La rédaction a choisi de vous présenter aujourd’hui, avec son accord, des extraits d’un texte de Roberto Gauvin, dans lequel il dresse un bilan de ses années de direction. Au moment où les enseignants et les élèves vivent une situation hors du commun, il importe de rappeler que la valorisation du leadership en éducation peut apporter des solutions inespérées.
Enseigner n’est pas un métier facile et l’on apprend rapidement qu’entre la théorie et la pratique, la marge peut parfois être grande. Mon travail en éducation aura été de chercher les meilleures pratiques innovantes pour aider les enseignants et les jeunes à trouver un sens à leur vie académique, mais aussi à leur vie personnelle. Le défi majeur de l’éducation au cours des prochaines années sera, à mon avis, de s’entendre sur ce qu’est une éducation de qualité, de reconnaître ce qui est important d’apprendre et de trouver les meilleurs moyens pour y arriver.
Dans certaines organisations, on entend souvent des gens dire qu’ils font confiance pourvu que les gens ne fassent pas d’erreurs. L’erreur est humaine, non? Si on veut que les gens prennent des risques, il faut accepter qu’ils fassent des erreurs à l’occasion… C’est le secret de l’innovation : ne pas essayer de contrôler les gens, les laisser faire leur travail et leur donner les ressources pour qu’ils puissent y arriver. Cela prend plus de temps, mais l’engagement devient alors le levier le plus puissant pour suivre cette route. Les enseignants sont eux aussi des apprenants et ils arrivent à faire de meilleures introspections lorsqu’ils travaillent dans un milieu sécuritaire et à l’abri des jugements.
Au final, un bon leader doit être en mesure de laisser son équipe aller de l’avant pour faire son travail tout en étant près et disponible pour aider au besoin.
Pour lire l’intégralité du texte de Roberto, rendez-vous sur son blogue.