L'École branchée, un organisme à but non lucratif

Les badges numériques pour démocratiser l’attestation de la formation continue

Le badge numérique peut-il devenir un outil de reconnaissance de la formation continue? Voici la question qui a été discutée lors de la conférence de Maxime Pelchat, du CADRE21, et Daniel Le Blanc de CTRLWeb, dans le cadre de l’événement MTL Connecte. 

Publié le :

Classé dans :

Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. N'hésitez pas à nous écrire si vous en trouvez!

Array

Le badge numérique peut-il devenir un outil de reconnaissance de la formation continue? Voici la question qui a été discutée lors de la conférence de Maxime Pelchat, du CADRE21, et Daniel Le Blanc de CTRLWeb, dans le cadre de l’événement MTL Connecte. 

Au Québec, les badges numériques ont fait leur apparition dans le milieu de l’éducation principalement par le biais de l’organisme CADRE21, qui développe des autoformations pour les enseignants. Ils sont maintenant octroyés par d’autres organisations comme le RÉCIT et certains cégeps. Certains organismes ont aussi délégué l’octroi de leurs badges au CADRE21. C’est notamment le cas de l’École branchée, avec les badges de participation aux formations CréaCamp.

Qu’est-ce qu’un badge numérique? C’est une représentation visuelle, en ligne, qui donne la preuve d’un apprentissage réalisé, d’une acquisition de compétence ou de participation à une activité de développement professionnel. « Le badge est un outil de micro-certification. À la différence du traditionnel diplôme, il reconnaît un seul acquis. On peut donc les accumuler et les rassembler dans un portfolio pour présenter un ensemble de connaissances acquises », indique Maxime Pelchat.

L’intégrité du badge

À première vue, le badge numérique peut être perçu comme une simple image. Certains pourraient donc en questionner la valeur. Cependant, le badge est développé avec rigueur par des développeurs et il est possible d’en valider l’intégrité. « Certaines données sont encryptées dans l’image. Elles ne peuvent être modifiées. Le contenu de certains badges peut d’ailleurs être très précis. Il pourrait inclure un plan de cours par exemple », explique Daniel Le Blanc. Le badge est aussi créé en fonction d’un format standardisé et reconnu mondialement, l’Open Badge de Mozilla.

Organiser ses apprentissages

Le badge fait partie d’un cercle de confiance constitué de l’octroyeur (qui offre la formation), du récipiendaire (celui qui suit la formation) et de l’appréciateur (celui qui reconnaît la valeur du badge). Dans le milieu scolaire, l’appréciateur peut être une direction d’école, un ordre professionnel, un centre de services scolaire, etc.

Ainsi, le récipiendaire a tout intérêt à créer un portfolio numérique qui contiendra l’ensemble des badges qu’il a reçu au fil du temps. Cela lui permet de garder des traces, d’organiser ses apprentissages par thèmes ou autres. Il peut plus facilement les présenter et les mettre en valeur auprès d’un appréciateur. Ce portfolio de badges numériques devient un bel ajout au traditionnel curriculum vitae. Il s’affiche aussi bien sur le Web que dans des sites Web professionnels ou des profils de réseaux sociaux.

Par ailleurs, on observe de plus en plus de collaboration entre des organismes de formation (des octroyeurs) qui vont créer des parcours d’apprentissage. Ainsi, bien que le badge soit une micro-certification, l’accumulation de plusieurs badges faisant partie d’un parcours défini pourrait avoir une certaine valeur auprès des appréciateurs.

Avez-vous commencé à vous constituer un portfolio de badges numériques?

En complément : Les badges numériques : valeur, confiance, reconnaissance et crédibilité, un article de Maxime Pelchat paru sur le site du réseau EdCan.

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Martine Rioux est rédactrice et gestionnaire de projets d’éditions numériques. Au fil de ses expériences, elle a développé une solide expertise en lien avec la transformation numérique dans divers secteurs d’activités (éducation, culture, administration publique, etc.). Elle maîtrise les subtilités de l’univers numérique, ses enjeux, ses possibilités et sait les vulgariser en deux clics de souris. Elle est notamment rédactrice en chef des médias de l’École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

À lire aussi

10 requêtes à l’IA qui facilitent la prise en main d’un tout nouveau cours ou d’un nouveau thème en classe

Parmi les défis auxquels sont soumis les membres du personnel enseignant pendant leur carrière figure parfois la prise en main d’un tout nouveau cours à enseigner. L’École branchée a développé un outil qui vise à la fois à faciliter cette prise en main et à proposer différentes idées de requêtes qui feront en sorte que l’intelligence artificielle générative devienne une véritable alliée professionnelle. 

Les #Édubrèves – édition du 19 novembre 2024

En complément de nos articles d'actualité complets qui paraissent pendant la semaine, voici les #Édubrèves, de courtes nouvelles qui pourraient vous intéresser. Dans cette édition : Comment intégrer les technologies éducatives de manière judicieuse et responsable, appel à communications pour la Semaine de la FAD 2025, deux activités pour encourager la gratitude chez les jeunes, un nouveau balado sur les enjeux du système scolaire québécois, mieux comprendre les biais cognitifs, 4 mesures pour sécuriser les données, pour un dialogue pancanadien sur l'éducation artistique, et bien plus!

WordQ 6 : L’outil où les mots apaisent les maux

Communiqué — Nureka, le nouveau visage de Math et Mots Monde, présente WordQ 6, la solution numérique qui aide les élèves à surmonter les défis de la lecture et de l’écriture. Approuvé par les spécialistes en éducation, WordQ 6 est devenu le choix incontournable des écoles et des familles. Grâce à son interface intuitive et ses fonctionnalités avancées, il libère le potentiel de chaque utilisateur, favorisant l’autonomie et la réussite.

Reproduction de textes et usage de l'intelligence artificielle

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, les articles de l'École branchée sont soumis au droit d'auteur. Toute demande de reproduction doit être adressée à l'organisme de gestion des droits Copibec.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l'intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Vos commentaires

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter, Instagram ou LinkedIn.

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'infolettre Hebdo mardi #Actu et vendredi #DevProf pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Faites briller vos projets pédagogiques et pratiques gagnantes!

Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer d'autres acteurs de l'éducation à innover pour améliorer la réussite éducative! L'École branchée vous offre ses pages pour faire circuler l'information dans le milieu scolaire, alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >