, 78 % des enseignants jugent que la gestion de la classe était plus complexe avec les netbooks et 68 % considèrent que leur utilisation a augmenté leur charge de travail. D’ailleurs, les deux tiers se plaignent d’avoir manqué de temps pour préparer des activités spécifiques aux portables. De plus, quatre enseignants sur cinq disent avoir rencontré des problèmes techniques de toutes sortes et 92 % ont mentionné que certains appareils étaient devenus inutilisables, car ils étaient endommagés ou éprouvaient des défaillances techniques.

Du côté des élèves, 30 % ont indiqué qu’ils avaient eu mal au dos en raison du poids de leur ordinateur (94 % l’apportaient à la maison) et le quart ont signalé que leurs yeux leur faisaient mal quand ils regardaient l’écran trop longtemps. Par ailleurs, la plupart des enfants disent qu’ils avaient peur de l’endommager (20 % des appareils l’ont été!) et la moitié craignaient qu’il soit perdu ou volé.

Finalement, les deux tiers des enseignants ont indiqué qu’ils recommanderaient à leurs collègues d’utiliser des netbooks en classe.

Au cours du projet, les ordinateurs portables ont été utilisés dans 23 matières différentes. Les outils les plus populaires étaient les portails éducatifs scolaires, les plateformes d’apprentissage, les blogues, les réseaux sociaux, les wikis et les signets. Les élèves ont utilisé leur appareil presque deux fois plus en dehors de l’école qu’en classe. Et pour quelle raison l’ont-ils utilisé le plus à la maison? 57 % pour étudier, 26 % pour aller sur les réseaux sociaux et 17 % pour jouer et se divertir.

À lire aussi :

Les manuels numériques gagnent en popularité

Les Français veulent plus de technologies à l’école

Corée du Sud : bientôt des écoles sans papiers

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Une vidéo TikTok peut avoir plus de portée qu’un rapport ministériel » : S’outiller pour distinguer le vrai du faux

Devant la montée de l’intelligence artificielle générative et en l’absence de véritable modération sur les plateformes numériques, la désinformation devient un enjeu majeur de société. Lors d’une récente conférence, Martine Rioux, rédactrice en chef de l’École branchée, a invité les participants à mieux comprendre les rouages de ce phénomène, à en reconnaître les formes et surtout, à se doter de stratégies concrètes pour y faire face.

Lire la suite
Apprendre à donner de la rétroaction sensible : conseils pratiques

En contexte professionnel, savoir donner et recevoir de la rétroaction est essentiel au bon fonctionnement des équipes. Pourtant, quand vient le temps d’aborder un enjeu délicat ou une performance insatisfaisante, l’exercice devient souvent source de malaise. Au cours d’une conférence, le conseiller en expérience employé, Éric Leblond, a présenté ses conseils.

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo